La précarité dont certains sont en traine de vivre, préoccupé des institutions financières comme Mec "Woolonte" qui pose des actes considérables dans ce sens. Un constat qui a été fait à l'unanimité.
Depuis son installation en banlieue, la Mutuelle D'Épargne et Crédit " Woolonte", basée dans le département de Keur Massar, précisément à Yeumbeul Bene Baraque, est devenue un outil permettant de faire reculer la pauvreté, elle joue également un rôle important dans le développement au niveau local. La structure financière privée est encore perçue par la majorité de la population rencontrée comme le seul mécanisme financier qui soit aussi une stratégie orientée vers la réduction de la pauvreté ou la création de richesses, c’est certainement parce qu’elle donne à espérer à une masse de laissés pour compte exclus du système financier traditionnel ou moderne. Mec pose des actes considérables pour entretenir cette couche défavorisée, dont les femmes et les jeunes constituent la majorité, de l’espoir et de la confiance. Pour cela, elle opte pour une approche adaptée aux besoins particuliers de la cible et qui lui confère une certaine autonomie, dans la mesure où elle met en évidence des paramètres importants tels que : le financement.
Une approche adaptée, mais volontiers participative, qui intègre des éléments de l’environnement socioculturel. En matière de demande de services financiers (crédit, épargne, notamment), la banlieue se caractérise par une population qui a un accès difficile au système bancaire, du fait de la faiblesse de ses revenus et/ou de la petitesse de ses activités. C’est donc souvent une population peu bancarisée, dont une partie importante n’est pas en mesure de satisfaire les conditions minimales des banques concernant l’ouverture et la gestion d’un compte de dépôt. Du coup, "Woolonte" apparaît comme la seule alternative aux besoins manifestés. Parce qu’elle charrie des valeurs hautement morales de responsabilité, de solidarité et de participation, la mutuelle se fond dans son environnement et tend à ancrer ses actions dans la durée.
Elle contribue certainement à réduire la pauvreté par la création de petites activités qui permettent de garder la tête au-dessus de l’eau et de subsister. Mais elle reste limitée et il faut imaginer des solutions qui permettent de sortir de l’auto-emploi et de la subsistance, pour créer des entreprises générant des plus values substantielles, des emplois de qualité, éléments transformateurs de l’économie. Bref, Mec contribue à la réduction de la pauvreté mais elle ne permet pas de valoriser les talents existants et de créer des richesses. Beaucoup de personnes, après avoir évolué dans le système aimeraient aller vers d’autres cieux. Mais il n’existe pas de structures intermédiaires qui puissent soutenir le développement de leur entreprise jusqu’à la prise du relais par les banques. Elles sont donc réduites à plafonner. Des clients ont donc besoin de services financiers, mais on a aussi besoin des cadres juridiques et réglementaires adaptés, à la fois pour que les institutions mutualistes et d'épargnes puissent subsister, mais aussi afin que les personnes en contact avec elles puissent avoir des possibilités de recours en cas de problème.
La Mec "Woolonte" qui n'a jamais eu des contentieux avec ses clients, doit donc s’accompagner d’un environnement adéquat pour un bon fonctionnement des choses. Beaucoup de projets sont en traine d'être déroulé grâce à la volonté de "Woolonte" qui a financé les détenteurs de ces projets. Des foyers qui restaient plus de deux jours sans bouillir la marmite sont aujourd'hui alimenté sans parler aux autres efforts qui ont été faits pour lutter contre la pauvreté grâce à l'appui de Mec.
Sada Mbodj
