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Reprise de sa grève de la faim : Sonko avait encore menti


Reprise de sa grève de la faim : Sonko avait encore menti
 Spécial

 

Le 17 octobre 2023, des médias et autres soutiens de Ousmane Sonko avaient largement relayé sa déclaration relative à la reprise de sa grève de la faim. A la surprise générale, il y a deux jours, M. Habib Sy, ancien Ministre d’État du Président Abdoulaye Wade, actuel membre de la coalition Yewwi Askan Wi et nouveau courtisan de Sonko, nous apprend que celui-ci est « en excellente forme, qu’il a repris le sport et se nourrit bien ». Curieusement, Monsieur Sonko contrairement à ses habitudes, n’a pas annoncé la suspension de sa grève de la faim.

Sonko, la constance dans le mensonge

 

En réalité, il mentait, comme souvent. Ousmane Sonko n’a jamais observé une quelconque grève de la faim. Il n’a jamais piqué une crise cardiaque. Il n’a jamais été dans un état comateux.

En bon populiste, Ousmane Sonko ment et manipule des Sénégalais en surfant sur le registre de l’émotion, avec la complicité d’une certaine presse, paresseuse et corrompue, qui sert de relais à sa propagande mensongère.

Pour rappel, au lendemain de l’annonce d’une plainte pour viol en février 2021, M. Sonko a publié sur sa page Facebook qu’il ne connaissait pas le salon de massage incriminé encore moins son accusatrice. Il abandonne ensuite cette thèse et se dédit en déclarant connaître et Sweet beauté et Mme Adji Sarr. Il ose même justifier ses fréquentes visites nocturnes en plein couvre-feu dans le salon par des raisons médicales, en l’occurrence pour soigner de persistantes douleurs lombaires qui le font souffrir depuis l’enfance.

Devant cette ligne de défense très fragile en raison du niveau scolaire de la masseuse et sa patronne, Sonko sort de son chapeau un complot imaginaire ourdi par le Président Macky Sall, son ministre de l’Intérieur ainsi que le procureur de la République, pour l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Les drames mars 2021 et juin 2023

 

Pour sa défense, il opte pour une stratégie extrémiste d’appels au « Mortal combat », au « thioky fin », à la violence, à l’insurrection et au terrorisme aux fins d’empêcher l’éclatement de la vérité. Par une sidérante lâcheté, il refuse d’assumer ses propres turpitudes, ses escapades dans un lieu de débauche et ne recule devant aucune limite raisonnable.

 

C’est ainsi qu’il se cache derrière des dénégations qui ne convainquent aucun esprit sensé et engage ses partisans à livrer un « Mortal combat ».

La suite est connue :

 

  1.   des pertes en vies humaines de plusieurs dizaines de compatriotes, notamment des jeunes ;

 

  1.   des destructions de biens publics et privés nationaux et étrangers qui ont couté des dizaines de milliards de francs CFA.

 

Pour masquer les faits, tromper les Sénégalais et se soustraire à la Justice, Sonko a bénéficié des plaidoiries et investigations, faussement juridiques et journalistiques, de pseudos avocats et de laquais médiatiques. Une puissante industrie du mensonge a été mise en exergue par des journalistes, hommes d’affaires, universitaires, religieux, chroniqueurs, charlatans et autres mercenaires pour faire triompher le mensonge sur la vérité. Ils n’ont pas reculé devant la convocation de faux témoignages, la subordination de témoins, le recours aux inventions les plus farfelues et les menaces et injures sur toute personne qui émettrait le moindre doute sur leurs théories fallacieuses.

Malgré tout, les appels à l’insurrection, les chantages à la violence, à la grève de la faim, au coma sur fond de stratégie victimaire et complotiste ont échoué face au courage, à la détermination et au haut sens républicain de magistrats, forces de sécurité et autorités publiques.

 

Les avocats, les nervis médiatiques et les mercenaires de la pseudo société civile acquis à la cause de Sonko n’ont pas réussi à freiner les poursuites judiciaires enclenchées contre ce dernier. Et ce en dépit des actions terroristes et insurrectionnelles entreprises pour empêcher la tenue de son procès.

Malheureusement pour Sonko, et heureusement pour le pays, la République est restée debout et la justice l’a condamné.

Qu’à cela ne tienne !

Le Président Macky Sall ne sera pas l’Allemand Paul von Hindenburg ! Le Sénégal ne sera pas non plus le terrain d’expérimentation de l’extrémisme violent, du populisme et du djihadisme, qui ont, tous les trois, débouché partout où ils ont triomphé, à l’élimination de la liberté et de la démocratie libérale.

Ousmane Sonko a perdu sa guerre pour la candidature.

 

La dissolution de son parti pour terrorisme, appels à l’insurrection ayant entraîné des morts et destructions doit conduire à l’extinction des droits politiques de tous les responsables et militants de ce parti.

Pour protéger le Sénégal des affres du populisme et de l’islamisme politique, qui génèrent la violence et l’obscurantisme, et mettre un terme à l’aventure meurtrière et destructrice de Sonko, le Président Macky Sall ne peut pas faire moins que l’Algérien Mohamed Boudiaf et l’égyptien Abdel Fattah al-Sissi

Pour rappel, quand le Front islamique du salut a remporté le premier tour des élections législatives de 1991 en Algérie, et voyant la menace de l’hydre islamistes sur le pays, le Front de libération nationale en lien avec l’armée, a refusé de laisser les islamistes gouverner.

En Égypte, le Président Mohamed Morsi, issu des islamistes Frères musulmans, a été déposé et emprisonné.

 

Quel que soit le moyen et quoi qu’il en coûte, il faut empêche aux membres d’un parti dissout pour terrorisme et appels à l’insurrection de participer à une élection présidentielle censée légitimer celle ou celui qui aura à charge de défendre et de préserver la République.

Ainsi après la capitulation de Sonko, aucun autre membre ou soutien de son parti ne doit être candidat. Toute candidature qui bénéficie d’un quelconque soutien de Sonko devra être disqualifiée.

Le Sénégal ne peut prendre aucun risque avec le terrorisme et l’islamisme politique, car les institutions doivent être préservées des dangereux pyromanes, ennemis de la République.

 

Le Sénégal, par son histoire et sa trajectoire, ne saurait être un sanctuaire ou un lieu d’incubation en Afrique du populisme violent, de l’Islamisme politique et du totalitarisme.

Après le naufrage judiciaire de Sonko et l’échec du gatsa gatsa, l’heure est à l’éradication de l’ex-Pastef. Pour cela, le Président doit dissoudre toutes les collectivités territoriales dirigées par des responsables de l’ex-Pastef.Avec tous les dégâts humains, moraux et matériels que ce parti et ses militants ont causés à notre pays, ses responsables sont indignes de siéger à l’Assemblée nationale.

 

Comme Sonko, la prison est la place de tous les responsables et de tous les élus issus des rangs de l’ex-parti, y compris les députés. Des arrestations massives doivent être lancées dans les 557 communes du Sénégal ainsi qu’une purge dans la fonction publique de tous ceux qui refusent d’entériner la nature républicaine, démocratique, sociale et laïque du Sénégal et qui sont compromis avec l’islamisme.

Il s’agit d’une opération de salut national pour préserver ce que nous avons en commun en dépit de nos divergences et de nos différences : la République.

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