Malal DIALLO Pithi
Affaire Alioune Dembourou Sow Le leader de Manko Wattu Sénégal minimise, recadre et parle de légitime défense au cas où...
Forcing pour un 3ème mandat, besoin de rayonnement de la démocratie, âge trop avancé, désir de changement … Pourquoi Alpha Condé ne sera pas réélu le week-end prochain
Alpha Condé est-il en train de vivre ses derniers jours à la tête de l’Etat Guinéen ? Tout porte à le croire au regard des indices significatifs et évocateurs recueillis depuis quelques temps et qui pourraient donner des tendances sur les résultats du scrutin du 18 octobre 2020 qui le laisseraient loin derrière les potentiels adversaires dont le profil de gagneur est beaucoup plus perceptible.
On ne devrait pas compter sur les Guinéens pour élire un président qui marcherait avec le bâton à l’aube d’une ère nouvelle qui voit leur pays doté d’une richesse naturelle insolente. A 84 ans, on n’est pas loin de la sénilité, mais Alpha Condé, né le 4 mars 1938 à Boké en Basse-Guinée, refuse de quitter le pouvoir après son deuxième et dernier quinquennat, quid à forcer les barrages. Pour l’élection du week-end prochain, il va, anticonstitutionnellement, ‘’re-re-briguer’’ le suffrage de ses compatriotes pour qui, la date du 18 octobre 2020, marquera inéluctablement la fin d’une époque et le début d’une ère nouvelle en Guinée voisine du Sénégal.
En effet, quand le 22 septembre 2019, depuis New York où il se trouvait, le Président Condé a appelé les Guinéens à se préparer à un référendum et à des élections, accréditant la thèse qu’il veut se maintenir au pouvoir malgré la détermination manifeste de ses concitoyens, le monde entier venait d’être averti des intentions manifestes d’un autocrate aux ambitions démesurées. Ainsi, plusieurs mouvements étaient créés pour s'opposer au projet d'Alpha, mais, beaucoup d’entre eux ont été interpellés lors de manifestations émaillées d'incidents, avant d'être relaxés par la justice. Le 7 novembre dernier, à Conakry, d’autres acteurs de la société civile et des partis politiques, avec leur drapeau national, ont manifesté à Conakry contre le troisième mandat du président guinéen. Il est clair que, tous, ne lui pardonneraient jamais le forcing orchestré pour valider une 3ème candidature. Et certainement cela se traduira par un vote massif et se concrétisera dans les urnes pour simplement sanctionner l’homme fort de ce pays friand de démocratie. En ce début d’octobre 2019 et jusqu’au mois de février 2020, un autre collectif plus balèze avait lancé la mobilisation contre le désir fou M. Condé. Cette forfaiture signifiait à leurs yeux une porte ouverte à une possibilité de présidence à vie. Résultat des courses poursuites, au moins 30 civils et un gendarme sont tués.
Mais, dans une de ses interventions recueillies par les médias, le principal opposant du régime, potentiel candidat à la succession de Condé, Cellou Dalein Diallo, déclare : «Alpha Condé a trahi son serment, il a violé la constitution, il n’a pas plus les capacités physiques et intellectuelles pour diriger ce pays. Même pour tenir une réunion de plus de 2h, la vision conférence semble être sa nouvelle formule ». Ce qu’il faut comprendre dans cette sortie, c’est qu’en fait, l’heure de la retraite a sonné depuis longtemps pour celui qui, au soir du 18 octobre de ce mois, sera certainement considéré comme le désormais ex-président de la Guinée. Maintenant, pour amorcer la dynamique d’un changement en profondeur de la Guinée et faire rayonner sa démocratie, le peuple dans sa majorité attend qu’il quitte tout simplement, surtout que dans son propre fief, des voix se sont élevées pour le disqualifier.
Quoi qu’il en soit, cette élection reste difficile pour Alpha Condé qui semble avoir des difficultés dans son propre fief au point de présenter publiquement des excuses auprès de son plus fidèle bastion électoral de Sigiri en ces termes : « Si vous êtes fâchés, je mets mes deux bras au dos pour vous demander pardon ». Au même moment Me Ibrahima Fofana, membre fondateur du parti d’Alpha Condé demandait à son vieux compagnon de parti de quitter le pouvoir dans l’intérêt de la Guinée. Ce sentiment d’abandon commence à atteindre tous les rangs du parti au pouvoir avec les vagues de démission en masse enregistrées récemment : deux poids lourds viennent troubler le sommeil d’Alpha Condé dans son fief ; d’une part Dr Ousmane Kaba, un candidat très sérieux et dont le parti a fait d’énormes progrès dans le cadre de son implantation dans la région (Haute Guinée). Maitre Abdoul Kabélé Camara, ancien bâtonnier et plusieurs fois ministre et originaire de Coyah, dans la périphérie de Conakry (Basse Guinée) est aussi venu grignoter dans l’électorat d’Alpha Condé. Récemment, des vidéos circulent où l’homme fort du régime envoie des coups de poing à un de ses proches collaborateurs. Ce dernier, surpris par l’attitude de son chef, évite ces directs violents, avant de livrer un petit cinquante mètres afin de s’échapper carrément de la furie de son président, une scène qui a émerveillé le monde entier, tout comme l’autre vidéo vue dans les réseaux sociaux où Condé, devant une foule de personnalités, contredisait un haut dignitaire en tirant de force sur sa barbe. Ce sont ces genres de scène qui irritent les guinéens au point qu’ils ne veulent plus d’un autocrate violent.
AFFAIRE JUGE TÉLIKO : ENTRE FANTASMES CORPORATISTES ET BABILLAGE POLITICIEN !
Nous allons aborder le sujet brûlant de l’actualité en empruntant au management sa technique dite « l’entretien d’étonnement ». Cette technique consiste à demander à un cadre de faire-part de ce qui l’a surpris dans le fonctionnement de la nouvelle structure qu’il vient d’intégrer. Ceci dans le but de mettre à profit la fraîcheur de son regard pour améliorer le fonctionnement del’institution. Et d’ailleurs, l’étonnement n’est-il pas une valeur philosophique puisqu’il suscite interrogation et doute ? C’est justement la lecture que nous faisons de l’attitude du juge Téliko, ci-devant,Président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS).
Naturellement, les Cours et Tribunaux ont besoin, dans l’essence même de leur existence, de juges qui… jugent,en appliquant strictement la loi. C’esten ce sens qu’ilséviterontde rendre une justice désincarnée.
Assurément,en commentant une décision de justice déjà rendue et revêtue de l’autorité de la chose jugée, le magistrat Téliko,toujours prompt à pondre des déclarations et à convoquer la presse, ne cadre pas avec le serment prêté qu’il viole et violente,sans égards ni pour ses pairs ni pour le vénérable pouvoir judiciaire garant de la crédibilité de notre Etat.Cette attitude du juge Téliko, cette défiance de la loi pourtant au-dessus de tous, y compris des magistrats, doit interpeller tout citoyen soucieux de la préservation de l’Etat de droitsur la responsabilité du magistrat clairement définie dans la Loi organique N°2017-10 du 17 janvier 2017 en ses ChapitresI (Nomination, inamovibilité, serment, installation) et II (Devoirs, disciplines et privilèges des magistrats).
Étant entendu que «Nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans » (Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude), il est opportun de rappeler au juge Téliko que l’article 14 de ladite loi qui définit le statut des magistrats stipule que ceux-ci,«même en position de détachement, n’ont pas le droit d’adhérer à un parti politique ». Et que« toute manifestation politique leur est interdite ».
Mieux,dans le même article il est précisé que : «Toute manifestation d’hostilité au principe ou à la forme du gouvernement de même que toute démonstration politique incompatible avec la réserve que leur imposent leurs fonctions, leur sont également interdites.Ils sont inéligibles aux assemblées politiques.Ils ne peuvent ni se constituer en syndicat, ni exercer le droit de grève.Il leur est également interdit d’entreprendre une action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions ou d’y participer ».
Sachant mieux que quiconque ces dispositions de la loi, le comportement, pour le moins paradoxal de Téliko révèle une étrange démarche qui cacherait un agenda qui n’a rien à voir avec l’indépendance de la Justice et la Défenses des membres de son Association, l’UMS qui ne serait pour lui,qu’un tremplin pour préparer ses premiers volsdans l’espace politique.
Pour conquérir cet espace politique, le juge Téliko devra avoir le courage de troquerla toge du jugecontrela veste et la cravate du politicien,qui ne sera plus soumis à l’obligation de réserve dans l’exercice de « sa liberté d’expression ».
Comme l’a clairement dit l’ancien Président de l’UMS, le juge Aliou Niane: « (…), je m’inscris en faux contre les objectifs visés. Pour ma part, je considère que le fait de commenter une décision de justice est une faute... », toute personne honnête doit condamner l’attitude de Téliko, attitude qui sape le moral des magistrats et discrédite leur travail.
Face à cette précision de taille faite par un de ses pairs, Souleymane Téliko, comme pris de panique, est allé chercher le paravent politique, actionnant ainsi la publication de communiqués émanant de la coalition TAXAWU SÉNÉGAL de Khalifa Sall, dont il semble être très proche (…Tiens, tiens ?!), et du FNR. Le dévoilement ? Allez savoir…
Mais c’est tout le problème du juge Téliko, gagné par une opinion dissidente qui cherche coûte que coûte à jeter le discrédit et à dézinguer la Chancellerie, sans fondements factuels suffisants, ni arguments juridiques. En agissant ainsi, le juge Téliko orchestre une véritable mise en scène, en tentant de mobiliser l’opinion et certains de ses collègues, affidés dans un combat politico-politicien. Et cela, à travers un mépris au zénith,en demandant le départ du ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ce qui constitue une autre violation flagrante de l’alinéa 2 de l’article cité plus haut. Pire encore, l’oisillon politique s’est pris au piège de sa propre turpitude,en exigeant «l’abandon immédiat de la procédure judiciaire initiée contre lui ». Et comme le ridicule netue point, dans un de ses fantasmes corporatistes, M. Téliko veut que ses confrères le soutiennent dans ses grosses prises de liberté avec la vérité. Tout ce qu’il veut, c’est l’absolution de sa faute ayant consisté à remettre en cause l’autorité de la chose jugée, en commentant la décision de la Cour de Justice de la CEDEAOsur l’affaire Khalifa Sall.
Monsieur le juge Téliko quand est-ce qu’allez-vous comprendre que s’assumer est une responsabilité individuelle ?
Alors comme le dit l’adage : «celui qui accepte sa nature de cabri doit assumer la responsabilité de son odeur » !
C’est un paradoxe de crier sur tous les toits et minarets son indépendance et vouloir nier aux institutions de la République leur mission, qui est d’assurer la régulation de ce principe de responsabilité des juges, nécessaire à l’indépendance de la justice. Heureusement que le Premier Président de la Cour suprême, M. Cheikh Tidiane Coulibaly, l’a bien rappelé dans sa dernière sortie médiatique, en déclarant ceci : « Il faut éviter de faire de la magistrature un enjeu politique ». Et de rappeler « qu’aucun n’a intérêt à fragiliser l’institution judiciaire ».
L’indépendance est l’un des piliers de la justice et de la démocratie.
Ce qu’a très bien compris le ministre de la Justice qui est très à l’aise sur le sujet et ne se fait pas taciturne vis-à-vis de la modernisation du système judiciaire.
Il ne faudrait pas non plus laisser l’indépendance échapper ou déborder du cadre défini par les lois et règlements.
Depuis son avènement à la tête de Chancellerie, le ministre de la Justice a toujours abordé les vrais sujets, portant sur une véritable réforme de la Justice, en bannissant l’immobilisme laxiste, et s’est toujours refusé de tomber dans la cécité corticale du Président de l’UMS qui fait dans le corporatisme béat.
Il ne s’agit pas ici de s’attaquer aux honorables magistrats, mais de constater et de dénoncer l’instrumentalisation politicienne del’UMS par le juge Téliko,pour sapromotion personnelle.
Téliko et compagnie doivent comprendre enfin que ce pays a changé et que les Sénégalais avertis ne seront plus abusés par des maîtres chanteurs qui marchent à contre-courant de l’Histoire.
Alors, que devons-nous faire face au piège grossier de ce politicien du dimanche qui a fini de piétiner son serment et qui cherche à installer la division au cœur du pouvoir judiciaire,un des piliers de notre Etat pays ?
Non Téliko, nous ne tournerons pas le dos à la dignité et nous ne serons jamais dans un calcul intéressé pour défendre les lois et les règlements du Sénégal face à votre monstrueuse manipulation. Le meilleur service que vous rendrez à vous-mêmes et au Sénégal, c’estde répondre devant la juridiction compétente,qui vous a convoquée. C’est là, et là seulement,que tous les honnêtes citoyens qui ont foi en notre Justice, vous attendent. Et nulle part ailleurs, surtout pas…, du porter-presse, du porter-syndicats ou de viser le méga-show médiatique. Ce n’est pas le prétoire idéal…
En vérité, cette affaire Téliko est « une affaire de justice », comme l’on dit et redit beaucoup de personnalités du pays dont le Président Cheikh Tidiane Coulibaly. Le Garde des Sceaux n’a fait que transmettre la convocation que l’IGAJ a adressée à Téliko, en vue de le faire déférer devant le Conseil de discipline.
C’est pourquoi, nous rappelons que notre champ d’actions sera, après avoir fait tomber lemasque de l’apprenti politicien Téliko, nous entamerons un débat scientifique sur les réformes et la modernisation de notre système judiciaire, comme déjà enclenché par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall.
En effet, depuis sa nomination à la tête de la Justice, il s’emploie quotidiennement à la mise en œuvre d’actions concrètes pour PLUS DE CONFIANCE en notre système judiciaire et PLUS DE DIGNITE à ceux qui l’incarne.
Nous condamnons avec vigueur et rigueur les sorties de Téliko et ses soutiens corporatistes, syndicaux et politiques, faits dans le funeste dessein de salir les dignes magistrats qui résistent au terrorisme intellectuel des opposants.
Nous disons non, à ces parangons de la vertu,peu vertueux, et manifestons à haute et intelligible voix, notre soutien indéfectibleà Son Excellence, Monsieur le Président, Macky Sall, au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Me Malick Sall, et condamnons toutes les tentatives sordides d’une certaine opposition politique, en manque de vision et de visibilité, cherchant à manipuler certains magistrats pour les rapprocher de son candidat et, ainsi les rallier à sa cause…
Tous debout,pour l’égalité des citoyens devant la justice !
Tous deboutpour une justice indépendante, dans un Etat de droit et de liberté de tous, par tous et pour tous !
PROSPECTIVE RÉPUBLICAINE/UNION DES CADRES DE MATAM (PR/UCM)
Tendouck: Des cours de vacances pour renforcer élèves et étudiants
A quelques semaine de la reprise du chemin de l'école, après plusieurs mois de suspension et de vacances liés à la Covid 19, l'amicale des élèves et étudiants de Tendouck en partenariat avec l'UAJT (unions des associations des jeunes de Tendouck ont initié et organisé des cours de vacances a l'intention des élèves du village de Tendouck. Des cours qui ont démarrés depuis le 05 octobre dernier .L'objectif c'est de permettre a ces élèves restés longtemps sans étudier, de revoir leurs leçons avant l'ouverture des classes pour l'année scolaire 2020-2021.Toute la composante enseignante que compte le village est impliqué dans ces cours de vacances pour la réussite de cette initiative par ces étudiants a l'endroit de leurs jeunes frères et sœurs. Ainsi du primaire au secondaire des cours sont organisés du lundi au vendredi avec l'appui matériel et logistique de l'UAJT, de L'AEET et des bonnes volontés du village. A noter que c'est pas une première pour l'Amicale des Elèves et Etudiants de Tendouck de faires des gestes a l'endroit des élèves du village. L'année dernière cette même amicale avait organisé une colonie de vacances pour les meilleurs élèves de l'école primaire et du lycée, qui ont passé des vacances à Dakar pendant un mois tout a la charge de l'AEET et de certains cadres du village, tout cela c'est pour motiver les élèves a plus d'engagement et de performance. Par ces geste des étudiants et des jeunes, très apprécié et salué par les habitants du village de Tendouck, le chef de village Mamina Goudiaby, le président de HONORO Baboucar Salifana Diatta et l'Imam ratib Bassirou Diatta n'ont pas manqué de le magnifier mais surtout de le magnifier et d'appeler a sa pérennisation pour chaque année ce qui pourra permettre aux élèves d'avoir des performance scolaires dans les années a venir.
Affaire Ousmane Sonko: Pour la Cojer nationale, il faudra moins de complaisance vis-à-vis du leader de Pastef !
Lorsque le Ministre Mansour Faye a fait état d'une audience qu'il a eu à lui accorder sur sa demande insistante, Ousmane Sonko avec le déficit d'éducation et de savoir-être qui le caractérise est monté au créneau pour démentir catégoriquement l'existence de cette rencontre, traitant son interlocuteur de menteur et de toutes les indécences. Il avait ensuite sommé celui-ci de dire où, quand et en présence de qui cette audience avait eu lieu.
Il ne s'était pas arrêté aux excès de langage. Il avait appelé les journalistes à leurs responsabilités, en les invitant à poursuivre Mansour Faye jusqu'à ce qu'il réponde à ses questions sur les circonstances de l'audience.
Il apparaît donc clairement que c'est l'existence même de cette audience qui a été niée par Ousmane Sonko, indépendamment de son objet et de son contenu sur lesquels, Mansour Faye, en personne de valeurs, ne s'était pas prononcé.
La tenue effective de l'audience ayant été confirmée par le témoin qui a assez de proximité avec Ousmane Sonko pour que celui-ci se soit permis de l'appeler et de lui laisser un message vocal plutôt « amical » sur les faits, la seule vérité qui se dégage est que OUSMANE SONKO A OUTRAGEUSEMENT MENTI.
Cet imposteur qui n'a pas plus de valeurs que Tartuffe n'a de foi, a nié une vérité, a traité celui qui a révélé cette vérité de menteur et l'a défié d'apporter la preuve de ses allégations. Des preuves irréfutables ayant été produites, il convient de constater et de dire qui est le menteur dans cette affaire.
Le menteur, c'est Ousmane Sonko bien sûr !
Pris de panique, il verse dans une fuite en avant avec l'activation de contre-feu pour détourner l'opinion de sa faillite et de sa déchéance.
Il multiplie ainsi les coups médiatiques, nous parlant ici de la défection d'un responsable APR inconnu du sérail, là des intentions du Président Macky Sall de désigner Mansour Faye comme dauphin, n'omettant pas de tenter une manoeuvre de retournement à son avantage de l'audience dont il avait nié l'existence avec force avant de reconnaître, sous la contrainte de la flagrance des faits, qu'elle a bien eu lieu.
Ainsi, Ousmane Menteur Sonko alias OMS nous sort une fable sur un malaise qu'il aurait provoqué au sommet de l'État en initiant une mission de contrôle fiscal sur la société immobilière du Président Macky Sall.
Cet individu est incorrigible, c'est un menteur impénitent et on ne pourra jamais s'attendre de sa part à un seul mot véridique. Il a vécu, vit et vivra toujours dans le mensonge.
Mais penser qu'on peut couvrir un mensonge par un autre mensonge, il faut être chronique dans le mensonge comme Ousmane Sonko pour le faire.
L'existence de la société immobilière dont il parle, une SCI précisément, n'a rien de secret parce qu'elle figure dans la Déclaration de Patrimoine déposée auprès du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall en 2012 et qui a été rendue publique, largement diffusée par les médias.
On sait aussi par la même déclaration de Patrimoine, en interrogeant les archives de la presse, que cette société immobilière qui n'a aucune activité commerciale, possède comme unique actif la villa où vivent le Président et sa famille à Mermoz et qui était encore en construction en 2013 au moment où Sonko était censé avoir initié son opération de contrôle fiscal.
On sait enfin qu'en 2012, à l'approche de l'élection présidentielle, le régime en place qui avait clairement identifié Macky Sall comme le principal danger qui le menaçait, avait tourné et retourné dans tous les sens l'arme fiscale pour tenter d'y trouver une base d'invalidation de la candidature de celui-ci. Cette manoeuvre fut vaine car l'homme était en règle et rien ne pouvait s'opposer à ce qu'on lui délivre le quitus fiscal sans lequel sa candidature aurait été irrecevable. La presse en avait parlé et on peut encore en retrouver les traces dans les archives.
Qu'est-ce que le Président Macky Sall aurait donc à cacher dans cette société au point qu'un contrôle fiscal puisse l'incommoder jusqu'à ce qu'un de ses proches court derrière Sonko pour le lui faire rencontrer ?
Étant donné qu'Ousmane Sonko nous dit que même ayant fini par accepter de rencontrer Mansour Faye, il aurait refusé d'aller plus loin en rencontrant le Président de la République et en renonçant à sa mission, peut-il nous dire aujourd'hui quelle a été l'issue de ce contrôle qu'il dit avoir tenu à conduire jusqu'à son terme ? En considérant l'état d'esprit dans lequel il présente le Président Macky Sall du fait de ce contrôle, on peut retenir qu'il devrait y avoir forcément de gros cafards qui n'auraient pu passer inaperçus. Or, l'opinion n'a jamais pris connaissance du moindre résultat né de cette affaire, comme cela aurait dû forcément être le cas. Donc de deux choses, l'une. Ou bien Ousmane Sonko n'a rien vu parce qu'il est incompétent, ou bien il n'a rien voulu voir parce qu'il est malhonnête et corrompu.
Est-il concevable que Ousmane Sonko qui passe son temps à fouiller les poubelles et les décharges, qui descends dans les fonds et les basfonds des caniveaux, toujours à la recherche d'objet nauséabonds à brandir contre le Président Macky Sall, ait pu garder le silence sur une telle affaire pendant 7 ans, pour n'en parler maintenant que pour justifier une de ses turpitudes les plus infamantes ?
Soyons sérieux ! La diversion ne passera pas !
Les journalistes qui avaient été invités par Sonko à ne pas lâcher Mansour Faye tant qu'il ne donnera pas des preuves que l'audience dont celui-ci avait parlé avait bel et bien eu lieu, doivent faire preuve de caractère maintenant qu'ils ont en main les preuves exigées.
Refuser la diversion et tirer les conclusions de cette affaire s'imposent.
Et la seule conclusion qui vaille est que OUSMANE SONKO A MENTI, OUSMANE SONKO EST UN MENTEUR IMPÉNITENT.
Fait à Dakar le 10 Octobre 2020.
Moussa SOW
Remue-ménage chez les opérateurs de téléphonie: Dernière née sur le marché, la puce Promobile ambitionne de bousculer la hiérarchie
Une étape nouvelle et décisive vient d’être franchie par le groupe Sirius Télécoms Afrique dans la concrétisation de ses engagements. Ainsi, en lançant ce samedi 3 octobre 2020 à Touba, la puce Promobile ambitionne d’accélérer la démocratisation des services ‘’Appel’’ et ‘’Internet’’. S’alignant sur le réseau 4G+, « la puce va apporter rapidité, fluidité et ultra connectivité avec un débit très confortable et des tarifs pour tous les budgets », selon le président de Promobile, M. Hamadoul Mbackiou Faye.
Promobile a donc lancé sa puce avec offre d’acquisition intitulée MBEGTE et sa nouvelle gamme de forfaits Internet, Voix et Mix pour mieux accompagner les populations. Ainsi, avec 1000 francs, un Sénégalais moyen va profiter, ave la puce Promobile, 5 000 francs de crédit et 750 Mo d’internet. Mais, rassure son promoteur, « ses autres forfaits, ProMini, ProNet et ProMix, proposent des prix très abordables pour les Sénégalais. Pour Hamadoul Mbackiou Faye, « cet acte est la première opération de ce genre au Sénégal et en Afrique l’Ouest. Nous remercions la Sonatel et son Directeur général, M. Sékou Dramé et son équipe qui nous ont permis d’accéder à leur réseau. Nous remercions toute l’équipe de Promobile qui a montré. son expertise, confirmant qu’au Sénégal nous avons de la ressource humaine de qualité et nous avons bon espoir pour ce pays», a-t-il soutenu.
Pour M. Abdoul LY, Directeur général de l’ARTP, présent à Touba, en compagnie de l’équipe de Promobile, « Promobile qui est le premier Mvno en Afrique de l’Ouest, notamment francophone, est une volonté et une vision du chef de l’État. Nous avons espoir du démarrage de Promobile avec des avantages pour un recrutement conséquent avec le déploiement de 25 agences un peu partout au Sénégal. C’est une promotion de l’emploi au Sénégal ». « L’autre avantage, avec l’opérateur porteur, est que Promobile va proposer une qualité de service et, enfin, sa présence sur le marché va accentuer la compétition afin de faire baisser les prix. Je félicite encore une fois M. Mbackiou Faye, l’équipe de Promobile et M. le Président de la République pour sa vision », a indiqué M. Abdoul Ly, Directeur Général de l’ARTP.
En plus du lancement commercial, le Président M. Hamadoul Mbackiou Faye, sous la présence du porte-parole du Khalife Général des Mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdoul Khadr, a procédé à l’inauguration de l’agence Promobile de la ville Sainte de Touba, 2ème hub après Dakar. L’agence porte le nom de Serigne Saliou Mbacké, 5ème Khalife Général des Mourides
Youssouf NDIONGUE
Ousmane Faye sur l'Affaire Souleymane Teliko: ''Je m’inquiète de la forte implication de l'opposition qui pourrait déboucher sur un précédent dangereux dans ce pays''.
LES INNOVATIONS MAJEURES APPORTEES PAR LE PRESIDENT MACKY SALL DANS L’EXPLOITATION DU PETROLE T DU GAZ (Par M. Bachir Dramé, Expert pétrolier)
? « Le Président Macky Sall, pétrolier par sa carrière et par son cursus, a beaucoup apporté dans le domaine de l’énergie. Il fait partie des jeunes géologues qui ont contribué à la recherche pétrolière, notamment dans la Casamance naturelle. »
? « A Mampalago, le vieux Mama Badiane m’a dit qu’il connait bien le Président Macky Sall. Il se remémore qu’il faisait partie d’un groupe de jeunes géologues parcourant le Pakao et le Djassink à la recherche du Pétrole… Selon lui, “aujourd’hui, nous avons des découvertes pétrolières et gazières parce que des hommes y ont cru depuis des années. Toutes les innovations majeures apportées sont en réalité les résultats de la vision d’un homme convaincu d’un Sénégal émergent.” »
? « Pour rappel historique, il faut signaler qu’on cherche du pétrole au Sénégal depuis 1917, avec des traces de brut trouvées dans le Cap-Vert. En 1954, la première compagnie pétrolière s’est installée au Sénégal : la Compagnie française de Pétrole, devenue Total ; ce qui se justifie par l’érection du terminal pétrolier au Port de Dakar. A partir de 1960, il y a eu des ordonnances dans le cadre de la gestion de la politique pétrolière. En 1970, du pétrole a été découvert en Casamance mais qui s’avère difficilement exploitable et difficilement commercialisable. Il faut y ajouter le gaz de Gadjaga, dans le Diender, destiné à l’approvisionnement de la Sococim. Il y avait un Code pétrolier de 1998 qui a fait l’objet de beaucoup de débats, de critiques et de contestations. A partir de 2014 les grandes découvertes sont annoncées, notamment le pétrole de Sangomar et le gaz de Grand Tortue Ahméyim (GTA) pouvant produire près de 560 milliards de mètres cubes. »
? L’exploitation des ressources apportera jusqu’à 30 milliards de dollars, soit environ 16 752 milliards de FCfa, notamment le champ SNE 1. Si on prend les deux champs réunis, ce sera 150 milliards de dollars, dont entre 52 et 56 % des retombées pour le Sénégal. Le Sénégal bénéficiera notamment des parts de Petrosen de l’ordre de 10% et qui peuvent monter jusqu’à 20%, de la part de l’Etat, des impôts et taxes.
INNOVATIONS MAJEURES
? « Le Président Macky Sall a apporté un ensemble d’innovations majeures dans la politique pétrolière et gazière :
- il avait saisi le Conseil économique social et environnemental (CESE) pour donner son avis sur la répartition des revenus issus du brut. A l’issue des travaux, le CESE a fait 25 recommandations majeures. Cela montre l’esprit d’ouverture du géologue Macky Sall ;
- il a initié plusieurs concertations nationales, notamment Diamniadio 1, Diamniadio 2, Diamniadio 3 ;
- il a mis en place le COS-PETROGAZ en charge d’apporter ses conclusions et ses suggestions. L’inclusion est aussi marquée avec l’ouverture du COS-PETROGAZ à l’opposition et à la société civile sénégalaises ;
- il a mis en place le GES-PETROGAZ, organe logé au ministère du Pétrole et des Energies, chargé de suivre les projets dans leur évolution ;
- il a fait voter le nouveau Code pétrolier qui a tenu compte de l’ensemble des observations et recommandations, et qui corrige les incohérences du Code de 1998 ;
- il a intégré le Sénégal à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) alors que de grandes démocraties ont refusé d’y adhérer. En adhérant à l’ITIE, le Sénégal a l’obligation de déclarer toutes les ressources. Tous les contrats signés sont publiés (site : www.itie.sn). Ceci est une bonne garantie de transparence donnée par le Président SALL.
- dans la constitution, il a fait inscrire dans l’article 25, que « les ressources naturelles appartiennent au peuple ». Autrement dit la discrimination positive ne peut pas exister car tous les Sénégalais doivent tirer profit des ressources ;
- il a fait voter la Loi sur le contenu local qui montre en quoi les Sénégalais peuvent bénéficier des ressources notamment les PME. Le contenu local est différent de la RSE car l’entreprise choisit volontairement les appuis qu’elle apporte alors que la loi sur le contenu local est votée par l’Assemblée nationale. Beaucoup d’échanges et d’ateliers sont organisées pour être le plus inclusif et le plus consensuel possible ;
- il a décidé la mise en place d’un comité de suivi du contenu local ;
- il a préféré nommer des hommes du sérail dans le pilotage de l’économie pétrolière et gazière pour valoriser les ressources humaines nationales ;
- il encourage les Institutions à accompagner l’exploitation ; une anticipation que beaucoup de pays n’ont pas fait.
- il a décidé de la mise en place d’un Fonds intergénérationnel pour prendre en compte les générations futures ;
- il prône la préférence nationale qui implique l’utilisation de la main d’œuvre nationale formée au lieu de faire appel à l’étranger. Dans ce cadre, l’ADEPME est mise à contribution pour mettre à niveau nos entreprises sur l’économie pétrolière.
- il a privilégié la formation avec la création de de l’Institut national du Pétrole et du Gaz (INPG) de Diamniadio, qui a déjà formé 18 jeunes Sénégalais qui sont employés par de grandes sociétés comme Petrosen Holding, Haliburton, BP, etc ;
- un programme de formation est initié par l’Office national de Formation professionnelle (ONFP) pour 2000 jeunes aux métiers du pétrole et du gaz. C’est une promesse électorale qui s’est ainsi réalisée. Des formations seront initiées également par Petrosen ; surtout dans les métiers du pétrole où il n’y a pas de tâcheron. Sur toute la chaîne de valeur il y a énormément de métiers pour toutes les qualifications. Toute une industrie sera donc créée derrière l’exploitation du pétrole et du gaz.
- il a transformé le visage de Petrosen qui devient un holding au regard de l’immensité des nouvelles charges. »
? « Il est important de faire des campagnes d’information et d’explication au Sénégal et dans la diaspora. Informer juste et vrai, et être le plus élémentaire possible. »
? « Pour l’exploitation pétrolière et gazière, le Sénégal a adopté une option intelligente en jetant son dévolu sur un bateau-usine appelé le FPSO qui pompera, stockera et déchargera le pétrole de Sangomar. Il sera capable de traiter 100 000 barils de pétrole brut par jour, 130 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, 145 000 barils d’eau d’injection par jour et aura une capacité de stockage minimale de 1 300 000 barils de pétrole brut. Il provoquera moins de dégâts et appartiendra, in fine, au Sénégal. ».
Le Train Express Régional (TER) en quelques points( par Abdou Ndene SALL)
La responsabilité du juge ici et ailleurs (Par Bassirou Niang leader du mouvement Intelligence Républicaine)
L’affaire du juge Teliko nous amène à nous interroger sur un concept simple dans un état droit : la responsabilité des juges ici et ailleurs. Assurément le communiqué de l’UMS de ce 1er octobre et la convocation d’un point de presse doit interpeller tout citoyen de bonne foi sur le principe de la responsabilité du juge. Au-delà du sacro saint ‘’droit de réserve’’ pour tout professionnel, il serait mieux indiqué de réfléchir, avec son syndicat, sur la responsabilité du juge Teliko, dans ce qui est en cause. Il faut donc rester lucide et se tourner vers le régime des responsabilités propres à toutes les grandes démocraties.
A cet effet, la technique comparative permet de lever certaines équivoques et les contradictions que certains régimes engendrent nécessairement, telles la volonté d’une part d’assurer où de mettre en cause des juges lorsque par leur comportement , ils causent un dommage à la communauté où méconnaissent les devoirs de leur état, et, d’autre part la volonté de préserver l’autorité de leurs décisions, soit, en un mot, d’assurer leur indépendance. Assurément, il y a un paradoxe évident dans le comportement de Teliko et une étrange démarche qui justifierait un agenda caché. L’UMS constitue, pour lui, un tremplin pour tremper dans la sauce politique. C’est un paradoxe de crier, sur tous les toits et les minarets, son indépendance, et vouloir nier aux institutions de la République, dont la mission est d’assurer la régulation de ce principe de responsabilité des juges, nécessaire à l’indépendance de la justice. Les agitations médiatiques pour se faire une étoffe d’homme politique respectable, par la victimisation, sont déjà connues, dans ce pays. Sur ce terrain justement, il trouvera des citoyens avertis et aguerris comme le mouvement politique INTELLIGENCE RÉPUBLICAINE pour le démasquer.
Teliko et compagnie doivent comprendre enfin que ce pays a changé et que les Sénégalais de bonne foi ne seront plus abusés par des maîtres chanteurs qui marchent à contre-courant de l’histoire. Il ira répondre devant la juridiction compétente et le tribunal médiatique n’est pas le prétoire idéal pour se tirer d’affaire.