Malal DIALLO Pithi
Gl Mbaye Cissé, "Le Conseil Economique, Social et Environnemental est un organe consultatif de la République qui bénéficie de beaucoup d'expertise et dont les avis impactent les politiques publiques"
CONTRIBUTION: PRESIDENT MACKY SALL, L'AUTORITÉ PAR L'ÉMERGENCE ET LE SILENCE
Délabrement avancé du lycée franco arabe de Taslima: Le Khalife Cheikh Sidiya Diaby lance un appel aux autorités pour sauver l’institution scolaire
Gamou de Taslima 2020 : Ce sera le 28 octobre à Bounkiling
Sous le thème général de : ‘’Vie et œuvre du Prophète Mohamed (PSL) : Quelle place pour le social’’, le Gamou annuel de Taslima aura lieu dans un contexte de coronavirus où toutes les dispositions seront prises pour éviter la transmission. Joint au téléphone pour de plus amples informations, le porte-parole de la famille et du khalife, El hadji Khalifa Diaby a laissé entendre que « toutes les mesures barrières seront prises par le comité d’organisation, notamment le port des masques, le lavage à l’eau de savon, l’utilisation de gel hydro alcoolique, etc. Dans ce cadre, le khalife a déjà reçu l’autorité administrative, en l’occurrence, le sous-préfet de Bona Khadim Guèye ».
Cette année, la cité religieuse qui se trouve dans le département de Bounkiling, (région de Sédhiou) sera la destination de plusieurs pèlerins qui vont quitter la sous-région et même de la diaspora pour les besoins de la célébration du Maouloud. Pour rappel, cette activité religieuse a été initiée depuis 1945 par Cheikh Mohamad Fodé Diaby. Pour la 75ème édition, de grandes innovations seront apportées afin de permettre une bonne célébration du Maouloud. La naissance du prophète (PSL) a toujours été célébrée dans ce village religieux avec les nombreux fidèles qui tiennent à respecter la tradition. En guise préparation, des opérations de saupoudrage de la cité religieuse pour lutter contre la Covid-19 ont été menées, en plus des kits sanitaires achetés par le khalife pour prémunir les pèlerins
Urgent ! Urgent ! Urgent ! Election présidentielle en Guinée: Le couvre feu décrété à 18h
Condé ordonnerait de faire arrêter Cellou Dalein Diallo et impose le couvre-feu à 18h, c'est l'information à chaud recueillie du côté de la Guinée.
C'est une élection presque insolite ce 18 octobre en Guinée! En plein processus de vote, le président sortant abuse et fait arrêter le scrutin à 18h. Une décision que personne ne peut comprendre surtout que le couvre feu est décrété ce jour à 18h et certaines forces militaires sont en route pour faire arrêter Cellou Dalein Diallo, le principal opposant sur qui repose l’espoir de tout un peuple. Présentement, à écouter les médias, on se rend compte que l’information n’est pas ébruitée, ou encore, ils font semblant de jouer le jeu pour camoufler les forfaitures de l’homme fort de la Guinée. Dans de pareilles circonstances, les observateurs électoraux accrédités devraient être les premiers à crier et à pondre des rapports qui devraient accabler Condé qui, en fin de journée, devrait simplement préparer la cérémonie de passation de service. Mais peut être que dans les prochaines heures, les choses vont évoluer et le monde se rendra compte que le forcing est en train d’être orchestré pour saboter l’élection qui voit les partisans de Condé refuser d’aller voter. Ce qui fait sortir le président sortant de ses gonds et procéder purement au sabotage.
Attaques injustifiées de Abdoulaye Khouma à ADD sur l'affaire Dembourou Sow '' C'est un mercenaire politique qui agit pour des encagoulés qui jouent en défaveur de l'Apr. Mais ils verront bientôt'' menacent les jeunes de Manko Wattu Sé
Promotion des langues nationales et développement de l’alphabétisation : Les acteurs étalent leurs attentes et exigent un ministère dédié
Les acteurs du sous-secteur de l’Alphabétisation étaient hier en conclave dans le cadre d’un forum sur la promotion des langues nationales et le développement de l’alphabétisation. Les activités ont démarré sous la présidence du Ministre de l’Education Nationale Mamadou Talla et ont permis aux acteurs d’interpeler le gouvernement sur l’urgence à mettre les bases d’une bonne promotion des langues nationales assortie d’un accompagnement financier.
Les acteurs ont été nombreux à se prononcer sur l’urgence de promouvoir les langues nationales. Selon Ousmane Ly, le président de ‘’Goodal’’, association pour la promotion et le développement des langues nationales, spécialement de la langue Pulaar, « cette rencontre est une bonne opportunité pour nous les acteurs de l'alphabétisation et des langues nationales, en ce sens qu’elle nous permet de rappeler à l’autorité nos recommandations pour qu’enfin nos langues soient vulgarisées. Il convient de souligner en effet que le Sénégal dispose de 25 langues codifiées, mais jusqu'à présent il y'a des blocages pour leur vulgarisation et leur application, même si on a démarré les apprentissages dans les écoles. Nous sentons que ça ne bouge pas et qu'il y a encore des efforts à faire pour davantage les promouvoir. Nous savons tous qu'on ne peut aspirer au développement si on n'utilise pas nos langues nationales, et on est jamais mieux à l'aise qu'en parlant sa propre langue. Et tous les pays développés le sont en utilisant leur propre langue et jusqu'à présent, on réfléchit Français, on parle anglais et on ne fait pas beaucoup d'efforts pour promouvoir nos langues ». Pour le journaliste et acteur de l’alphabétisation, « il est plus facile pour les enfants d'apprendre avec la langue maternelle. Même les étrangers cherchent à apprendre nos langues une fois arrivés chez nous, mais ils ne trouvent pas des écoles appropriées et adaptées et on est train de voir quelle orientation prendre pour arriver à vulgariser nos langues nationales. Nous félicitons nos devanciers dans cette cause, notamment Silèye Gorbal Sy et les autres acteurs qui ne ménagent pas leurs efforts à cet effet. Même dans les rédactions, les journalistes doivent apprendre à écrire et communiquer avec nos langues. On retient alors que la langue ne peut se développer sans la pratique communicationnelle ».
Pour Djinda Dem, actrice et écrivaine, « il faut qu’on revoie nos habitudes à promouvoir nos langues nationales. En tant que conseillère départementale de ma ville à Matam, nous avons beau relancer les autorités pour qu’elles nous accompagnent dans ce vœu cher, mais à chaque fois, nous faisons face à des obstacles. Je suis même allée jusqu’à produire un livre intitulé ‘’DARNDE DEBBO PULLO E’BAMTAARE’’, mon seul souhait était de participer à vulgariser la langue Pulaar et j’estime qu’avec les échos recueillis à l’étranger où le livre est bien perçu, nous avons espoir que nos langues nationales ont de beaux jours devant elles ».
Revenant sur les blocages, Ousmane Ly retient les orientations politiques qui changent souvent et ne prennent pas en compte certaines réalités. Déjà, déplore Ibrahima Lo, président de l’ONG Défi, « il faut regretter que l’alphabétisation n'ait pas été érigée en département. Dédiée jusque-là en simple direction, alors que l'idéal aurait été d'implanter un ministère de l'alphabétisation et des langues nationales pour mieux prendre en charge ces préoccupations, l’alphabétisation mérite d’être davantage promue. D’ailleurs, c’est dans ce cadre que j’ai traduit en trois langues nationales le magnifique livre du chef de l’Etat ‘’le Sénégal au cœur’’ ».
Youssouf NDIONGUE
J-3 de la présidentielle en Guinée: Tout milite en faveur d’une élection controversée
Ce dimanche 18 octobre, les électeurs guinéens se rendront aux urnes pour une présidentielle déjà très controversée après une campagne électorale mouvementée et des violences exercées dans le camp de certains leaders de l’opposition. Pour éviter qu’un scénario cauchemardesque ne se répète sur le sol africain, l'UE partenaire commercial le plus important de la Guinée, doit agir de manière décisive et rapide. Mais, voilà qu’elle a été zappée de la liste des superviseurs accrédités par les autorités, et n’enverra donc pas d’observateurs sur le sol Guinéen. Ce sera donc un événement qui sera suivi avec une inquiétude croissante pour les différents enjeux que cela comporte, tant au niveau économique pour ce pays pauvre très endetté qui occupe la 174ème place sur 189 dans l'indice de développement humain que sur l’urgence d’un impératif de paix à asseoir.
Les événements en Guinée seront, dans trois jours, sous tous les projecteurs des différentes capitales du Continent africain et du monde. Envoyés normalement pour s'assurer que les élections se passent librement, de manière équitable, et, non frauduleuses, les observateurs de l'Union Européenne (UE) ne seront pas de la partie et devront, hélas, suivre les évolutions via les médias et en dehors du territoire guinéen. Alors que le monde suit de très près les derniers développements de l’actualité de ce pays, la non invitation des observateurs européens n’empêche, cependant, pas que l’UE a appelé à des élections justes et libres, mais aussi et surtout, qu'elle réponde à toute violation électorale par des sanctions exemplaires. Nabila Massrali, porte-parole de l'UE pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité, a déclaré à cet effet: «Alors que la date limite des élections du 18 octobre approche, l'UE partage les préoccupations déjà exprimées par les acteurs régionaux et internationaux quant aux conditions dans lesquelles elle se prépare. L'UE n’a pas encore fini de déplorer les violences et les affrontements de mars qui ont fait plusieurs victimes, qu’elle appelle les autorités à mener des enquêtes indépendantes et approfondies afin de poursuivre les auteurs. Des sentiments similaires ont été exprimés par Willy Fautre, directeur de Human Rights Without Frontiers, une importante ONG de défense des droits basée à Bruxelles, qui a déclaré que « l'élection était intrinsèquement truquée ». Selon lui, « l'actuel président ne devrait pas être autorisé à se présenter car le nombre de mandats est limité à deux et ce sera sa troisième candidature. Et dans ce cas, l'UE devrait collaborer étroitement avec la CEDEAO, l'Union africaine, les Nations Unies et les Nations Unies à Conakry pour s'assurer que le vote est crédible, transparent, inclusif et sans violence. Aux dernières nouvelles, la CENI vient de décider de ne pas donner copies des PV des bureaux de vote aux représentants des candidats en lice pour cette joute qui sera indédite. Mais, au cas où l'élection serait truquée, Bruxelles ne devrait pas hésiter à rejeter les résultats si elle veut rester un phare de la démocratie et des droits de l'homme aux yeux du peuple guinéen et des Africains en général. Après les élections, l'UE devrait investir son énergie pour poursuivre les responsables des violences qui ont accompagné les élections. L'UE doit, de ce fait, renforcer ses liens avec la Guinée, pays jeune et dynamique ». .
Tout compte fait, Alpha Condé reste confronté à un défi d'une ampleur inattendue: l'ancien Premier ministre du pays, Cellou Dalein Diallo. A la veille de l'élection, M. Diallo lui même s'est adressé en exclusivité en déclarant: «Avec la mobilisation sans précédent de la jeunesse guinéenne déterminée à assurer un scrutin sans faille et le strict respect de son issue, Alpha Condé commettra une faute très grave en abusant des Guinéens dans leur choix comme en 2010 et 2015. L'agression et la violence que beaucoup craignent et qu’Alpha est sur le point d'utiliser, ne peuvent que répandre le sang des Guinéens qui ne se laisseront pas intimider. La Guinée est riche en diversité, et l'aspiration légitime de son peuple est de choisir librement ses dirigeants sans avoir à verser le sang ou à sacrifier la vie des jeunes ». Pour ce faire, la communauté internationale devrait anticiper et aider la Guinée à éviter ce gâchis. Après deux mandats d'homme fort au pouvoir, la Guinée est tombée à 174 pays sur 189 dans l'indice de développement humain. Beaucoup craignent que si Condé obtient un troisième passage à la tête de la Guinée, la nation africaine appauvrie ne fera que sombrer encore plus bas.
Bilan et vision du Président Macky Sall : Les cadres de Matam réunis autour de la plateforme ‘’Prospectives Républicaines’’ s’érigent en sentinelles
Afin de répondre à l’appel que le chef de l’état, le Président Macky SALL a lancé aux élites de la région, les cadres de Matam se sont investis autour de cette plateforme Prospectives Républicaines.
Cette organisation vise à aider les populations dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’environnement, de l’économie solidaire, du sport etc...
Les cadres de la région de Matam s’engagent à prendre en charge les besoins des populations locales et les formuler en termes de projets réalisables pour un accompagnement de qualité s’inscrivant dans l’esprit et la lettre des ambitions de Me Malick SALL Garde des Sceaux Ministre de la Justice à travers des actions citoyennes concrètes.
L’activité d’aujourd’hui initiée par le mouvement DENTAL SOGUI, avec l’ensemble des composantes de la ville comme les éclaireurs, les ASC ou les GPF, et les amis de Me Malick SALL pour répondre à l’appel de la Direction de l’hôpital afin de combler le déficit de la banque de sang de l’hôpital de Ourossogui est un premier jalon. Cette mobilisation est une réponse citoyenne aux préoccupations de la structure sanitaire.
A travers cette action le mouvement DENTAL SOGUI accompagne la communauté dans la prévention contre le paludisme grâce à une opération de distribution de moustiquaires.
Il faut noter que les jeunes bénéficient de cet élan citoyen avec la remise de lots de ballons et de maillots à différentes ASC de la Commune.
Les cadres de Matam réunis autour de Prospective Républicaine s’érigent en sentinelles pour défendre le bilan et concrétiser la vision de Son Excellence le Président Macky SALL.
En outre, la plateforme Prospectives républicaines informe la population de Matam, que dans le cadre du plan de relance économique, le financement de la route du Dandé Mayo a été approuvé par la BOAD et le PAP(programme d’actions prioritaires) prévoit, le désenclavement du ferlo et le renforcement des ouvrages hydrauliques.
Au total, Dental SOGUI et ,les cadres de cette plateforme, avec le Garde des Sceaux Me Malick Sall seront les interprètes avisés auprès des autorités pour une accélération des investissements en infrastructures sociales de bases, dans la région de Matam.