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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Suite au ciblage presque abusif des personnes du 3ème âge pour figurer sur les listes de la coalition Benno Bokk Yakaar conduites par Aboubacar Sadikh Bèye, Ils sont très nombreux ces militants et responsables membres de l’Apr à être zappés. Ils ruent partout dans les brancards pour dénoncer ce fait et alertent sur les risques de voir Macky subir une raclée de l’opposition comme lors des dernières échéances. Mais, se réjouit Marème Tabane, responsable APR de la commune de Dieuppeul Derklé, «heureusement que Birane Ngom, le frère de Farba Ngom est là pour défier et détrôner Cheikh Gueye, le maire sortant. Avec sa liste parallèle, il compte sauver la face pour le compte du Président Macky Sall. Les personnes qui sont sur la liste de Bèye n’inspirent guère confiance vu qu’ils sont à la retraite».

Les choix faits par Sadikh Bèye dans la confection des listes, avec en majorité des personnes de plus de 60 ans, pour aller à l’assaut de la mairie, ne peuvent rassurer les jeunes qui représentent plus de 80% de l’électorat et qui aspirent au changement. Selon I.S, communicant et spécialiste des questions politiques, habitant la commune, «il faut comprendre Aboubacry Sadikh Bèye. Il est obligé de contenter tout le monde par rapport au large éventail de choix que lui offrent les partis et mouvements en coalition avec Bby. Il doit, quand-même, tenir compte de tout cela et les positionner sur ses listes. Je ne pense que cette assertion de mettre des personnes du 3ème âge tienne plus la route que la nécessité de puiser d’autres forces politiques afin de ‘’combattre’’ l’ennemi et sortir victorieux des élections qui, il faut le rappeler, constituent pour le Dg du Port son baptême de feu en politique».

Esquissant le profil du futur locataire de la mairie, I.S se lance dans la caricature : «celui qui sortira vainqueur de ces élections à Dieuppeul Derklé sera celui qui réussira le plus sa communication, en apportant ce message de conciliation, d’espoir, et d’apaisement. L’opposition s’étant grandement fortifiée, Aboubacry Sadikh Bèye, qui part favori pour avoir détenu de moyens conséquents, a les coudées franches pour s’imposer, tout comme le frère de Farba Ngom qui se dit incontournable pour apporter le changement attendu par les populations de Dieuppeul. Mais, Marème Tabane reste, tout de même, convaincue que les populations ne peuvent rien attendre des personnes de plus de 60 ans qui sont sur la liste de Sadikh Bèye et que si alternance devait avoir lieu, «ce serait forcément avec Birane Ngom après analyse de la situation politique. Cheikh Gueye s’apprêterait à faire ses adieux en allant en compétition contre deux forces financières et politiques de Macky».

 

Le secrétaire général du ministère des infrastructures et des transports terrestres du Sénégal, Aubain Sagna a déploré, la dégradation prématurée du réseau routier du Sénégal. Selon lui, cette situation plombe les finances de l'État. « Chaque année l'État du Sénégal consent 60 milliards pour l'entretien des routes ».  

« Chaque année l’État du Sénégal consent 60 milliards pour l'entretien des routes. Ceci par défaut du contrôle du gabarit, du poids total de la charge à l'essieu. Depuis 2012, nous avons démultiplié le réseau routier du Sénégal. La non application du règlement 14 de l'Uemoa engendre des effets économiques désastreux. La mise en œuvre du règlement 14 qui est l'harmonisation et la concomitance des activités au niveau des pays »,  a fait savoir Aubain Sagna.

La dégradation prématurée du réseau routier du Sénégal en particulier et de l'espace UEMOA inquiète les États de l'espace. Soucieux de cette situation, les ministères concernés ont mis en place le règlement N°14/2005/CM/UEMOA relatif à la préservation du patrimoine routier.

Les ministères en charge des infrastructures ont mis en place le règlement N°14/2005/CM/UEMOA relatif à la préservation du patrimoine routier le 19 septembre 2019. Une disposition mise en place pour une gestion efficace du réseau routier de l’espace qui se dégrade avant la date indiquée à cause de la surcharge des véhicules. C’est pourquoi, à l’occasion de l’atelier d'information et de sensibilisation sur ce règlement tenu ce mardi 16 novembre 2021 à Dakar, le secrétaire général du ministère des Infrastructures propose un agenda. « Il convient de proposer un projet d’agenda d’application des dispositions du règlement 14 au Sénégal et ce, à compter du 31 décembre 2021 », fait-il savoir

C’est ainsi qu'il a rappelé les conclusions des échanges des ministres en septembre 2019. « Échanger sur le nouvel agenda de mise à niveau des dispositions du règlement 14 de l’UEMOA suite à la stratégie d’application effective et concomitante du dérèglement, laquelle stratégie adoptée lors de la réunion des ministres en charge des infrastructures tenue le 19 septembre 2019 à Dakar. Lors de cette réunion l’application de ces points est exigée : la tolérance globale de 15% sur les poids et charges à l’essieu admis par l’UEMOA ; le délestage de toutes surcharges au-delà de cette tolérance ; l’application des amendes de la surcharge pour un montant de 20 mille francs Cfa par tonne concernant le transport national et de 60 mille francs par tonne pour le transport international ; les amendes de 50 millions appliquées aux plateformes qui ne se conforment pas au règlement 14 de l’UEMOA. Ce sont les plateformes productrices de 200 mille tonnes par an, les amendes de 200 mille par camion contrôlé non conforme sur le réseau national routier en provenance des plateformes ».

Cependant, il précise que « ce sont autant de résolutions prises par les ministres pour lutter contre la surcharge à l’essieu. Le Sénégal a fait beaucoup d’efforts dans la mise en oeuvre de  ces mesures. On observe une persistance de la dégradation du réseau routier liée à la surcharge au niveau de l’essieu. Et pour conséquence, la non rentabilité de l’application dans nos pays. Il s’y ajoute la lancinante question de l’insécurité routière fortement liée à la surcharge à l’essieu mais aussi l’impact de cette problématique d’insécurité routière relativement à nos politiques de développement économique de l’espace », conclut Aubain Sagna.

 

Les investitures de la Coalition Benno Bokk Yakaar se passent sur des chapeaux de roue au niveau de la Commune de Sam-Notaire (dép. Guédiawaye). Zappés de la liste, le président des Laobés du Sénégal Bara Sow et ses parents crient à la trahison et hurlent leur colère. Ils indexent Aliou Sall d’être à l’origine de leur courroux

 

«Ce qui vient de se passer au niveau de Guédiawaye, notamment dans la Commune de Sam-Notaire, est révoltant, voire frustrant. Au niveau de la Coalition Benno Bokk Yakaar, Aliou Sall fait ce que bon lui semble. Il a mis des gens qui sont des responsables de la 26ème  heure, pour ne pas dire de dernière minute. Pour mon cas, j'avais manifesté mon désir d'être candidat pour le fauteuil de maire de Sam-Notaire. Le Maire Aliou Sall m'avait instruit de mettre en berne mon ambition, moyennant une figuration sur la liste des 5 premiers investis. Ce que j'avais accepté sans broncher.

 

Au moment de la publication des listes, oh surprise,  mon nom a été royalement omis de la liste des investis de BBY. J’étais dans les vapes pour cause de déception. Il faut que tout le monde sache qu’Aliou Sall s'est érigé en instigateur du désordre dans tout le département de Guédiawaye», se désole le Président de la Fédération des Laobés du Sénégal et de la Diaspora. Dans ses diatribes, Bara Sow dézingue comme il n’est pas permis : «Cet acte de Aliou Sall me déshonore. Moi, j'ai toujours été un fidèle parmi les fidèles du Président de la République Macky Sall. 

 

En 2008, nous avions bataillé ferme pour l'accueillir en Côte d'Ivoire. Pendant ce temps, Aliou Sall, lui, était en Chine et travaillait pour le Président Wade. Nous étions de tous les combats. Il a attendu l'arrivée de son frère de Président pour regagner son parti et imposer son hégémonie. Cet homme, il faut qu'on le rappelle à l'ordre. Il ne sait pas où poser les pieds», s'enrage-t-il. Au finish, le Conseiller spécial du Président de la République Macky Sall, et non moins vice-président de la Coalition "Macky2012", d'interpeller: «Aujourd'hui, les Laobés sont profondément déçus par le comportement de Aliou Sall. Aux différentes consultations électorales, nous avons soutenu le Président Macky. 

 

Depuis, nous n'avons bénéficié d'aucun poste digne de ce nom (ni député, ni membre du CESE, du HCCT, encore moins Ministre ou député, etc.). Nous demandons au Chef de l'Etat de mettre l'ordre au niveau du département de Guédiawaye et de ne plus le laisser à la merci de ces caïmans politiques obnubilés par des desseins inavoués».

 

L'Alliance pour la Paix et le Développement (APD) ne saurait se taire devant le spectacle désolant qu’a offert Sonko, Barth et Gakou. Dans un communiqué, le parti que dirige le Président Thierno Lo se dit avoir choisi d’être des apôtres, de la paix comme vecteur de développement dans la stabilité sociale. «Nous sommes absolument convaincus, que notre pays ne peut se payer le luxe de détruire de la main gauche ce que nous avons bâti de la main droite, dans l’opiniâtreté de l’effort soutenu, guidés par l’amour de nos enfants. Que personne ne vienne nous parler de sacrifices de leurs jeunes vies, pour détaler, se mettre à l’abri dès que les lacrymogènes tonnent», raille l’ancien Ministre sous Me Wade.

 «Nous préférerions tomber à leur place. Mais, nous préférons que personne ne tombe. Mourir sans savoir pourquoi est la pire malédiction. Que Dieu nous en préserve et nous donne le bonheur de voir nos enfants grandir, entreprendre et réussir. Nous voulons avec notre allié le Président Macky Sall et sa majorité BBY donner une chance à la chance de réaliser nos rêves. Nous sommes assez responsables, et savons qu’il ne faut pas changer les règles du jeu durant le jeu», déclarent les militants de l’Apd. Selon son président, «c’est entre deux manches qu’il faut faire le bilan de la première marche et changer les règles que l’on juge obsolètes. Les manches sont, par excellence, les élections, respiration démocratique! Nous savons que la démocratie est un long processus, toujours à parfaire.

Pour l'encadrer, nous avons adopté par référendum, une constitution, notre loi fondamentale, et nous ne pouvons la jeter aux orties, au nom d’intérêts particuliers. De beaux parleurs, matamores devant l’éternel, veulent nous convaincre que les seules personnes sensées sont eux-mêmes et que nos règles ne sont pas bonnes. Hélas, ce sont nos lois issues du génie de notre peuple. Et nous les respectons, nos lois ! Trop contraignantes à leur goût, ils veulent mettre la rue à feu et à sang, pour que meurent nos enfants tandis que les leurs sont à l’abri au loin. Non pour que vivent nos enfants, que règnent la paix et la concorde, non pour bâtir une cité de plus en plus prospère avec le Président de notre coalition, car l’alliance avec Benno est un instrument de paix, un levier pour atteindre  le développement pour ne pas dire l'émergence, et donc, non à la tentative d'insurrection».

L'Alliance pour la Paix et le Développement (APD) ne saurait se taire devant le spectacle désolant qu’a offert Sonko, Barth et Gakou. Dans un communiqué, le parti que dirige le Président Thierno Lo se dit avoir choisi d’être des apôtres, de la paix comme vecteur de développement dans la stabilité sociale. «Nous sommes absolument convaincus, que notre pays ne peut se payer le luxe de détruire de la main gauche ce que nous avons bâti de la main droite, dans l’opiniâtreté de l’effort soutenu, guidés par l’amour de nos enfants. Que personne ne vienne nous parler de sacrifices de leurs jeunes vies, pour détaler, se mettre à l’abri dès que les lacrymogènes tonnent», raille l’ancien Ministre sous Me Wade.

 «Nous préférerions tomber à leur place. Mais, nous préférons que personne ne tombe. Mourir sans savoir pourquoi est la pire malédiction. Que Dieu nous en préserve et nous donne le bonheur de voir nos enfants grandir, entreprendre et réussir. Nous voulons avec notre allié le Président Macky Sall et sa majorité BBY donner une chance à la chance de réaliser nos rêves. Nous sommes assez responsables, et savons qu’il ne faut pas changer les règles du jeu durant le jeu», déclarent les militants de l’Apd. Selon son président, «c’est entre deux manches qu’il faut faire le bilan de la première marche et changer les règles que l’on juge obsolètes. Les manches sont, par excellence, les élections, respiration démocratique! Nous savons que la démocratie est un long processus, toujours à parfaire.

Pour l'encadrer, nous avons adopté par référendum, une constitution, notre loi fondamentale, et nous ne pouvons la jeter aux orties, au nom d’intérêts particuliers. De beaux parleurs, matamores devant l’éternel, veulent nous convaincre que les seules personnes sensées sont eux-mêmes et que nos règles ne sont pas bonnes. Hélas, ce sont nos lois issues du génie de notre peuple. Et nous les respectons, nos lois ! Trop contraignantes à leur goût, ils veulent mettre la rue à feu et à sang, pour que meurent nos enfants tandis que les leurs sont à l’abri au loin. Non pour que vivent nos enfants, que règnent la paix et la concorde, non pour bâtir une cité de plus en plus prospère avec le Président de notre coalition, car l’alliance avec Benno est un instrument de paix, un levier pour atteindre  le développement pour ne pas dire l'émergence, et donc, non à la tentative d'insurrection».

L’artillerie lourde, c’est ce que les jeunes membres du Collectif  de la grande majorité présidentielle envisagent de sortir pour neutraliser et anéantir l’opposition. Pire encore, pour ces élections locales qui seront âprement disputées, ‘’zéro commune’’ après les votes, c’est- ce que ce collectif compte infliger aux partisans de l’opposition réunie autour de Yewwi Askan Wi dont ceux de Sonko, Barthélémy Diaz, Malick Gakou et Khalifa Sall.

 

En perspective aux futures échéances électorales, (locales, législatives et même présidentielle), les jeunesses du Président Macky Sall ont mis sur les fonts baptismaux une structure élargie dénommée Collectif des jeunes de la Grande Majorité Présidentielle (CJGMP). Cette nouvelle entité politique enregistre de nouvelles adhésions issues des rangs de la société civile, de l’opposition et d’autres formations dans le cadre de nouvelles coalitions pour les locales (c’est le cas dans certaines communes ou des jeunes du Pds, de Pastef, de Grand Parti et d’autres mouvements ont rallié les jeunes du CJGMP). Dirigé par Moustapha Ndiaye, président des jeunes de la Coalition Manko Wattu Sénégal (MWS), le collectif a tenu sa première réunion ce week-end dans la région de Thiès où ils ont fait une importante déclaration dans laquelle ils ont décliné leur stratégie pour une belle victoire des listes de BBY dans l’ensemble des communes pour les locales prochaines.

 

Devant ses camarades engagés à barrer la route à cette opposition décimée par le mépris des populations, le Président du CJGMP sort l’artillerie lourde. «Nous tenons ici, à avertir l'opposition que c'est fini tous ces actes d'indiscipline et de sabotage qu'ils menaient afin de perturber la quiétude des Sénégalais. Nous n'accepterons plus ces écarts, car, le collectif ira jusqu'au bout pour les dénicher et leur apporter la correction nécessaire. Je vous dis que rien ne sera de trop pour les arrêter et les faire revenir à la raison s'ils s'entêtent à vouloir saboter les importantes réalisations que le chef de l'État a consenties pour mettre ce pays sur les rampes de l'émergence», dixit Moustapha Ndiaye.

 

La région de Thiès a donc servi de cadre pour le démarrage des activités du Collectif qui, dans l’optique d’accorder ‘’zéro commune’’ à l’opposition au soir des élections locales, est en train de peaufiner des stratégies pour régner en maître le jour J. Selon le président Moustapha Ndiaye, «il faut d’abord souligner que, dans un esprit démocratique permettant à chaque parti politique et coalition membre de la notre nouvelle entité de s’exprimer librement et de sentir dans la ligne tracée pour atteindre nos objectifs, la présidence du collectif sera gérée à tour de rôle. Dans ce cadre, nous ambitionnons, avec le slogan ''chaque weekend, une région'', de mener une tournée dans toutes régions du Sénégal afin d’inciter les mouvements et structures de jeunesses à faire bloc autour des initiatives du chef de l'État et à freiner les sales besognes de l'opposition qui n'a pour seule stratégie que d'user de la violence pour arriver à ses fins».

 

Cette première activité a pris fin par une caravane de sensibilisation menée dans les différents départements de la région afin de galvaniser les troupes à faire bloc. Ceci, après la confection des listes et des choix difficiles qui ont eu cours. Moustapha Ndiaye de les rassurer en ces termes: «Nous savons tous que dans la confection des listes, les choix étaient difficiles. Mais comme le Président Macky Sall a déjà trouvé une formule pour remporter ces élections, nous vous invitons, tous, à taire nos querelles et à aplanir nos divergences afin de nous concentrer. Nous avons l’obligation de lui octroyer la majorité des sièges en compétition. Donc, l'heure est plutôt à la mobilisation, fédérons nos forces et ne laissons aucune marge de manœuvre à cette opposition qui n’a pour arme que la violence».

 

   

N'oublions pas que pour être éligible, le candidat doit répondre à plusieurs exigences notamment le casier judiciaire qui est un des plus déterminants à la validité de la candidature. J'en viens alors au fait. Mais rappelons que B. Dias est condamné à 2 ans dont 6 mois ferme pour coups et blessures volontaires, troubles à l'ordre public et détention d'armes sans autorisation administrative avec une condamnation  et une amende de 25 000 000 FCFA  à verser avec ses coaccusés à la famille du défunt en guise de réparation du dommage subi. Peine déjà purgée, contestée par le procureur qui a interjeté appel  pour la revoir à la hausse et le dommage n'est en rien réparé pour la famille éplorée mais aussi par Barth. Il est à  noter que le casier judiciaire est l'acte administratif qui justifie l'existence de la condamnation et en fait mention pour la société.

 Dias a encore un casier judicaire qui ne reflète pas de l’existence d'une condamnation pour homicide involontaire en raison des  recours formulés par le procureur et par lui. En effet les appels interjetés ont un effet suspensif par rapport à la décision rendue en premier instance en 2017 et ce jusqu'à l'épuisement des voies de recours. Ainsi B. Dias continue à bénéficier de ses droits civiques et par conséquent reste électeur et éligible. Dès lors le fait de dire, que le PR Macky Sall instrumentalise la justice contre le soi-disant opposant, est vraiment absurde, car le simple retrait de l'appel du procureur aurait suffit à mettre B. Dias hors concours.

 Nous avons par moment besoin de recul objectif pour comprendre qu'il n'est pas de l’intérêt du pays à diffuser de fausses impressions au peuple sénégalais. Je reste convaincu que la justice de notre pays est une justice responsable et libre dans son déroulement. Les initiés peuvent témoigner du fait que la jurisprudence est, pour la plupart du temps, une de ses composantes, je parle bien de la justice qui oblige aux pratiquants de veiller au legs. Notre devoir à tous est de rendre fort ces institutions comme l'assemblée nationale, la justice et la présidence de la république pour le rôle exercé et la représentation qu'ils incarnent et il en est de même pour les forces de défense et de sécurité. Leur jeter le discrédit ne rendra pas plus service à ceux qui convoitent la magistrature suprême. Notre nation est grande et forte de ses valeurs humaines, de sa paix, de sa solidarité et de sa culture politique. Nous sommes un peuple qui n'oublie pas et qui se construit. Le chemin étant encore long, tout ce qui peut constituer une entrave au développement et à l'émergence du peuple doit être stoppé par ce peuple mature dans sa capacité de discernement avec des actes forts, non négligeables et pacifiquement. Le Sénégal est notre seul héritage, le préserver doit constituer pour tous plus qu'un sacerdoce.

 

Mamadou (momo)  Fall, APR Mermoz sacré cœur

Membre de la Cellule de communication de BBY

 

S‘exprimant d’abord sur les choix difficiles dans la confection des listes pour le renouvellement des mandats des conseillers municipaux, les jeunes de MWS remercient leur leader qui leur a demandé de taire toutes leurs querelles après les investitures faites par le Président Macky Sall. « Les choix étaient difficiles, mais au finish, ce qui compte, c’est que la liste BBY gagne partout, c’est en tout cas ce que nous a dit le Président Ousmane Faye », font-ils savoir.

 

 Mais dans le communiqué final qui a sanctionné leur rencontre, les jeunes de MWS dénoncent vigoureusement le fait que Barthélémy Dias ait mis ses deux enfants mineurs au devant de la scène. Ce qui pourrait créer un précédent dangereux surtout au regard de la suite marquée par des violences qui ont fait que lui-même, Sonko, Gakou et Khalifa ont pris la fuite dès que les forces de l’ordre les ont encerclés. « Nous interpelons les organismes en charge de la protection de l’enfance pour dénigrer ce comportement d’un père de famille indigne et irresponsable. La place des enfants n’est  pas dans des scènes sujettes à violence. Nous demandons l’intervention rapide des droits-de-l’hommiste et des âmes sensibles éprises de paix à mettre fin aux folies de cet assassin qui a perdu le sens de la réalité », fustigent les jeunes de Ousmane Faye pour qui, « Barthélémy Dias n’est pas apte diriger la plus petite commune du Sénégal, encore moins la Ville de Dakar qu’il veut briguer.

 

Les jeunes de MWS félicitent tout de même les sénégalais de ne pas avoir donné suite favorable à l’appel de Barth et consorts. « C’est une opposition de va-t-en guerre qui sait qu’elle a grillé ses cartes. Tout ce bruit qu’ils font veut dire qu’ils anticipent sur leur défaite, et donc, ils font tout pour saboter le processus après avoir été déboutés partout lors des dépôts des listes, où pratiquement, ils sont tous dans des irrégularités. Mais, heureusement que les sénégalais ont compris leur jeu et ont catégoriquement refusé de les suivre. Ils n’inspirent pas confiance parce qu’ils sont un groupe de violeur, d’assassin, d’homosexuel et voleur de dernier public ne peut appeler à l’insurrection et la réussir. Ils se trompent lourdement. Ils veulent mettre ce pays dans le chaos, mais ils n’y arriveront jamais », expliquent les jeunes de MWS.

 

Le Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications (SNTPT) a, ce mardi  9 novembre, tenu une conférence de presse pour sonner l'alerte sur les difficultés liées à la situation financière et à la gestion de l'entreprise. 

Selon les postiers, l'activité de la boîte est au ralenti depuis quelque temps. Une situation qui plonge le service public postal dans l'agonie et qui risque de dégénérer, si les autorités ne réagissent pas.

D'après le syndicat, "l'Etat du Sénégal, par le biais de la Caisse des dépôts et consignations, fait main basse sur les fonds de garantie des dépôts de Poste-finances, d'une valeur de plus de 17 milliards qui auraient permis d'alimenter le réseau du groupe en trésorerie et de relancer l'exploitation".

Il considère que l'État envisage de liquider ce patrimoine historique et symbolique qui a survécu à bien des crises, par la responsabilité d'autorités conscientes des enjeux et l'application de mesures concertées.

Toutefois, si les revendications ne sont pas prises en compte, le syndicat prévoit de descendre dans la rue avec le soutien des forces vives telles que les organisations de la société civile, les activistes et acteurs politiques, pour sauver plus de 4 500 emplois menacés.

M Touré

 

Le candidat de la Coalition ‘’Wallu Sénégal’’ au Conseil départemental de Saint-Louis n’a pas été tendre avec le maire sortant Mansour Faye et son ex collègue au gouvernement,  Mary Teuw Niane. Moussa Sow Thiam juge négatif le bilan du Ministre - maire et qualifie l'ancien recteur de l'UGB de pion de Macky Sall.

Pour ces élections locales prévues le 22 janvier prochain, beaucoup de jeunes ont décidé de se lancer à la conquête des communes et des départements. A Saint-Louis, la Coalition ‘’Wallu Sénégal’’ a misé sur le journaliste Moussa Sow Thiam. Ce dernier a été investi comme tête de liste sur la proportionnelle dans la commune de Ndar. Et Mayoro Faye  du Pds dirige la liste communale de la Coalition à la couleur jaune. Comme ailleurs dans le pays, Saint-Louis aussi n'est pas épargné par la création de listes parallèles dirigées par des pseudos frustrés de Benno Bokk Yakaar. «C'est le cas de Mary Teuw Niane qui sera tête de liste, alors que son parti a reconduit le ministre Mansour Faye pour briguer un second mandat », fait savoir Moussa Sow Thiam pour qui, «l'enseignant en Mathématiques n'est qu'un pion de son patron, Macky Sall, à l'image de plusieurs autres responsables de la majorité». Mais, consent, le journaliste politicien, «c'est peine perdue, car voter pour Niane équivaut à donner sa carte pour Macky Sall». Et quant au maire sortant, Mansour Faye, «il a un mauvais bilan dans des secteurs aussi stratégiques que la santé, l’éducation, l’assainissement. Pire encore, il a fait un détournement d'objectifs sur les budgets et les financements alloués par l'AFD. Par conséquent, je demande à l’Ofnac de s'auto saisir», a déclaré le journaliste. «Abba Mbaye de ‘’Yewwi Askan Wi’’ et Ameth Fall Braya de ‘’Gem Sa Bopp’’ sont les autres candidats pour la municipalité», rappelle-t-il.

Youssouf NDIONGUE

CMU
cmu