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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

 Le prétexte de la célébration de ses étudiants gradués a été pour le directeur de l’Institut Supérieur Equipement Santé de revenir sur la mesure prise par le président de la République de procéder à des audits dans ce secteur très couru. Pour Souleymane Aliou Diallo, «nous devons nous réjouir d’une telle mesure parce que «ce n'est qui veut qui doit enseigner, surtout en matière de santé». Voici en extenso sa déclaration en marge de la cérémonie de graduation des sortants de son école.

«Nous célébrons la graduation des 3èmes  et 4èmes  promotions d'étudiants infirmiers et infirmières, sages-femmes et assistants infirmiers. C'est une fête qui sanctionne la fin de formation de trois bonnes années d’études de jeunes africains, en général, et sénégalais, en particulier. Ils sont 80 étudiants et 5 nationalités de la sous-région ouest africaine, et c’est avec une participation inclusive et ouverte au continent que nous avions mis en place cet institut. Vous savez, l'enseignement supérieur au Sénégal est très prisé, c'est même une attraction. Sauf qu'avec les mesures prises par le gouvernement dans ce secteur complexe, il convient de se déterminer pour leur application. Il faut savoir qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour un état des lieux correct dans ce milieu concurrentiel.

 «Ce n'est qui veut qui doit enseigner, surtout en matière de santé''. Nous pensons que l'audit recommandé par le président de la république vient à son heure. C'est aux établissements de santé de s'adapter par rapport aux normes édictées par les autorités de l'ANAQSUP (autorité nationale d'assurance qualité sur l'enseignement supérieur) pour être dans les normes standards universelles. Pour avoir un agrément au Sénégal, c'est tout un processus. C'est cette difficulté la qui fait que certains établissements sont dans l'irrégularité. Ce n'est pas donné, ce n'est pas d'un simple claquement de doigts. Les choses sont très bien régulées, de sorte qu’on doit respecter le règlement mis en place par l'autorité. Par rapport aux sortants, il faut dire que la demande est encore forte en termes de besoins de santé. Ils sont aussitôt opérationnels et c'est un secteur qui n'éprouve pas de manque de d'infirmiers ou de sages-femmes. Ce secteur est très difficile et complexe, il faut beaucoup d'attention et de considération pour accompagner les apprenants».

 

C'est une cérémonie pleine d'émotions qui a été organisée, ce samedi, pour dire au-revoir au directeur sortant de l'hôpital CHU de Fann. Pr Cheikh Tacko Diop a eu droit à une reconnaissance de ses collègues pour assistance et services rendus au personnel et à la structure hospitalière. Un au-revoir symbolisé par des cadeaux pleins la vue pour celui qui devra désormais diriger l'Hôpital général Grand Yoff Idrissa Pouye.

 

Le communiqué du Conseil des Ministres qui  a révélé l'affectation du Pr Cheikh Tacko Diop, remplacé à la tête du CHU de Fann par Mme Khadidiatou Sarr Kebe, aurait suscité moult commentaires auprès du personnel de l'hôpital. Mais la vie à la tête des institutions étant ainsi faite, des départs et des arrivées rythment la vie des institutions. Et c’est en toute modestie que le Pr Diop a déclaré, en marge de la cérémonie de pot d'honneur: «Je pense avoir seulement fait quelques petits résultats, c'est plutôt le travail en équipe qui a été le plus déterminant. En effet, il s'agissait pour moi de dispatcher le travail et de le contrôler. Que ce soit le personnel médical ou paramédical, ou même le personnel administratif, ils se sont tous dressés comme un seul homme pour que, de manière qualitative, la gouvernance et la gestion des ressources humaines soit parfaite». 

 

Le Pr Cheikh Tacko Diop, qui vient de faire un passage réussi au Cames, soutient dans le même sillage: «Mme Khadidiatou Sarr Kebe, qui prend les rênes du CHU de Fann, va devoir poursuivre, le temps de se consacrer aux nouveaux défis à Idrissa Pouye où il y a des choses à faire». Se prononçant sur la difficile période de COVID, le tout nouveau patron de l'hôpital de Grand Yoff se rappelle: «la période de la pandémie a été extrêmement difficile, surtout pendant la deuxième vague où on a connu des décès à un nombre extrêmement important. On avait fait face à un nombre insuffisant de lits pour un nombre de malades beaucoup plus supérieurs que la capacité. Une période assez difficile donc et on s'était tous investi pour prendre en charge cette pathologie qui finalement a du reculer. Mais on a eu l'appui du ministère de la santé, car, durant cette période, aucune structure n'a reçu autant d'équipements que Fann.

 

Cela a permis d'investir sur des services comme celui des maladies infectieuses, comme le service de neurologie qui va être inauguré d'ici quelques jours par celle qui nous a succédé. D'autres structures ont aussi été réhabilitées et améliorées, notamment le centre des épidémies dont Fann a bénéficié pendant cette épidémie. Donc ça a été hyper dur pour la structure, pour les populations et en termes de recettes, il y a eu une perte drastique de recettes mais le manque à gagner a été complété par les autorités de ce pays. Même si certains  ne cessent de faire allusion aux 1000 milliards dépensés par l'état pour faire face, de manière multiforme, à cette pandémie, le Pr Diop tempère. «Des gens ont beaucoup épilogué sur ce montant, mais pour ce que j'en sais, la gestion était très correcte pour avoir permis de prendre en charge les patients. Le plus important était de se dresser comme un seul homme pour faire face à la pandémie. Je m'en vais à un terrain totalement inconnu mais un hôpital reste un hôpital, c'est les mêmes personnes, les mêmes difficultés, les mêmes défis qu'il convient de relever. Quelqu'un a fait pas mal de résultats, mais quelqu'un d'autre devra continuer, comme ça a été le cas ici à Fann. Mais il faut retenir qu'à l’hôpital Idrissa Pouye, c'est une autre forme de défi qu'il faut relever, mais aussi de motivations, car, quand on fait 12 ans dans une structure de santé, c'est déjà quelque chose d’acquis».

 

 

Contrairement aux perfides accusations de HRW, au Sénégal, il n’y a pas de répression préélectorale mais un combat contre une insurrection politique qui tentait de bloquer le fonctionnement régulier de la justice sénégalaise. Ousmane Sonko, qu’il qualifie honteusement d’ « éminente personnalité » montrant ainsi leur absence de retenue, de distance et leur parti-pris flagrant, voulait empêcher, par la violence, la tenue de ses procès pour viol et diffamation.

 

Les activistes américains de HRW et leurs laquais sénégalais ont certainement oublié qu’il n’y a guère longtemps, aux États-Unis, le FBI a abattu un individu pour avoir proféré des menaces de mort contre le Président Joe Biden.

 

Curieusement, HRW n’évoque pas une répression préélectorale lorsque l'ancien président républicain des États-Unis, Donald Trump, a été déclaré inapte à la fonction présidentielle par les États du Maine et du Colorado, à la suite de l'assaut du Capitole par ses partisans. Ils ne convoquent pas la rhétorique de l’acharnement quand Donald Trump, favori pour la prochaine élection présidentielle américaine, fait face à plusieurs accusations pour divers délits.

 

Au Sénégal, Ousmane Sonko n’a pas été abattu en dépit de ses menaces mort publiques contre le Président de Macky Sall lors d’un meeting organisé par son parti à Keur Massar en janvier 2022.

 

Contrairement aux mensonges de HRW, c’est pour garantir davantage et surtout protéger les libertés fondamentales que des hordes de voyous ont été arrêtées et mises en prison par les autorités judiciaires et les forces de défense et de sécurité intérieures.

 

A la différence des Usa, le Sénégal n’interne pas ses "terroristes" dans des camps de concentration comme Guantánamo.

 

Sur le troisième mandat, HRW a tout faux.

Au Sénégal il n’y a pas eu une seule manifestation contre la candidature du président Macky Sall pour un troisième mandat car tout simplement l'intéressé n’avait jamais annoncé sa volonté de briguer les suffrages des Sénégalais en 2024.

 

La soi-disante répression de la presse qu’évoque Human Rights Watch est un délire médiatique et le fruit de l’imagination fertile d’activistes qui vivent grâce à la rente de l’indignation.

 

Aucun journaliste sénégalais n’a été arrêté en raison de son travail. Ce sont des nervis médiatiques, dont le caractère partisan est connu de tous, qui ont été poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à la sécurité de l’État.

 

Pour rappel, est américain et non sénégalais, Julian Assange, sans doute le prisonnier le plus célèbre au monde et qui risque de se perdre dans l’abîme du système judiciaire des Usa. Quid d’Edward Snowden, qui a révélé le système d’espionnage à l’échelle internationale mis en place par le gouvernement américain ? Il a été obligé de fuir et de vivre en exil en Russie pour échapper à la prison à vie chez lui.

Les autorités sénégalaises n’ont pas réprimé l’opposition encore moins les médias et la société civile. Elles combattaient une insurrection menée par un parti politique fasciste, qui s’est transformé en une entreprise terroriste.

 

Au Sénégal, les prisons ne sont pas remplies d’opposants politiques mais de voyous qui ont voulu tuer la démocratie.

 

Ici comme ailleurs, toute tentative visant à empêcher la tenue d’un procès est combattue avec la plus grande fermeté. Aucune ONG sérieuse ne peut accepter qu’une citoyenne soit privée de son droit de poursuivre, devant les juridictions de son pays, celui qu’il accuse de l’avoir violée. Les Sénégalais ont aussi le droit de savoir ce qui s’était réellement passé à Sweet beauté Spa, entre Adji Raby Sarr et Ousmane Sonko.

 

Tout gouvernement sérieux ne peut rester passif devant les saccages, pillages des entreprises étrangères par des politiciens terroristes.

 

Force est de constater que les appels à l’insurrection de Sonko ont occasionné des séries de manifestations violentes et des pillages et destructions des biens publics et privés. Les investigations menées par les autorités judiciaires ont identifié Ousmane Sonko, comme étant l’instigateur des troubles et violences. Il bénéficiera d’un procès équitable et le droit sera dit en dépit des agitations, pressions et mensonges de HRW et de ses laquais sénégalais.

 

Au service du Sénégal. Tout le Sénégal.

 

Vive la République !

 

Vive le Sénégal !

Les jeunes étudiants ressortissants de la Casamance qui ont élu domicile dans un bâtiment et pris en charge par la mairie de Ziguinchor ont été  tout bonnement délogés de leur lieux d'habitation. Ils squattent les rues et n'ont plus où passer la nuit suite au non paiement de leur édile Ousmane Sonko qui avait pris sur lui l'engagement et la promesse de leur payer le loyer.

 

Fatigué de ne plus entrer en possession de son argent, le bailleur les met tous à la porte. Ces jeunes étudiants vivent à la belle étoile et sont dans une situation embarrassante. Ce qui a irrité Malal Diallo Pith, responsable l'APR du département Pikine et membre du cabinet présidentiel.

 

''Nous sommes vraiment désolés de voir ces jeunes étudiants dans une telle situation. C'est pour cela que je demande solennellement le Ministre de l'Economie Doudou Ka, lui-même originaire de Ziguinchor, à prendre en charge, même de manière provisoire, le loyer pour ces jeunes étudiants. Nous sommes tous sénégalais et en tant que responsable, M. Ka est vraiment invité à réagir, lui qui était à deux doigts d'être élu maire'', a dit Malal Diallo Pith

 

L'accès à l'énergie est un problème pour certains pays,  raison pour laquelle des acteurs étaient en conclave à Dakar à la recherche de solutions. Et pour ce fait un salon a été tenu dans un hôtel de la place ou plusieurs sujets liés à l'énergie ont été abordés lors de cette rencontre. L'objectif visé c'est d'échanger sur ce sujet pour permettre aux Etats africains d'accéder à l'énergie facilement. Le ministère du pétrole et des énergies, l'Association Sénégalaise pour le Développement de l'Energie en Afrique ( ASDEA) et l'association pour le Développement de l'Energie en Afrique (ADEA) sont les initiateurs de ce salon.

 

La 21e édition où plusieurs sujets liés aux énergies ont été abordés. Force est de constater que l'organisation de ce salon est le fruit de la collaboration entre l'Adea et l'Asdea. Le thème qui a avait été choisi est de: quelles solutions des états africains face aux défis de la transition énergétique et de l'accès universel à l'électricité. Et le représentant du ministre Antoine Diome de déclarer que, " le siepa est une conférence annuelle de deux jours comprenant le sommet de l'énergie en Afrique et la 8e exposition des professionnels de l'énergie". Une occasion qui a été saisie par visiter les standards. Lors de ce salon, des acteurs et experts dans le domaine de l'énergie nationaux et internationaux ont véhiculé des sur les derniers tendances et les défis de l'industrie énergétique. Plus de 150 exposants ont présenté des innovations technologiques et des solutions durables dans le domaine de l'énergie et du pétrole. L'organisation de cet événement intervient au moment où le Sénégal entre dans la phase de production d'hydrocarbures suite à la découverte d'importants gisements de pétrole et de gaz en 2024. Les débats sont axés sur les grandes évolutions du secteur de l'énergie à moyen et long termes, offrant ainsi un nouvel éclairage sur les perspectives énergétiques en Afrique et dans la sous région. Suffisamment pour que ces acteurs dont l'Asdea, l'Adea et le ministère en charge de la question de l'énergie conjuguent leurs efforts à la recherche de solutions pour faciliter l'accès à l'énergie aux pays africains. Un salon qui dure deux jours et qui a été organisé ce mardi 23 janvier 2024 au Sénégal.  " L' Adea dispose d'un ensemble d'outils promotionnels pour pouvoir prendre certaines initiatives liées à l'énergie", explique le président de cette association. l'Asdea a pour mission de réfléchir sur les enjeux énergétiques en Afrique et sur l'accès à l'énergie dans des conditions de coût et de sécurité raisonnable pour un développement durable et autres. Raison pour laquelle cette initiative a été prise par les différents acteurs qui s'engagent à mettre en place des programmes, permettant aux Africains d'accès à l'énergie. Plusieurs pays de la sous région ont été représentés lors de la tenue de ce salon. D'après les panelistes, " il s'agit de déterminer les moyens à mettre en œuvre pour développer la production et la consommation d'énergie en particulier d'électricité mais également des énergies alternatives comme le solaire et le bio carburant, à des coûts compatibles avec le niveau de des populations". Au terme de cette rencontre, les acteurs se disent satisfaits et ils s'engagent à travailler main dans la main pour mettre en place des mécanismes permettant aux Etats africains d'accéder à l'énergie.

Modou Touré 

Une triste nouvelle s'est abattue, hier mardi 23 janvier 2024, sur la famille du mouvement Navetane de l’Odcav Guédiawaye et sur les habitants de l'ASC Mengo des Hlm LAS PALMAS. Wadou, le Président de ce mythique club, est parti sur la pointe des pieds. On se rappelle qu’il avait délégué le poste de Président à son jeune frère Abdoul Aziz Sys, ce qui traduit son esprit de partage et d’inclusion dans la gestion des affaires collectives.

 

 Mais qui connait Wadou, c’est d’abord par sa courtoisie légendaire, sa piété, sa simplicité et son effacement. Prési, comme on l’appelait, a très tôt marqué l'attention de son entourage. Il était sociable, d'une ouverture d'esprit sans commune mesure, toujours attentif aux besoins des populations de l’ASC Las Palmas qui enregistre encore, pour le même mois de janvier, une autre grande perte, après la disparition de Joe Tine.

 

Ancien pensionnaire du Cem Canada, Wadou était aussi très actif dans l’une des amicales de cet auguste établissement. Il part ainsi rejoindre le Seigneur, laissant derrière lui, une famille éplorée. Avec sa disparition, c'est encore un pan du mouvement Navetane qui s’est affaissé.

 

Nos sincères condoléances à sa famille, ses amis du mouvement associatif et à ses anciens camarades du Cem Canada. Que la terre de Pikine, où il repose désormais,  lui soit légère. Reposes en paix ! Prési Wadou. 

 

Meissa THIAM

 

Le réveil a été douloureux ce mardi dans le département de Pikine. En effet, le notable et écrivain Elhadji Ibrahima HANE, par ailleurs père de Monsieur Yaya HANE, Président du Mouvement Diamm ak Tawfekh a rendu l’âme dans la nuit du lundi au mardi.

 

Du côté de la population, cette perte , disent-ils, va créer un grand vide à Pikine car le défunt était un symbole de la crème intellectuelle de la banlieue.

 

« El Hadji Ibrahima Hane était un écrivain talentueux qui a su captiver les lecteurs avec sa plume unique. Ses œuvres ont laissé une empreinte indélébile dans le paysage littéraire sénégalais et continueront d'inspirer les générations futures. Sa passion, son dévouement et son talent resteront gravés dans nos cœurs », témoignent les Pikinois. 

 

 Ils ajoutent qu’Il était un homme remarquable et il vivra à travers nos souvenirs et son héritage littéraire.

 

Ndèye Fatou Diouf à l'état civil, épouse de feu Thione Ballago Seck nous a quittés dans la nuit du vendredi au samedi dernier des suites de maladie. Sur la pointe des pieds, la maman à Waly, Momy et Khadija Seck a rendu l'âme à Paris.

 

Les Sénégalais sont restés ébahis à l'annonce de son décès, spéculant sur la disparition de sa fille Momy Seck Gueye qui l'a devancée, il y a juste quelques semaines. Des proches parents et amis de la famille de Waly sont à Paris pour les besoins du rapatriement du corps.

 

Finalement c'est demain mercredi que la défunte épouse de Thione Seck sera enterrée à côté de son mari d'artiste. Que Dieu ait pitié de leur âme et les accueille au paradis de Firdawsi.

 

Le 27 décembre 2023, j’ai tapoté mon téléphone portable pour appeler Joe Tine depuis Thiès où il vivait depuis un certains temps. Je voulais juste lui présenter mes condoléances suite à la disparition de sa maman, rappelée à Dieu une semaine auparavant. Le constat que j’ai eu quand il a répondu, c’est sa voix basse, trop basse même. Je pensais qu’il était encore sous le coup du choc causé par le décès de Mère Mbaya, sa mère, notre mère à nous tous qui nous a vu grandir aux HLM Las Palmas, sous son aile protectrice et douce. Mais en réalité, Joe était si malade qu’il pouvait à peine parler. Les salutations d’usage et les condoléances terminées, j’ai raccroché. Je ne pouvais imaginer que c’était la dernière fois que j’entendais la voix de Joe Tine, qu’on appelait affectueusement Grand Joe. Il nous a quittés, hélas, ce lundi 15 janvier 2024, 19 jours seulement après avoir raccroché avec lui, moins d’un mois après le décès de sa maman, survenu le 19 décembre dernier.

   

Aujourd’hui, le monde du football est en deuil, l’ASC Las Palmas a perdu son ancien stoppeur des années 1980 - 1990, qui formait, avec Papis Badji, qui vit aujourd’hui en Europe, le duo de choc, dans l’axe  central, une défense que les équipes adverses redoutaient tant. Les autorités du stade Amadou Barry de Guédiawaye devraient inscrire, en lettres d’OR, les noms de ces grands joueurs qui ont foulé sa pelouse, et qui excellaient dans le maniement du ballon et enflammaient le public. Grand Joe est de ceux-ci, il incarnait naturellement un leadership fort, la classe, et forçait le respect. Il assurait la base arrière de la défense de l’équipe, et rassurait les fervents supporters dont certains empruntaient le nom pour se faire appeler ‘’Joe Tine’’.

 

Hors des terrains de foot, Grand Joe était une personne aimable, toujours disponible et de gaité de cœur, sociable pour tout dire. Il aimait également croquer la vie à belles dents, il a été juste un homme de son temps, plein d'humanisme. Sa générosité cachait mal sa forte personnalité, il était simplement magnifique au sens noble du terme. Nous retiendrons de Joe un frère agréable, intéressant et toujours soucieux du collectif. Avec sa disparition, c'est  HLM Las Palmas qui est en deuil. Joe est parti rejoindre ses amis qu’on n’a pas encore fini de pleurer, il s’agit de Maurice Mendy dit Loch, ‘’Diamant’’, François Diène Thiaw, ‘’Petit Moussa’’, Yoyo le frère de ‘’Lapoudo’’. Nous présentons nos condoléances attristées à la famille Tine, à l'ASC Las Palmas devenue Mengo, à ses amis Papis Badji, Tamsir NDiongue, Pape Cissé dit Bayla, Bachir Thiaw, Tony Mendy, Martignou Mendy, entre autres.

RIP Grand Joe, tu resteras à jamais dans nos coeurs.

 

Youssouf NDIONGUE et Meissa THIAM

   

 

L’extrémiste Ousmane Sonko, ce vulgaire et étroit d’esprit apprend, à ses dépens, que dans une démocratie libérale nul n’a besoin de marcher sur des cadavres pour accéder au pouvoir.

 

Ousmane Sonko est une menace contre le Sénégal avec ses fausses promesses, ses avis simplistes et sa surenchère populiste.

 

Si Sonko était autorisé à être candidat à l’élection présidentielle de février 2024, la menace contre la République et la démocratie qu’il représente ne pouvait que s’aggraver. Il est important de mettre un coup d’arrêt à l’ascension du populisme au Sénégal. 

Toutefois, le péril Sonko, loin de disparaître, va perdurer si l’on ne combat pas résolument ses racines politiques, culturelles, économiques et sociales.

 

Avec ses appels à l’insurrection, la transformation de son parti en une entreprise terroriste et ses militants en une meute de casseurs, Ousmane Sonko a voulu tuer la démocratie qui a permis aux Sénégalais de choisir pendant 63 ans, les élus locaux, Députés et Présidents de la République.

 

Après sa mise hors-jeu électoral, le premier défi de la République du Sénégal est de tirer, de façon lucide, les leçons des facteurs qui ont généré les succès de Sonko en dépit du meurtrier bilan humain et matériel de son "Mortal kombat", gatsa gatsa et thioky fin.

 

Pour ce faire, nous devons aborder, avec une extrême gravité, l’emprisonnement, la dissolution de l’ex parti Pastef et l’invalidation de la candidature de Sonko.

 

Il s’agit de décrypter avec courage les fanatismes, colères, insatisfactions, insuffisances et inquiétudes multiformes des Sénégalaises et Sénégalais qui adhèrent, le plus souvent par ignorance, au projet populiste de Sonko qui, par nature, est dangereux pour le pays.

 

Dans cette perspective, les partisanes et partisans de Sonko ne sont pas à confondre avec lui. Ces Sénégalaises et Sénégalais énoncent des soucis, préoccupations personnelles et des peurs. Il s’agit d’y répondre par des politiques publiques ambitieuses et une gouvernance exemplaire.

 

En lieu et place de polémiquer avec les sonkolâtres et les élites opportunistes qui le soutiennent, les vrais démocrates, qui ont le souci du Sénégal et de la consolidation de son modèle républicain, laïque, progressiste et démocratique, doivent se mobiliser pour la seule tâche qui vaille : libérer le Sénégal des griffes du populisme, du dogmatisme, de l’intolérance et du culte de la personne. Il s’agit de les conduire à un niveau avancé de civilisation politique et intellectuelle.

 

Il faut, à ce propos, privilégier une analyse rationnelle de leurs comportements et travailler à les réhabituer à la libre discussion et au débat contradictoire apaisé.

 

Depuis que Sonko est entré en politique, les républicains et démocrates sénégalais ont commis l’erreur d’ignorer les effets pervers de son discours et sa dangerosité dans l’opinion, notamment, les jeunes.

 

Cette attitude n’était pas la bonne manière pour faire face au péril du populisme. Pour combattre plus efficacement Sonko et son populisme violent, il est urgent d’inventer un nouveau récit républicain, démocratique et progressiste.

En effet, par bien des aspects, Ousmane Sonko a réussi à imposer dans le débat public le patriotisme dénaturé et rétrograde en inoculant dans la jeunesse le venin de la haine, de la violence, de la xénophobie et de l’intolérance.

 

Ainsi est venu le temps des folles passions de 2021 à 2023. Au cours de ces dernières années, en bon manipulateur et entrepreneur du populisme, Ousmane Sonko a surfé sur le marché de la mal gouvernance, des détournements de deniers publics, pillages de biens de la nation, frustrations, colères, souffrances. Il a su capter des colères légitimes et avec beaucoup de cynisme convaincre des Sénégalais qu’ils sont spoliés de leur pays et ses richesses par l’Occident et les gouvernements qui se sont succédé depuis 1960.

 

Il n’en fallait pas davantage pour que ce pur délire, mais baume efficace sur les plaies de la pauvreté et de l’ignorance, permette à Sonko de s’imposer dans le débat public.

 

La rhétorique de Sonko consiste à tromper les Sénégalais en captant ses proies au nom de fausses valeurs comme la préférence nationale, le patriotisme à la fois dénaturé et rétrograde. Il sait exciter les bas instincts du peuple, notamment de ces classes les plus précaires. Le discours de Sonko est une stratégie de manipulation des marginaux, incultes et esprits faibles.

 

Ousmane Sonko joue sur l’émotion au détriment de la raison et porte la dramatisation des difficultés à leur extrême : exacerbation de la crise, dénonciations mensongères, exaltation d’un leader sauveur.

 

Ousmane Sonko, comme tous les populistes, a besoin de frustrés, de pauvres, d’analphabètes, dans un état de forte insatisfaction, pour exploiter leur ressentiment.

 

Ousmane Sonko parle de la situation économique du Sénégal en insistant sur les entreprises étrangères qui s’accapareraient des richesses nationales. Un pur délire !

 

Pour Sonko, la source du mal est souvent désignée de façon floue : le système qu’il considère comme le coupable n’est jamais parfaitement identifié, de manière à laisser planer l’impression qu’il conduit les affaires en sous-main. Ce qui permet de suggérer l’existence de complots, une comparaison avec la notion peu pertinente d’État profond chez les partisans de Trump.

 

Le discours de Sonko fait croire que tout serait simple si ne s’opposait pas à l’aspiration des populations, un système qui bloque le Sénégal.

 

Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas accepter le populisme ! Ousmane Sonko n’est pas la solution pour le Sénégal. Les républicains et démocrates doivent développer leur propre récit du présent, de l’avenir du Sénégal et trouver des réponses républicaines, démocratiques et pacifiques aux défis économiques et sociaux en les érigeant comme urgences nationales.

 

L’avenir de notre République et de notre démocratie ne peut pas être confié aux populistes d’extrême droite et d’extrême gauche qui pullulaient dans l’ex Pastef.

Un récit républicain et démocratique doit mettre l’accent sur les idées d’ouverture, de pluralisme, de progrès économique, d’intégration africaine et de coopération internationale : l’humanité doit en très grande partie ses avancées à ces principes !

 

Dans un monde à la complexité croissante, on ne trouve guère d’exemple de réponses simplistes d’extrême droite ou d’extrême gauche menant à des résultats satisfaisants.

 

Le recours à un patriotisme régressif n’est ni viable ni souhaitable. Les républicains et démocrates sénégalais doivent souligner le fait que l’ouverture à l’Afrique et au monde – combinée avec une production à grande échelle, une redistribution plus équitable des richesses et une bonne dose de régulation – peut être une voie pour créer de la valeur et faire du Sénégal une terre d’opportunités.

 

De ce point de vue, un regard rétrospectif sur les accomplissements passés et une vue optimiste de l’avenir de notre pays sont plus utiles que l'auto-dénigrement, le populisme, le tribalisme, la xénophobie, l’instrumentalisation de l’ethnie, de la religion, le patriotisme dénaturé et rétrograde qu’incarnent Sonko et l’ex-Pastef.

 

Vive la République !

 

Vive le Sénégal !

 

Moustapha Diakhaté

CMU
cmu