Malgré l’ouverture au dialogue et la bonne intention apportées par les autorités à leurs principales revendications pour une signature des textes par le Ministre des Finances avant la fin de l’année, les travailleurs de l’intersyndicale de l’Isra ont observé, ce mardi, un débrayage. Cela entre dans le cadre du respect de leur plan d’action dont le premier acte vient d’être posé, et qui pourrait bien se poursuivre s’il n’y a pas satisfaction globale de leurs doléances.
C’est donc un point de presse qui a été tenu dans les locaux de l’institution de recherche agricole ce mardi pour entamer leur plan d’action. Les travailleurs de l’intersyndicale de l’Isra, on se le rappelle, avaient exigé la signature des deux décrets portant (1) Règlement d'établissement et (2) la Grille salariale de l'ISRA dans les plus brefs délais et la rétroaction des textes une fois signés. Mais, un retard a été observé dans l’application de ces points issus pourtant des conclusions issues des rencontres avec la Direction Générale de I'ISRA le jeudi 30 novembre 2023 et le MAERSA.
C’est pourquoi le coordonateur et ses camarades tiennent quand même à remercier toutes les autorités qui ont porté le dossier, en premier lieu le Président Macky SALL qui a fait la commande depuis le 30 mars 2022, les honorables députés, et le Ministre des finances et du budget qui a promis la signature des textes avant la fin de l'année, tout comme le Ministère de l'Agriculture, de l'Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire. «Nous rappelons aussi les promesses de portage du dossier et de la faisabilité de la rétroaction des textes une fois signés. Mieux, nous demandons à rencontrer dans les meilleurs délais la Direction Générale de l'ISRA pour la poursuite des discussions pour régler les problèmes internes plus enfin une audience avec le Président de la République», déclinent les travailleurs de l’Isra. A défaut de tout cela, le plan d’action dont le premier acte a été posé ce mardi avec le débrayage sera suivi de l’observation de deux autres semaines, le temps d'évaluer et de permettre à l'autorité de diligenter la question. Si on n'a pas gain de cause, le plan d'actions de la plateforme revendicative se poursuivra», laissent-ils entendre.