
Malal DIALLO Pithi
CONSTRUCTION: un partenariat stratégique pour des infrastructures durables au service des collectivités locales
Dans le cadre du renforcement des infrastructures de base et de l’amélioration de la qualité des constructions publiques, le ministère des Collectivités territoriales, sous la tutelle du ministre Moussa Balla Fofana, a signé une convention stratégique avec l’Agence de Construction des Bâtiments et des Édifices Publics (ACBEP). Cet accord vise à garantir des ouvrages durables et conformes aux normes de construction, tout en accompagnant les collectivités locales dans leurs projets structurants.
Un engagement pour des infrastructures de qualité
Le constat est sans appel : de nombreux projets d’infrastructures réalisés dans les collectivités locales ne répondent pas aux standards de qualité attendus. Face à cette situation, le ministère a procédé à une évaluation approfondie des constructions publiques, révélant des lacunes importantes en matière de durabilité et de sécurité. Désormais, l’objectif est clair : mettre en place des infrastructures répondant aux normes actuelles afin de garantir leur longévité et leur efficacité.
L’ACBEP, en tant qu’agence technique de l’État, devient ainsi un acteur clé dans ce processus en apportant son expertise dans la construction des bâtiments et édifices publics. Grâce à cette convention, elle jouera un rôle central dans l’accompagnement des municipalités pour la réalisation de leurs projets structurants.
Un partenariat avec le PNDL pour renforcer les collectivités locales car avec cette - accord signé avec le Programme National de Développement Local (PNDL) vient compléter cette dynamique en offrant un accompagnement technique et financier aux communes. L’objectif est de faciliter l’accès aux infrastructures de base tout en veillant à ce que les ressources publiques soient investies dans des ouvrages de qualité.
Le secrétaire exécutif du PNDL s’est félicité de cette convention, soulignant qu’elle permettra de mieux structurer les investissements publics et d’éviter les erreurs du passé. Il a également insisté sur l’importance de la collaboration entre l’État et les collectivités territoriales pour garantir un développement local harmonieux et durable.
Une nouvelle ère pour la construction publique avec cette signature, le ministère des Collectivités territoriales franchit une étape décisive dans sa volonté de rationaliser la gestion des infrastructures publiques. Désormais, toute construction majeure nécessitant des investissements conséquents bénéficiera d’un encadrement technique rigoureux pour assurer sa conformité aux normes.
Ce partenariat marque ainsi une rupture avec les pratiques antérieures et pose les bases d’une nouvelle approche dans la gestion des infrastructures publiques. En garantissant des ouvrages solides et durables, l’ACBEP et le PNDL contribuent directement à l’amélioration des conditions de vie des populations et à la modernisation des collectivités locales.
La signature de cette convention illustre l’engagement du gouvernement à doter les collectivités locales d’infrastructures fiables et de qualité. Grâce à l’expertise de l’ACBEP et à l’appui du PNDL, les municipalités pourront désormais bénéficier d’un accompagnement adapté pour mener à bien leurs projets structurants. Un tournant décisif qui ouvre la voie à un développement local plus harmonieux et durable.
Mamadou Touré
Plan International Sénégal : une nouvelle stratégie pour promouvoir les droits des enfants et l’égalité des filles
Dakar, 18 mars 2025 Plan International Sénégal a lancé ce mardi un atelier stratégique de trois jours afin d’élaborer sa nouvelle Stratégie Pays 2026-2030. Cet événement, qui se tient à Dakar jusqu’au 20 mars, réunit des représentants des ministères partenaires, de la société civile, des associations de jeunes, ainsi que des leaders traditionnels et religieux. L’objectif est de définir les priorités et les actions à entreprendre pour renforcer les droits des enfants et l’égalité des filles au Sénégal au cours des cinq prochaines années.
Un bilan encourageant et des défis persistants
Lors de l’ouverture de l’atelier, Salimata Bocoum, directrice nationale de Plan International Sénégal, a dressé un bilan positif de la précédente stratégie (2021-2025).
> « Nous avons mis l’accent sur le renforcement du leadership des jeunes filles, leur participation active et leur autonomisation économique. Nous avons atteint 87 % de notre objectif, soit près de trois millions de filles touchées », a-t-elle souligné.
Grâce aux actions menées, des avancées notables ont été enregistrées dans plusieurs domaines clés :
Droits des enfants : amélioration de l’accès à l’éducation, au système de protection et aux services de santé.
Autonomisation des jeunes filles : initiatives favorisant leur inclusion économique et leur leadership.
Lutte contre les violences basées sur le genre : campagnes contre le mariage des enfants, les grossesses précoces et les mutilations génitales féminines.
Toutefois, des défis persistent, notamment les inégalités de genre, l’accès inégal aux services de base et la persistance des violences faites aux filles.
Une stratégie tournée vers l’avenir
L’élaboration de la nouvelle stratégie repose sur un processus consultatif impliquant toutes les parties prenantes afin de capitaliser sur les acquis et d’identifier les priorités à renforcer.
« Ce rapport d’évaluation nous permet d’orienter notre future stratégie en tenant compte des défis restants », a précisé Mme Bocoum.
Parmi les priorités pour 2026-2030, on retrouve :
Une lutte renforcée contre les inégalités de genre, avec des actions ciblées pour un changement durable.
Un accès élargi à l’éducation et à la santé, en particulier pour les filles en milieu rural.
Un engagement accru des communautés et des autorités locales, afin d’assurer un impact durable.
Le développement de programmes innovants pour favoriser l’autonomisation des filles et des femmes.
Un engagement renouvelé pour l’avenir
Plan International Sénégal réaffirme son engagement à bâtir une société plus équitable, où chaque enfant – et en particulier chaque fille – peut s’épanouir et exercer pleinement ses droits. À travers cette nouvelle stratégie, l’organisation ambitionne de renforcer la place des jeunes filles comme actrices du changement, capables d’influencer positivement leur avenir et celui de leurs communautés.
L’atelier, qui se poursuivra jusqu’au 20 mars, permettra d’affiner les axes d’intervention et de poser les bases d’un plan d’action ambitieux pour les cinq prochaines années.
Mamadou Touré
Moustapha Cissé Lô précise:"J'ai cessé tout acte de militantisme politique..."
Le nom de Moustapha Cissé Lô figure parmi les nouveaux membres du Secrétariat Exécutif de l'Alliance Pour la République
(APR) rendu public,hier
(mardi 18 mars 2025). Un état de fait qui suscite moult interrogations pour bon nombre de citoyens sénégalais. Réagissant, le principal concerné refute tout lien avec les marrons-beiges:"Cette liste, je l'ai reçue comme tout le monde. Je n'ai pas été informé ni consulté. J'ignore d'où elle vient. Je ne milite plus au niveau de cette formation politique. Aujourd'hui, mon seul et unique parti, c'est le Sénégal", s'est expliqué l'ancien député et vice-président de l'Assemblée National. El Pistolero d'éclaircir:"On m'avait exclu de l'APR depuis fin 2019. Je dois signaler que c'était une Commission dite de discipline qui avait,à l'époque, demandé au Secrétariat executif de l'APR de m'exclure. Ce qui avait été alors fait.
Au terme de sa réaction, l'ex-Président du Parlement de la CEDEAO de faire remarquer:" Comme je l'ai toujours déclaré, j'ai cessé tout acte de militantisme politique. Je n'ai plus besoin ni de poste nomminatif ni électif. Comme je l'ai dit plus haut, mon seul et unique parti, c'est le Sénégal. Néanmoins, je ne resterai pas un citoyen inactif. Je travaillerai pour la paix,le respect des libertés individuelles et collectives et la promotion de la démocratie dans notre pays. Oeuvrer pour le bien-être économique et social de nos concitoyens, reste et demeure ma seule préoccupation", précise-t-il aux ondes de la RFM.
CULTURE : "Maintenant l’Afrique" une Nouvelle Lecture de la Résilience et de l'Avenir du Continent
Le Musée des Civilisations Noires de Dakar revisite l’une de ses expositions phares, Maintenant l’Afrique, en lui apportant une nouvelle scénographie et une réflexion enrichie sur la résilience du continent. Cette exposition, qui rassemble des œuvres majeures d’artistes africains contemporains, met en lumière la manière dont les sociétés africaines ont su puiser dans leurs valeurs profondes – solidarité, initiation, fraternité – pour surmonter un passé douloureux et se projeter vers un avenir prometteur.
Un Nouveau Regard sur l’Histoire et l’Émancipation qui selon Mouhamed Abdallah Ly, Directeur général du Musée des Civilisations Noires, cette refonte s'inscrit dans une dynamique de réappropriation historique et culturelle :
«Nous avons souhaité poser un regard sur le poids du présent dans le passé, les défis auxquels l'Afrique est confronté, qu'ils soient économique, politique ou sociaux, et interroger la notion de décolonialité»
L’exposition s’articule désormais autour de trois axes. La première partie, avec des œuvres comme Le Champ de coton de Soly Cissé, évoque l’économie de plantation et les traumatismes de l’esclavage et de la colonisation. La seconde, intitulée Faire face, explore les luttes pour l’émancipation et la décolonisation des savoirs et des institutions muséales. Enfin, la dernière section ouvre sur une vision d’une humanité équilibrée, inspirée par le concept égyptien de Maât – l’harmonie et la justice universelle.
Un Débat Enrichissant autour de l’Exposition pour approfondir cette réflexion, un panel de haut niveau a réuni des personnalités du monde intellectuel et artistique, dont Amadou Tidiane Wone, ancien ministre de la Culture, le philosophe et commissaire d’exposition Babacar Diop, le directeur de l’ISIT Djiby Diakhaté, l’artiste et philosophe Ngaïdé Djibril, et le journaliste Semba Ndiaye.
Amadou Tidiane Wone a souligné la force des œuvres exposées, notamment l’impact de l’installation de Mansour Cissé sur la déberlinisation, qui questionne les frontières héritées de la colonisation et propose la création d’une monnaie africaine, "l’Afro".
« Les artistes nous parlent au-delà des mots. Ils chuchote. à notre conscience et nous disent l'indisible. »
L’exposition met également en avant l’idée d’un retour des diasporas africaines, illustrée par la peinture La Porte du voyage sans retour de Kalidou Kassé. Ce symbole puissant invite à repenser l’avenir du continent en s’appuyant sur les savoirs et les ressources des Afro-descendants.
Un Message d’Optimisme pour l’Avenir et au-delà de la rétrospective historique, maintenant l’Afrique est une invitation à l’action et à la réflexion sur les défis contemporains : intelligence artificielle, urbanisation, crises environnementales. Le débat suscité par l’exposition a révélé un consensus : l’Afrique n’a d’autre choix que d’être optimiste et ambitieuse.
"Nous avons été assez maltraités par l'histoire. Aujourd'hui nous n'avons qu'une seule option:monter." Amadou Tidiane Won.
Par cette nouvelle version de Maintenant l’Afrique, le Musée des Civilisations Noires offre ainsi un espace de dialogue où l’art devient un vecteur puissant de questionnement et d’espoir pour l’avenir du continent
Mamadou Touré
Prédation foncière à Keur Ndiaye Lô: les populations grognent et interpellent le Président Diomaye
A Keur Ndiaye Lô,village situé dans la Commune de Sangalkam (Dép.Rufisque), il ya grosse polémique autour de la gestion des terres. Ce qui pousse les populations à élever la voix pour alerter l'opinion publique. Elles interpellent les autorités étatiques et, au premier chef, le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre pour mettre fin au brigandisme foncier (selon leur propre terme) qui étale ses quartiers au niveau de leur localité.
"Depuis la construction de l'autoroute à péage et l'installation du Pôle Urbain de Diamniadio,l'on remarque une nébulosité autour de la gestion de nos terres. Les 40% du foncier de cette nouvelle Ville
(Pôle Urbain de Diamniadio) appartiennent au village de Keur Ndiaye Lô. Le constat est que ce Pôle n'a pas de limite(s). Il urge alors de le redéfinir",s'est expliqué Mame Cheikh Cissé,
responsable politique à Keur Ndiaye Lô qui renchérit :" Aujourd'hui, le constat est plus qu'alarmant, voire amer. Des lobbies et autres brigands fonciers nous envahissent et veulent faire main basse sur toutes nos terres. Ce que nous n'accepterons pas. Nos familles respectives qui sont là depuis 1945 géraient les terres en s'adonnaient, notamment,à l'agriculture. Sous le régime du Président Macky,des privés sont venus récupérer l'essentiel de cette assiette foncière par ce qu'ils ont aidés par des gens véreux. Ils ont enlevé les morcellements et détruits les constructions. On refuse de nous dédommager alors qu'on a des délibérations en bonne et due forme.Ce qui est injuste. Récemment, 8 jeunes et le chef de villages ont été mis aux arrêts, puis, relaxés."
Et les populations d'interpeller:"
Ousmane Sonko,alors opposant,nous avait promis de mettre fin à cette injustice. Ce qu'il n'a pas fait jusqu'ici. Au contrairement, les dégâts prennent de l'ampleur, persiste toujours. Des privés continuent de dicter leurs desiderata sans management du reste. On lui demande de gérer ce dossier de ses propres mains. Qu'il ne délègue personne, ici. Au Président Diomaye,on l'invite aussi à faire un décret pour l'arrêt des travaux sur ces sites car ce qui est en train de se passer est pire que le cas de Mbour 4(Thiès). Nous voulons être casés".
Licenciements abusifs à la CDC: le Collectif des Agents Licenciés crient leur désarroi et promettent une réplique juridique
Le Collectif des Agents Licenciés de la Caisse des Dépôts et Consignations/Groupe (CAL/CDC-Groupe) est sorti de son silence pour réagir aux déclarations de la Direction générale de la CDC-Habitat publiées récemment. Dans un communiqué ferme, le collectif rejette en bloc les arguments avancés et dénonce une tentative de manipulation de l’opinion publique.
Selon le collectif, ces licenciements massifs concernent des employés sous contrat à durée indéterminée (CDI), en violation des dispositions du Code du travail, notamment ses articles L 61, L 62, L 63 et L 64. Contrairement aux affirmations de la direction, aucune négociation à l’amiable n’a eu lieu. Le collectif évoque un protocole rédigé unilatéralement et imposé sans possibilité de discussion ni de recours à un tiers.
Le CAL/CDC-Groupe accuse directement Fadilou Keita, Directeur général de la CDC et PCA de CDC-Habitat, ainsi que Mamadou Fall, Directeur général de CDC-Habitat, et Bouna Kanté, récemment promu Directeur général adjoint par intérim. Ce dernier aurait tenu des propos menaçants envers les employés, leur imposant un ultimatum sans alternative.
Le collectif dénonce également un manque d’humanisme flagrant, illustré par le licenciement brutal de collègues en congé de maternité. Face à cette situation, il a saisi l’Inspection du travail et de la sécurité sociale et promet d’engager des actions judiciaires pour faire valoir ses droits.
Cette affaire suscite une vive indignation, et le Collectif des Agents Licenciés de la CDC entend poursuivre son combat pour la justice et le respect des droits des travailleurs.
Fin de la mesure d'interdiction des combats de lutte: "Nay Léer" en opine du bonnet...
Tout est bien qui finit bien. La mesure d'interdiction temporaire des combats de lutte en raison du retrait des forces de l’ordre, vient d’être levée. L'annonce a été faite, ce mardi, par le ministre de tutelle, Khady Diène Gaye. En réunion avec les principaux acteurs, elle a décliné de nouvelles règles pour encadrer la reprise des combats après la Korité. Ce qui pousse, le Président de la Plateforme "Nay Léer", Babacar Mbaye Ngaraf, à réagir:"On se félicite de cette décision tout en invitant le ministre de tutelle à aller plus loin. Elle est ainsi appelée à créer les conditions de développement de la lutte,à organiser,à l’image de son collègue de la justice, les assises de l’arène tout qui impliqueront l'ensemble des acteurs(
promoteurs, anciennes gloires, lutteurs en activité, amateurs,le CNG, chroniqueurs , communicateurs et toutes autres personnes ressources",a dit le Président du mouvement citoyen "Alliance Sauver le Sénégal" qui renchérit:"La lutte est notre sport national. Elle est un facteur de développement , un pourvoyeur d’emploi(s). C'est un secteur qui fait tourner des centaines de millions tous les dimanches. On doit alors chercher la performance au quotidien, surtout, que les acteurs sont des gens responsables conscients des enjeux et des opportunités.
On doit être fier que ce sport mobilise autant de jeunes et génère des richesses si prodigieuses", a fait savoir M.Babacar Mbaye Ngaraf.
Couverture Maladie Universelle : Les Récupérateurs de Mbeubeuss Bénéficient d’une Protection Sanitaire Grâce à un Partenariat entre la SEN-CSU et le PROMOGED
Une avancée majeure pour l’inclusion sociale et sanitaire des récupérateurs de la décharge de Mbeubeuss a été franchie ce mardi avec la signature d’une convention entre l’Agence Sénégalaise de la Couverture Sanitaire Universelle (SEN-CSU) et le Projet de Promotion de la Gestion Intégrée et de l’Économie des Déchets Solides au Sénégal (PROMOGED). Ce partenariat vise à garantir une couverture maladie aux travailleurs de la filière informelle des déchets, une population particulièrement exposée aux risques sanitaires.
Cette convention s'inscrit dans la volonté du gouvernement sénégalais de renforcer la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) en élargissant la protection sociale aux acteurs du secteur informel. Grâce à ce programme, les récupérateurs de Mbeubeuss pourront bénéficier d'une prise en charge à hauteur de 80 % des frais de soins médicaux, couvrant consultations, soins ambulatoires, hospitalisations et certains actes médicaux essentiels. De plus, 50 % des frais de médicaments prescrits seront couverts lorsqu’ils seront achetés dans des pharmacies agréées.
Le PROMOGED s'engage à financer l’adhésion et la cotisation annuelle des bénéficiaires, tandis que la SEN-CSU assurera leur affiliation et la gestion de leur couverture santé. Un comité de pilotage composé des représentants des deux institutions sera mis en place pour assurer le suivi et l'évaluation de cette initiative.
Lors de la cérémonie de signature, les différentes parties prenantes ont souligné l'importance de cette convention pour l’amélioration des conditions de vie des récupérateurs. Ces travailleurs jouent un rôle essentiel dans la gestion des déchets au Sénégal, mais leur activité les expose à divers risques sanitaires, sans toujours bénéficier d’un accès adéquat aux soins.
Un engagement fort en faveur de l’inclusion sociale car la Directrice du PROMOGED a salué cette initiative comme une avancée significative pour la protection sociale des récupérateurs. Elle a rappelé que le PROMOGED, dans le cadre du Programme National de Gestion des Déchets Solides, œuvre pour une gestion plus durable et inclusive des déchets, en intégrant les acteurs du secteur informel et en répondant aux défis liés aux changements climatiques.
De son côté, le Directeur Général de la SEN-CSU a insisté sur la mission de son agence, créée en 2024, qui vise à garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les Sénégalais. Il a souligné que cette convention marque une étape importante vers une couverture maladie universelle réellement inclusive.
Les représentants des récupérateurs, notamment l’Association Bokk Diom et la Coopérative des récupérateurs, ont exprimé leur satisfaction face à cette avancée historique. Ils ont remercié les autorités pour cette reconnaissance de leur contribution et pour l'effort consenti en faveur de leur bien-être.
Cette convention constitue une avancée majeure dans la protection des travailleurs du secteur informel et un signal fort en faveur de l’équité sociale. Elle illustre l’engagement du Sénégal à garantir une couverture sanitaire universelle à tous ses citoyens, en mettant l’accent sur les populations les plus vulnérables.
Mamadou Touré
SOCIÉTÉ: dotation de chaises et tables: le Directeur Général de la SONAGED S.A au chevet des écoles de Pire Goureye...
Le Directeur Général de la SONAGED S.A S.A vient de s'illustrer de si belle manière. Khalifa Ababacar Sarr, puis que c'est de lui qu'il, a offert un important lot de matériels pédagogiques
(tables et chaises à usage de bureaux) à quelques quatre(4) établissements scolaires de la Commune de Pire Goureye. Un geste hautement apprécié par le monde éducatif:"L'école sénégalaise est à l'honneur. Aujourd'hui, tous les acteurs doivent participer au processus d'une économie inclusive, solidaire et sociale. Œuvrons pour l'amélioration des conditions de travail dans nos institutions scolaires. Nous avons procédé à la distribution de tables et de chaises pour usage de bureaux au bénéfice de la communauté éducative. Ainsi, quatre (4) de nos localités : Thiawaaré - Thembène, Ndiffife, Ndiëgueudj et Mbaraglou dans la commune de Pire Goureye en ont bénéficié", a-t-il déclaré. Et il poursuit:"Nous remercions particulièrement Malamine SARR Jr., Ibrahima PAYE et tous ceux qui nous ont soutenu dans la facilitation du processus de distribution. Clin d'œil aussi aux collaborateurs de tous les jours comme le Ministre-
Conseiller Oustaz Tahir FALL, le Chargé de missions à la Présidence de la République M. Khadim MBAYE, les honorables Députés Assane DIOP, Ousmane CISS et Grassé FAYE. Également tous nos membres du groupe Département de Tivaouane sans oublier Mansour DIAGNE, Mithié YADE NDIAYE, Alioune Badara MBOUP, Gorgui Massamba BOYE, Modou FALL, Momar DIENG, Abdoulaye NDIAYE Canada, Khalifa Ababacar DIOP, Madiaw DIOP, Mouhamed DIOP, Madické KEBE, Fatou FALL, Khady NDOYE, Elhadji NDOYE, Mouhamed FALL,Khadim WADE,etc. Pour ne citer que ceux-là. Ensemble, relevons les défis du développement des savoirs dans notre pays",a dit
Khalifa Ababacar SARR.
ÉLEVAGE: Tabaski 2024 un Approvisionnement Record et des Enjeux Majeurs pour 2025
La fête de la Tabaski, moment clé du calendrier religieux et social sénégalais, repose sur un défi logistique d’envergure pour assurer un approvisionnement suffisant en moutons à des prix accessibles. Alors que l’édition 2024 a atteint un niveau record avec 955 175 moutons disponibles, soit 117,92 % de l’objectif initial, l’atelier bilan-préparation organisé par le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage (MASAE) a permis de dresser un état des lieux et d’anticiper les défis de 2025.
Un Approvisionnement en Hausse, un Marché Mieux Régulé qui pour l’année 2024, le marché sénégalais devait accueillir 810 000 moutons, avec une demande spécifique de 260 000 pour la région de Dakar. Grâce à la collaboration des éleveurs nationaux et des importateurs de la sous-région, cet objectif a été dépassé, évitant ainsi une flambée des prix. La montée en puissance de la production locale a également joué un rôle clé dans la réduction du déficit d’offre.
La répartition des points de vente a été optimisée pour éviter la concentration excessive des acheteurs et fluidifier le marché. Dans les grandes agglomérations, des espaces aménagés et sécurisés ont facilité l’accès aux moutons tout en garantissant de meilleures conditions de commerce pour les éleveurs et les consommateurs.
Transport et Sécurité des Défis Majeurs pour l’acheminement des moutons vers les différents points de vente constitue un enjeu crucial. Des mesures spécifiques ont été mises en place pour faciliter le transport et sécuriser les convois à travers le pays. En coordination avec les autorités administratives et les forces de sécurité, des corridors de passage ont été définis pour limiter les embouteillages et assurer la fluidité des opérations.
Les transporteurs ont été mobilisés pour garantir des conditions optimales de déplacement des bêtes, réduisant ainsi les pertes liées aux longues distances parcourues. Toutefois, des défis persistent, notamment en ce qui concerne la gestion des coûts de transport et les infrastructures routières.
Vers une Meilleure Organisation pour 2025 car l’atelier de bilan a permis d’identifier les forces et faiblesses du dispositif 2024 afin d’optimiser la préparation de la Tabaski 2025. Parmi les axes d’amélioration figurent :
Une meilleure anticipation des besoins pour éviter les tensions sur le marché pour un renforcement des infrastructures des points de vente pour un accès plus aisé et sécurisé.
Une logistique de transport améliorée avec des itinéraires mieux définis et un accompagnement des transporteurs.
Un contrôle plus strict des prix pour limiter la spéculation et assurer une accessibilité à toutes les couches sociales.
Avec ces ajustements, les acteurs du secteur espèrent garantir une Tabaski 2025 encore plus fluide et inclusive, assurant à chaque Sénégalais l’opportunité de célébrer cette fête dans les meilleures conditions.
Mamadou Touré