
Malal DIALLO Pithi
AKINWUMI ADESINA, PRESIDENT BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT.
« Le temps de l'aide ou de l'argent à titre gratuit est révolu : L'Afrique doit revoir son approche pour parvenir à un développement rapide ».
Le président de la Banque africaine de développement trace un chemin visionnaire pour l'autonomie de l'Afrique sur le plan économique. Face à la diminution des financements mondiaux, aux tarifs douaniers et aux tensions géopolitiques, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina a déclaré vendredi que l'Afrique devait sortir de sa dépendance à l'égard de l'aide et tracer d'urgence son avenir par l'autosuffisance, les partenariats stratégiques et l'exploitation de ses vastes ressources naturelles. M. Adesina s’est exprimé à Abuja dans le cadre de la 14e cérémonie de remise des diplômes de l'Université ouverte nationale du Nigéria (NOUN), où il a donné une conférence suscitant la réflexion.Son discours intitulé « Faire progresser le positionnement de l'Afrique dans la dynamique mondiale du développement et de la géopolitique » a présenté une vision audacieuse de l'avenir de l'Afrique dans un paysage mondial en mutation rapide. « Le récent démantèlement de l'agence officielle des États-Unis consacrée à l'aide au développement et les mesures antisubventions similaires dans d'autres parties de l'Europe signifient que les anciens modèles de développement sur lesquels l'Afrique s'est toujours appuyée ne fonctionneront plus », a-t-il déclaré à son auditoire."Le temps de l'aide ou de l'argent à titre gratuit est révolu. Les pays africains doivent maintenant apprendre à se développer grâce à une discipline d'investissement. Les pays ne peuvent plus compter sur l'aide pour la croissance ou la considérer comme une partie des recettes publiques, comme cela a été le cas pendant des décennies. La bienveillance n'est pas une classe d'actifs", a affirmé le président de la Banque. Dans la plus grande université ouverte du Nigéria, M. Adesina a souligné que l'Afrique devait revoir son approche pour enregistrer une croissance et un développement à un rythme accéléré. Selon lui, pour stimuler la croissance, le continent doit rapidement assurer la mise en œuvre complète de la Zone de libre-échange continentale africaine : « Produire localement, acheter localement, commercer plus localement », a-t-il demandé aux pays du continent.M. Adesina a mis en évidence plusieurs défis majeurs auxquels le continent est confronté, notamment la diminution de l'aide au développement, les politiques d'immigration restrictives, la sous-évaluation du capital naturel et les guerres tarifaires à l'échelle mondiale. Il a toutefois considéré ces défis comme des opportunités pour l'Afrique de redéfinir sa position sur la scène mondiale. La Banque africaine de développement dirige l'élaboration d'un nouveau cadre permettant de réestimer le produit intérieur brut (PIB) de l'Afrique sur la base d'une évaluation correcte de son vaste capital naturel. Cela permettra de réduire la dette de l'Afrique par rapport au PIB réestimé et d'accroître sa capacité à emprunter davantage de ressources pour financer son développement. La Banque estime que l'évaluation correcte de la richesse verte de l'Afrique améliorera les profils de risque et les notations de crédit des pays du continent. « 47 des 54 pays africains ont été soumis à des droits de douane américains plus élevés. Les effets directs immédiats de ces tarifs sur les pays africains se traduiront par une réduction significative des exportations et de la disponibilité des devises. Cela provoquera d'autres ondes de choc dans les économies africaines », a alerté M. Adesina à propos des récentes tensions tarifaires mondiales.
ies par rapport au dollar américain. Le coût du service de la dette en tant que part des recettes publiques augmentera en raison de la baisse des recettes attendues », a-t-il ajouté. Pour construire des économies résilientes, M. Adesina soutient que « l'Afrique doit tracer son avenir en s'appuyant non pas sur la bienveillance des autres, mais sur sa propre détermination à être autonome, à nouer des alliances fiables, à tirer parti des opportunités offertes par la dynamique mondiale, tout en plaçant l'Afrique au premier plan. Ce n'est qu'à cette condition que l'Afrique redeviendra grande ! ». Parmi les initiatives clés menées par la Banque africaine de développement sous la direction de M. Adesina, on peut citer la mise en place du Mécanisme de financement et de stabilité de l'Afrique pour aider les pays du continent à refinancer les paiements du service de la dette ; le développement d'obligations d'investissement indexées sur la sécurité pour reconstruire les zones dévastées par les conflits ; la création de l'Agence africaine du risque de crédit pour évaluer équitablement les risques d'investissement de l'Afrique ; la mise en œuvre du Programme d'accélération de l'adaptation de l'Afrique doté de 25 milliards de dollars pour soutenir la résilience du continent au changement climatique ; et l'élaboration d'un cadre pour réévaluer le PIB de l'Afrique sur la base de sa richesse en capital naturel.
CELEBRATION DU CINQUANTENAIRE DES HLM GUEDIAWAYE Les initiateurs concoctent un alléchant programme à la dimension de l’événement
Cinquante années d’existence, ça se fête. Surtout quand c’est rempli d’émotions, d’histoires, de souvenirs, de vécus. Les HLM Guédiawaye, constitués des cités Las Palmas et Paris, constituent aujourd’hui un symbole. Elles ont vu naitre et grandir trois générations d’individus éparpillés partout dans le monde. Des hommes et des femmes qui, le temps de ces célébrations, vont encore se souvenir, pendant une semaine (du 4 au 10 mai 2025) de ce qui constitue leur fierté et leur raison de vivre. En plein dans les préparatifs, les initiateurs sont en train de concocter un programme que les populations de ces cités cinquantenaires n’oublieront pas de sitôt.L'idée de la création des HLM (Habitations à Loyer Modéré) Las Palmas et Paris à Guédiawaye, au Sénégal, est née dans un contexte de modernisation urbaine et de réponse à la croissance démographique rapide des villes sénégalaises dans les années 1960 et 1970. Le président Léopold Sédar Senghor, dans sa vision de développement de l'urbanisme et du logement, a voulu améliorer les conditions de vie des populations urbaines, en particulier celles vivant dans les bidonvilles, qui se multipliaient autour de Dakar, la capitale. *HLM Paris* La cité HLM Paris a été créée à la fin des années 1960 et début des années 1970, dans un contexte de forte urbanisation de la capitale sénégalaise, Dakar. Avec l'augmentation de la population, la question du logement est devenue de plus en plus pressante. L’État sénégalais a donc lancé des projets d'habitat pour répondre aux besoins croissants de logements pour les populations urbaines. La cité a été construite par la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), une institution publique créée pour promouvoir la construction de logements accessibles aux populations à revenus modestes. HLM Paris fait partie des premières grandes opérations de logements sociaux dans la banlieue de Dakar. Le projet avait pour but de désengorger la ville de Dakar et de fournir des logements décents à la population. Ce programme a été un des premiers grands projets d'urbanisme social dans la région. En raison de son aspect soigné et de son aménagement, certains habitants ont surnommé ce quartier "HLM Paris", inspirés par le nom de la capitale française, considérée comme un modèle de modernité. Toutefois, comme beaucoup de projets similaires, HLM Paris a souffert au fil des ans de l'insuffisance d'entretien, de l’urbanisation rapide, de la surpopulation et du manque de ressources pour rénover et maintenir les infrastructures. Ces défis ont conduit à un certain délabrement de la cité, mais n’enlève en rien la qualité de ses habitants. *HLM Las Palmas* La cité HLM Las Palmas, construite également dans les années 1970, est un autre exemple d'un projet de logements sociaux. Cependant, ce projet a eu un aspect unique du fait de son emplacement et de sa conception. Cette cité a été construite sur un ancien site militaire, un camp d'entraînement situé sur des dunes. Les architectes ont choisi de conserver les particularités du terrain, ce qui a donné naissance à une cité avec des maisons implantées sur des niveaux variés. L’objectif de ce projet était de fournir des logements sociaux sur un terrain vaste et disponible tout en répondant aux besoins de la population en croissance dans la banlieue de Dakar. Ce projet s'inscrivait dans la même politique de logement public que pour HLM Paris, visant à améliorer les conditions de vie des familles à revenus modestes. La conception de Las Palmas a été influencée par le terrain accidenté des dunes. Les habitations y ont été construites de manière à s'adapter au relief, avec des maisons à différents niveaux, donnant à la cité un aspect distinctif. Le nom "Las Palmas" fait référence à la ville espagnole, soulignant l'influence d'architectures méditerranéennes et le désir d'offrir un cadre de vie agréable aux habitants. Comme pour HLM Paris, HLM Las Palmas a fait face à des défis concernant l'entretien des infrastructures, l'augmentation de la population et la gestion des espaces publics. Ces projets ont été initiés dans un contexte où Dakar faisait face à une rapide urbanisation et à une crise du logement. La population de la capitale et de ses banlieues a fortement augmenté à partir des années 1960, ce qui a créé une pression immense sur le marché immobilier. L'État sénégalais, sous l'égide de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), a donc mis en place ces projets pour offrir des solutions de logement accessibles aux classes populaires et éviter la prolifération de bidonvilles.Ces deux cités HLM, tout comme d'autres projets de logements sociaux dans le pays, ont donc été des initiatives de l'État pour améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables et répondre à la demande de logements décents à des prix abordables. *HLM Las Palmas et HLM Paris à Guédiawaye* sont nées dans le cadre de la politique de développement de logements sociaux menée par le gouvernement sénégalais, avec pour objectif de mieux organiser la croissance urbaine et d’offrir un cadre de vie plus digne aux citoyens de Dakar et de ses banlieues.Par contre, et c’est ce qui est important, c’est les habitants de ces deux cités peuvent se réjouir d’avoir un espace de vie, un cadre adapté à leurs aspirations. En décidant de fêter le cinquantenaire de ces deux cités, les initiateurs vont réveiller des souvenirs qui vont survoler beaucoup de domaines de la vie socioprofessionnelle, surtout le sport et la culture.
Youssouf NDIONGUE
QUESTIONS D’ACTUALITE/ OUSMANE SONKO FACE AUX DEPUTES
L’émigration clandestine : « Une fausse solution à un vrai problème »Le Premier ministre Ousmane Sonko a affiché la fermeté de l’État sénégalais face au fléau de l’émigration irrégulière, lors d’une séance de questions orales à l’Assemblée nationale. Interpellé par le député Amadou Lamine Diouf sur les mesures prises pour freiner le phénomène et assurer la protection des Sénégalais de l’extérieur, le chef du gouvernement a livré un plaidoyer mêlant fermeté, lucidité et appel à la responsabilité collective.Face aux drames en mer de plus en plus fréquents, Ousmane Sonko a annoncé une intensification des actions répressives contre les réseaux de passeurs. « Aucun pays responsable ne doit abdiquer face au phénomène de l’émigration irrégulière. Nous sommes en train de réfléchir sur comment corser les sanctions », a-t-il martelé, dénonçant l’exploitation de la détresse des jeunes par les convoyeurs. Selon lui, l’État envisage non seulement un durcissement des peines à l’encontre de ces trafiquants humains, mais également un renforcement de la surveillance côtière grâce à la mobilisation de la Marine nationale. « Il n’y a pas de justificatifs pour aller mourir en mer ». Tout en affichant une volonté répressive, Ousmane Sonko a tenu à rappeler la complexité sociale et économique du phénomène migratoire. « Les jeunes essaient de trouver une fausse solution à un vrai problème. Il n’y a pas de justificatifs pour aller mourir en mer », a-t-il déploré, appelant à une introspection collective. S’inscrivant dans une perspective de long terme, Sonko a réaffirmé que « la réponse à l’émigration clandestine ne peut se limiter à la répression. Elle doit passer par des solutions durables, co-construites avec l’ensemble du peuple sénégalais ». Parmi les pistes évoquées figurent la promotion de l’emploi des jeunes, l’aménagement du territoire pour un meilleur accès aux opportunités économiques et une diplomatie active pour la protection des Sénégalais de l’extérieur. Le chef du gouvernement a exhorté les Sénégalais vivant à l’étranger à se conformer aux lois et règlements en vigueur dans leurs pays d’accueil.Gouvernance : Réforme de l’Ofnac, de la déclaration de patrimoine, des lanceurs d’alerte et de l’accès à l’informationEn clôture de la séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale ce lundi 14 avril, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé plusieurs réformes majeures inscrites dans l’agenda du gouvernement pour renforcer la transparence et la redevabilité publique. Il a annoncé une réforme de l’OFNAC, qui vise à redynamiser l’organe de lutte contre la corruption en le rendant plus indépendant et plus efficace. Une révision du système de déclaration de patrimoine des autorités publiques est également prévue, pour un meilleur contrôle et une plus grande exigence envers les gestionnaires de fonds publics. Autre point fort : le chef du gouvernement a déclaré qu’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte sera introduite, pour encourager la dénonciation d’actes de mauvaise gestion ou de corruption. Il a aussi confirmé qu’une loi sur l’accès à l’information sera proposée, afin de garantir aux citoyens un droit réel à l’information publique, condition essentielle d’une démocratie saine. Avec ces annonces, Ousmane Sonko réaffirme l’engagement de son gouvernement à construire une gouvernance fondée sur l’éthique, la transparence et la participation citoyenne.
Kaffrine - Revue annuelle conjointe de la santé: Le gouverneur plaide pour le renforcement du personnel sanitaire.
La région de kaffrine a abrité, ce lundi, la revue annuelle conjointe (RAC) de la santé. Il s'agit de passer au peigne fin les performances notées dans l'exécution des différents programmes exécutés par les services de santé mais aussi relever les contraintes et défis pour une meilleure prise en charge des patients dans les établissements sanitaires. Manque de personnels médicaux, pléthore de patients dialysés entre autres continuent de poser problème au niveau de la direction régionale de la santé.
La Rac de la santé a permis de faire le point sur le niveau de performance réalisé par les différents services de la santé pendant l'année 2024 dans les programmes qui leur sont assignés. Une occasion pour le gouverneur de la région de kaffrine, Moustapha Diaw de saluer les améliorations notées durant l'année précédente.
" Pour 2024, nous avons vu que la région a beaucoup progressé en ce qui concerne la santé de la mère et de l'enfant avec une amélioration des performances mais il y a des secteurs qu'il faut améliorer davantage" a dit le gouverneur avant d'ajouter qu'il va porter le plaidoyer pour le renforcement du personnel médical auprès des autorités centrales pour le bon fonctionnement de l'hôpital régional Thierno Birahim Ndao et autres centres de santé construits qui n'ont pas fonctionnel à cause de manque de ressources humaines.
Pour le directeur régional de la santé, Dr Mbaye Thiam, il a passé en revue toutes les difficultés que rencontrent la région en matière de santé. Selon lui, ceci est un exercice qui leur permet de faire la réduction des comptes de la santé des populations de kaffrine et se montre très satisfait du résultat après une année de travail. D'après Dr Thiam, la liste d'attente des personnes dialysées est 180.
"À kaffrine, nous disposons d'un centre de traitement de la maladie d'insuffisance rénale, et ce centre bénéficie 10 machines qui sont fonctionnels, la cohorte qui est branchée est autour de 25 personnes dialysées pour une liste d'attente de 180 personnes" a souligné le directeur régional de la santé.
Concernant la prise en charge des malades mentaux, il n'y a pas des structures sanitaires fonctionnelles dans ce domaine, a t'il fait savoir. Il informe que deux autres blocs opératoires à savoir celui du district sanitaire de kaffrine et de Koungheul seront opérationnels dans les jours à venir pour permettre de réduire le taux de mortalité de la mère et de l'enfant dans la région de kaffrine.
À en croire à Mbaye Thiam, la région de kaffrine est confortable par rapport au ratio de poste de santé par ce qu'il y a en moyenne 1 poste de santé pour 7500 habitants, mais si pouvait être augmentée ce serait mieux car kaffrine est une vaste région, a t'il conclu.
Mamadou Ndiaye
Ratification de la C190 sur les violences et le harcèlement faits aux femmes et au filles : La déclaration des femmes travailleuses de la CNTS
Nous, Comité National des Femmes Travailleuses de la CNTS,
Saluons le vote et l’adoption de la Convention n °190 sur les violences et le harcèlement faits aux femmes et aux filles dans le monde du travail à l’occasion de la 108e session de la Conférence Internationale du Travail (CIT), le 21 juin 2019, par les membres de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), à une écrasante majorité
– Conscientes que cette convention établit des normes internationales susceptibles de combattre la violence et le harcèlement dans le monde du travail : Convention accompagnée d’une Recommandation qui fournit des orientations supplémentaires pour son application, dénommée « R n° 206 » ;
– Convaincues que la Ratification de la Convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement est une occasion historique pour les pays de s’engager à mettre fin à la violence et au harcèlement dans le monde du travail, de changer la culture d’impunité et d’apporter de nouvelles garanties pour la sécurité et la dignité des travailleurs, quels qu’ils soient et quel que soit leur lieu de travail
– Constatons avec regret que le Sénégal, reconnu comme pays pilote en Afrique de l’Ouest pour le respect des Normes Internationales du Travail de l’OIT
– Considérant notre représentation au sein du Conseil d’Administration de l’OIT (Travailleur, Employeur, Gouvernement)
– Estimons que le gouvernement du Sénégal devrait accompagner les femmes dans le plaidoyer pour la Ratification de cet instrument pour un monde du travail sans violence et pour promouvoir le travail décent pour toutes les travailleuses et travailleurs du monde
– Saluons la mise en place d’un Comité Technique Tripartite (BIT, Ministère du Travail et RENAFESS-CCSS-CSI) dont nous sommes membres
– Déplorons les lenteurs notés pour la Ratification de la C190 de l’OIT par le gouvernement du Sénégal,
– Lançons une campagne de plaidoyer et de lobbing pour la Ratification de la Convention 190 par le gouvernement du Sénégal avant juin 2025.
– Invitons les Secrétaire Généraux de la Coalition des centrales Syndicales à considérer cette revendication dans les points d’accords pour la signature du pacte social ;
– Recommandons vivement aux autorités étatiques d’engager sans délai les procédures de Ratification de la C 190 de l’OIT, ainsi que son intégration dans les dispositifs législatifs et règlementaires en vigueur au Sénégal.
– Ensemble, œuvrons pour un environnement de travail sûr, digne et productif.
Dakar, le 11/04/2025
Le COMFEM/CNTS
EDUCATION: pour une meilleure orientation des apprenants, les Cours Sainte Marie de Hann initient une journée d’informations
Ils sont nombreux ces jeunes élèves qui voient leurs études s’arrêter en si bon chemin, simplement parce qu’ils n’ont pas eu très tôt des informations concernant une orientation meilleure. Souvent des conseils précieux leur font défaut et ils finissent par prendre un chemin pas du tout souhaité pour des études supérieures réussies. Consciente de cette situation, la direction de l’institution scolaire Cours Sainte Marie de Hann (CSMH), a pris les devants et a initié une campagne de sensibilisation dénommée journée d'orientation. Une activité qui a suscité une adhésion auprès des apprenants et de leurs parents, mais aussi des établissements invités. Il y a lieu de remarquer que cette journée qui s'inscrit dans le projet éducatif de l’institution a connu un engouement certain. Comme l’a souligné M. Dominique Carmelo Da Sylva, Coordonnateur de l'Espace culturel des CSMH, Chargé du volet Orientation au niveau dudit établissement. «Nous accompagnons nos élèves dans l'élaboration de leur projet d'étude post BAC. A partir de la classe 3ème, toutes les classes sont à enjeu d'orientation. Mais, après le BAC, nous les préparons sur les types d'études à mener ; de sorte que cette activité lance les bases d’une facilitation de la construction de leur avenir». Selon Dominique Carmelo Da Sylva, «pour cette journée, nous avons invité quelques 33 établissements supérieurs de Dakar offrant des domaines de formation assez diversifiés. Cela permet aux élèves d'opérer de bons choix pour leurs futures professions. Mais il faut savoir que, de manière pédagogique, dans les emplois du temps, nos professeurs en parlent souvent aux élèves à travers une rubrique intitulée "Une heure de vie de classe". Ce sont des heures hebdomadaires où les enseignants, de concert avec le Conseil d'orientation, parlent des métiers d'avenirs aux élèves».
Y.ND
Oignons et pommes de terre : le Sénégal veut mettre fin aux pertes grâce à la conservation frigorifique
Face aux pertes massives de la production locale d’oignons et de pommes de terre en 2024, le gouvernement sénégalais, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko, lance une nouvelle stratégie axée sur la conservation frigorifique, le soutien bancaire et la transformation industrielle. Une réunion de haut niveau s’est tenue pour fédérer tous les acteurs autour de cette ambition.
Une crise à répétition car en 2024, près de 150 000 tonnes d’oignons et de pommes de terre ont pourri sur le marché sénégalais, faute de structures de conservation adaptées. Cette situation, lourdement préjudiciable aux producteurs, a alerté les autorités qui ont décidé d’agir dès cette campagne agricole.
Une grande mobilisation autour d'une urgence nationale a la suite d'une réunion d’envergure qui a réuni les principaux acteurs de la filière : producteurs agricoles, commerçants, stockeurs, ministères de l’Agriculture et de l’Industrie, institutions étatiques (ORSE, ARM), assureurs (CNES), banques (BNDE, Crédit Agricole) et autres parties prenantes. Objectif : trouver une solution durable pour préserver la production nationale.
Un plan concret autour du stockage frigorifique le cœur du plan repose sur la conservation des produits à 1°C dans des chambres froides réparties sur l’ensemble du territoire : Dakar, Diamniadio, Saint-Louis, Ziguinchor, Simiga, etc. Le recensement national a déjà permis d’identifier une capacité de stockage d’environ 150 000 tonnes, notamment grâce aux infrastructures de Seneguida et d’acteurs privés comme Socopao.
Une fois stockée, la production sera progressivement écoulée sur le marché national, évitant ainsi toute importation jusqu'à décembre. Un système de récépissés d’entrepôt permettra aux producteurs d’obtenir un financement immédiat équivalant à 80 % de la valeur stockée.
La transformation industrielle comme levier stratégique au-delà du stockage, la transformation locale prend une place centrale. Une entreprise située au nord du fleuve Sénégal s’engage à transformer jusqu’à 50 000 tonnes d’oignons en poudre, avec un potentiel d’exportation vers l’Afrique et au-delà. Cette activité permettra d’écouler environ 300 000 tonnes d’oignons frais, offrant ainsi une solution industrielle viable à la surproduction.
De plus, l’industrie du surgelé, qui importe actuellement près de 8 000 tonnes de produits par an, pourrait intégrer des dérivés d’oignons locaux dans ses préparations, renforçant la demande nationale.
Un tournant stratégique pour l’agriculture sénégalaise car le gouvernement annonce ainsi sa volonté de cesser toute importation d’oignons et de pommes de terre, misant sur la valorisation, le stockage sécurisé et la transformation industrielle de la production locale. Cette stratégie, si elle est bien exécutée, pourrait marquer un tournant décisif pour l’autosuffisance alimentaire et la protection des producteurs sénégalais.
Mamadou Touré
Kaffrine :Des équipements et matériels offerts aux femmes entrepreneuses.
L'agence française de développement à travers le projet d'appui au développement de chaînes de valeur agricoles en faveur de femmes et jeunes des organisations membres des plateformes d'organisations paysannes ( SEPOP) et ASPRODEB a remis des équipements et matériels estimés à douze (12) millions de francs CFA à la fédération régionale de groupement de promotion féminine ( FRGPF) kaffrine.
" Ce sont des équipements considérables de 12 millions FCFA au profit des femmes de kaffrine et de kedougou" a dit le secrétaire général de l'asprodeb, Djéry Gueye au cours d'une cérémonie en présence de l'adjoint au préfet de kaffrine, Modou Thiaw, la directrice régionale de la famille et de solidarité, et des groupements bénéficiaires.
Selon lui, la fédération régionale a bénéficié d'une chambre de séchage solaire, une presse à huile, une decortiqueuse de mil et d'un moulin à mil ainsi que des tenues de travail.
Un don qui vient à son heure, selon Adja Khady Ndao, présidente régionale des groupements, qui est très heureuse de cet appui. Cependant, elle invite les autres femmes de bien profiter de ces matériels pour leur développement et leur autonomisation économique en matière de revenus.
Mamadou Ndiaye
Kaffrine: Le district sanitaire se dote d'une nouvelle unité d'accueil des urgences.
Madame le préfet du département de kaffrine, Aïchatou Ndiaye Diallo, a procédé, hier, jeudi, à l'inauguration de la nouvelle unité d'accueil des urgences (UAU) du district sanitaire de kaffrine. Selon elle, cette unité marque un tournant important des usagers de ce service public de santé.
Elle s'exprimait en présence de la directrice de l'Hôpital thierno birahim ndao, de L'honorable député, Abdoulaye Thomas Faye, l'adjoint au maire de kaffrine, ainsi que le président du conseil départemental de kaffrine, Abdoulaye Wilane. Ce dernier félicite le travail remarquable du médecin chef de kaffrine et salut la parfaite collaboration entre la coopération luxembourgeoise et le centre de santé.
Un joyau raccordé au central d'oxygène et financé par l'État du Sénégal en collaboration avec la coopération luxembourgeoise à hauteur de 196 millions FCFA, a fait savoir le médecin chef du district sanitaire de kaffrine, Dr Kristof Kaodi Kanfom. Selon lui, sur 10 malades référés à l'hôpital régional les 7 l'étaient du fait d'un manque d'oxygène mais cette unité va permettre de résoudre ce problème.
" je remercie tous les partenaires, particulièrement le maire de la commune de medinatoul salam 2 qui nous a permis d'équiper la salle avec dix lits qui coûte environ 750 milles FCFA l'unité" a conclu Dr Kanfom.
Mamadou Ndiaye
Anita Seck, la voix de Pastef en Italie : Engagement, leadership et espoir pour la diaspora sénégalaise
Ndeye Fatou Seck, plus connue sous le nom d’Anita Seck, est une figure montante du paysage politique sénégalais à l’étranger. Née le 1er janvier 1995 à Rufisque, elle est aujourd’hui la coordonnatrice du parti Pastef dans le département de Sienne, en Italie. Son engagement politique, communautaire et social témoigne d’un parcours remarquable et inspirant.
Un parcours militant ancré en Europe
Anita Seck rejoint le parti Pastef en 2016. Dès l’année suivante, elle intègre la coordination de Pastef Toscane, avant de prendre, en 2019, la tête de la coordination de Sienne. Parallèlement, elle devient membre de la coordination nationale de Pastef Italie aux côtés du député Amadou Oury Diallo. Membre active de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) en Italie depuis 2020, elle n’a cessé de multiplier les initiatives pour faire entendre la voix de la diaspora.
Un rôle central au sein de la communauté sénégalaise
Entre 2020 et 2022, Anita Seck occupe le poste de secrétaire générale de la Communauté Sénégalaise de Colle di Val d’Elsa (COSEV). Très engagée dans le bien-être social, elle a travaillé comme interprète à l’USL Toscana Est, facilitant l’accès aux soins pour de nombreux compatriotes. Membre active du Dahira Mame Diarra de la Val d’Elsa, elle est également une actrice incontournable du tissu associatif local.
Militante de terrain, proche des jeunes et des femmes
Depuis ses débuts, Anita s’illustre par son énergie sur le terrain. En 2018, elle faisait partie de la délégation ayant accueilli le président Ousmane Sonko à Rome. Elle a coordonné plusieurs actions de collecte de fonds pour financer les campagnes électorales, soutenir les familles des victimes du régime précédent et appuyer les détenus politiques, notamment à travers la vente de bracelets Pastef.
Elle privilégie une approche humaine et directe pour mobiliser la jeunesse : rencontres conviviales à domicile, campagnes de porte-à-porte, débats autour de thèmes comme le patriotisme, la responsabilité citoyenne et l’inspiration tirée du livre SOLUTION d’Ousmane Sonko. Un modèle de proximité qui porte ses fruits.
Une vision tournée vers le retour et le développement
Actuellement, Pastef Sienne s’aligne sur les grandes orientations du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Sonko. Anita Seck joue un rôle clé dans la sensibilisation autour des réformes gouvernementales en cours.
Elle s’investit également dans le projet "B 2 A", une initiative qui vise à inciter les Sénégalais de la diaspora à retourner au pays et y entreprendre, même avec des ressources modestes. Elle met un point d’honneur à impliquer les femmes dans cette dynamique de retour et de développement local.
Un leadership reconnu et salué
Anita Seck est aujourd’hui un pilier du réseau Pastef en Italie. Son travail de terrain, son leadership féminin et sa capacité à fédérer sont largement salués. À travers elle, c’est toute une génération de la diaspora qui se sent entendue et encouragée à s’investir pour un Sénégal meilleur.
Salutations spéciales : Le travail de Mme Seck est soutenu par son coordonnateur adjoint, M. Amadou Ndiaye, l’équipe de Pastef Sienne, Pastef Toscane, ainsi que l’ensemble de la grande co
ordination Pastef Italie.