dimanche 19 janvier 2025 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

 Excellence Ousmane Yara, diplomate aux multiples facettes, figure parmi les invités lors de l’investiture du Président américain Donald Trump et de la Texas State Society de Washington D.C. 

Il va partager la scène avec d'éminentes figures comme l’ancien Président de la République du Sénégal, Macky Sall, et bien d'autre Chefs d'État africains influents. Cette rencontre réunit des leaders comme Dénis Sassou Nguesso du Congo Kinshasa, d'Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire , Félix Tshisekedi du Congo Brazza, de Bola Ahmed Tinubu du Nigéria et du Général Brice Oligui Nguema du Gabo, etc. Ceci témoigne de l'importance des relations diplomatiques et des échanges entre les nations.

 

La conférence sert de plateforme pour mettre en lumière, non seulement, le rôle prépondérant du Texas dans l’économie américaine, mais également, son statut de centre névralgique d’innovation et de leadership économique à l’échelle mondiale. Ousmane Yara, de par sa présence, souligne l'importance des collaborations internationales et des dialogues constructifs entre les nations, renforçant ainsi les liens diplomatiques et économiques.

Cet événement mémorable permet de célébrer le dynamisme du Texas tout en honorant l'engagement des leaders présents à promouvoir des initiatives de développement durable et de coopération internationale avec lui en première ligne, incarnant ainsi l’esprit de collaboration et de progrès.

Le Conseil national de concertations et de coordination des ruraux (CNCR), ses démembrements régionaux, les partenaires au développement à l’image de “Sen Suuf”, la Direction régionale du développement rural (DRDR) et les différents acteurs de l’agriculture, de l’élevage ont démarré, ce samedi 18 janvier, à la salle de réunion du conseil départemental de kaffrine, des concertations citoyennes sur la révision de la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique (LOASPH). Ces assises, qui ont pour but de discuter de fond en comble sur l’ensemble des besoins en adéquation avec la LOASPH et élaborer un rapport de propositions qui sera présenté à l’État du Sénégal avant le conseil national qui aura lieu dans les mois à venir.

 

Venu présider la cérémonie officielle de la rencontre qui va durer 48h, le gouverneur de la région de kaffrine, Moustapha Diaw, salue l'initiative et la participation inclusive des acteurs. Selon lui, c'est important de retenir que c'est la participation de toutes les organisations faîtières qui vont apporter leurs touche avant le comité régional de développement, qui va se tenir le lundi 20 janvier, pour la validation du document régional qui va être remis à l'autorité. 

 

D'après Nazirou Sall, le président du conseil d'administration du CNCR, par ailleurs membre du groupe social, politique de la société civile et des organisations paysannes, cette démarche inclusive permet aux citoyens, particulièrement les acteurs locaux, d'apporter leurs contributions sur la révision de la loi en essayant de faire son bilan, de voir en terme d'aspect qu'est ce qu'il y aurait probablement à ajouter pour mieux améliorer la loi.

"nous avons ajouté deux éléments essentiels, d'une manière globale c'est une loi qui devrait pouvoir marcher et la plus souffert c'est ce décret d'application et particulièrement sur le titre 2 de la loi qui est ancré à la reconnaissance de notre métier, de statut, de la reconnaissance de nos organisations et sur ça nous sommes en train de faire des propositions pour qu'on puisse arriver à la révision globale quand ça passe à l'assemblée nationale pour qu'on puisse appliquer rapidement sa faisabilité, ça a créé effectivement à une réflexion sur les projets de décret mais le plus important c'est d'arriver en plan à même temps les décrets d'investissement qui participerait à la transformation et la faisabilité de cette loi qui va être un moyen qui apportera une contribution et porte à la facilitation d'atteindre notre souveraineté alimentaire qui est pris comme finalité au niveau de l'État du Sénégal" a souligné Nazirou Sall.

 

À en croire au partenaire technique du projet, Ousmane Diop, coordonnateur régional de seen suuf, la coopération allemande Giz, va continuer à accompagner et appuyer la mise en œuvre de cette loi d'orientation agro sylvo pastorale à travers les plans d'occupation et d'affectation des sols car cela permettra de diminuer les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans la région de kaffrine.

 

Quant à l'honorable député du département de kaffrine, Maimouna Dieng, elle promet de porter le plaidoyer des acteurs à l'hémicycle pour l'application effective du projet afin que la reconnaissance des agriculteurs et éleveurs soit en rigueur.

 

Mamadou Ndiaye

Une mission conduite par le Directeur des Paysages Urbains et des Espaces Publics (DPUEP), M. Seydina Alioune Ndjim vient de se rendre dans plusieurs localités du Sénégal. Sous l'initiative du ministre de l'Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, M.Balla Moussa Fofana, elle a procédé à l'évaluation de chantiers à l'arrêt. Cela est une façon de promouvoir l'équité sociale dans les aménagements paysagers.

 

La mission a débuté à Fatick où l'équipe a constaté avec regret l'état de délabrement avancé d'un boulevard à cause de travaux inachevés. Au niveau de ce site, la DUEP avait initié des travaux d’aménagement sur deux Ronds-points. Malheureusement, l'on note un coup d'arrêt des travaux, déjà, enclenchés et qui continuent de subir les affres du temps, faute d’entretien.

À Foundiougne, le constat est aussi amer. Le jardin de l’embarcadère et celui de la Mairie ont été trouvés dans un état très préoccupant. Les espaces végétalisés disparaissent et des travaux sont laissés incomplets. A Passy, le jardin de la Jeunesse est abandonné et ce, depuis 2023. Il a été identifié par les services de la DPUEP qui s'attèlent à sa reprise rapide pour qu'il soit fonctionnel et accessible afin de profiter aux habitants. A

Diourbel, le Directeur Ndjim a rencontré les responsables pour discuter des futurs aménagements destinés à embellir la gouvernance, la préfecture et l’espace public situé devant les deux édifices précitées. Le Gouverneur de la région M. Ibrahima Fall a reçu les techniciens habilités qui ont, à cet effet, présenté les plans des projets qui ne vont pas tarder à démarrer.

 

 

Disons que lors de cette visite, le préfet de Diourbel, M. Abdou Khadre Diop, a accompagné le Directeur Seydina Alioune Ndjim à travers les espaces de la préfecture, exprimant ses attentes pour le début des travaux. A noter également qu'au niveau de la capitale du Baol (Diourbel), l'axe du boulevard très prisé par les populations va faire peau neuve avec des aménagements dignes de ce nom. Ces aménagements en cours, visent ainsi à valoriser ce lieu institutionnel et s'inscrivent, dans le même temps, dans la vision du Chef de l'État Bassirou Diomaye Diakhar Faye et et son Premier ministre Ousmane Sonko.

Nouakchott: Baba Tandian ému par la chaleur de l'accueil d'Ousmane Sonko..

 

 

Ousmane Sonko est l'hôte de la Mauritanie depuis dimanche. Au pays des maures, le chef du gouvernement sénégalais a eu droit à un accueil historique. De l'aéroport de Nouakchott à son lieu de résidence, il a été accueilli par une foule des grands jours complètement en liesse. Le point d'orgue a été la Place Émirat dit encore, Rond-point des Dauphins où l'on se bousculait aux portillons pour voir l'hôte du jour. Là, les forces de l'ordre mauritaniennes, connues pour leur professionnalisme en ce domaine, étaient dépassées par ces jeunes determinés:"Jamais accueil d'un hôte de marque ait jamais connu un tel engouement. Le Premier ministre Ousmane Sonko jouit d'une grande popularité en Mauritanie. Il y est aimé et adulé et par les sénégalais qui s'y résident, mais aussi, par le peuple mauritanien dans son intégralité. Moi, j'ai eu à accompagner des Chefs d'Etats, ici, comme les Mamadou Tandian du Niger, Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade. Avec Sonko, c'est autre chose. Il est le bien aimé, vraiment. Ceux qui sont sortis en extase pour l'accueillir sont une preuve tangible de l'amour qu'ils lui portent", avance l'ancien Président de la Fédération Sénégalaise de Basketball (FSB). Il revient sur les performances électorales réalisées par le Pastef lors des dernières élections législatives dans ce pays:"Les partisans du parti présidentiel ont bien fait le job, ici, en Mauritanie. Lors des dernières élections législatives, ils ont obtenu des scores à la soviétique

(plus de 82%). Le Pastef se porte comme un charme en Mauritanie et l'on croit au Projet décliné par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son PM Ousmane Sonko. 

 

 Le Président du patronat mauritanien, Mohamed Zine Abéidine a été décoré par le PM Sonko.

Objet : Situation préoccupante du Monument de la Renaissance Africaine

 

Madame le Ministre,

Monsieur le Premier Ministre,

 

En tant qu’acteur culturel et militant de Pastef Les Patriotes, je souhaite attirer votre attention sur une situation alarmante concernant le Monument de la Renaissance Africaine (MRA). Depuis sa création, cette infrastructure emblématique, qui devrait refléter la vision panafricaine et culturelle du Sénégal, souffre d’un manque de gestion transparente et de gouvernance adéquate.

 

Contexte et problématiques

À sa mise en service, il avait été prévu de mettre en place une société nationale pour assurer la gestion du MRA au nom de l’État. Ce processus, initié sous la présidence de Maître Abdoulaye Wade, n’a malheureusement jamais abouti. Depuis lors, le MRA fonctionne sans statut juridique clair, entraînant une opacité totale dans la gestion de ses recettes et de ses dépenses.

 

Les questions suivantes se posent :

 

1. Le statut du MRA :

Le Monument reste sans structure de gestion claire et officielle. Cette situation nuit à son efficacité et à son développement.

2. La gestion des recettes :

Avec des tarifs allant de 3 000 à 6 000 FCFA par adulte et 1 000 FCFA pour les enfants, le MRA attire un nombre important de visiteurs. Cependant, ces recettes ne semblent pas être versées au Trésor public, en violation des règles de gestion des deniers publics.

Il est rapporté que ces fonds sont exclusivement gérés par l’Administrateur en poste, nommé pour des raisons politiques, sans qu’un audit ne soit effectué pour garantir la transparence. Quelles sommes ont été collectées au fil des années ? Comment ces fonds ont-ils été utilisés ?

 

3. La qualité de la gestion et des services :

 

Le personnel, sous-payé et sans statut formel, travaille dans des conditions précaires.

 

L’entretien et la maintenance du Monument sont insuffisants, ce qui compromet son image et sa durabilité.

 

4. Un leadership manquant :

Nous avons besoin d’un manager visionnaire pour impulser une véritable Renaissance africaine, au lieu d’activités sporadiques qui ne répondent pas à la vocation initiale du Monument.

 

Appel à l’action

 

Madame le Ministre, Monsieur le Premier Ministre, il est urgent de :

 

Clarifier le statut juridique du MRA en finalisant le processus de création d’une société nationale de gestion.

 

Auditer les finances du MRA pour faire toute la lumière sur l’utilisation des recettes et sanctionner les éventuelles irrégularités.

 

Mettre en place une gouvernance transparente en recrutant des professionnels compétents et engagés pour gérer cette infrastructure stratégique.

 

Améliorer les conditions de travail du personnel et garantir l’entretien et la maintenance du Monument.

 

Aligner la gestion du MRA avec la vision de développement culturel et économique prônée par votre gouvernement.

 

 

En ces temps où le Sénégal aspire à un véritable renouveau, il est impératif que des symboles tels que le MRA soient gérés de manière exemplaire. Nous comptons sur vous pour corriger ces dysfonctionnements et redonner à ce Monument la place qu’il mérite dans le patrimoine culturel national et continental.

 

Dans l’espoir que vous prendrez les mesures nécessaires, recevez, Madame le Ministre, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma considération distinguée.

 

Un acteur culturel engagé,

patriote

Membre de Pastef Les Patriotes

Son nom a fait le tour du pays. Lui, c'est bien Babacar Paye. Lors des violents affrontements nés de la campagne électorale pour l'élection présidentielle de mars 2024, le bonhomme a frôlé la mort. Photographe free-lance de son état, il n'a voulu rater aucune occasion pour immortaliser cette séquence de la vie politique sénégalaise. Chasseur d'image friand d'exclusivité (s), il avait pris des tofs de jeunes partisans du Pastef et ceux de Bamba Fall , à la Médina (Dakar). Les deux camps se gardaient alors comme chien et loup. Après, Babacar Paye a profité de cette occasion en or pour ventiler ses produits (images) à une partie de la presse qui les ont largement publiés par la suite. De ces images apparaissait un jeune qui perdra la vie, plus tard. Alors, en guise de représailles, les jeunes de Bamba Fall, alors ministre Conseiller, tout proche de l'ancien régime du Président Sall, voulaient coûte que coûte en finir avec lui (B. PAYE). On l'accuse de faire partie des tueurs de l'agent à la Mairie, un jeune Fall. On s'en prenait à lui pour avoir pris des photos de nervis alors qu'il était dans l'exécution de son métier de photographe. Suite à des harcèlements, il a cherché refuge hors du Sénégal par ce que chassé dans son propre pays. Depuis, sa vie est en danger. Sa propre famille biologique est quotidiennement menacée, elle aussi. On lui reproche d'avoir pris des images des affrontements ayant causé mort d'un jeune homme qui brandissait un couteau tranchant alors qu'il ne faisait que son travail , donc un simple innocent dans cette affaire.

Le village de Bamba Modou, dit encore, Keur Serigne Modou Bamba Sall, est un sanctuaire de l'Islam. Cette bourgade presque tricentenaire est située dans la Commune de Darou Salam (département de Kaffrine). Foyer relgieux ardent fondé en 1796, il a le mérite de former de grands maîtres soufis éparpillés à travers le Sénégal comme Mamor Anta Saly Mbacké (père du Fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul), Mame Amath Ngathié Niass( père de El Hadji Abdoulaye Niass, lui-même, père de Mame Khalifa Niass et de Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass dit Baye), Mame Ousmane Sy (père de Seydi El Hadji Malick Sy) pour ne citer que ceux-là. La Ziarr annuelle prévue, ce samedi 18 janvier 2024 au niveau de ce village est un beau prétexte saisi par la famille religieuse de Bamba Modou pour lancer un vibrant appel à l'Etat pour une meilleure considération de la cité sainte.

 

A en croire le porte-parole de la famille de Bamba Modou :" Cette année, nous sommes à la 73ème édition (1952-2025) de cette ziarr. Dans ce village fondée en 1796, y résidait Serigne Modou Bamba Sall (1741-1840), grand érudit et fin maître coranique. Il était distingué dans tout le pays de par sa pédagogie. On le comparait à l'université de Pire. Tant la qualité de ses enseignements était connue et reconnue par tous ses contemporains", a confié son petit-fils et porte-parole de la famille de Bamba Modou Serigne Mame Mor Sall qui poursuit:" Serigne Modou Bamba Sall était rendu célèbre par sa piété et son amour inconditionnel pour l'Isalm,la Parole de Dieu. Il comptait parmi ses élèves Mamor Anta Saly Mbacké, père de Cheikh Ahmadou Bamba, lui-même, l'homonyme de Serigne Modou Bamba Sall. De retour chez lui, le maître lui a confié des écrits et un livre- bréviaire sur la bonne conduite à adopter pour atteindre le Seigneur. D'autres grandes sommités de l'Islam étaient aussi pensionnaires de son "Daara"; je veux nommer les Mame Amath Ngathié Niass, père de El Hadji Abdoulaye Niass (père de Mame Khalifa Niass et de Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass dit Baye ). Mame Ousmane Sy a, lui aussi, fait un bref passage à Bamba Modou. Serigne Madoumbé Mar Sylla du Cayor, Mame Massamba Yongue, Mame Ndianko Sakho, Mame Ahmadou Dramé ainsi que Mame Sette Diakhou, tous originaires du Saloum ont aussi été des produits de son "Daara". Mame Modou Bamba Sall était un homme d'une grande spiritualité doublé d'un éducateur hors pair", a fait savoir notre interlocuteur. 

 

Revenant sur son parcours exceptionnel, Serigne Modou Guèye, un de ses petit-fils et membre de la cellule Com' de la ziarra, s'explique:" Grand homme de Dieu, Serigne Modou Bamba Sall avait une soif inextinguible pour le savoir et la connaissance. Après ses études, il a fait le tour du pays pour des recherches avant de se rendre à Kaél, au Mali, à Khawlou, Algérie et Maroc pour approfondir davantage ses connaissances dans plusieurs domaines. Après, il retourna au bercail et s'implanta définitivement dans son village pour s'adonner à l'apprentissage et à l'enseignement du Saint Coran. Déjà en 1799 (soit 3 ans après la fondation de ce village), il y érigea une mosquée", révèle le guide religieux chef du parti UP/Beug Sa Rëw.

 

 La venue d'El Hadji Oumar Al Foutyou Tall à Bamba Modou

 

Selon toujours le porte-parole de la famille de Serigne Modou Bamba Sall, El Hadji Oumar Foutyou Tall, grande figure de l'Islam au Sénégal et en Afrique a eu à rendre visite deux fois au Saint homme. Une première par le truchement de Khaly Amar Nar Fall de la célèbre et historique université Saniakhor de Pire. Dans ces lieux (Bamba Modou), il avait fait une retraite spirituelle de 40 jours. Il avait de solides relations avec son hôte Serigne Modou Bamba Sall. Après son pèlerinage à la Mecque, El Hadji Oumar Al Foutyou Tall retourna aussi chez Serigne Modou Bamba Sall. Il lui donna le Wird Tidjane avec ses frères Alé Yacine et Abdou Yacine. Avant, ils étaient dans la confrèrie Khadrya. Jusqu'à ses derniers jours, Serigne Modou Bamba était alors de la tarikhaTidjane. 

 

 

Les populations de Bamba Modou exposent leurs doléances et interpellent l'Etat 

 

La Cité religieuse de Bamba Modou dont le fondateur a grandement participé à l'islamisation du Sénégal et de l'Afrique n'a pas eu l'attention qu'elle mérite aux yeux des autorités étatiques. Cette bourgade de 3700 et poussière d'âmes manque presque de tout. Elle est la grande oubliée du projet de modernisation des cités religieuses initié par le défunt régime du Président Macky Sall. Néanmoins, ses fils et filles se démènent tant bien que mal pour combler le gap. Ils sont en train de construire un poste de santé avec leurs propres moyens. Ils lancent un vibrant appel à l'Etat pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations, somme toute, legitimes:"Le foyer religieux de Mame Modou Bamba Sall mérite mieux. Nous sommes comme des laissés-pour -compte dans de nombreux programmes et projets porteurs du gouvernement de la République du Sénégal. Il est temps de renverser la tendance. Cependant, les autorités locales et l'administration territoriale comme le Préfet, les sous-préfets, les commandants de Brigade ,etc., nous viennent à la rescousse à chaque fois que de besoin. Mais, on attend plus. Le bitumage de la route Missirah-Bamba Modou est une vieille doléance, toujours pas satisfaite", tonne la voix de Bamba Modou, Serigne Mame Mor Sall.

 

Ibrahima NGOM Damel

Le village de Bamba Modou, dit encore, Keur Serigne Modou Bamba Sall, est un sanctuaire de l'Islam. Cette bourgade presque tricentenaire est située dans la Commune de Darou Salam (département de Kaffrine). Foyer relgieux ardent fondé en 1796, il a le mérite de former de grands maîtres soufis éparpillés à travers le Sénégal comme Mamor Anta Saly Mbacké (père du Fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul), Mame Amath Ngathié Niass( père de El Hadji Abdoulaye Niass, lui-même, père de Mame Khalifa Niass et de Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass dit Baye), Mame Ousmane Sy (père de Seydi El Hadji Malick Sy) pour ne citer que ceux-là. La Ziarr annuelle prévue, ce samedi 18 janvier 2024 au niveau de ce village est un beau prétexte saisi par la famille religieuse de Bamba Modou pour lancer un vibrant appel à l'Etat pour une meilleure considération de la cité sainte.

 

A en croire le porte-parole de la famille de Bamba Modou :" Cette année, nous sommes à la 73ème édition (1952-2025) de cette ziarr. Dans ce village fondée en 1796, y résidait Serigne Modou Bamba Sall (1741-1840), grand érudit et fin maître coranique. Il était distingué dans tout le pays de par sa pédagogie. On le comparait à l'université de Pire. Tant la qualité de ses enseignements était connue et reconnue par tous ses contemporains", a confié son petit-fils et porte-parole de la famille de Bamba Modou Serigne Mame Mor Sall qui poursuit:" Serigne Modou Bamba Sall était rendu célèbre par sa piété et son amour inconditionnel pour l'Isalm,la Parole de Dieu. Il comptait parmi ses élèves Mamor Anta Saly Mbacké, père de Cheikh Ahmadou Bamba, lui-même, l'homonyme de Serigne Modou Bamba Sall. De retour chez lui, le maître lui a confié des écrits et un livre- bréviaire sur la bonne conduite à adopter pour atteindre le Seigneur. D'autres grandes sommités de l'Islam étaient aussi pensionnaires de son "Daara"; je veux nommer les Mame Amath Ngathié Niass, père de El Hadji Abdoulaye Niass (père de Mame Khalifa Niass et de Cheikh Al Islam Cheikh Ibrahima Niass dit Baye ). Mame Ousmane Sy a, lui aussi, fait un bref passage à Bamba Modou. Serigne Madoumbé Mar Sylla du Cayor, Mame Massamba Yongue, Mame Ndianko Sakho, Mame Ahmadou Dramé ainsi que Mame Sette Diakhou, tous originaires du Saloum ont aussi été des produits de son "Daara". Mame Modou Bamba Sall était un homme d'une grande spiritualité doublé d'un éducateur hors pair", a fait savoir notre interlocuteur. 

 

Revenant sur son parcours exceptionnel, Serigne Modou Guèye, un de ses petit-fils et membre de la cellule Com' de la ziarra, s'explique:" Grand homme de Dieu, Serigne Modou Bamba Sall avait une soif inextinguible pour le savoir et la connaissance. Après ses études, il a fait le tour du pays pour des recherches avant de se rendre à Kaél, au Mali, à Khawlou, Algérie et Maroc pour approfondir davantage ses connaissances dans plusieurs domaines. Après, il retourna au bercail et s'implanta définitivement dans son village pour s'adonner à l'apprentissage et à l'enseignement du Saint Coran. Déjà en 1799 (soit 3 ans après la fondation de ce village), il y érigea une mosquée", révèle le guide religieux chef du parti UP/Beug Sa Rëw.

 

 La venue d'El Hadji Oumar Al Foutyou Tall à Bamba Modou

 

Selon toujours le porte-parole de la famille de Serigne Modou Bamba Sall, El Hadji Oumar Foutyou Tall, grande figure de l'Islam au Sénégal et en Afrique a eu à rendre visite deux fois au Saint homme. Une première par le truchement de Khaly Amar Nar Fall de la célèbre et historique université Saniakhor de Pire. Dans ces lieux (Bamba Modou), il avait fait une retraite spirituelle de 40 jours. Il avait de solides relations avec son hôte Serigne Modou Bamba Sall. Après son pèlerinage à la Mecque, El Hadji Oumar Al Foutyou Tall retourna aussi chez Serigne Modou Bamba Sall. Il lui donna le Wird Tidjane avec ses frères Alé Yacine et Abdou Yacine. Avant, ils étaient dans la confrèrie Khadrya. Jusqu'à ses derniers jours, Serigne Modou Bamba était alors de la tarikhaTidjane. 

 

 

Les populations de Bamba Modou exposent leurs doléances et interpellent l'Etat 

 

La Cité religieuse de Bamba Modou dont le fondateur a grandement participé à l'islamisation du Sénégal et de l'Afrique n'a pas eu l'attention qu'elle mérite aux yeux des autorités étatiques. Cette bourgade de 3700 et poussière d'âmes manque presque de tout. Elle est la grande oubliée du projet de modernisation des cités religieuses initié par le défunt régime du Président Macky Sall. Néanmoins, ses fils et filles se démènent tant bien que mal pour combler le gap. Ils sont en train de construire un poste de santé avec leurs propres moyens. Ils lancent un vibrant appel à l'Etat pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations, somme toute, legitimes:"Le foyer religieux de Mame Modou Bamba Sall mérite mieux. Nous sommes comme des laissés-pour -compte dans de nombreux programmes et projets porteurs du gouvernement de la République du Sénégal. Il est temps de renverser la tendance. Cependant, les autorités locales et l'administration territoriale comme le Préfet, les sous-préfets, les commandants de Brigade ,etc., nous viennent à la rescousse à chaque fois que de besoin. Mais, on attend plus. Le bitumage de la route Missirah-Bamba Modou est une vieille doléance, toujours pas satisfaite", tonne la voix de Bamba Modou, Serigne Mame Mor Sall.

 

Ibrahima NGOM Damel

L'Association des Bijoutiers de Saint-Louis prépare activement son Assemblée Générale. Prévue ce dimanche 19 janvier 2025, cette recontre prévue à la Maison de l'Ile, à Saint-Louis, sera l'occasion pour élire un nouveau Président de la structure. Déjà, des profils se dressent pour a succéder El Hadji Guèye, le Président sortant qui a bouclé deux mandats. Dans ce lot, y figurent 3 challengers dont Mame Malam Guèye. Ce dernier qui décline ses ambitions, compte apouyer sur le curseur de innovation en allant, une fois élu,à la recherche de partenaires pour booster le plateau aurifère de la Ville tricentenaire. Pour ce faire, une collaboration franche sera établie, selon lui, avec l'Association Nationale des Bijoutiers du Sénégal (ANBS) dirigée par Ibrahima Niang.

L'Union Nationale des Producteurs Agricoles du Sénégal (UNAPAS) se félicite des efforts consentis par le Ministre de l'Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage. Pour les responsables de cette instance, le Dr Mabouba Diagne, en véritable homme du sérail est en train de révolutionner ce département ministériel:"L'UNAPAS se félicite des actions que ne cesse de déployer le ministre Dr Mabouba Diagne. Voilà un homme du secteur qui prend des mesures hardies qui visent à propulser le secteur de l'agriculture et de l'élevage au firmament de l'émergence. Homme ouvert, il associe tout le monde et,

notamment,

les producteurs agricoles à tout ce qui se fait dans le secteur. Des coopératives agricoles sont ainsi initiées pour disposer des semences certifiées mais aussi remporter la bataille de l'autosuffisance alimentaire. L'élevage est aussi loin d'être le parent pauvre du ministère car beaucoup a été fait pour booster ce secteur. Des initiatives sont également prises pour combattre le vol des batailles qui appauvrit nos éleveurs. Les récurrents conflits éleveurs/ agriculteurs sont aussi une préoccupation du Ministère", a soutenu l'UNAPAS dans un communiqué parvenu à nos soins. Et les animateurs de cette organisation de revenir sur la politique pastorale:"Le Dr Mabouba Diagne a une vision large de l'agriculture et de l'élevage. Il est apprécié dans les grandes enceintes internationales de par sa compétence et son imprégnation des hauts dossiers. Sur ce, nous demandons au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar et à son Premier Ministre Ousmane Sonko de lui faire confiance davantage car il peut mener loin la politique agricole du Sénégal".

 

L'UNAPAS qui renouvelle son soutien indéfectible au Ministre Dr Mabouba Diagne, invite l'ensemble des opérateurs agricoles et tous les intervenants à en faire de mêm6e.

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