L’organisation  au CICES de la Journée dédiée à la Ville de Dakar en marge de la  31eme édition de la Foire internationale de Dakar qui se tient du 7 au 31 Décembre  2023 a permis au DG du CICES  et au Maire de la Ville de Dakar de montrer aux acteurs politiques du pouvoir et de l’opposition la voie à suivre lorsque l’intérêt national est en jeu.

Dans ce Sénégal préélectoral marqué par une adversité politique sans précédent, voire meme une animosité entre les tenants du pouvoir et l’opposition, l’acte de grandeur posé par le Maire de la Ville de Dakar l’honorable député M. Barthélémy Toye Dias et le Directeur Général du CICES, M. Salhiou Keita consistant à se donner la main pour travailler ensemble pour le seul bénéfice des populations et du développement économique et social du pays,  relève  d’une élégance républicaine plutôt rare pour ne pas retenir l’attention.

Le Maire de la Ville de Dakar Barthélémy Toye Dias et le  Directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), par ailleurs responsable APR de Dakar Plateau  se sont engagés depuis la dernière édition de la Foire à taire leurs divergences politiques et à œuvrer ensemble dans l’intérêt exclusif des populations et particulièrement des acteurs économiques.  Loin de s’arrêter à de simples vœux pieux, ils ont matérialisé cet engagement lors de cette 31ème édition de la FIDAK à travers plusieurs actes dont l’extension de la surface d’exposition louée par la Ville de Dakar pour accueillir le maximum d’artisans dakarois, d’acteurs culturels et de femmes actives dans la transformation artisanale de produits locaux et dans divers métiers de l’artisanat. La Ville de Dakar a doublé cette surface en la faisant passer de 150 M2 à 300M2.  Mieux, ils ont tous les deux pris part au forum scientifique organisé le vendredi 22 Décembre à l’occasion de la journée dédiée à la Ville de Dakar, une journée riche en couleur, en animation et en enseignements relativement aux synergies d’action que la Ville de Dakar et le CICES peuvent développer ensemble pour mieux valoriser les productions locales de nos artisans, femmes transformatrices et acteurs culturels, et vendre la destination touristique du Sénégal.

Le Maire Barthélémy Toye Dias et le Directeur du CICES ont  effectué ensemble une visite du Stand de la Ville de Dakar et échangé avec les exposants installés dans le stand, venus des différentes communes d’arrondissement de la Ville, avant de venir prendre part au Forum scientifique organisée par la Ville de Dakar à l’occasion de la journée qui lui est dédiée à cette 31 édition  de la FIDAK sur le thème de « l’autonomisation économique des femmes pour un développement économique  et social durable. 

Ils ont eu droit pendant la visite du stand de la Ville de Dakar à des découvertes déconcertantes de produits localement fabriqués par  le génie créateur des entrepreneurs dakarois et sénégalais. Dans l’espace réservé aux entrepreneurs de la couveuse d’entreprise de la Ville de Dakar (CEPEM) par exemple, la Société SUNU ALIMENT TERRE, une entreprise encadrée par la CEPEM propose un produit de nutrition révolutionnaire  qui se présente sous forme de farine alimentaire à base de maïs, d’arachide, de riz et de Sorgho pour les enfants, (NUTRI TIFA). Il  procure aux enfants de la vitamine, fortifie leurs muscles et améliore leur croissance.  Tandis que Cactus Innovation une entreprise de la 3eme promotion de la CEPEM,  propose le Digestat de Cactus, un fertilisant naturel à base de Cactus qui est composé d’Azote, du phosphore et d’autres composants naturels. Ce produit est en phase de commercialisation actuellement. Cette même société propose un produit de nutrition anti inflammatoire et anti cicatrisant  à base de cactus qui est en même temps un produit de protection d’ADN.

Amina Diouf de la Société NA –Wax quant à elle excelle déjà dans la confection et le stylisme après 9 mois de présence seulement dans la couveuse d’entreprise de la Ville de Dakar, la CEPEM.

Le sens d’une collaboration prometteuse !

Pour le Directeur Général du CICES, M. Salihou Keita, le Maire de la Ville de Dakar Barthélémy Toye Dias est un digne petit fils de Senghor qui a été à l’école de Senghor et donc comprend bien la vision et l’ambition qui sous-tendaient la création en 1974 du CICES par le Président Poéte Leopold Sédar Senghor. Il l’a fait savoir lors du forum scientifique.

Le Directeur du CICES est d’avis que « la vision de Senghor pour réaliser ce bijou a été très belle ». C’est pourquoi,  insiste M. Keita, « notre génération nous n’avons pas le droit de trahir cette vision car l’histoire est le seul juge qui ne ment pas ».

Déclinant l’orientation stratégique donnée au CICES par les plus hautes autorités du pays, M. Keita a rappelé d’abord que le Sénégal a connu le COVID avec ses conséquences économiques et sociales difficiles. Aujourd’hui les nouvelles orientations post Covid des autorités étatiques, c’est de réduire la vulnérabilité du Sénégal aux chocs exogènes et promouvoir le consommer local.

L’autre orientation c’est d’insuffler une dynamique de renouveau du CICES. Le Directeur Général  du CICES a informé que l’année prochaine, les 50 ans du CICES seront fêtés. Ce qui ne peut se faire sans la Ville de Dakar.

 Il a exprimé son souhait d’associer la Ville de Dakar à l’organisation de cet important événement. S’adressant au Maire de la Ville de Barthélémy Dias, le Directeur du CICES a indiqué «qu’à l’image du Dubaï Expo, nous allons  organiser le Dakar Expo  avec la Ville de Dakar et lancer le cinquantenaire du CICES avec vous».

Analysant les statistiques de l’édition 2023 de la FIDAK, le Directeur du CICES s’est réjoui que 336 exposants directs et plus de 2600 exposants indirects prennent part à cette édition. C’est une participation du CICES  à la promotion de la destination Sénégal.  Malgré ces résultats appréciables, le Directeur du CICES a relevé qu’il y a encore beaucoup de défis à relever parmi lesquels : la création d’un bon cadre de séjour et d’hébergement des exposants, l’amélioration  de leurs  moyens de déplacement etc). La Ville de Dakar pourrait aider à relever ces défis selon le Directeur du CICES d’autant que la Ville de Dakar tout comme le CICES sont là pour accompagner le secteur privé. Et à propos du secteur privé, le fait est que notre économie est portée à 97 % par le secteur informel. Ce qui veut dire qu’on ne peut rien faire sans ce secteur de l’avis de l’ancien agent de la Direction de la Microfinance, devenu plus tard secrétaire Général à l’Agence sénégalaise de promotion des exportations  avant d’occuper le poste de DG du CICES qui sait bien de quoi il parle en tant qu’acteur du développement.

C’était l’occasion pour le DG du CICES de féliciter la Directrice du FODEM Mme Aminata Diop Samb pour tout ce qu’elle fait pour accompagner les femmes transformatrices de produits locaux et promouvoir le  consommer local. Pour le DG du CICES, les femmes méritent d’être soutenues. A l’en croire,  86% des exposants de la 31eme FIDAK sont des femmes qui doivent être accompagnées pour lutter contre la féminisation de la pauvreté. Par ailleurs,  la promotion du consommer local passe par exposer ce que nous produisons. Cette conviction du DG du CICES l’a amené à émettre le souhait de co-organiser avec la Ville de Dakar « la semaine de l’entrepreneuriat de la Ville de Dakar ». 

En réponse aux invitations du Directeur du CICES, le Maire Barthélémy Toye Dias a salué l’élégance dans la posture et la démarche du DG du CICES dont il dira que c’est un homme de valeur et un travailleur. Se voulant très pragmatique, le Maire de la ville a lancé : « on travaille pour les populations et on met de côté les clivages politiques ».

Le Maire de la Ville de Dakar a exprimé toute la fierté et le plaisir qu’il a à collaborer avec le Directeur Général du CICES et  a magnifié la qualité de la collaboration avec le CICES qui a permis d’offrir aux acteurs de l’artisanat, de la culture et de tourisme un tremplin à travers la FIDAK. Pour M. le Maire, « c’est une  collaboration sincère qui se veut viable et rentable pour tous les secteurs d’activités économiques » tout  en rappelant que la Ville de Dakar est exclusivement  au service des populations.

Le Maire de la Ville de Dalar a renouvelé ses remerciements à Mme Samb et salué son engament et son sérieux dans son  travail.

Partageant la vision qu’il a du secteur informel et sa démarche d’accompagnement de ce secteur, le Maire Barthélémy Dias a rappelé que le Sénégal n’est pas un pays industriel d’où son pari d’investir  sur l’humain, sa principale ressource. Poursuivant, il a soutenu que le secteur informel ou « métiers de la rue » a besoin d’être organisé. D’où la pertinence de la vision du Maire honoraire Khalifa Sall qui avait installés les commerçants dans les centres commerciaux de kermel et felix Eboué.

« Notre vision du secteur informel, c’est un secteur qui contribue à la stabilité du pays et au PIB », Barthélemy Dias dixit. Profitant de l’occasion, le Maire de la Ville a adressé ses remerciements à Mme Soham El Wardini pour avoir permis à la Ville de Dakar de se retrouver dans cette plateforme qu’est la Foire de Dakar. Le Maire de la Ville de Dakar a promis d’inscrire son action dans cette dynamique en allant encore plus loin. « Mon objectif c’est d’étendre cette vision pour permettre d’accueillir chaque année plus d’artisans d’acteurs culturels et du tourisme ». Il a poursuivi en expliquant que l’autre objectif poursuivi « c’est de renforcer les moyens du FODEM pour repousser les bases de son intervention, en faisant en sorte que la Ville devienne le réceptacle et l’allié du secteur informel ».

Sur l’organisation du Dakar EXPO, Barth se dit partant et a montré son enthousiasme à l’égard de ce projet en se fondant sur le fait que  Dakar a le meilleur profil  pour vendre l’artisanat, la culture et le tourisme sénégalais et les faire briller de mille feux.

Autant dire que de belles perspectives de collaboration  entre la Ville de Dakar et le CICES se profilent à l’horizon quel que soit le vainqueur des élections présidentielles, pourvu que l’intérêt des populations et du Sénégal soient mis en avant et que les politiques aient cette même posture républicaine que le Maire de la Ville de Dakar et le DG du CICES !

Par Bacary SEYDI

La jeunesse de Thicath était à l'honneur, ce week-end. La première édition de la finale du tournoi Mamadou Diallo Gankal (MDG) s'est jouée entre l'Association Sportive et Culturelle (ASC) Daara dji de Thicath Diéry et les éléphants de Ndillé. Cette partie de football qui a connu une afffluence record s'est finalement soldée par 2 buts à 0 en faveur des éléphants. Lors de cette fête de la jeunesse,un vibrant hommage a été rendu au regretté Matar Cissé. 

Rappelons que cette manifestation est la première activité du  Mouvement National pour la Démocratie et l'Équité (MONDE)   dont le porte-drapeau est le Docteur  Boubacar Sy, par ailleurs, responsable du parti présidentiel

(APR) au niveau de la Commune de Lat Mingué (dép.Kaolack). Avant cette finale, une réunion d'évaluation du MONDE a été tenue par les responsables de cette instance lancée officiellement, on se le rappelle, le 09 Décembre 2023 passé.

Nous avons procédé au lancement officiel du jeu concours ‘’Lonase.bet CAN 2023’’ qui va offrir un séjour tous frais payés à 10 heureux gagnants. Ces derniers pourront ainsi profiter d’une expérience unique jusqu’à la Finale de la CAN Côte d’Ivoire 2023. Je profite de l’occasion pour remercier le Directeur du CICES, Monsieur Salihou KEITA, qui nous a accueillis et avec qui nous avons eu des discussions constructives. 

Nous avons profité de notre présence à la Foire Internationale de Dakar pour visiter le stand de la #Casamance naturelle composé des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. La diversité des produits qui y sont exposés montre les énormes potentialités de la région Sud du Sénégal. Nous sommes résolument engagés à accompagner les producteurs et les transformateurs de produits locaux pour offrir davantage d’opportunités aux jeunes et aux femmes afin qu’ils puissent participer, de manière efficiente, au développement de la Casamance et du Sénégal. 

Ne jamais déroger aux principes justes ni aux bonnes pratiques à dupliquer.

N’est-ce pas ainsi qu’il convient de comprendre l’importance que le Groupe Scolaire accorde chaque fois que de besoin, à la tenue de la fete de fin d’année communément appelée Arbre de Noel des tous petits élèves de l’établissement. En effet, s’inspirant du Règlement Intérieur de l’école qui stipule en son Chapitre 3 portant Organisation de la vie scolaire article 9 que : « les fetes font partie de la vie de l’école et sont des occasions qui favorisent le vivre ensemble

En grande ferveur

Ce Samedi 23 Décembre 2023, l’esplanade du Groupe Scolaire Keur Mame NDAWA s’est révélée trop petite pour abriter la fete de fin d’année attribuée aux plus petits élèves, voilà maintenant plusieurs années. En effet, cette période qui correspond aux vacances du Premier trimestre de l’année scolaire, est le moment privilégié qu’a toujours choisi la Direction pour joindre l’utile à l’agréable. Dans une forte ambiance des grands jours, l’établissement a mis à l’unisson parents et élèves dans le meme espace, le temps de partager des moments intenses en une seule et unique matinée. C’est là tout le cachet historique et symbolique qu’ont les élèves et leurs parents pour ne jamais oublier ces instants de communion et de partage avec tout le personnel de l’école de manière générale, avec la Direction plus particulièrement.

Le déroulé

Ouverte par le mot de bienvenue de Mme LO qui s’est beaucoup adressée aux parents, la Cérémonie allait débuter par la prestation du Préscolaire sous la houlette de leur maitre en Education Religieuse, Oustaz Alioune DIALLO. Un groupe élèves du Préscolaire ont pu délivrer des messages forts du Saint Coran au public composé des parents invités, des élèves de l’Elémentaire, du Moyen et du Secondaire venus toutes et tous participer à la fete scolaire.

Mme DIAW Maitresse de la classe de CE2A, Maitresse de Cérémonie pour la circonstance a ensuite permis à Mme SAKHO Présidente de l’Association des Parents d’Elèves l’APE de lancer un appel à tous les parents pour qu’ils viennent prendre leur place au sein de cette structure dont ils sont tous d’office membres. Poursuivant les prestations, il revenait à la MC d’introduire successivement les Artistes Midi Pile et sa compagnie pour un sketch contre l’émigration clandestine, la mauvaise conduite à l’école, quelques tares de notre société telles que le trafic d’organes et le vol des enfants, Ndianckou 2 pour une prestation humoristique, l’Imitateur de la chanteuse Aida SAMB. Entretemps, IBA et son Groupe d’élèves ont montré au public, leur production sur les causes et les conséquences de l’Emigration Clandestine. Rien n’a été laissé en rade sur ce fléau des temps modernes lequel prend chaque jour de l’ampleur. C’était par la suite l’entrée pathétique de Trois Pères Noel sur la scène aménagée pour la circonstance

 Beaucoup d’ambiance a ponctuée la prestation des Pères Noel qui ont amené de nombreux cadeaux distribués aux élèves par les membres du Comité d’Organisation. Pas moins de 200 cadeaux ont été remis aux enfants participants devant leurs parents visiblement satisfaits. Des barguettes et de la boisson en termes de restauration ont été remises aussi bien à tous les élèves qu’à tout le personnel. A la fin de la cérémonie quelque part dans tous les esprits planait en filigrane sur le toit de l’esplanade jouxtant le mur du GSK Mame  NDAWA, l’image profilée de la Directrice Tata FIFI qui tenait comme aux prunelles de ses yeux à l’organisation annuelle de la fete des tous petits, ses protégés. 

Le responsable de l’alliance pour la république à Djiddah Thiaroye Kao, Malal Diallo Pithi avertit ses frères de parti. Selon lui, le ministre et directeurs ne peuvent pas gagner l’élection présidentielle. Il demande ainsi à tout le monde de descendre à la base. Il ajoute que ces responsables de l’opposition qui s’empressent à verser leurs cautions de 30 millions n’ont rien fait pour le Sénégal car pendant la Covid, aucun d’entre eux n’a rien donné. Ainsi, il annonce un grand meeting à Djiddah Thiaroye Kao.

Responsable de l’alliance pour la République à Djiddah Thiaroye Kao, Malal Diallo Pithi charge les candidats déclarés de l’opposition à la prochaine. Selon lui, ces gens-là ne sont pas intéressés par le Sénégal mais par leurs propres car pendant la Covid, aucun d’entre eux n’a donné aucun centime pour soutenir les sénégalais, « nous devons faire très attention. J’avertis le Président de la République Macky Sall ainsi que le candidat Amadou Ba. Les ministres et directeurs généraux ne peuvent pas gagner ces élections. Nous devons tous descendre à la base pour convaincre les sénégalais », a dit Malal Diallo qui ajoute, « Nous avons constaté aujourd’hui que c’est la ruée vers a caisse de dépôt et de consignation. Les candidats déclarés à la présidentielle de 2024 sont entrain de verser leur caution de 30 millions de FCFA. C’est une très bonne chose mais l’opposition seulement a versé plus d’un milliard FCFA. Pour vous dire que ces gens-là ne sont là que pour leurs propres intérêts. Lors de la Covid, le pays avait besoin de leur appui et personne n’avait réagi maintenant, il s’agit d’une élection présidentielle, chacun est pressé de donner 30 millions FCFA. Qui parmi ces gens-là a construit un poste de santé ou autre ? Je demande aux sénégalais d’être vigilent et de faire un très bon choix pour cette présidentielle de février 2024. Je pense que nous ne devons pas faire l’erreur de choisir la rupture. Nous devons continuer le travail déjà commencé par le Président de la République Macky Sall. Cette opposition n’est pas responsable. Ils commencent à faire croire qu’Amadou Ba ne peut pas gagner au premier tour, ce qui est faux. Amadou Ba va gagner ces élections au premier », déclare Malal Diallo Pithi.

Ce responsable de Djiddah Thiaroye kao a dans la foulée annoncé un grand meeting à Djiddah Thiaroye Kao pour remobiliser les troupes afin d’offrir au candidat de Benno Bokk Yakkar une victoire écrasante au premier tour, « Je donne rendez-vous à toute la population de la banlieue le 07 Janvier prochain à Djiddah Thiaroye pour un très grande meeting d’investiture de notre candidat Amadou Ba. Nous avons déjà commencé la mobilisation et nous comptons mobiliser ce jour-là plus de 5.000 personnes. Amadou Ba est l’homme idéal pour le Sénégal et je pense qu’il redressé le Sénégal et que l’émergence de Sénégal commencé par le Chef de l’Etat Macky Sall puisse être une réalité », a fait savoir Malal Diallo, Pithi.

Faudrait-il le rappeler pour que nul n'en ignore. Chaque créature renferme en elle une partie du Prophète SEYYIDOUNA MOUHAMMAD ( Paix et Salut Sur lui, sa famille et ses compagnons). Mêmes les noms musulmans ne constituent pas une exception à cette règle. Qui n'a jamais entendu la formule " Wama arsalnaka illa rahmatane lill alamina". ( Il ( Le Prophète) a été aussi créé à titre de miséricorde pour les croyants) Wama arsalnaka illa rahmatane lill alamina). A partir de ses deux attributs, il n'est pas surprenant que cet être exceptionnel soit classé PREMIÈRE PERSONNALITÉ DE L'HUMANITÉ par un non musulman. C'est un truisme que de le souligner, sa dimension est telle qu'il ne sera jamais suffisamment célébré, adulé et exalté. Si le créateur lui-même et ses anges n'ont de cesse de le glorifier, quelle devrait être la posture des humains que nous sommes? Là n'est pas la question essentielle.  Le questionnement majeur est de savoir: quelle est la meilleure manière de célébrer notre Prophète bien aimé. La réponse ne saurait être univoque au risque de restreindre, Que Dieu nous en garde, les attributs multiples et incommensurables du GRAND PROPHÈTE DE L'ISLAM. Rien que le fait de rabâcher la formule ( Que Dieu prie sur lui) après que son nom salvateur est dit relève d'une forme d'exaltation simple et facile mais, HO combien riche en bienfaits et grâces. Il est admis que le musulman qui se garde de le faire est le plus radin. 

Envoyé et messager du créateur envers ses créatures pour une mission universelle de salut ici-bas et dans l'au-delà, notre TAHA aimerait bien que les membres de sa communauté suivent ses pas pour connaître  la félicité. Un exemple de comportement Prophètique adossé à la Charia et à la Sunna peut être cherché et trouvé à Thiaroye-Gare. Oui vous avez bien noté THIAROYE-GARE. Cette localité de la banlieue dakaroise chargée d'histoire pour  avoir été le théâtre des événements de 1944. Dans la conscience collective, c'est cette période sombre de l'histoire du Sénégal liée à la localité qui est retenue mais aussi le préjugé défavorable d'une localité abritant des poches de banditisme et de délinquance. Ce que l'on ne dit pas souvent et à tort est que dans tous les domaines qui rythment la vie de la nation, elle regorge d'exemples achevés pour les générations actuelles et futures. Au plan religieux, feu Serigne Mouhammadou Diop peut être allègrement et fièrement brandi comme une référence dans un Sénégal, un monde devrions-nous dire, monde en proie à des soubresauts complexes et multiformes. 

L'ÉCHANGE DU SAINT CORAN AVEC LES BIENS PÉRISSABLES D'UN MONDE FINISSANT

En effet à partir de 1927 soit 15 ans après sa naissance à Rissofall, le fils de feus Hayib Diop et de Ramata Niang s'adonne à des activités commerciales auprès de son grand frère Serigne Sagor Diop. Gagner honnêtement sa à vie à la sueur de son front lui permit de satisfaire ses besoins essentiels. Le fruit de sa labeur dépassa largement ses attentes à telle enseigne que ses poches étaient tout le temps remplies d'argent au point de l'empêcher de marcher. Il était contraint de les épingler. Moralité: Si le saint homme s'était intéressé autant à l'argent, son nom serait aujourd'hui inscrit dans la liste des   personnes riches de ce pays. Toutefois comme le relève son petit-fils Mouhammadou Mansour Diop, l'étendard du saint coran qu'il porte à jamais par la formation de plusieurs exégètes eternels du livre saint est bien beaucoup plus prestigieux et honorable que les biens de ce bas monde.

Quelques années plus tard, la vie de l'érudit connut un tournant. Pour des raisons purement spirituelles, il mit fin à ses activités commerciales afin de prendre la destination de Keur Makala Diakhaté plus précisément chez  Serigne Djibril SYLL. auprès de qui il finit par maîtriser le saint coran. De retour à Thiaroye-Gare en 1943 avec la bénédiction de son maître et en bandoulière le hadith qui veut que le meilleur  des hommes soit celui qui apprend le coran et l'enseigne. Il revint à Thiaroye-Gare. Fort de sa maîtrise du saint coran et les qualités intrinsèques du guide modèle dont le bon Dieu l'a gratifié, il s'adonne à sa passion d'enseigner le coran. Beaucoup de personnalités de la localité de Thiaroye-Gare qui valent à la nation des satisfactions ont eu à être façonnés par le guide spirituel. Son sens élevé du partage et de l'altruisme faisait affluer à son école, nichée au quartier Layenes, plusieurs parents d'apprenants soucieux de l'avenir de leurs enfants. Au nombre de ses premiers disciples, on peut citer: Feus Gora Diop, Moustapha Ndiaye, Serigne Mor Diop et Sibory Boye.

 SERIGNE DJIBRIL DIOP OU L'ESSENCE DE SON PÈRE 

 Le 03 novembre 1989 après avoir bien accompli sa mission sur terre, Feu Serigne Mouhammadou Diop fut rappelé à Dieu. La taille du cortège funèbre et la qualité personnes qui le formaient avaient remis au goût du jour et dans bien des esprits, la maxime qui veut qu'il y'ait des morts qui soient des victoires sur la vie. Après sa disparition, Serigne Gora DIOP prit sa relève jusqu’en 2007. L’Année où il rejoignit son maitre coranique dans l’au-delà. Aujourd’hui, Serigne Ibrahima DIOP, fils de Serigne Mouhamadou DIOP, tient bien le legs spirituel de son père. Comme ses prédécesseurs, il dispense avec dévouement et désintéressement les enseignements coraniques dans ce « daara» vieux de 80 ans. Faudrait-il le rappeler, Serigne Mouhamadou Diop fait partie des fondateurs de la grande mosquée de Thiaroye-Gare. Toute sa vie durant, il faisait le « likham» des prières de vendredi. Le jour le plus émouvant fut, sans aucun doute celui où Imam Djibril Diop dirigeait sa première prière de vendredi en 1985 dans cette dite mosquée. Ce jour-là, imam Djibril avait attesté le dicton arabe qui dit que chaque fils est l'essence de son père. En effet après avoir prononcé son sermon, descendu du minbar et se dressa devant toute la communauté musulmane venue répondre à la prière et prononça le Takbirout-Ihram juste après que son très cher père acheva le «likham », tout le monde vit son immmense joie illuminée son visage. Ce qui était une première dans cette localité qui a profondément touché les fidèles au plus profond d'eux mêmes jusqu’à ce qu’ils finissent de fondre en larmes ».Aujourd’hui Imam attitré de Thiaroye gare, Serigne Djibril

Diop est l'un des meilleurs de sa génération. Si la grande mosquée de la localité est, chaque vendredi, le point de convergences d'habitants des localités environnantes, c'est dû, en partie, à ses sermons prononcés par une voix de Rossignol captivante et apaisante. Puisse le Tout-Puissant dont il se veut le missionnaire émérite continue encore plus abondamment de le gratifier, ainsi qu'à tous les citoyens de Thiaroye du Sénégal et du monde entier, de bienfaits et de grâces pour qu'il soit un guide comblé et accompli.

Amary Journaliste-Communicant, citoyen de Thiaroye-Gare

L’État du Sénégal a inscrit la gestion des déchets solides dans ses priorités de développement, de lutte contre la pauvreté et d’amélioration des conditions de vie des citoyens. Ainsi Mass Thiam le directeur Général de la SONAGED a défini des orientations stratégiques pour apporter des réponses aux défis de gouvernance qui se structurent autour de nombreux enjeux dont les plus importants sont liés à la durabilité économique, environnementale et sociale.

Ils étaient venus des quatorze régions du Sénégal pour cet évènement placé sous la présidence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique, Monsieur Abdoulaye Seydou Sow. Ils ce sont les techniciens de surface de la Sonaged, le personnel administratif et tous les acteurs évoluant dans le secteur des déchets solides pour assister à la présentation du plan stratégique de développement de la SONAGED SA, dénommé Eksina, sur l’horizon 2023-2028.

 L’objectif, selon Mass Thiam, est de positionner la SONAGED comme l’acteur de référence pour la gestion intégrée des déchets et l’économie circulaire au Sénégal. Ce qui fait dire au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène, Abdoulaye Seydou Sow, à l’endroit des acteurs que «ce plan stratégique pertinent, clair et précis permettra d’atteindre vos objectifs à la fin de votre période de planification en 2028. Car, le Plan EKSINA, avec ses cinquante-cinq (55) projets structurants, quinze (15) leviers prioritaires déclinés dans quatre (04) axes principaux, permettra d’améliorer le cadre de vie des populations, d’asseoir les conditions d’existence de collectivités territoriales propres, attractives et porteuses de développement, de moderniser les infrastructures de gestion des déchets et de développer une économie circulaire grâce à la structuration des chaînes de transformation et de valorisation des déchets solides ménagers et assimilés».

 «La gestion des déchets reste l’un des domaines dans lesquels une collaboration soutenue est absolument nécessaire, si nous voulons conserver un cadre de vie sain et des terroirs attractifs», ajoute Abdoulaye Seydou Sow qui se félicite de la démarche entreprise par la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED). «La stratégie déclinée clairement au cours de cette cérémonie, ajoutée aux acquis actuels issus du relèvement significatif du niveau de propreté de nos villes devraient nous permettre, d’atteindre l’objectif de réaliser un Sénégal zéro déchet” déclare t-il».

Youssouf NDIONGUE

Une des conséquences de l’adoption de la journée de travail continue, c’est le changement d’habitudes alimentaires, avec la prise du repas de midi en dehors de la maison familiale. Cette habitude a un effet dramatique chez les enfants d’âge scolaire qui prennent leur petit déjeuner, leur déjeuner sur le chemin ou dans les environs directs de leurs écoles dans des gargotes, des boutiques ou auprès de vendeurs ambulants. Hier à Thiaroye, à l’heure de la pause, je suis tombé sur des dizaines d’élèves circulant dans tous les sens et se précipitant devant les étals, les comptoirs et autres marchands pour se procurer à manger.

J’ai observé ce qu’ils achetaient et j’ai eu un sentiment de compassion à cause de la faible consistance de leurs repas et pour certains, c’était probablement le seul repas pris depuis ce matin. Ce spectacle auquel j’ai assisté à Thiaroye est, sans aucun doute, le quotidien de centaines d'écoliers dans plusieurs quartiers du pays. Au-delà des problèmes d’hygiène que cela pose, il y a la qualité de la nourriture qui est essentiellement faite de sandwichs, de beignets, de pains et de sauces diverses et variées. Donc une alimentation pauvre en céréales et riches en lipides (matières grasses) et glucides (sucre) ; ce qui constitue un terrain fertile pour le développement des maladies chroniques (cancers, diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires…).

La situation est plus grave chez les jeunes enfants d’âge préscolaire où, avec la pratique du goûter, ces enfants prennent des chips, des biscuits et des boissons sucrés, occasionnant une consommation importante de sel et de sucre, qui peut être néfaste pour le fonctionnement d’organes importants comme le rein et le pancréas et pouvant induire ainsi des affections à type d’HTA et de diabète.

La "malbouffe" est certes un phénomène mondial, qui n’épargne pas notre pays. Mais ici, la situation est plus préoccupante, car dans un contexte de crise économique, la famille n'a plus assez de temps, ni de revenus, pour offrir des repas décents, et l'école non plus! Il est donc urgent de mettre en œuvre des programmes appropriés de cantine scolaire aux niveaux préscolaire, élémentaire et secondaire pour mieux nourrir nos jeunes avec des produits locaux nutritifs adaptés à leurs besoins respectifs afin de préserver leur capital santé et de leur assurer une vie adulte saine. A défaut l’expansion des maladies chroniques va s’accélérer de manière exponentielle, et hypothéquer l’avenir de nos enfants. Aucun investissement ne sera de trop pour cela.

Dr Sylla Thiam Expert de sante publique Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les 2nds Blue Océan Awards du Sénégal a été une occasion pour valoriser des entreprises sénégalaises. Un programme a été lancé pour valider les décisions qui ont été prises dans ce sens.

Force est de constater que les activités du 2nds Blue Ocean Awards du Sénégal ont été tenues en présence du Dr Mame Aby SEYE, Délégué Général à l’Entrepreneuriat Rapide et les représentants de l’ambassade de France. Occasion pour les organisateurs de mettre en valeur 3 entreprises sénégalaises qui créent de nouveaux marchés par leurs offres innovantes : il s'agit eContanna, de SycaPay et de Yello app. La cérémonie qui avait été tenue au niveau de la Der a permis aussi de lancer avec les communes sénégalaises partenaires, le programme BlueCity qui accompagne les entrepreneurs locaux à la construction de la cité inclusive de demain. Les Blue Ocean Awards et BlueCity sont directement inspirés du concept de Stratégie Océan Bleu, issu des travaux des professeurs W. Chan Kim et Renée Mauborgne sur l’innovation par la valeur. Depuis 2014, 9 vainqueurs sur 10 ont été financés dans les 6 mois après avoir reçu leur prix. Les 11 finalistes sélectionnés sur plus d’une centaine de candidatures ont bénéficié d’un atelier de 2 jours alliant Stratégie Océan Bleu et Intelligence Artificielle, pour préparer leur passage devant le jury formé d’une vingtaine de membres investisseurs, experts et grands groupes internationaux : DER/FJ, EIFFAGE, Jokkolabs, Atos, Orange-Sonatel, Orange Ventures, Aésio Mutuelle, Blackbox, saviu Ventures, Brightmore Capital, HEC Paris, Munngano Conectt, AGEIS, ENSAE, BlueCity et plusieurs business angels indépendants. Les trois entreprises récompensées sont pour la Catégorie BABY (société de moins de 2 ans) : Contanna | Première maison de thé au Sénégal [transformation de thés locaux sans théine, riches en vertus et inspirés des recettes ancestrales africaines, franchise intégrant les producteurs et les vendeurs locaux, ainsi qu'une cartographie des agriculteurs et des Groupements d'Intérêt Économique de transformation; Catégorie MENTOR (société de plus de 2 ans) SycaPay | Agrégateur de payements mobiles sécurisé intégrant les opérateurs [aider le Secteur Informel et toute TPE à gérer leur activité comme des pros pour seulement 100 F CFA par jour, renforcer leurs capacités d’épargne et accéder à des prêts par une documentation crédible et pour la Catégorie SOCIETAL (société à impact) : Yello Décroche ton bac [Plateforme intuitive et accessible à un grand nombre de candidats pour les assister dans leurs révisions, apprentissage par cours audio pour les élèves de terminale]. Un événement qui s'est déroulé en présence des autorités administratives des communes de Sandiara, de Malicounda, de Kaolack et de Pikine. BlueCITY est un programme de 10 mois qui accompagne les entrepreneurs locaux pour créer les services inclusifs de la cité de demain, les expérimenter et les lancer commercialement pendant 6 mois sur leur territoire, avec le soutien des villes partenaires au Sénégal, en Afrique du Sud et en France. Ce programme permettra l’accompagnement des entrepreneurs locaux dans la création et la mise en place de services inclusifs avec l’implication des collectivités territoriales d’où la création du concept de la cité inclusive de demain. Monsieur Mouhamadou Moustapha NDIAYE, Conseiller départemental de Kaolack et Conseiller spécial du président BENJELLOUN ainsi que Monsieur Mor Fassa NDIAYE, Directeur de cabinet du Maire de Malicounda qui étaient parmi les invités se disent satisfait des programmes qui mettent en valeur également les communes.

Modou Touré