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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Par [Mamadou Touré ]

À l’instar de la communauté internationale, le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) a célébré la Journée internationale des femmes sous le thème : « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ». Cet événement revêt cette année une importance particulière, marquant le trentième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, pierre angulaire de la lutte pour l’égalité des sexes à l’échelle mondiale.

Un engagement renouvelé pour l’égalité au travail car dans son discours d’ouverture, le Secrétaire exécutif du HCDS a souligné l’importance d’intégrer la dimension genre dans toutes les sphères des relations professionnelles. L’Institution tripartite nationale de promotion du dialogue social a déjà amorcé cet engagement à travers la tenue de sa 37ᵉ Assemblée plénière, dédiée à une meilleure appropriation du genre et de l’égalité des chances au travail.

Le HCDS a également mis en avant les conventions internationales fondamentales de l’Organisation internationale du Travail (OIT) qui encadrent cette lutte :

Convention n° 100 sur l’égalité de rémunération,

Convention n° 111 sur la non-discrimination en emploi et profession,

Convention n° 156 sur les travailleurs ayant des responsabilités familiales,

Convention n° 183 sur la protection de la maternité,

Convention n° 190 sur la violence et le harcèlement au travail.

Un appel à une meilleure appropriation du genre qui à l’événement a réuni plusieurs parties prenantes : les coordonnateurs des cellules Genre et Équité des ministères, les présidentes de Comités des femmes des centrales syndicales, ainsi que les représentantes des confédérations d’employeurs. L’objectif était de sensibiliser ces acteurs clés aux enjeux du genre et de favoriser une meilleure intégration de ces principes dans les politiques publiques et les pratiques professionnelles.

Malgré les avancées législatives et institutionnelles, le concept de genre suscite encore des incompréhensions et des résistances socioculturelles. L’occasion a donc été saisie pour revisiter sa signification et son impact, tout en tenant compte des sensibilités locales.

Un appel à l’action et une reconnaissance des femmes dixit en clôturant son discours, le Secrétaire exécutif du HCDS exhorte toutes et tous à s’approprier les outils et informations mis à disposition afin de promouvoir une égalité réelle et effective. Il a également rendu hommage aux femmes de tous horizons, qu’elles soient mères, filles, épouses, grand-mères ou sœurs, mettant en avant leur rôle fondamental dans la société.

Cette célébration de la Journée internationale des femmes s’inscrit dans une dynamique de progrès social, où l’égalité et l’autonomisation ne sont pas seulement des idéaux, mais des objectifs concrets à atteindre à travers des actions concertées et des engagements fermes.

Le bookmaker d'envergure mondiale 1xBet maintient avec confiance sa position parmi les fleurons de l'industrie de l'iGaming et continue de recevoir d'excellents avis de la part de la communauté professionnelle. Cette fois, la marque a été présélectionnée pour les prestigieux SiGMA Africa Awards 2025 dans les catégories Meilleur opérateur sportif de l'année et Meilleur opérateur mobile de l'année.

 

Les gagnants seront déterminés par la décision d'un jury d'autorité et par les résultats du vote sur la page du concours. La cérémonie de remise des prix se déroulera le 10 mars, jour d'ouverture du sommet SiGMA Afrique 2025, qui se tiendra à Sun Exhibits à GrandWest au Cap, en Afrique du Sud.

 

« L'année dernière, 1xBet a été nommé Meilleur bookmaker d'Afrique et nous voulons confirmer ce statut. Notre équipe a travaillé dur pour offrir à nos clients la meilleure expérience de jeu possible, avec une large gamme d'événements sportifs et de promotions attirantes. Nous avons également accordé une attention particulière à l’application mobile, la rendant encore plus conviviale pour les utilisateurs. Nous sommes heureux que nos efforts aient été reconnus par les plus grands experts du secteur », a déclaré un représentant de 1xBet.

 

Se hisser en finale des SiGMA Africa Awards 2025 n'est pas le seul succès significatif que 1xBet a obtenu au cours de l'année écoulée. La marque a déjà empoché le prix du Mobile Sports Product of the Year aux International Gaming Awards 2025, le prix du Meilleur programme d'affiliation de l'année aux SiGMA Asia Awards 2024 et a été nommée Meilleur opérateur d'e-sport de l'année en Amérique latine aux SiGMA Americas Awards 2024.

 

À propos de 1xBet

 

1xBet est une société internationale avec 18 ans d'expérience dans le secteur des paris et des jeux d'argent et est l'un des principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport africain, en étant le partenaire officiel de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de tous les tournois sous son égide. Au niveau mondial, 1xBet est associé au FC Barcelone, au PSG et à la FIBA. Des millions de joueurs de toute l'Afrique parient sur les meilleurs événements et jouent aux meilleurs jeux en ligne sur une plateforme disponible en 70 langues. La plateforme 1xBet est visitée par plus de 3 millions de joueurs du monde entier chaque mois. La société reçoit régulièrement des prix prestigieux tels que « African Sportsbook of the Year » aux SiGMA Africa Awards et « Affiliate Company of the Year » aux International Gaming Awards-2024.

 

À propos des SiGMA Africa Awards 2025

 

Les SiGMA Africa Awards sont organisés par la société internationale SiGMA Group - une autorité reconnue dans le domaine de l'iGaming, de la sécurité numérique et du marketing d'affiliation. Le groupe SiGMA opère en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique latine et dispose d'une forte présence dans chaque région. Les SiGMA Africa Awards font partie d'un système de récompenses décernées chaque année aux représentants les plus performants de l'industrie du jeu.

Un projet au service des habitants de Keur Massar la résorption de la décharge de Mbeubeuss entre dans une phase concrète, marquant un tournant décisif pour les populations de Keur Massar et des environs. Lors d’une réunion stratégique, le préfet Babacar Ndiaye a échangé avec les acteurs concernés sur l’avenir du site, mettant en avant les bénéfices attendus pour les habitants : un environnement plus sain, pour de meilleures infrastructures et des opportunités économiques nouvelles.

Un projet transformateur pour un cadre de vie amélioré qui sollicite des source de nuisances environnementales et sanitaires, la décharge de Mbeubeuss est en passe de devenir un modèle de gestion moderne des déchets. Grâce au Projet de Promotion de la Gestion intégrée et de l’Économie des Déchets Solides (PROMOGED), le site bénéficiera d’un remodelage intégrant un système d’étanchéité des déchets, un centre de tri et une plateforme de compostage.

Pour les populations locales, ces infrastructures représentent une avancée majeure. Elles permettront non seulement de réduire les risques sanitaires liés aux déchets, mais aussi de créer des espaces publics aménagés, tels que des aires de repos et des terrains de sport, améliorant ainsi le cadre de vie des riverains.

La sécurité et la santé pour des services de proximité pour les habitants au-delà de l’assainissement du site, la modernisation de Mbeubeuss s’accompagne également d’initiatives essentielles pour la sécurité et la santé des populations. Le préfet Ndiaye a confirmé l’ouverture imminente du poste de police situé aux abords de la décharge, une mesure qui renforcera la sécurité dans la zone.

Sur le plan sanitaire, il a également plaidé pour une mise en service rapide du poste de santé. Il a appelé à une mobilisation des autorités locales pour doter la structure en médicaments et en personnel, tout en envisageant la mise à disposition d’une ambulance. Une initiative essentielle pour améliorer l’accès aux soins des populations environnantes.

Un engagement collectif pour un avenir durable car le préfet a insisté sur l’importance d’une collaboration entre toutes les parties prenantes, notamment les récupérateurs de la décharge, qui jouent un rôle clé dans la gestion des déchets. Cette approche inclusive vise à assurer le succès du projet et à garantir une transition équitable pour les travailleurs du site.

En transformant Mbeubeuss, c’est toute une communauté qui bénéficie d’un cadre de vie plus sain, sécurisé et propice au développement économique. Ce projet illustre ainsi la volonté des autorités d’améliorer durablement les conditions de vie des populations, en mettant en place des solutions adaptées aux défis environnementaux et sociaux actuels.

Mamadou Touré 

La journée internationale de la Femme sera célèbrée ce samedi 8 mars 2025. Le groupe préscolaire "Keur Fary" est déjà dans la ferveur de la commémoration, ce vendredi. Cet établissement est ainsi cité en référence dans le domaine éducatif grâce à l'approche menageriale de sa promotrice, Madame Mame Ndack Sène. Cette dernière est ainsi décrite comme une brave jardinière des rêves de ces jeunes apprenants. Tant elle ne cesse de déployer tout un trésor d'énergie pour les tirer vers la réussite. Mettant à profit ce moment historique, les parents d'élèves, le corps enseignant,les proches,etc. n'ont pas tari d'éloges envers cette bonne dame,fervente partisane de l'éducation. Généreuse dans l'effort, ouverte,

cette Mère Térésa peut être offerte en modèle aux générations montantes et celles futures. Qui fait mieux?

Licenciements abusifs, lenteurs administratives dans la délivrance d'extraits de plan cadastral et ce, après la main levée sur le foncier dans bien de zones, violence inouïe dans l'arène de lutte ayant conduit au retrait de la Police pour la sécurité. Babacar Mbaye Ngaraf étale ses inquiétudes. Pour le Président du mouvement citoyen Alliance Sauver le Sénégal et ,non moins, Coordonnateur de la Plateforme " Nay Léer", l'Etat doit changer de fusil d'épaule au sujet de certaines mesures prises. Pour lui, le préalable de tout pacte de stabilité sociale doit être l'arrêt sans délai des licenciements abusifs en cours et la réparation des dommages causés aux déflatés. Il dénonce, entre autres, les lenteurs pour l'octroi de plan cadastral ainsi que le retrait de la Police de la sécurité de l'arène de lutte:" Oui pour un pacte de stabilité sociale mais, non à un pacte de trahison sociale. Je pense que le préalable de tout pacte de stabilité sociale doit être l’arrêt sans délai des licenciements abusifs en cours et la réparation des dommages causés aux licenciés. Les syndicalistes ne doivent pas trahir les travailleurs. Ils doivent porter le combat contre ces licenciements sans précédent s’ils veulent vraiment mériter les cotisations des syndiqués. Faire perdre à quelqu’un son emploi est la dernière chose à laquelle un État doit penser. Aujourd’hui, personne n’est à l’abri de la perte de son emploi. Jamais dans l’histoire, les travailleurs n’ont été à la merci de leurs employeurs aussi facilement",a dit le leader du mouvement Citoyen Alliance Sauver le Sénégal qui continue de faire remarquer:" Au-delà des syndicalistes, cette situation inquiétante, terreau fertile de la paupérisation et de l’insécurité, doit interpeller tous les citoyens. 

Pour réaliser des projets de construction d’infrastructures ou d’équipements, l'on procéde, avant tout, à une étude d’impact environnemental. Il doit être de même pour certaines décisions. Avant de prendre certaines mesures, on doit d’abord faire une étude d’impact social".

 

Revenant sur le foncier, il fait

savoir:"Au niveau du foncier, il faut noter,pour s’en féliciter, des avancées significatives. Des quitus de main levée sont délivrées pour permettre la reprise des travaux dans beaucoup de zones.

Cependant, ces mains levées n’ont pas encore grand effet au niveau de la banlieue où les services départementaux attendent depuis des mois les plans de l’urbanisme pour pouvoir produire les extraits de plan cadastral indispensables au traitement des dossiers de bail, d’implantation des lots, etc.

Nous pensons aussi que le comité Adhoc doit, aujourd’hui, terminer le plus rapidement possible ce travail conjoncturel qu’on lui a confié et libérer les services qui le composent pour leur permettre de retourner à leurs missions premières. Étriquée,la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales qui doit se réunir, au moins une fois tous les quinze jours, ne s’est pas tenue depuis plus d’un an et ce, au grand dam des contribuables dont les dossiers sont toujours en souffrance. Pendant ce temps, ce comité Adhoc se réunit presque tous les jeudis. L’exceptionnel ne peut et ne doit pas prendre le dessus sur le régulier. Il urge alors d'opérer un retour à l’orthodoxie", a-t-il souhaité. 

 

La crise dans l'arène de lutte interpelle aussi Babacar Mbaye Ngaraf. Il invite l'Etat à revenir sur certaines décisions pour sauver ce métier qui nourrit bien son homme en dépit de certaines acrobaties:" Aujourd'hui, je plaide pour la tenue d'assises de la lutte,notre sport national.

À l’image des acteurs de la justice sous l’égide du Ministre de la justice, il est nécessaire, voire urgent , pour le Ministre des Sports et les acteurs de la lutte d’organiser les assises de l’arène. Cela va permettre de sauver mais aussi de mieux développer notre sport national. Certes, il y a des failles mais, ce n’est pas une raison pour l’arrêter par le retrait de la Police dans l’organisation des combats. Je suis d'avis que pour tuer une mouche, on n’a pas besoin de prendre un pistolet. La lutte, plus que sport et loisir, est un métier, un métier qui nourrit plus que, quasiment,tous les autres secteurs, d’honnêtes piliers de familles." Néanmoins, le chef de file de "Nay Léer", déplore les événements malheureux qui ont émaillé l'arène ces derniers temps:"Nous condamnons fermement les actes inadmissibles d’agressions sur de paisibles citoyens dont la sécurité, il faut le rappeler, doit être assurée par la Police. On ne peut pas empêcher à quelqu’un de vivre de son métier pour des fautes dont il n’est pas responsable. Les agressions , vols avec violence et autres actes répréhensibles perpétrés après les combats, ne sont pas l’œuvre des lutteurs, ni des promoteurs,

ni encore des supporters mais, bien de malfrats. Il est de la mission de la Police Nationale de traquer sans répit ces trublions jusqu'à leurs derniers retranchements et de les châtier sans aucune pitié", a dit M.Mbaye.

L’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille, et celles qui s’y aventurent le savent bien. Aïssatou Diop, médiatrice culturelle, Corinne Nafissatou Eramber, fondatrice de Piment Bio, et Dr Fanta Bouba Hemeryck, fondatrice d’Ashia Group, incarnent cette réalité. Elles ont choisi de ne pas attendre l’État pour leur insertion professionnelle et se sont engagées sur la voie de l’odyssée entrepreneuriale, avec son lot d’épreuves et de réussites.

Lors d’un échange inspirant avec les étudiants de l’UCAO et d’autres établissements, elles ont brisé le tabou de l’échec. « Je suis invitée par la Fondation Friedrich Naumann pour partager mes échecs. J’en ai connu trois. Mais le plus important, c’est ce que nous apprenons de nos erreurs. En avançant, nous pouvons les rectifier et affiner notre business plan », a confié Aïssatou Diop.

Ces témoignages s’inscrivent dans le cadre des Fuck Up Nights, un concept qui met en lumière les revers entrepreneuriaux pour en tirer des leçons. Alexandra Heldt, Directrice Afrique de l’Ouest de la Fondation Naumann, souligne l’impact positif de ces événements : « Nous en sommes à notre 4ᵉ édition à l’UCAO, après des sessions à Rufisque, Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor. Ce format inhabituel permet d’apprendre ce qu’on n’enseigne pas dans les écoles. Nous pouvons remplir les amphithéâtres chaque jour avec des candidats et des participants intéressés. »

Le message clé ? Ne pas craindre l’échec. Partager les difficultés rencontrées sur le chemin de la réussite permet d’inspirer la nouvelle génération d’entrepreneurs. « L’idée, c’est le partage. Ceux qui ont réussi ont aussi échoué, mais ils ont su rebondir. Ce sont ces expériences que nous voulons transmettre aux jeunes, qui ne les apprennent ni dans leurs cours ni à l’université », ajoute Alexandra Heldt.

M.Touré

L'adjoint au gouverneur chargée du développement, Mme Lala Camara, a présidé, ce 6 mars, un comité régional pour le développement consacré au lancement officiel du projet Sécurité alimentaire et résilience des systèmes alimentaires au Sénégal qui va toucher au moins quatre (4) à savoir Kaffrine, Fatick, Kaolack et Tambacounda. 

 

La cérémonie de lancement s'est déroulée dans la grande salle de réunion de la gouvernance de kaffrine en présence des autorités administratives, élus locaux, des acteurs du secteur agricole et des partenaires au développement, de représentant d'Enabel.

 

Financé par l'Union européenne pour une durée de 5 ans et mis en œuvre par Enabel, ce projet a pour objectif d'améliorer durablement les productions alimentaires et de renforcer la résilience des systèmes agricoles au Sénégal.

 

" C'est un projet qui appuie les filières céréalières à savoir le mil, le sorgho, le maïs mais aussi a un accent particulier sur les engrais" a souligné Bassirou Sarr chef du projet.

 

À en croire à Bassirou Sarr, les résultats attendus c'est de renforcer tout ce qui est facteur de production. Il en ajoute que 110 entreprises seront financées et accompagnées et 90% de ces entreprises sont géré par des femmes qui s'activent dans la transformation entre autres.

 

Le projet compte faciliter l'accès au financement des acteurs du secteur agricole à travers la mise en place de 300 associations villageoises d'épargne et de crédit ( AVEC), ciblant 9000 femmes.

 

Venu assister à la réunion, le vice président à l'assemblée nationale, L'honorable député Samba Ndang, salue l'initiative. Selon lui, ce projet entre en droite ligne avec la vision du président de la république qui est d'assurer la sécurité alimentaire et envisager l'autosuffisance alimentaire.

 

D'après le directeur exécutif du fond national de développement agro sylvo pastorale ( FNDASP), Jean Charles Faye, ce projet va permettre de mettre en œuvre un service agricole pour mieux accompagner les acteurs à partir d'une constitution sociale de la demande.

 

Mamadou Ndiaye

Khalifa Wade ne met pas de gants pour brocarder les détracteurs de Madame Aminata Touré dite Mimi. Cette dernière qui fait face à une volée de bois verts trouve en lui un bon avocat pour se défendre contre ses adversaires:"

Rien ne justifie ces attaques contre cette Dame de valeur. Le soit-disant rapport qui serait de l'IGE ne repose sur rien. C'est fabriqué de toutes pièces. C'est du faux et de l'usage du faux! Il a été commandé par l'ancien régime du Président Macky pour exercer du 

chantage sur l'ancienne cheftaine du gouvernement. C'est vraiment indigne. Cette femme qui a toujours œuvré pour le rayonnement de notre démocratie ne mérite pas ça", confie le responsable politique à Kaolack. Khalifa Wade de s'expliquer:" Macky avait promis à Mimi la présidence de l'Assemblée Nationale en la démettant à la tête du CESE et en la faisant, ensuite, tête de liste nationale aux législatives de 2022. Comme un plan de trahison avait été ourdi pour ne pas honorer cette promesse, il commanditait alors un faux rapport espérant pouvoir maintenir Mimi à l'APR et l'empêcher de rejoindre l'opposition. Ce sont ces traîtres qui font, aujourd'hui, la grande gueule pour divertir, distraire l'opinion en mettant sur le circuit ce faux raport . Ils veulent la fragiliser pour, ensuite, atteindre le Président

Diomaye et son régime", tonne-t-il avant de renchérir:" Ceux qui s'agitent n'ont aucune leçon de morale à donner à personne. Mme Aminata Touré est de loin leur égale en tous points de vue. Elle ne boxe pas dans la même catégorie. Babacar Gaye sait bel et bien qu'il ne dit pas la vérité. Thierno Alassane Sall, lui, cherche simplement le buzz. Tout le monde sait qu'il traîne un TAS de casseroles. L'APR veut salir, ternir son image mais, c’est peine perdue. Macky et sa bande sont à l'origine de cette débâcle économique qui sévit, aujourd'hui, dans le pays. Ils devraient avoir honte de plonger le pays dans cette situation catastrophique. Mimi est clean. Elle n'a rien à se reprocher. Cette ancienne adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies, fonctionnaire internationale rompue à la tâche est une compétence sûre sur qui le Sénégal peut bénéficier de son immense expérience. Ceux qui veulent la combattre sont ces détourneurs de l'argent public qui vivent sous la hantise de la Dame Justice. Mais, ils rendront compte. Il faut qu'ils rendent gorge",dit rageusement M.Wade.

Un espace de loisirs menacé, et une population en colère a Keur Massar Nord, à l’annonce de la construction d’une préfecture sur le terrain Aiguillon a mis le feu aux poudres. Situé à l’unité 4, cet espace est un lieu essentiel pour les jeunes de la localité, qui l’utilisent quotidiennement pour le sport et les loisirs. Mais aujourd’hui, ils se retrouvent face à une menace qui pourrait leur enlever ce cadre de vie.

Dès l’annonce du projet, une forte contestation a émergé, portée principalement par les jeunes, refusant catégoriquement la disparition de leur terrain d’entraînement. Leur mobilisation a toutefois été réprimée par les forces de l’ordre, qui ont dispersé la foule à coups de gaz lacrymogènes.

Face à la tension grandissante, le maire de Keur Massar Sud, Bilal Diatta, est monté au créneau pour défendre les intérêts des populations. Selon lui, le choix de ce site pour la future préfecture est une erreur qui pénalise la jeunesse et freine son épanouissement social et sportif.

Voulant alerter l’opinion publique, il a convoqué les journalistes pour un point de presse au jardin public de Keur Massar Nord. Mais cette initiative a été empêchée par les forces de l’ordre, qui ont une nouvelle fois fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser militants, habitants et journalistes et eux reporters ont été interpellés, et leur matériel confisqué sans préavis.

Déterminé à ne pas laisser cette cause sombrer dans l’oubli, Bilal Diatta a finalement tenu son point de presse dans sa mairie. Il a interpellé directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, l’exhortant à revoir le choix du site et à privilégier un autre emplacement plus adapté pour la préfecture.

La tension est loin de retomber car la population, soutenue par son maire, reste mobilisée et attend une réponse des autorités. L’avenir du terrain Aiguillon est en suspens, mais les habitants de Keur Massar Nord semblent bien décidés à défendre leur espace de vie jusqu’au bout.

M. Touré

Touba se souvient d'un pur ascète doublé d'un éducateur hors pair

La communauté mouride célébre, ce jeudi 6 mars 2025, le Magal dédié à Serigne Abo Madyana Mbacké, plus connu sous le nom de Serigne Souhaïbou Mbacké. Fils du Fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, le Saint homme était un ascète et pur Soufi. Serigne Souhaïbou Mbacké partage la même mère que Serigne Abdou Ahad Mbacké (3ème Khalife Général des Mourides), Sokhna Mariama Diakhaté,

elle-même, originaire de l’illustre famille des "Ndiakhaté", connue pour son attachement indéfectible aux valeurs islamiques. Elle est (Sokhna Mariama Diakhaté) la sœur de lait de Sokhna Faty Diakhaté, 

Sainte mère du défunt 5ème Khalife Général des Mourides, Serigne Saliou Mbacké.

 

 

En effet,

Serigne Souhaibou Mbacké a vu le jour le 5ème jour du mois béni de Ramadan de l’an 1339(1918) à Touba-La-Sainte. Cet événement qui commémore, à ce jour, l’anniversaire de sa naissance, coïncide également avec la date de son rappel à Dieu qui se trouve être le 5ème jour du mois de Ramadan de l’an 1426 (1995). Il en est cette année à sa 29ème édition. Cheikh Abo Madiyana dit Serigne Souhaïbou a fait ses humanités chez son oncle maternel, par ailleurs,une grande figure de proue de la Mouridya, Serigne Amsata Diakhaté en comapgnie de ses frères Serigne Abdou Ahad Mbacké et Serigne Saliou Mbacké. 

 

Ecrivain à la plume alerte, poète au clavier très grand, chercheur de grand empan , philosophe choisi,

 l'œuvre-océan de cet illustre et digne fils de Bamba reste des bréviaires pour tous les musulmans en général et les talibés mourides, en particulier (cf.Xouratoul Ayni). Il était connu pour sa radicalité, son observance stricte des préceptes de la foi islamique et son engagement jamais failli pour la cause de la religion mohamétienne.

Il fut un promoteur d’un Islam pur, véritable. Serigne Souhaïbou Mbacké a passé les trente dernières années de sa vie sans quitter la Cité religieuse de Touba. Il entretenait de très bonnes relations avec toute la famille de son père et celles des "Cheikh" ainsi que ses coreligionnaires. Bon nombre de petits-fils de Serigne Touba et ceux d'autres dignitaires de la Communauté mouride ont eu fréquenté le "Daaray Serigne Souhaïbou" qui a fini par secréter la fine fleur, pour ne pas dire, la crème de Touba (le porte-parole du Khalife Général des mourides Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre est un pur produit de cette école).

 

C’est ce Soldat infatigable de la foi islamique, grand pédagogue, ascète et éducateur hors pair que les mourides célébrent ce jeudi 5ème jour du mois béni de Ramadan. Il repose à Touba, dans l'enceinte de son propre "Penthie" situé au coeur du quartier Darou Khoudoss, à Touba.

Aujourd’hui, c’est son fils aîné et Khalife, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké dit Serigne Cheikh Say qui veille sur l’héritage familial. Yalla nafi yag té wër. Amine.

 

Ibrahima NGOM Damel

CMU
cmu