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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Non promus certes par le président de la république Macky Sall, malgré son engagement politique avant la prise du pouvoir de l'APR en 2012, Ousmane Biram Sané est un responsable de l'APR à Sédhiou, qui finance les actions politiques du parti présidentiel sans tambour ni trompette. Exclusif.net a enquêté sur cet économiste-Financier rigoureux au service d’un parcours professionnel aussi riche.

Ousmane Biram Sané militant de l'APR à Sédhiou et membre de la CCR. Il a très tôt compris qu'un bon leadership politique se construit à la base. C'est pourquoi il est descendu sur le terrain à Sédhiou commune dans son quartier de Kabeumb pour bâtir sa base qui s'étend dans la région avec ses relais dans les départements Goudomp et Bounkiling.

Biram Sané est numéro II de l’APR dans la commune de Sédhiou ou il a dirigé la tête de liste proportionnelle aux élections locales de 2014. Très apprécié dans sa localité où il s’implique dans l’appui aux jeunes avec son association pour l’Initiative et le Développement de l’Entrepreneuriat (AIDE) qui tient un incubateur.

Ses actions sociales

Dans le cadre de soutenir les actions du président Macky Sall, sur fonds propre, son incubateur a accompagné déjà trois entreprises dont une dans les BTP, une dans le placement et l'intérim et une dans le multi service. En ce moment il accompagne deux projets dans l'agriculture. Cet homme très apprécié dans le Pakao, a lancé pour la première fois en 2017 le Salon de la "ruralité émergente" pour justement la valorisation du potentiel agricole de sa région afin de susciter un écosystème rural apte à capaciter les jeunes et leur procurer autrement plus de revenus qu'ils n'en rêveraient via l'émigration clandestine.

Cet illustre fils de Sedhiou a toujours prôné le développement via la transformation des produits agricoles et leur absorption par le marché local via une protection bienfaitrice.

Economiste-Financier

Consultant International en Conseil d’entreprises, Marchés financiers, Gestion financière de l’eau, Evaluation des projets, Etudes Institutionnelles, Organisation, Planification Stratégique et Formation... Il est formé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et à l’Université Lyon II (France).

Ousmane a une diversité de compétences et d’expériences pratiques centrées sur les Marchés financiers, la gestion financière d’infrastructures publics marchands, la réhabilitation du secteur privé de Pays affectés par les conflits, l’appui au développement et enfin la formation et la recherche.

Il totalise une longue expérience professionnelle acquise grâce d’abord à un Doctorat- Sciences Economiques spécialisation en Monnaie-Finance-Banque ensuite comme Trésorier puis Directeur Financier à la Société Nationale des Eaux du Sénégal, comme Directeur National de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’UEMOA, comme Equity Fund Manager (gestionnaire de fonds d’investissement) à la Banque Mondiale via le Programme Fonds de Coparticipation Post-Conflit de la Guinée-Bissau et enfin en tant que Consultant International Indépendant.

22 ans d’expérience professionnelle pertinente en Gestion de Fonds d’investissement, en Marchés Financiers, Finance d’Entreprise, Services Publics Marchands, Réformes Institutionnelles, Privatisations, Partenariat Public-Privé en Gestion d’Infrastructures, Restructuration d’entreprises, Développement des PME/PMI, Appui au développement à la base et Politiques Economiques Post-conflit et en Formation.

Voilà une tête bien faite, qui certainement ne sera jamais dans les réseaux sociaux pour divulguer des secrets d'Etat en nuisant l'image du président Macky Sall.

exclusif.net

 

La gouvernance verte se matérialise. Au Sénégal, des réformes politiques, juridiques et institutionnelles sont initiées pour une meilleure prise en compte de l’environnement dans le processus de développement. La gouvernance verte préconisée par le Président de la République au sommet de Rio+20 en 2012 promeut des initiatives pour la croissance durable qui doivent s’articuler autour de politiques économiques et sociales équilibrées, et s’adosser à des technologies et des modes de production écologiquement rationnels.


Au-delà du concept qui avait attiré l’attention de toute la communauté internationale qui se focalisait sur l’économie verte, le Sénégal a l’honneur de s’illustrer en modèle parmi les nations, en matérialisant cette vision futuriste. Ce mérite se confirme sous le magistère de Son Excellence Monsieur Macky Sall ponctué d'actes forts en faveur de la préservation de l'environnement et de la promotion du développement durable. Cela permet d’asseoir une riposte face aux conséquences du dérèglement climatique qui met à rude épreuve nos efforts de développement.

L’affirmation d’une volonté politique pour un environnement sain…

Nous rappelons encore, si besoin en est, que le Sénégal s’est doté d’une Stratégie nationale de Développement durable (SNDD) depuis le 24 juillet 2015, validée par le Chef de l’Etat lors de la première Conférence nationale sur le Développement durable (CNDD). Sa mise en œuvre nécessite l’implication des populations et l’appropriation des projets, plans et programmes par les acteurs.
Cette vision traduite dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) est renforcée par le programme présidentiel ligueeyal Ëllëk ou le Rendez-vous avec l’avenir (535) dont le PSE vert ou la reforestation durable du territoire national, et les programmes sectoriels zéro déchet et zéro bidonville démontrent à suffisance l’intérêt accordé à la préservation de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie.

Plus qu’une vision, l’élaboration de ces documents stratégiques est suivie d’actions pratiques sur le terrain. En effet, en plusieurs occasions, l’environnementaliste, par excellence nous montre le chemin à travers la pédagogie par l’exemple. Sous ce rapport, il a lancé le 08 août 2019 la Campagne nationale de Promotion de la Propreté (CNPP) pour appeler à une mobilisation nationale pour lutter contre l’insalubrité. Il rappelait à cette occasion « qu’il nous faut rendre le Sénégal propre ! c’est un impératif ! et ce n’est pas négociable ! ». Dès lors, les services du Ministère chargé de l’Hygiène publique travaillent à mettre en œuvre les directives du Chef de l’Etat, particulièrement la journée mensuelle du nettoiement, les opérations de désencombrement et d’aménagement d’espaces publics. Ainsi, une véritable révolution est en marche pour donner un visage reluisant à nos villes. Les efforts des collectivités territoriales et des initiatives citoyennes seront récompensés dans le cadre du Grand Prix du Chef de l’Etat pour la propreté.
Dans la même optique qui consiste à impulser l’émulation saine, le Président de la République a décidé de créer un Grand Prix du Président de la République pour le Reboisement et la Protection de l’Environnement. Il a, par ailleurs, instruit les parties prenantes de soutenir les activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte qui doit finaliser le recrutement et l’entrée en service progressif, à terme, des 10.000 jeunes volontaires.

En présidant, le dimanche 09 août 2020 à Diamniadio, la cérémonie marquant la célébration de la 37ème édition de la journée nationale de l’arbre dont l’arbre parrain est le Baobab, il a indiqué la voie à suivre qui a séduit les défenseurs de l’environnement.
Par ailleurs, les militants de la sauvegarde du Technopôle ont enregistré, avec joie, le Décret n°2019-748 du 29 mars 2019 portant création de la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye de Pikine et dépendance. Ce texte, très opportun, vise la gestion de manière rationnelle des services éco systémiques ; la réduction de la vulnérabilité des populations face aux inondations et l’augmentation de leur résilience.

En outre, dans le cadre de l’initiative « Le Sénégal –Vert », une zone de dix (10) hectares dédiée au projet de Parc forestier urbain de Dakar-Yoff pour la promotion de la biodiversité floristique est réservé sur l’assiette de l’ancien aéroport. A travers ces multiples initiatives, le Chef de l’Etat illustre son engagement à intégrer la prise en compte de la dimension environnementale dans nos politiques d’émergence.

Notre planète est agressée et la vie de plusieurs espèces est en péril. Ce phénomène affecte de façon sensible la qualité de vie des populations rurales et urbaines qui dépendent des ressources naturelles pour l’essentiel de leurs besoins de subsistance. La fréquence accrue des phénomènes extrêmes, notamment les inondations et la sécheresse, entraine l’érosion côtière, la dégradation des forêts, la perte de biodiversité et des problèmes de santé publique. Ȃ l’instar de tous les pays, le Sénégal s’est engagé résolument à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. De nombreuses centrales solaires photovoltaïques sont réalisées entre 2012 à nos jours pour promouvoir un mix énergétique basé sur les énergies renouvelables. Ȃ cela s’ajoutent les multiples efforts pour encourager le transport de masse à travers des projets ambitieux et innovants, ainsi que le choix de créer de nouvelles villes et des pôles urbains pour désengorger particulièrement Dakar.
Une analyse objective de la démarche du Président de la République permet de comprendre, avec aisance, sa volonté politique en faveur d’un environnement sain.
A ce titre, il me semble nécessaire de rappeler également l’importance des réformes du cadre juridique pour permettre d’encadrer cette démarche aux pas « verts » qui augurent un développement durable.

Un cadre juridique adapté à l’élan pour l’émergence….

Notre Constitution dispose que tout citoyen a droit à un environnement sain. Dans une logique consistant à bien garantir ce droit constitutionnel, le Président de la République a inscrit dans la loi n° 2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la Constitution en son article 25 alinéa 1 que « les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durable. […] ».

Ce même texte juridique soutient en son article 25 alinéa 2 que « la défense, la préservation et l’amélioration de l’environnement incombent aux pouvoirs publics et à tout citoyen. Les pouvoirs publics ont l’obligation de préserver et restaurer les processus écologiques essentiels et de pourvoir à la gestion responsable des espèces et des écosystèmes, de préserver la diversité et l'intégrité du patrimoine génétique, d’exiger l’évaluation environnementale pour les plans, projets ou programmes, de promouvoir l'éducation environnementale et d’assurer la protection des populations dans l'élaboration et la mise en œuvre des projets et programmes dont les impacts sociaux et environnementaux sont significatifs ».

Ces dispositions constitutionnelles sont renforcées par l’arsenal juridique en vigueur encadrant les secteurs de la vie socio-économique.
Il importe de rappeler la décision de créer une Brigade Spéciale de Lutte contre l’insalubrité et l’encombrement (BRISE) dont le processus de mise en œuvre est en étude par les services du Ministère chargé de l’hygiène publique.

Pour l’amélioration du cadre de vie, en plus de la loi n°83-71 du 05 Juillet 1983 portant Code de l’hygiène et de la loi n° 2001-01 du 15 janvier 2001 portant Code de l’environnement, le chef de l’Etat a promulgué la loi n°2020-04 du 08 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques.
Au demeurant, il est urgent d’appréhender le développement dans sa dimension holistique, en vue d’assurer une gestion durable des ressources naturelles et l’amélioration du cadre de vie. Pour ce faire, la conservation de la biodiversité, l’amélioration des services éco systémiques, le renforcement des capacités des populations et la promotion de l’éducation environnementale constituent des leviers sur lesquels l’on devrait s’appuyer pour garantir la résilience des écosystèmes et l’émergence de notre pays.
Il nous faut retenir que « la planète ne nous est pas léguée par nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Assumons alors nos responsabilités pour sa protection au bénéfice des générations actuelles et futures.

Le Président Macky SALL, ingénieur géologue, en bon environnementaliste, joue sa partition. Cela me fait dire que les sciences de la terre restent partie intégrante des sciences de l’environnement, tout est lié.

Dr Diomaye DIENG, Chimiste-Environnementaliste
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Est-ce le début de la fin pour la Centrale à Charbon de Sendou ? Tout porte à le croire, selon le Rapport de suivi du Mécanisme Indépendant d’Inspection de la Banque Africaine de Développement produit en Juin 2020. Aussitôt le fameux rapport parvenu en Juillet au niveau des plaignants de Bargny, ces derniers, après plusieurs concertations, ont décidé de porter l’information auprès de l’opinion nationale et internationale. Ainsi le Réseau des Associations pour la Protection de l’Environnement et de la Nature (en acronyme Le Rapen) qui regroupe l’ensemble des communautés impactées par la Centrale de Sendou , après avoir examiné le rapport de la BAD d’une part, et étudié les propos de Mme l’Administrateur de la dite Centrale dans sa communication tout azimut, a convié à une conférence de presse dans la matinée du Samedi 15 Août, à son siège sis à Bargny.

Vérité et Justice

Animé que par la recherche de la vérité et le triomphe de la justice depuis 2008, le Collectif des impactés de la Centrale à Charbon de Sendou, devenu entretemps, le Réseau des Associations pour la Protection de l’Environnement et de la Nature tient en conférence avec les journalistes afin de lever des équivoques pour rétablir la vérité des faits.

 Au siège du Rapen à Bargny, les principaux responsables de ce réseau ont pu communiquer sur quelques temps forts de l’implantation de la Centrale, sur des impacts causés, avant de terminer par une interpellation du Président de la République. Cheikh Faye de l’Association « Seuti Mame Ndogol » (les petits-fils du génie protecteur de Bargny), membre du Rapen, a ouvert par les prières d’usage. Premier à intervenir, Cheikh Fadel Wade, Coordonnateur du Réseau allait se réjouir lui de la production d’un tel rapport par le Mécanisme Indépendant de la BAD qui accablait à plus d’un titre la gestion nébuleuse et chaotique de la Centrale de Sendou et donnait raison aux plaignants qui ont toujours montré, une opposition farouche à l’implantation de la Centrale en ces lieux. Il n’a pas manqué de souligner toute l’importance de l’accompagnement des partenaires tels que l’ONG ‘’Lumière Synergie Développement’’ dans tout le processus de lutte contre l’implantation de la Centrale à Charbon. Le rapport donnait davantage raison aux impactés des communautés d’autant plus que, selon Daouda Lari Gueye, Président de Bargny Coast Waterkeeper, une autre entité membre du Rapen : « de 2008, date de signature du contrat d’achat d’énergie à 2018, date effective de mise en service de la Centrale soit 10 ans après, beaucoup de manquements plombent le fonctionnement réel et normal de cette dernière : ces manquements se résument en une incohérence totale du plan de déroulement, la non-conformité, l’absence d’un plan de réinstallation involontaire des affectés, la démission en cascade d’actionnaires potentiels, plusieurs pannes techniques et 25 mesures correctives hautement prioritaires à côté de plusieurs raccourcis pris pendant la construction et la mise en service. Last but not least, sur le plan financier, la CES est en faillite; elle est redevable à ses créanciers et à la BAD, pour défaut de paiement des intérêts pendant le différé d’amortissement... ». Lui succédant, Fatou Samba, Présidente des femmes transformatrices du site de Khelcom qui jouxte la Centrale, affirme avec force : « cette cohabitation n’a fait que porter préjudice aux intérêts de plus d’un millier de femmes qui gagnent leur pain quotidien en transformant les produits de mer depuis leur plus jeune âge en compagnie de leurs mères et grands-parents. Déjà qu’à cause des eaux usées de la Centrale déversées sur le site le 20 Janvier 2019, toute la production a été totalement contaminée, détruite et ne pouvait plus être amenée vers l’intérieur du pays et exportée dans la sous-région. Elle rappelle, contrairement à des allégations, que les Présidentes des groupements légalement constitués sur le site n’ont jamais sollicité et ne solliciteront jamais la centrale pour une action quelconque... ». Il revenait alors à Ibrahima Diagne, Président de Takkom Jerry, d’enfoncer le clou en relevant avec force les contrevérités de celle qui administre la Centrale, de mettre à nu la délinquance financière des banques qui ont levé les fonds entre 2009 et 2015 alors même que, jusqu’en Octobre 2018, le projet avait encore du mal à prendre son envol. Il a demandé par la suite à l’Etat du Sénégal de prendre toutes ses responsabilités face aux dérives communicationnelles, et aux tentatives de corruption et de détournement de l’opinion publique avant de revenir pour dénoncer avec force la délinquance procédurale de la BAD qui a violé ses propres règles environnementales et sociales. Ndèye Yacine Diagne, elle aussi membre du réseau et Présidente de l’Association pour la Valorisation de l’Environnement et des Côtes (A.V.E.C.) a surtout, dans son speech insisté, à la suite de ses camarades du Rapen, sur la nécessité, pour les décideurs au plus haut sommet d’appliquer et de faire respecter les textes et règlements en vigueur dans notre pays.

Aby Dia, Chargée de programme à Lumière Synergie Développement venue représenter un partenaire privilégié Aly Sagne, son Directeur Exécutif de ladite ONG, n’a pas manqué de dire ceci : « la BAD n’a qu’à se retirer sur le financement du Charbon, à arrêter sur tout ce qui est énergie fossile en commençant par Sendou... ». Prononçant le mot de la fin, non sans avoir remercié la presse venue couvrir la conférence, le Coordonnateur du Rapen a lancé au nom de tous ses camarades, au nom de toutes les communautés impactées à Bargny et localités environnantes ces propos : « nous demandons solennellement au Président de la République, lui qui lors de la COP25, avait déclaré le renoncement de l’Etat du Sénégal à tout ce qui est production de Charbon, de faire arrêter la Centrale de Sendou qui n’apporte que nuisance et désolation aux populations ».   

 Cheikh Mbodj

En activité ce weekend dans la région de Ziguinchor, le ministre du commerce et des PME Assome Aminata DIATTA a réuni 100 jeunes porteurs de projets, en particulier des conducteurs de motos "Jakarta". Cette composante importante de la population a bénéficié d'une formation en e-commerce et en e- logistique pour l'auto emploi. 
L'initiative qui a eu pour cadre l'université Assane SECK trouve sa pertinence par le fait que dans la région de Ziguinchor, le transport des marchandises combiné au transport des personnes constitue les principales activités de ce domaine. Cette formation est offerte dans un contexte où le commerce électronique se développe vite. Il est aujourd'hui important que les usagers puissent disposer de leurs commandes en toute sécurité sans se déplacer. Dans ce créneau, l'action des cyclomoteurs (jakartamen) constitue un élément clé.
Pour cette raison Mme le ministre du commerce et des PME accorde de l'importance à cette nouvelle dynamique commerciale. Le choix de Ziguinchor n'est pas fortuit. La  région bien que disposant d'énormes potentialités entrepreneuriales reste encore à la marge alors que l'activité e-logistique  a tous les avantages de s'y développer. 
Depuis que Assome Aminata DIATTA occupait le poste de directrice du commerce extérieur, elle a posé des actes allant dans le sens de développer l'entrepreneuriat des jeunes, des femmes et des PME.
La rencontre de Ziguinchor organisée sous le format des thématiques et de e-logistique destinée aux conducteurs de Jakarta doit susciter des initiatives de développement et de pérennisation de l'auto emploi dans la région. Pas moins de 5 directeurs généraux d'entreprises privées ( Fondation Trade Point Sénégal PAPS,  Yobante Express, Car Rapide Prestige,  Tiak Tiak) et plusieurs structures publiques (ministère du commerce et des PME, ministère des transports, DER) étaient présentes pour le partage d'expériences 
A Bignona ce dimanche, les femmes avaient sollicité de Mme le ministre l'accomplissement pour initier des projets de développement économique sous l'égide de l'honorable haut conseiller des collectivités territoriales Fanta Sagna. La rencontre prévue avec quelques présidents de groupements a finalement vu la participation des centaines de femmes venues saisir l'opportunité qui leur est offerte par Assome. Elle leur a promis des formations pour maitriser leur activité, surtout  venir en aide dans la recherche de formations.
 Dans la banlieue de Dakar à Keur Massar, le ministre du commerce et des PME a également organisé une session de formation en partenariat avec la mutuelle d'épargne et de crédit (IMCEC) et des consultants privés dans la conduite et la gestion de projets dans l'éducation financière, dans le leadership et l'entrepreneuriat des femmes. Cette séance est organisée en marge de la mise en œuvre d'une convention de financement entre le ministère du commerce et l'institution de crédit.
 
Yoro Babacar Sine
 
 

Depuis l’apparition du 1er cas positif de COVID-19 au Sénégal, le 2 mars 2020, l’État n’a cessé de multiplier les mesures visant à freiner la propagation de ce virus sur le territoire. Le Président de la République, Macky Sall, a décrété un ensemble de mesures fortes parmi lesquelles, l’État d’urgence, l’interdiction des rassemblements de foules entrainant le mauvais fonctionnement des marchés ruraux, le couvre-feu et l’État d’urgence limitant les échanges entre les régions, entre autres. Ces mesures ont des conséquences négatives réelles sur les capacités de production des petits producteurs et de commercialisation de leurs produits.

L’initiative «Le panier de la ménagère» entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de réponse des Nations Unies et a pour objectif  de protéger les chaines d’approvisionnement alimentaire et les producteurs locaux particulièrement les femmes et les jeunes afin d’apporter une assistance alimentaire aux ménages sénégalais 

L’initiative vise à contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages vulnérables situés en zones rurales, urbaines et périurbaines et affectés par l’impact du confinement.

Le panier de la ménagère est un pont entre les producteurs qui n’arrivent pas à écouler leurs produits alimentaires et les ménages qui sont en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le Ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural (MAER), avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a lancé officiellement l’initiative «Le panier de la ménagère» pour répondre à la crise du COVID-19 au Sénégal.

 

Selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, «à ce stade, il est difficile de mesurer les impacts réels sur la santé publique, l’économie, l’environnement, et sur les moyens de subsistance des populations». Pour amoindrir l’impact de la pandémie, 1350 ménages vont donc devoir bénéficier des produits alimentaires et sanitaires, L’AFAO  est chargée de la mise en œuvre de l’initiative dans 5 communes du Sénégal, 2 dans le département de Louga Dahra et Thiamène et 3 à Dakar,  Malika , Keur Massar et Rufisque Est .

Ce 11 Aout 2020 c’est à Malika que la distribution des kits alimentaires et d’hygiène a commencé, 356 kits ont été distribués aux familles vulnérables sur la base du Registre National Unique et une enquête communautaire effectuée par les services de la mairie. Une délégation de la FAO est venue assister à la cérémonie de distribution, elle est conduite par Dr Makhfousse Sarr, Chargé de Programme et représentant de la Fao. Le Maire de Malika a accueilli ses hôtes qui ont procédé à des remises symboliques aux bénéficiaires présents dans les locaux de la Mairie.

« Il faut d'abord souligner l'honneur fait à l'Afao par la Fao de faire partie de l'initiative avec les autres partenaires du programme. Aujourd’hui, nous sommes ravies de remettre aux femmes de la commune Malika 356 kits composés de produits agricoles (céréales transformés, kétiakh, œufs, produits sanitaires et du riz), ceci pour une valeur de 50 millions par phase ». En effet, poursuit Mme Khady Fall Tall, « ce geste de haute portée communautaire, en appui aux femmes productrices agricoles qui en ont assuré la collecte, participe fortement à soutenir leur pouvoir d'achat. Nous en profitons pour demander à tous nos partenaires de travailler à promouvoir davantage la souveraineté alimentaire plutôt que la sécurité alimentaire qui présente plus d’insécurité ».

 

 Pour Dr Sarr« La prégnance à gérer les affaires des femmes se reflète parfaitement chez la Présidente de l’Afao et nous renforce sur notre bon choix à collaborer avec son institution pour ce programme social. Par ailleurs, force est de constater que la pandémie a fini de causer un lourd tribut sur le plan  économique. Ce qui a nécessité la mise en place du Programme de Renforcement Economique et Social (PRES) pour appuyer les populations. La Fao ne veut pas être en reste, avec l’initiative du ‘’Panier de la Ménagère’’. En effet,  nous avons voulu, au delà de distribuer des kits, soutenir les initiatives économiques des différents acteurs agricoles. Le panier de la ménagère s'inscrit alors dans la dynamique de promouvoir le ‘’consommer local’’, et c'est ça l'esprit de notre partenariat avec l’Afao. Nous voulons mettre en place un système durable pour que les agriculteurs soient davantage appuyés et soutenus dans leurs initiatives. Et le rôle que jouent les maires est à souligner, car ils participent efficacement  rendre durable le système que nous voulons mettre en place. En tout cas c'est la mission que nous nous sommes assignés à travers ce partenariat pour le lancement de la première phase du programme ‘‘Panier de la Ménagère’’.

Cette action a permis au maire de Malika de pousser un grand ouf de soulagement pour la concrétisation d’un de ses projets chers. « Devant l’ampleur de la pandémie, on était obligé de sortir du périmètre communal pour trouver des secours pour les populations. Aujourd’hui, c’est chose faite, se réjouit Mor Talla Gadiaga.

 

 

 


 

 

La Lonase a encore fait de nouveaux millionnaires à travers son nouveau produit Sen Loto Jackpot. Il s’agit d’Abdoulaye Bodian et Moussa Diongue, qui ont reçu respectivement leur chèque de 32.680.000 francs CFA et 13.400.000 francs CFA. Ce qui porte le nombre de millionnaires à dix (10) depuis sa mise sur le marché le 6 août 2018.

 

C’est à croire que le nouveau Directeur Général de la Lonase porte bonheur aux souscripteurs. En effet, depuis l’installation de Lat Diop à la tête de cette institution, de nouveaux millionnaires défilent dans les locaux de la Direction Générale pour récupérer leur chèque. Comme ça encore était le cas, hier mercredi, où de nouveaux gagnants de Sen Loto Jackpot se sont illustrés. Une cérémonie sobre de remise de chèque a été organisée, une occasion qui a permis aux deux ‘’nouveaux millionnaires’’ d’inciter les ‘’éternels perdants’’ à davantage croire en leurs chances de pouvoir, un jour, trouver la combinaison gagnante.

Représentant le Directeur général, Seydou Mboup, le directeur du Marketing et de Communication de la Lonase, a fait savoir que Sen Loto Jackpot est un produit qui fait de plus en plus des millionnaires. « Nous constatons, avec un grand plaisir, que depuis sa mise sur le marché, nous avons noté de nombreux gagnants et des dizaines de millionnaires, comme quoi, Sen Loto Jackpot enrichit les souscripteurs », a déclaré M. Mboup, en compagnie de Mme Ndao née Nambao Diallo, directrice Commerciale de la Lonase.

Youssouf NDIONGUE

La United Bank for Africa Plc (UBA), le premier groupe panafricain de services financiers, a agi en tant que Banque d’agent de facilité pour les banques commerciales nigérianes dans le cadre d’un consortium avec d'autres banques internationales pour 1,5 milliard de dollars. Une facilité de financement des exportations pour la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) et sa filiale upstream, la Nigerian Petroleum Development Company (NPDC).
UBA fournit 200 millions de dollars (équivalence en naira) afin de soutenir la croissance des investissements et les besoins de liquidités. La facilité permettra d’obtenir les capitaux indispensables pour renforcer dans la capacité de production de la NNPC, qui est d’une importance stratégique pour l’économie nigériane et la principale source de recettes en devises du pays. La position de UBA en tant que Banque d’agent de facilité reconnaît la force du Groupe dans la structuration et le déploiement de financements dans le secteur pétrolier et gazier, ainsi que la profondeur et la liquidité du bilan du Groupe.
 
La facilité de 1,5 milliard de dollars est structurée en deux tranches. La première tranche de 1 milliard de dollars, remboursable sur une période de cinq ans, sera versée en dollars. La deuxième tranche de 500 millions de dollars sera mise en place en monnaie locale, payable sur sept ans, avec UBA agissant en tant que banque d’agent de facilité, qui fournira l’équivalent de 200 millions de dollars en naira. Les deux facilités seront remboursées sur une allocation de 30 000 barils par jour de pétrole brut de la NPDC.
 
UBA a une solide expérience dans le secteur des ressources à travers l'Afrique, ayant facilité des accords de remboursement anticipé du pétrole avec la NNPC, y compris sa participation de 100 millions de dollars en 2013 dans la transaction PXF Funding Limited, et 60 millions de dollars supplémentaires dans la transaction de 2015 avec Phoenix Export Funding Limited. Au Sénégal, UBA est la banque de financement renouvelable du pétrole brut d’un montant de 240 millions d'euros pour la Société africaine de raffinage et au Congo Brazzaville elle a cofinancé la facilité de paiement anticipé de 250 millions de dollars pour le pétrole brut d'Orion Oil Limited.
 
Les autres participants à l'accord avec la NNPC sont la Standard Chartered Bank, Afrexim Bank, Union Bank et deux sociétés de négoce pétrolier, Vitol et Matrix.
 
S'exprimant sur ce soutien à l'industrie pétrolière nigériane, le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Nous vivons l'une des années les plus difficiles sur le plan économique que le Nigéria ait connue. Avec la forte baisse du prix du pétrole et les difficultés occasionnées par la pandémie du Covid-19, le secteur privé doit conjuguer ses efforts et contribuer de manière significative à l'économie. Cette facilité en est une preuve claire - UBA soutient des investissements qui amélioreront considérablement la capacité de production du Nigéria et, ce faisant, elle démontre également la force, la profondeur et la sophistication de notre capacité de banque commerciale. Je pense qu’ensemble, en travaillant avec les gouvernements, nous pouvons créer plus d’emplois et plus de richesse pour les gens, non seulement au Nigéria, mais dans toute l’Afrique ».
 
La United Bank for Africa est l'un des plus grands employeurs du secteur financier sur le continent africain, avec plus de 20 000 employés et sert plus de 20 millions de clients. UBA est présente dans 20 pays africains et dans le monde entier notamment au Royaume-Uni, aux États-Unis d'Amérique et en France, offrant des services bancaires aux particuliers, entreprises et institutions, favorisant ainsi l'inclusion financière et mettant en œuvre une technologie de pointe.
 
 

Moulaye Seck, président de Synergie des marchands ambulants pour le développement (Symad) a perdu sa maman la semaine dernière. Aussitôt, le réseau des commerçants et acteurs économiques du Sénégal, dont leur leader Alioune Samb a été coopté nouvellement dans le bureau de la Chambre de Commerce, a été dépêché par le Président Abdoulaye Sow, président de l’institution Consulaire pour assister à la cérémonie funéraire. Une nouvelle démarche dans ladite  chambre saluée par les acteurs eux-mêmes, qui en ont profité pour féliciter le Président Sow pour l’innovation apportée dans sa démarche en conviant tous les acteurs à l’unité et au consensus pour booster les impératifs de développement de leur secteur dans la solidarité et l’entraide.

Ce qui se passe actuellement à la Chambre de Commerce entre dans le cadre des innovations et de l’ouverture dans la gestion aux principaux acteurs et requiert l’attention de toutes les parties prenantes. Depuis l’avènement de Monsieur Abdoulaye Sow, les commerçants et les acteurs économiques commencent à se sentir concernés par l’intérêt que suscite la Chambre de Commerce. Pour Alioune Samb, Président dudit réseau,  « nous sommes en train de vivre une nouvelle ère avec le Président Sow. Après nous avoir cooptés dans le bureau de l’institution consulaire, le voilà qui dépêche une délégation des acteurs économiques dans une cérémonie funéraire, en l’occurrence suite au décès de la mère de Moulaye Seck, président d’une entité connue dans le secteur du commerce et qui s’appelle la Symad. Une première du genre que nous ne pouvons ne pas constater et souligner  ». Selon Makhoudia Ngom, membre du réseau « nous apprécions la démarche inclusive du Président Abdoulaye Sow qui montre la voie à une ouverture et une prise en compte des aspirations des différents acteurs. C’est le genre de leader que nous voulons et nous en appelons à une prise de conscience à ceux qui s’activent dans la désunion ou qui mènent des querelles de positionnement personnelles ».

Youssouf NDIONGUE

 

Une nouvelle loi sur le nouveau découpage administratif sera bientôt introduite à l’Assemblée Nationale pour faire l’objet de vote. L’annonce a été faite hier par M. Oumar Gueye, Ministre en Charge des Collectivités Locales, lors de sa visite à la mairie de Keur Massar vandalisée par de supposés jeunes commerçants. Mais d’ores et déjà, Cambérène se positionne pour un redimensionnement de son périmètre communal. Du moins, c’est le vœu émis par Mame Gueye Diop, habitante de la localité, jointe au téléphone par nos services.

« J’interpelle l’Etat du Sénégal, le Ministère de la Décentralisation et l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (Anat) à prendre en considération un vœu pieux des populations de Cambérène, en l’occurrence un agrandissement de son périmètre communal. Nous voudrions, en effet, que la partie allant du rond point Case bi jusqu’au croisement Cambérène sur la route principale, en passant par le marché Diamalaye (Gueule Tapée), soit définitivement incluse dans les nouvelles dimensions qui seront attribuées à notre Commune dans le cadre du nouveau découpage administratif qui sera voté incessamment », s’est ainsi exprimée Mame Gueye Diop responsable politique membre de l’APR.

Poursuivant son argumentaire, la native de Cambérène estime qu’une correction doit être apportée dans le projet de découpage administratif pour permettre à la commune de Cambérène de ne plus être victime d’un pan des réformes, alors que l’histoire lui avait doté d’une assiette foncière considérable.

Cadre de l’Alliance pour la République aux Parcelles Assainies, Djibril Bâ a procédé, ce mardi 28 juillet 2020, à une remise d’équipements à la Croix Rouge dans le cadre de la riposte sanitaire à la Covid-19. Ce lot d’équipements est constitué de masques, de javel, de savons ainsi que de bouteilles de gel hydro-alcoolique.

Le même jour, il a aussi distribué des denrées alimentaires (pommes de terre et oignons) à une cinquantaine de familles dans son unité de l’Unité 7 des Parcelles Assainies. Fidèle à son habitude de venir en appui aux populations à diverses occasions (Pâques, Korité, Tabaski…), Djibril Bâ a indiqué que cette initiative vient à son heure, dans un contexte marqué par une crise sanitaire et sociale sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Même s’il n’est pas dépositaire de responsabilités nominatives ou électives, le responsable politique compte s’investir dans le social à l’image de son leader, le Président de la République Macky Sall, qui place le bien être des populations au cœur des politiques publiques. « Nous nous lançons dans l’esprit de solidarité que le Président vient de nous montrer en offrant 3000 moutons à des indigents, et après avoir impulsé une distribution salutaire de denrées alimentaires aux familles vulnérables des 554 communes du Sénégal », s’est ainsi exprimé Djibril Ba, pour magnifier son geste à l’endroit de ses voisins.

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