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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Suite à des allégations récentes évoquant un recrutement excessif et des suspicions de mauvaise gestion au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, composée de l'UNSAS/SATRAL et du SNECCS/CNTS, a tenu à apporter des précisions.

Dans un communiqué, l'Intersyndicale indique que les résultats financiers de la LONASE n'ont jamais été « aussi positifs ». Ces avancées se manifestent notamment à travers plusieurs initiatives majeures, dont « le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d'ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service ».

Depuis l'arrivée du Directeur général, la note renseigne qu’une attention particulière a été portée à l'humain, qui a été placé au cœur de la gestion de l'entreprise. Cette démarche se serait concrétisée par le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d'une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d'ancienneté, ainsi que par une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d'un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Par ailleurs, depuis 2023, la LONASE a mis en œuvre un programme d'extension de son réseau. « L'implantation en cours de mille cinq cent (1500) nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. Il s'y ajoute l'ouverture d'une vingtaine d'agences et de bureaux dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national », détaille le communiqué.

Malgré ces avancées, selon l’intersyndicale révèle que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour « maintenir sa croissance ».

L'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l'UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, indique qu'elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu'à la sauvegarde de l'entreprise » tout en affirmant son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

 

«Le personnel de la Lonase, connu pour son dévouement, sa loyauté, et sa détermination à accompagner la direction générale dans ses nobles objectifs de développement, ne pourrait constituer une source d’une fausse information entretenue à souhait dans le but de ternir l’image reluisante d’une institution ou d’un directeur général qui n’a pour souci que l’épanouissement économique et social de ses administrés». C’est en ces termes que les responsables de l'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, composée de l'UNSAS/SATRAL et du SNECCS/CNTS, ont réagi pour apporter une clarification face aux fausses allégations distillées dans la presse et visant la direction générale de la société nationale de jeux.

Pur ce qui est de la gestion de M. Abdourahmane Baldé Doura, le premier acte posé par le Dg Abdourahmane Baldé était de procédé à l'audit de la Lonase. Leur deuxième acte consistait à régulariser des contractuels et à chercher un mécanisme de prise en charge médicale des prestataires. L'acte récent, gage d'une totale transparence est la mise sur pied d'un comité très élargi à l'effet de statuer sur les possibilités de recrutement cyclique et graduel des prestataires. Voilà la vérité. Les recrutements précédents sont opportuns et répondent à une nécessité de service. Le Dg Abdourahmane Baldé est blanc comme neige», souffle un travailleur rencontré dans les couloirs de l’institution. 

 

Malgré cette embellie, des informations parues dans la presse font état de recrutement excessif et de soupçons de mauvaise gestion en citant le personnel de la LONASE comme source. Face à cette situation, les responsables de l'Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, composée de l'UNSAS/SATRAL et du SNECCS/CNTS tiennent à préciser que les résultats financiers de l'entreprise n'ont jamais été aussi positifs. Ces résultats sont perceptibles à travers: le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE: le projet d'ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs; la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

 

En effet, le Directeur général a, dès son arrivée, placé l'humain au cœur de son management avec: le rétablissement de tous les acquis sociaux qui avaient été suspendus ; le recrutement d'une trentaine de prestataires de service dont certains ont passé plus de vingt (20) ans dans l'entreprise ; l'augmentation généralisée des salaires; la mise en place d'un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service. Par ailleurs, la LONASE met en œuvre depuis 2023 un important programme d'extension de  son réseau avec l'implantation en cours de mille cinq cent (1500) nouveaux kiosques, entrainant la création de 1500 emplois directs. Il s'y ajoute l'ouverture d'une vingtaine d'agences et de bureaux dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national. A ce stade de son développement, la LONASE a encore un déficit de ressources humaines à combler pour maintenir sa croissance. En tout état de cause, en tant que syndicats responsables, l'UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS veilleront toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de leurs membres ainsi qu'à la sauvegarde de l'entreprise.

 

 

 

Dans une cérémonie solennelle et empreinte de gratitude, Madame Annette Seck a passé le flambeau de la direction du Ministère du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les Institutions à Monsieur Yankhoba Diémé. Cette cérémonie de passation de services marque non seulement la continuité mais aussi le renouveau dans la gestion des affaires liées au travail, à l’emploi et au dialogue social au Sénégal.

Madame Annette Seck, en adressant ses mots d’adieu, a fait un retour sur son bref mais significatif passage à la tête du ministère. Ayant pris les rênes du ministère le 11 mars 2024, suite à l’élection de Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme cinquième président de la République du Sénégal, Madame Seck a exprimé sa gratitude envers le personnel du ministère, les partenaires sociaux et le président sortant, Monsieur Macky Sall, pour leur soutien et leur confiance. Elle a souligné l’importance de la mission du ministère et la qualité de ses ressources humaines, tout en remerciant sa famille biologique et politique pour leur support constant.

 

Monsieur Yankhoba Diémé, le ministre entrant, a exprimé son honneur et sa reconnaissance pour la confiance placée en lui par le nouveau président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko. Soulignant l’ajout du portefeuille de l’emploi à ses responsabilités, Monsieur Diémé a insisté sur l’importance stratégique du ministère et sur son rôle transversal dans la réalisation des cinq priorités nationales. Il a également fait écho à la nécessité d’un changement systémique pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et a mis en avant sa volonté d’ouvrir le dialogue avec tous les acteurs concernés.

Cette passation de pouvoir intervient dans un contexte de grandes attentes envers le nouveau gouvernement, appelé à relever de nombreux défis notamment dans les domaines de l’emploi, de la jeunesse, de la lutte contre la cherté de la vie et de la modernisation de la justice. La vision du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour un Sénégal émergent et prospère repose en grande partie sur la capacité de ce ministère à œuvrer pour un travail décent pour tous et à promouvoir un dialogue social dynamique et efficace.

Madame Seck et Monsieur Diémé, tous deux présidents de département de la région de Sédhiou, ont également mis en lumière l’importance de la continuité dans le travail gouvernemental, tout en s’adaptant aux nouvelles priorités et défis. La cérémonie a ainsi été l’occasion de célébrer les réalisations passées, tout en se projetant avec optimisme et détermination vers l’avenir.

 

Avec ces changements à la tête du Ministère du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les Institutions, le Sénégal se tourne résolument vers une nouvelle ère de gouvernance, marquée par l’engagement et la volonté de répondre efficacement aux besoins de sa population.

 

Décédé vendredi dernier en France, la levée de corps du Premier Ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne se tiendra demain mercredi 10 avril à 12h00 à la morgue de l'hôpital Principal suivie de l'enterrement à Touba. 

Pour rappel, Mahammad Boun Abdallah Dionne était candidat à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et a dû stopper sa campagne électorale pour des raisons de santé.

 

 

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, informe nos confrères de l’APS.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.

Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la
République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la
préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.
Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres
du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du
PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des
populations et au mieux des intérêts du Sénégal.

Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action
gouvernementale. Il s’agit de :
1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des
femmes ;
2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des
ménages ;
3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et
électoral ;
4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;
5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité,
de la paix et de la stabilité du pays.

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de : – procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ; – faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ; – engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ; – changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ; – préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et
des sénégalais.

Fait à Dakar, le 09 avril 2024
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

 

A l’approche de la fête de Korité, les fidèles sont souvent préoccupés par l’approvisionnement du marché en poulets. Mais cette année, le président de l’Interprofession de la filière avicole, Ahmédou Moukhtar Mbodji, assure que «le marché va être très bien approvisionné».

Par Le QUOTIDIEN – La communauté musulmane sénégalaise est à moins de 24 heures de la fête de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan. Et par rapport à l’approvisionnement du marché en poulets, la viande la plus prisée pendant cette fête d’Aïd El Fitr, les fidèles ne devraient pas se faire de soucis, selon les assurances du président de l’Interprofession avicole. «Nous préparons chaque année le Ramadan et la fête de Korité, parce que c’est la meilleure période pour nous de faire des affaires, vendre le maximum de poulets. Je peux même dire que c’est une période de traite pour les aviculteurs. Cette année-ci, comme les années passées, nous nous sommes bien préparés. Il y avait donc beaucoup de mise en place, ce qui fait que le marché va être bien approvisionné. C’est vrai, les produits coûtent un peu cher, mais le prix du poulet reste en deçà de celui de la viande rouge. Aujourd’hui, il y a une très forte demande de viande blanche. D’habitude, on produisait 11 millions, voire 12 millions de poulets pour la fête de Korité. Cette année, ce nombre devrait connaître une hausse. Mais on n’a pas encore le chiffre exact de cette campagne», explique Ahmédou Moukhtar Mbodji.

Les prix du poulet varient entre 3000 et 4000 francs Cfa à travers les marchés. Ces prix jugés élevés sont imputables, selon M. Mbodji, aux coûts de production. En effet, argue l’aviculteur, «l’aliment coûte cher, parce qu’il est principalement composé de maïs, et le maïs est importé. Face à cela, nous devons commencer à produire suffisamment de maïs au Sénégal. Si on parvient à produire beaucoup de maïs, on pourra diminuer les coûts de production. On importe annuellement 450 mille tonnes de maïs. On a la terre et l’eau, donc on peut bel et bien cultiver du maïs au Sénégal, afin de démocratiser l’accès au poulet.

Nous devons aussi beaucoup travailler sur la production des Œufs à couver (Oac). Chaque année, on en importe une valeur de 20 milliards de francs Cfa. Il nous faut des producteurs locaux d’Oac pour réduire les importations. Il y a beaucoup de gens qui veulent y investir. Ce qui devrait nous permettre d’être autonomes. Le marché est là».

 

Le président des aviculteurs du Sénégal n’a pas occulté la persistance des importations frauduleuses de poulets et de cuisses de poulets. «Les importations posent toujours problème. Les poulets et les cuisses de poulets entrent toujours au Sénégal, en provenance d’un pays limitrophe. Ce pays importe plus qu’il n’en consomme, et le surplus est déversé au Sénégal par voie maritime. C’est un problème auquel les autorités compétentes doivent faire face. Mais j’ai appris que le Service d’hygiène est en train de faire un excellent travail pour ôter du marché ces produits frauduleux», souligne Ahmédou Moukhtar Mbodji.

Avant de se féliciter de la nomination du nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Mabouba Diagne. «Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage est un acteur avicole. Il connaît tous les problèmes de la filière avicole. On n’a même pas besoin de lui en parler. Il y a beaucoup investi au Sénégal. Nous avons bon espoir qu’il mènera la filière à bon port. On va le rencontrer, après lui avoir envoyé une lettre de félicitations et une demande d’audience. Ensemble, nous allons essayer de trouver des solutions aux différentes contraintes auxquelles la filière est confrontée et faire en sorte que la filière puisse se développer», a déclaré le président de l’Interprofession avicole.

 

Dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, le Docteur Mabouba Diagne fait inéluctablement partie de ceux qui font l’unanimité du fait de son expertise incontestée. Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a une riche carrière et un parcours exceptionnel qui a déjà fait le tour du monde. 

Mabouba Diagne, ce nom n’est découvert au grand public que ce vendredi soir, à la suite de la publication de la liste des 25 ministres de l’équipe gouvernementale dirigée par Ousmane Sonko. Pourtant, il est Sénégalais et a grandi à Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise.  Ce banquier d’investissement était le vice-président chargé des finances et des services institutionnels à la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bdic).Mais avant d’être coopté par le nouveau régime, il était le directeur régional de Trade & Development Bank, au Kenya. Dans cette institution, il était chargé de la couverture et de la structuration des transactions à Maurice, aux Comores, aux Seychelles, en République démocratique du Congo, à Madagascar, au Soudan, au Soudan du Sud, au Mozambique et en Angola.

Il a également travaillé en Afrique du Sud, en qualité de directeur régional et responsable du Groupe Corporate and Investment Banking Business, où il couvrait également la Zambie, le Botswana, le Mozambique, le Zimbabwe et le Rwanda.

Promoteur agricole

A la Bdic, M. Diagne a accompagné en 2023 le gouvernement du Sénégal pour le Train express régional (Ter) et la Côte d’Ivoire pour un projet d’aménagement agricole de grande envergure.

Toute cette expérience lui a permis de tisser un vaste réseau de relations professionnelles avec de nombreux pays africains et les principales institutions financières régionales et internationales. 

Bien qu’ayant fait carrière en tant que banquier, il est également un fervent agriculteur, ayant gravi les échelons dans son métier. Il gère depuis des décennies une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs récemment diplômés, et ses réalisations dans ce domaine sont indiscutables.

Selon un de ses anciens camarades de promotion de l’Université Gaston Berger (Ugb), “confier un ministère tel que l’Agriculture à un homme comme lui pourrait présager un avenir meilleur pour ce secteur souvent considéré comme le point faible de nos gouvernements précédents”.

Cursus universitaire  

Après son baccalauréat mathématique (C) obtenu en 1990 à Dakar et son DEA (Diplôme d’études approfondies) avec la mention Bien en Mathématiques appliquées et informatique (mai) en 1996, à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, le Dr Diagne a bénéficié d’une bourse des Nations-Unies pour poursuivre ses études de troisième cycle à Trieste (Italie). En 1998, après l’obtention d’un autre diplôme de troisième cycle, il a bénéficié d’une bourse du gouvernement fédéral allemand pour faire un programme de Master & Doctorat (PhD) de mathématiques financières à l’université de Kaiserslautern avec comme spécialisation : « Gestion des risques financiers et optimisation de portefeuilles à l’aide de l‘intelligence artificielles et des réseaux de neurones ».

Au total, le parcours académique de Mabouba Diagne est couronné par 1 Doctorat (PhD) en Financial Risk Management & Gestion de Portefeuille & 4 Masters dans les domaines des Mathématiques appliquées et financières et Informatique.

Polyglotte, parlant couramment le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et le wolof, Dr Diagne cumule 20 ans d’expérience comme banquier d’investissement international mais aussi dans la banque de développement.

Après 7 ans en Allemagne, 8 ans à Londres, 7 en Afrique du Sud comme directeur régional, 3 ans à Nairobi / Kenya et Maurice comme directeur régional.

A noter que sur les 15 dernières années, Mabouba Diagne a structuré et clôturé plus de 12 milliards USD de transactions dans divers secteurs de l’industrie, notamment l’énergie, les infrastructures, l’exploitation minière, l’industrie, oil & gaz, le tourisme, la santé, les transports et l’agroalimentaire.

D’ailleurs, en 2019, sous son leadership, ses équipes à la Trade & Development Bank ont remporté le prix panafricain bancaire du meilleur projet d’infrastructure de l’année (100 millions USD d’investissement de la TDB dans le projet de Gas syndiqué de 3,6 milliards USD au Mozambique).

A la TDB, chaque année, ses équipes sous sa direction, ont remporté le prix d’excellence du PDG de la banque (Président Award). A la Barclays Bank, en 2014, il a remporté le prix d’excellence du meilleur employé de la banque (Group CEO Best Employee Award).

Dans une interview en ligne avec le magazine Business Africa, il déclarait ce qui suit : « L’accès à l’énergie, la souveraineté alimentaire et la création d’emplois pour la jeunesse sont les bases de l’émergence du continent africain ».  Des propos de bon augure pour la réussite de sa mission.

 

Une nouvelle ère s’ouvre. Avec l'élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête du Sénégal, beaucoup d’observateurs soutiennent qu’à travers ses déclarations des perspectives intéressantes se dessinent. Professeur de lettres en détachement au ministère des Affaires étrangères comme chef de cabinet sous Mankeur Ndiaye, Cheikh Tidiane Diack déclare que la rupture dans la continuité prônée par le nouveau régime va prendre en compte les aspirations du peuple tout en stabilisant le pays au plan politique, avec la reconduction des institutions garantes d’une démocratie forte.

Réagissant à la nomination du professeur Mary Teuw Niane au poste de ministre directeur de cabinet du président de la République, il affirme que cela «rassure ». 

« Il est un homme intègre, compétent, honnête et travailleur. J’ai cheminé avec lui pendant 15 années au Parti de l’indépendance et du travail (PIT). Il est à la hauteur, parce que n’étant pas novice, pour avoir été à maintes reprises ministre dans le régime précédent. Par conséquent, il maîtrise le fonctionnement de l'Administration et pourra être d’un grand apport au régime actuel de par son expérience et son expertise », affirme Cheikh Tidiane Diack.

Ainsi, il souligne que le premier acte posé, qui a été la reconduction d'Oumar Samba Ba comme secrétaire général de la présidence, montre à quel point le chef de l’État est ouvert à toutes les compétences soucieuses du développement du pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé au travail. Pour cet ancien premier secrétaire d’ambassade en Zambie, les politiques et les politiciens doivent taire les divergences et querelles partisanes pour se lancer résolument au travail dans un contexte de réunification et de concorde nationale.

«Ce qui n’empêchera pas les tenants du pouvoir de diriger et aux opposants de s’opposer d’une manière responsable et républicaine. La jeunesse aussi doit faire preuve de responsabilité en s’armant de patience, d’abnégation et d’endurance», recommande-t-il.

 

Selon plusieurs témoignages, on constate une augmentation du nombre de décès à Bamako, la capitale malienne.

Rien qu’en quatre jours, du 1er au 4 avril, l’hôpital Gabriel-Touré a réceptionné 102 personnes décédées à leur arrivée dans l’établissement. Des personnes âgées de plus de 60 ans ayant des maladies chroniques pour la plupart. À titre de comparaison, pour tout le mois d’avril 2023, il y a eu 130 morts. Le pays bat des records mondiaux de chaleur pour un mois d’avril : à Kayes, à l’extrême ouest du pays, il a fait 48,5 degrés jeudi 4 avril.

 

Propriétaire d’une entreprise de pompes funèbres, Ladji Dibatéré est, avec ses équipes, en première ligne pour observer ce phénomène. « On a pu observer une augmentation des décès et les morgues sont beaucoup plus remplies, témoigne-t-il. Ca nous arrive parfois de faire le tour de plusieurs morgues et de ne pas pouvoir y mettre nos défunts et donc de devoir conserver à la maison et de procéder à l’inhumation dès 8h le lendemain matinMalheureusement, les coupures d’électricité n’aident pas. Il y a de grands groupes électrogènes qui sont souvent en panne. »

À Bamako en effet, la plupart des morgues ne disposent pas de groupes électrogènes pour conserver les corps des défunts en cas de coupure de courant. Lors du décès de son oncle, Mohamed* a dû faire le tour des structures de santé pour trouver une place, le temps pour ses proches d’organiser les funérailles.

« Au quartier Sans fil, il y avait un endroit mais le système de froid ne marchait pas. C’est un ami qui a négocié un espace pour nous dans une mosquée où ils ont une chambre bien climatisée, c’est là-bas qu’on a gardé [le corps]. Même là avec ça, il fait tellement chaud que le matin, quand on est allé chercher le corps, la décomposition avait déjà commencé… »

Les hôpitaux sont aussi en rade d’électricité

Le professionnel du rite funéraire Ladji Dibatéré poursuit : « Il y a carrément des hôpitaux dans lesquels, quand je rentre, je suis obligé d’avoir les deux mains sur le nez. J’ai l’impression que les gens ne se sont pas rendus compte de l’importance d’avoir une morgue digne, qu’on puisse conserver nos défunts, les respecter, qu’ils puissent reposer en paix et en dignité. On ne peut pas laisser les défunts « pourrir » comme ça. »

Une situation traumatisante pour les familles qui risque de durer, regrette le docteur Boubacar Niaré, secrétaire général adjoint du syndicat des médecins, qui déplore également un manque de personnel pour traiter l’afflux de décès.

 

« Nous avons des craintes car d’abord, il n’est pas évident que le problème d’électricité soit réglé tout de suite. Ensuite, quand on parle de recrutement, est-ce que l’État va avoir les moyens d’améliorer tout de suite les structures de santé pour recevoir ces cas qui amènent à des situations compliquées ? »

L’hôpital souffre donc aussi de l’absence d’électricité. Les urgences bien sûr, ainsi que les services de maternité et de chirurgie ont besoin d’un approvisionnement constant pour éviter les pertes en vie humaines. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui dans la plupart des hôpitaux du Mali.

 

 

 

Le mois de Ramadan tire à sa fin. Partout dans les pays musulmans, l’on scrute le croissant lunaire. En Arabie saoudite, les autorités ont déclaré, ce lundi, que l’Aïd al-Fitr, célébration musulmane marquant la fin du mois sacré de jeûne, est prévue pour ce mercredi 10 avril 2024 dans tout le royaume. En tant que berceau de l’islam et du grand pèlerinage du hajj, cette riche monarchie du Golfe abrite les lieux les plus saints de cette religion, notamment La Mecque, et exerce ainsi une influence considérable à travers le monde musulman.

En France également, le Conseil français du culte musulman (Cfcm) a annoncé que la fête sera célébrée à la même date. Cette décision a été prise en se basant sur des données scientifiques précises concernant la conjonction de la nouvelle lune.

Selon le communiqué du Cfcm, la conjonction de la nouvelle lune du mois de Chawal 1445 H est prévue pour le 8 avril 2024 à 20h21 (heure de Paris). En suivant les critères de calcul adoptés par le Cfcm en 2013, il sera impossible d’observer la nouvelle lune le même jour à travers le monde, fixant ainsi le jour de l’Aïd El Fitr au 10 avril 2024.

Le même constat est fait par le Conseil camerounais du croissant lunaire (Cccl). « Le soleil et la lune évoluent selon un calcul minutieux » Coran 55.5, la nouvelle lune marquant la fin du mois de Ramadan 1445 naîtra le lundi 08 avril 2024 (29 Ramadan 1445) à 19h 20 et ne sera visible qu'au soir du mardi 09 avril 2024 (30 Ramadan) dans l'intervalle de 48 min séparant le coucher du soleil, qui aura lieu à 18h 29 à celui de la lune à 19h 17 », lit-on dans un communiqué.

En Égypte, lInstitut national de recherche en astronomie et géophysique, relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, avait dévoilé, depuis quelques jours, que le 10 avril sera la date de l’Aïd al-Fitr pour cette année, en se fondant sur des « calculs astronomiques ».

Au Maroc, l'observation du ciel se fera demain, mardi 9 avril. Dans ce pays, l'Aid el Fitr sera donc soit mercredi 10 avril soit jeudi 11 avril.

 

Aspa : « Mardi, le croissant lunaire sera observable à l'œil nu au Sénégal partout où le ciel est bien dégagé, de même en Afrique, en Europe et en Amérique »

Au Sénégal, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) a donné rendez-vous, ce mardi 9 avril, correspondant au 29e jour du mois de Ramadan. Comme d’habitude, elle se réunira dans les locaux de la Rts.

Mais dans communiqué rendu public hier dimanche, l’Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (Aspa) avait clairement indiqué que ce lundi 8 avril, la lune ne sera pas observable sur terre. Néanmoins, il sera possible de l’observer le mardi soir, ce qui signifie que la fête de l’Aid El Fitr (Korité) pourrait être célébrée ce mercredi 10 avril au Sénégal. 

« Lundi 08 Avril : La Lune se couchera à 19h 21mn alors que le soleil se couchera à 19h23mn. La Lune se couchera ainsi avant le Soleil. Le croissant lunaire ne sera observable nulle part sur terre. » Par contre : « Mardi 09 avril: La Lune se couchera à 20h 21mn, soit 58 mn après le Soleil qui se couche à 19h23. Elle sera alors âgée de 25h 02mn et sa surface éclairée sera d'environ 1,6% avec une altitude de 12,4°. Le croissant sera observable à l'œil nu au Sénégal partout où le ciel est bien dégagé, de même en Afrique, en Europe et en Amérique », ont expliqué Maïrame Kairé & Cie. Et d’ajouter : « Mercredi 10 avril : La lune sera facilement visible partout dans le monde avec une surface éclairée de 5% et se couchera à 21h 24mn au Sénégal, soit environ 2h après le coucher du Soleil. Ce qui est bien tard pour un premier croissant lunaire. ».

Pour rappel, la fin du Ramadan et la date de l’Aïd al-Fitr ne sont pas uniquement des événements religieux, mais aussi des moments de rassemblement familial et de célébration pour les communautés musulmanes du monde entier. Des prières spéciales, des repas festifs et des échanges de cadeaux marquent cette période de joie et de gratitude. 

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