Malal DIALLO Pithi
Covid 19/Mise en place du Programme de résilience économique et sociale: Antou Gueye Samba félicite Macky et applaudit les importantes mesures
Destiné à l’approvisionnement en médicaments et équipements sanitaires, en hydrocarbures et en denrées de première nécessité, le Programme de résilience économique et sociale est parti, selon le Coordonnateur de l’APR Ngor, pour des satisfactions croissantes et durables des populations. Pour Antou Gueye Samba, « des mesures d’accompagnement fiscal, financier et social avec la distribution de denrées de première nécessité, la prise en charge des factures d’eau et d’électricité des ménages de la tranche sociale pour le bimestre prochain seront déterminantes pour les ménages et les entreprises éprouvées par les effets de la pandémie ». Pour cela, le coordonnateur de l’APR de la Commune de NGOR adresse, à travers un communiqué restitué in extenso, ses félicitations chaleureuses au Président Macky SALL. C'est à travers un communiqué dont voici le contenu:
"Monsieur Antou Guèye SAMBA, coordonnateur de l’APR de la Commune de Ngor, visiblement satisfait des importantes mesures prises par le Chef de l’Etat, lors de son allocution du 3 avril 2020, veille de la fête de notre accession à la souveraineté internationale, adresse ses chaleureuses félicitations au Président de la République, Son Excellence M. Macky SALL, pour son discours de haute facture et de haute portée sociale.
Cette année, le Sénégal a célébré son 60° anniversaire d’indépendance dans un contexte difficile marqué par l’apparition du Covid-19 et qui a nécessité la fermeture des frontières, des écoles, des universités pour éviter une contamination fulgurante. Cette situation a entrainé des conséquences incalculables et affecte, de manière très sensible, les populations et même l’Etat dans ses prévisions macroéconomiques. Le Chef de l’Etat, dans le cadre de la prévention et de la prise en charge de l’infection à coronavirus COVID-19, a très tôt pris les choses en main, et, par des décisions approuvées par toute la classe politique et la société civile, a montré qu’il reste soucieux des conditions de vie des sénégalais, en mettant en place d’importantes mesures qui vont atténuer les difficultés occasionnées par la pandémie. D’où le Programme de résilience économique et sociale, destiné à l’approvisionnement en médicaments et équipements sanitaires, en hydrocarbures et en denrées de première nécessité.
Tout d’abord, le Coordonnateur de l’APR Ngor apprécie hautement le caractère sobre et symbolique de la cérémonie officielle du 04 avril, marquée par une levée des couleurs au Palais de la République, salue l’hommage rendu aux Forces de Défense et de Sécurité, aux experts de la santé, à la jeunesse et aux forces vives de la Nation.
Il réitère son appel à la mobilisation générale des acteurs, à la vigilance et à l’application stricte des mesures barrières pour endiguer, voire arrêter tout risque de propagation de la maladie. Ainsi, après avoir remercié le Chef de l’Etat pour les importantes mesures de résilience sociale et économique, consacrées en priorité au secteur de la santé et à la stabilité macroéconomique et financière, en particulier pour les secteurs des transports, du tourisme, de l’hôtellerie, de l’agriculture, et après avoir appris que le FORCE COVID-19 est doté d’un montant de 1000 milliards de F CFA, le coordonnateur de l’APR Ngor approuve cet ambitieux Programme de résilience économique et sociale, destiné à l’approvisionnement en médicaments et équipements sanitaires, en hydrocarbures et en denrées de première nécessité, ainsi que les mesures d’accompagnement fiscal, financier et social avec la distribution de denrées de première nécessité, la prise en charge des factures d’eau et d’électricité des ménages de la tranche sociale pour le bimestre en cours.
Au niveau international, le coordonnateur de l’APR Ngor se réjouit de l’avis du Président de la République pour un nouvel ordre mondial à visage humain, mais aussi à faire annuler la dette publique et/ou une renégociation de la dette privée des pays en développement, afin de les accompagner face aux méfaits causés par la pandémie à COVID-19.
Le coordonnateur de l’APR Ngor félicite, enfin, le Président de la République, encourage le Gouvernement et l’ensemble du personnel de santé, et toutes les structures publiques et privées pour une appropriation de cette cause commune, par une participation significative visant à l’éradication rapide et urgente de la pandémie à COVID-19".
Remise de produits désinfectants à la radio Oxy Jeunes dans la sobriété et l’effacement total, le responsable de l’APR Pikine Malal Diallo montre la voie aux politiques
C’est dans le désintéressement total que Malal Diallo Pithi, un digne fils du département de Pikine, leader politique et responsable APR, par ailleurs conseiller municipal à Djida Thiaroye kao, a encore démontré son attachement indéfectible à sa ville. Il a en effet organisé une cérémonie de remise d’un lot de produits désinfectants à la presse locale, notamment à la radio Oxy jeunes de Pikine. Sans tambour, ni trompette, contrairement à la pratique de certains leaders politiques, Malal vient prouver encore une fois, qu’être à la disposition des populations ne nécessite pas autant de bruit. « Quand on a des sentiments charitables vis-à-vis des administrés et pour qui on est là, on se doit d’éviter de faire du bruit surtout quand on fait preuve d’actes à leur endroit. C’est justement le message que je voudrai lancer à destination des politiques dont le geste n’aura finalement aucun impact dès lors qu’il est vulgarisé à outrance ». Pour Malal Diallo, « Le geste que nous venons de faire est, pour nous, une façon de soutenir le président Macky Sall dans le combat qu'il mène contre la pandémie du Covid 19. Et nous prions le bon Dieu qu’il éradique le mal craint et qu’Il nous accorde encore longue vie pleine de grâces ».
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Urgence / Manque criard de masques de protection à Birkilane, Makhtar Dia court satisfaire cette demande urgente et dégaine 2,4 millions FCFA
Ce lundi 06 avril 2020, après avoir remis un appui de 25 millions FCFA, le Président du Conseil Départemental de Birkilane, M. Makhtar DIA, qui se trouve être le Directeur Général de l’ASPIT, a été informé, par l'autorité administrative, du manque criard de masques de protection dans le département. Comme un père de famille qui agit en urgence pour sa famille, M. Dia quitte rapidement la capitale sénégalaise pour porter secours à ses administrés en apportant le matériel requis. Du coup, il vient encore une fois de faire un acte hautement patriotique en rallongeant sa contribution à la lutte contre le Covid 19 pour avoir octroyé 8.000 masques d'une valeur deux millions quatre cent mille aux structures sanitaires et aux citoyens du département.
Présentement, son seul appui avoisine les 30.000.000 FCFA dont 1.500.000 FCFA en guise d'appui personnel destiné aux jeunes, surtout pour qu’ils occupent le terrain de la sensibilisation. Ainsi, lors de la cérémonie officielle de remise de l'ordre de versement des 3 millions au compte national Covid 19/Trésor, il faut noter que 2000 litres de carburant, 2 pulvérisateurs et produits désinfectants, les 8.000 masques, sont s’ajouter aux 60 tonnes de riz déjà remis par le Président du Conseil Départemental. Pour rappel, c’est le Préfet Abdou Wahabou Talla qui a procédé à la réception dudit matériel, en présence de Mme Fatoumata Sylla Gueye, Chef de service de l'action sociale et qui était chargée de procéder à la distribution du riz destiné aux ménages et aux Daaras, Il faut aussi noter qu'un comité de suivi et d'évaluation est mis en place sous la conduite de Monsieur Abdourahmane Ndiaye, le Secrétaire général, en collaboration avec le Commandant Idrissa Diop de la Brigade de Gendarmerie de Birkilane.
Youssouf NDIONGUE
Lutte contre le Covid 19: L’acte d’Africa Clean Services pour des populations saines dans un environnement sain
Africa Clean Services n’a pas été en reste dans l’appel du président de la république lancé dans le cadre de Force Covid- 19, pour la lutte que mène le Sénégal contre la pandémie. ACS établi en Europe depuis plus d’une décennie avec des succursales au Sénégal et dans la région ouest africaine, avec des produits bio, œuvre comme on le sait pour le bien-être du personnel des entreprises, la désinfection des surfaces de contact, le nettoyage industriel et d’entretien des locaux, dans le milieu médical, dans les salles de conférences, etc. ACS participe aussi au maintien de l’hygiène et de la propreté dans les collectivités locales (mairies) et partant au développement local. Ainsi, pour cet effort de guerre contre coronavirus, ACS a sorti la grosse artillerie en dotant la mairie de Dieuppeul dirigée par le maire Cheikh Guèye d’un important lot de produits et d’articles (kits pour l’hygiène et la propreté, bacs à robinets à installer dans les coins de rue ). Les initiateurs de cet acte hautement patriotique, entendent ainsi participer dans la lutte commune engagée par toutes les forces vives du Sénégal, pour une population saine dans un environnement sain.
Mohamed El Amine THIOUNE
Après avoir prédit le coronavirus, un jeune indien aux pouvoirs surnaturels annonce la date de sa fin le mois prochain
Pour vaincre le Covid 19 à Birkilane, le Président du Conseil Départemental décaisse 25 millions au titre d’appui des populations et des services administratifs
Après une première phase d’un appui personnel d’un million cinq cent mille (1.500.000 FCFA) aux jeunes des différentes organisations pour mener une tournée de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre le Covid 19, le Président du Conseil Départemental de Birkilane vient de procéder à la remise d’une rallonge financière conséquente destinée, cette fois-ci, aux services administratifs et d’un don en denrées pour les ménages. En effet, Monsieur Makhtar DIA, par ailleurs DG/ASPIT, a procédé, ce vendredi 03 avril 2020, à une remise symbolique, aux autorités administratives, en l'occurrence Monsieur le Préfet Abdou Wahabou Talla, d'un appui exceptionnel d’un montant de vingt cinq millions (25.000.000 F CFA) destinés à intensifier la lutte par des mesures d'accompagnement fortes.
Dès l’annonce de la pandémie par les services étatiques, Monsieur Makhtar Dia a été l’un des premiers responsables politiques de ce pays à s’approcher des populations et leur a offert un appui personnel conséquent, allant dans le but de porter la sensibilisation afin de limiter la propagation de la maladie. Et comme si cela ne suffit pas, il a porté sa casquette de président du Conseil Départemental de Birkilane pour augmenter l’appui à hauteur de 25 millions de nos francs, montant réparti de façon à permettre aux différentes structures de bien supporter les effets de la maladie. Il s’agit d’un montant de trois millions (3.000.000) F versés au compte national du Covid au Trésor pour donner suite à l'appel du Chef de l'Etat, deux millions (2.000.000) F pour l'achat des pulvérisateurs et produits désinfectants pour le service d'hygiène départemental, deux mille (2.000) litres de carburant pour le comité et les forces de défense et de sécurité.
Par ailleurs, cet appui financier est accompagné d’un important lot de denrées alimentaires de 60 tonnes de riz dont 50 tonnes (soit 2000 sacs de 25 kg) sont destinées à l’assistance des ménages. Cependant, par souci de transparence, d'équité et pour éviter toute coloration politique de cet appui offert par le Conseil Départemental, Monsieur Makhtar DIA a confié la distribution des vivres à Madame Fatoumata Sylla Gueye, Chef du service départemental de l'Action Sociale du Ministère de la Santé et de l'Action Sociale, sous l'autorité du Préfet qui travaillera en parfaite collaboration par l’émission de décharges avec les chefs de village des huit(8) Communes du département ainsi que les représentants des femmes, des jeunes et de l'Imam de chaque localité. Pour Birkilane Commune, les chefs de quartier et les Daaras devront bénéficier de 10 tonnes supplémentaires (200 sacs × 50kg). Le service social fera un communiqué qui passera dans les radios communautaires pour fixer le calendrier de répartition par commune, et ce sera à partir de ce lundi 6 avril. Pour une accessibilité de ces produits offerts, le PCD a mis en place un comité de suivi et d'évaluation en temps réel, sous la direction de son Secrétaire Général, Monsieur Abdourahmane Ndiaye, avec l'appui du Commandant de la Gendarmerie de Birkilane.
Youssouf NDIONGUE
LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS: La Fondation UBA vient en appui à l’Etat et aux autorités sanitaires en leur allouant une enveloppe de 150 millions de francs CFA pour lutter contre la pandémie
Par le biais de la Fondation UBA et faisant suite à l’annonce faite par le Groupe United Bank for Africa (UBA) Plc qui a offert plus de 8,5 milliards de francs CFA (14 millions de dollars) pour soutenir la riposte contre le Covid-19, la délégation de la banque conduite par son Administrateur Directeur Général, M. Eric Obeng SAAH, accompagné de membres du Conseil d’Administration et de membres du Comité de Direction a été reçue ce jour en audience, par le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Monsieur Amadou HOTT.
« Cette assistance financière de la Fondation UBA (10 millions F CFA pour la contribution collective de l’APBEF et 140 millions F CFA remis ce jour au Ministre), vise à soutenir la riposte globale contre la pandémie et constitue un important soutien aux autorités publiques puisque permettant de doter les structures sanitaires de matériels de secours et d’équipements de soins essentiels », a déclaré le Directeur Général de la Banque.
M. Eric SAAH a abondé dans le même sens que le Président du Groupe, M. Tony ELUMELU, qui lors de l’annonce de la contribution massive de UBA Plc aux pays africains a déclaré : « Nous saluons les efforts des gouvernements et nous sommes disposés à collaborer et à contribuer avec nos ressources à l'effort collectif, qui permettra une riposte rapide et efficace contre la pandémie ».
A propos de la Fondation UBA
La United Bank for Africa à travers La Fondation UBA est déterminée à accompagner le développement socio-économique des populations, en soutenant les secteurs de l'Environnement et de l'Éducation.
Dans sa démarche, la Fondation UBA s’inspire des valeurs intrinsèques du Groupe que sont : Esprit d’entreprise, Excellence et Exécution et s’assure à ce que la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise ne soit pas simplement conçue comme un outil marketing mais qu’elle soit reconnue comme une contribution de l'entreprise à la promotion et au développement durable des communautés.
Présente dans 20 pays africains, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France, United Bank for Africa a une longue expérience de soutien à ses communautés pendant les périodes d’épreuves telles que celles que nous traversons présentement.
LUTTE CONTRE LE CORONAVIRUS : Assocovid-19 en première ligne
L’Association Contre le Coronavirus/AssoCovid-19 est la première organisation créée dans le monde pour lutter contre le Coronavirus ou Covid-19, son siège se trouve en Afrique de l’Ouest à Dakar au Sénégal.
La maladie du coronavirus ou Covid-19 (acronyme anglais signifiant coronavirus disease 20191) est une maladie infectieuse émergente causée par une souche de coronavirus appelée SARS-CoV-22, contagieuse avec transmission interhumaine via des gouttelettes respiratoires ou en touchant des surfaces contaminées , puis en touchant son visage. L'Organisation mondiale de la santé(OMS) a déclaré que cette épidémie était une urgence de santé publique de portée internationale(USPPI) le 30 janvier 2020 et une pandémie de la Covid19 le 11 mars 2020. L’OMS ajoute qu’« On ne peut ignorer le fait qu’il s’agit d’un problème véritablement mondial, qui appellent des solutions mondiales elles aussi », et que : « Tout justifie une coopération mondiale : partout les communautés sont touchées »
Parmi ses principales conséquences, des mesures nationales et internationales draconiennes et sévères de confinement ont été prises partout dans le monde.
Comme facteurs aggravants il y’a :
Le diabète et l’hypertension.
Pour les fumeurs le risque de développer une forme sévère serait augmenté de 50%, et même de 130% pour la forme très sévère, soit quasi mortelle par rapport au risque d’un non-fumeur).
Face au coronavirus, il existe des gestes simples pour préserver sa santé et celle de son entourage :
- Se laver les mains très régulièrement.
- Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir.
- Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades.
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter.
- Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.
Nous invitons les états , les peuples ,les gouvernements, les assemblées ,les malades du Coronavirus dans les monde ,les professeurs et docteurs les familles , les femmes , les enfants , les filles , les jeunes ,les hommes de la planète, les élèves et étudiants , les citoyens , les parlements, les députés ,sénateurs et autres parlementaires , toutes les organisations internationales , l'Organisation des Nations Unies (ONU) et tous ses démembrements , l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ,l'Union Africaine (UA) , les organisations internationales de santé ,les scientifiques et les chercheurs , les représentations diplomatiques , les ambassadeurs et diplomates , les armées , les forces de défense et de sécurité , les juristes , les magistrats , les avocats ,tous les professionnels de le santé , la société civile , les forces vives , les chefs religieux toutes confessions confondues ,les leaders d’opinions , les prêtres et les imams , les chefs traditionnels et coutumiers, les tradipraticiens, les responsables politiques de tous bords ,les collectivités territoriales et locales ,les élus et futurs élus. Où que vous soyez, rejoignez la mobilisation contre le Coronavirus ou Covid-19au Sénégal, en Afrique ou dans le monde. Nous devons agir maintenant pour inverser le cours de l’épidémie mondiale du Covid-19 et sauver des milliards de vies, nous disons bien l’humanité.
Amadou Moustapha GAYE, Président de l’Association Contre le Coronavirus ASSOCOVID- 19
Coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration : L’Aphore met en garde et interpelle l’Etat pour des solutions urgentes
Coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration :
L’Aphore met en garde et interpelle l’Etat pour des solutions urgentes
Suite à l’apparition de la pandémie du coronavirus au Sénégal, ses effets ont commencé à se faire sentir dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Jouant un rôle déterminant dans notre économie, avec près de 400 milliards de chiffres d’affaire par an, le secteur génère en plus 10.000 emplois directs et près de 21.000 emplois indirects, avec environ 740 réceptifs sur l’étendue du territoire nationale. Suffisant pour que l’APHORE interpelle l’Etat afin de tenir compte par des mesures d’accompagnement.
Selon le président de l’APHORE, « déjà le patronat de ce secteur a commencé, face à la récession et au manque à gagner, à prendre des mesures qui visent directement les travailleurs. Ils sont menacés de baisse de salaires, de chômage technique et même de licenciement. Face à cela, l’APHORE ne saurait accepter des mesures remettant en cause les droits acquis des travailleurs sans concertations préalables avec tous les acteurs pour faire jouer pleinement la solidarité nationale », proteste Pape Béranger Ngom. Selon lui, « il est urgent donc de prendre en compte un certain nombre de recommandations dont à) la mise sur pied d’une commission tripartite composée de l’Etat, du patronat, des travailleurs dont la mission serait d’examiner et de fixer les critères d’attribution de l’aide à apporter aux entreprises en difficulté. b) la création d’un fichier national des entreprises en difficulté qui auront déposé un bilan financier et social au niveau de l’administration du travail qui doit exercer pleinement sa mission de vérification et de contrôle des documents qui lui sont transmis aux fins de certification et de validation. c) Définir les paramètres sur lesquels il faut agir (loyer, fiscalité, endettement dans les banques, masse salariale, cotisation sociale à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale, IPM etc.) pour déterminer le niveau de l’aide à accorder. d) Obtenir l’engagement des entreprises qui sollicitent l’appui de l’Etat à payer intégralement les salaires des travailleurs pour pouvoir bénéficier de l’appui financier de l’Etat. e) Associer pleinement en amont les partenaires sociaux dans le processus de décaissement de l’aide aux entreprises afin de garantir une gestion inclusive de cette crise qui affecte le secteur », listent les travailleurs de l’hôtellerie. L’APHORE renouvelle sa confiance au président Macky SALL pour les mesures déjà prises et qu’il sera amené à prendre dans les prochains jours pour la sauvegarde des intérêts du peuple sénégalais en boutant hors du pays le Covid-19. L’APHORE exprime sa disponibilité totale et entière au ministre du tourisme pour un dialogue constructif visant à préserver les acquis du secteur.
Youssouf NDIONGUE
EPIDEMIE DE CORONAVIRUS : CE QUE JE PENSE
La Coronavirose qui semblait si loin de nous il y a juste un mois s’est invité dans notre pays, devenant en quelques jours une réalité partout malgré les refus, dénis et rumeurs qui ont émaillé son entrée au Sénégal. Mesurant la gravité de la menace, notre système de santé s’était déjà préparé à cette éventualité et la riposte a été rapidement déclenchée avec une série de mesures.
Tout en saluant la mise en œuvre de ces mesures qui auront certainement des effets positifs, je pense qu’il nous faut cependant être plus focus sur nos interventions pour plus d’efficience. En effet la lutte risque d’être longue et âpre et nous risquons de nous essouffler rapidement si nous ne ménageons pas ensemble nos efforts.
Ainsi il me paraît important de mettre l’accent sur 4 actions : (i) Dépister systématiquement tous les contacts, (ii) Tester des schémas thérapeutiques, (iii) Mieux adapter les mesures de prévention à notre contexte socio-économique et culturel et (iv) Renforcer la réponse communautaire.
- Dépister systématiquement tous les contacts
L’une des premières conditions pour juguler une épidémie est d’identifier tous les cas, et de les prendre en charge précocement pour arrêter la chaine de transmission. Il est donc important de tester tous les contacts qu’ils soient proches ou lointains afin de détecter les porteurs du virus et de les isoler rapidement pour un traitement. Ceci est d’autant plus pertinent qu’au Sénégal il y a beaucoup de cas asymptomatiques (ne présentant de signes de la maladie) ou bénins(sans signes de gravité), pouvant passer inaperçus avec donc le risque de maintien de la transmission.
Pour ce faire il est impératif de multiplier et de décentraliser le diagnostic en impliquant d’autres laboratoires publics (laboratoire national de santé publique, laboratoires des hôpitaux de référence etc…) ou privés (IRESSEF ou autres..) en plus de l’Institut Pasteur en veillant à un bon maillage du territoire national.
- Tester la chloroquine et d’autres schémas thérapeutiques
Je salue l’initiative prise par le Ministère de la Santé d’utiliser la Chloroquine et l’Azithromycine en phase test. Cette piste basée (entre autres) sur des travaux du Pr Raoult nous semble intéressante et mérite d’être explorée dans nos pays africains car nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’attendre un afflux de patients surtout de cas graves pour trouver une solution. Il nous faut anticiper sur les événements. Il nous faut donc tester ce protocole pour savoir s’il marche dans notre contexte. D’autant plus que nous avons une longue expérience d’utilisation de la Chloroquine au Sénégal mais aussi dans la conduite d’essais cliniques pour tester l’efficacité des traitements.
Par ailleurs au delà de ce traitement nous devons travailler en équipes pluridisciplinaires pour trouver d’autres alternatives thérapeutiques-avec toute la rigueur scientifique et le respect des principes d’éthique- car nous ne devons pas être en reste dans la génération de nouvelles connaissances et d’évidences à travers la recherche. Nous n’avons pas le droit d’attendre que les autres trouvent la solution pour l’appliquer comme dans le passé. Nous avons notre mot à dire.
- Adapter les mesures à notre contexte
En santé publique toute intervention pour être efficace et durable doit être acceptable et pour cela elle doit tenir compte des réalités sociales, économiques, culturelles et cultuelles du milieu. C’est pourquoi je crois que nous pourrions revoir trois mesures :
- Le confinement
Il s’agitd’une mesure qui a fait ses preuves en Chine et elle est actuellement mise en œuvre,à des degrés divers, dans tous les pays affectés. La Chine avait opté pour un confinement total sur une partie du territoire notamment à Wuhan, tandis que dans les pays européens comme la France, l’Italie et l’Espagne c’est le confinement total généralisé.
Pour le cas du Sénégal il est illusoire de vouloir appliquer les mêmes procédés qu’en Europe pour des raisons évidentes de survie et de mode de vie mais aussi d’efficience. Il me semble plus approprié de faire actuellement un confinement partiel avec une mise en quarantaine systématique des communes où des cas sont déclarés. Dans ces communes les forces de l’ordre seraient alors déployées pour empêcher les entrées et sorties de populations et faire respecter les mesures édictées. Du personnel de santé supplémentaire sera alors déployé en cas de besoin pour appuyer la riposte. Tandis que dans les zones non encore atteintes les contraintes de circulation seraient moins contraignantes mais réduites et contrôlées quand même. Cette stratégie aurait l’avantage d’une utilisation rationnelle des ressources humaines et matérielles des secteurs impliqués (santé, sécurité, défense etc…). Dans tous les cas les actions de prévention devront être conduites au même rythme dans toutes les localités du pays.
- La disponibilité des moyens de prévention
L’adoption par les citoyens des mesures d’hygiène édictées nécessitera la disponibilité permanente du matériel et des équipements d’hygiène. Par conséquent, à l’instar du Rwanda, des efforts doivent être faits dans notre pays pour que dans les rues, ateliers, bureaux, transports, marchés, magasins et lieux publics, des points d’eau, des produits d’hygiène, gels hydro alcooliques, mouchoirs à jeter, poubelles etc…soient disponibles et que les citoyens soient toujours invités à se plier aux mesures d’hygiène. Le fonds de riposte et de solidarité doté de 1000 milliards (Force Covid 19) doit servir à financer cela et d’autres priorités de santé.
Cette disposition si elle est bien suivie permettra de changer les habitudes des sénégalais vers des comportements sains dont les bénéfices se poursuivront bien après la fin de cette épidémie.
- La fermeture des lieux de cultes et notamment des mosquées
Même si elle se comprend, la généralisation d’emblée de cette mesure me semble prématurée dans le chapelet des actions de la riposte. En effet nous ratons ainsi une bonne plateforme pour éduquer, informer et sensibiliser les chefs de famille mais aussi tisser des alliances avec les religieux. Comparaison n’est pas raison mais le succès de la lutte contre le SIDA au Sénégal est passé par une forte implication des religieux dans la réponse. Dans mon expérience de spécialiste en santé publique, nous avons toujours utilisé avec succès les lieux de culte et en l’occurrence les mosquées comme des relais importants pour la gestion des épidémies. Ainsi à mon humble avis on pouvait utiliser ces lieux pour inciter les personnes au lavage systématique des mains et au respect des mesures d’hygiène et de distance, mais aussi les responsabiliser pour un recours précoce en cas de suspicion. Et enfin surtout en tant que pays de croyants, formuler des prières pour que Dieu nous allège de ce fardeau.
4.Renforcer la réponse communautaire
En santé publique nous avons l’habitude de dire : « les techniciens soignent la maladie mais ce sont les communautés qui la combattent ». Autrement dit le rôle des techniciens de santé c’est de traiter les malades et d’édicter des mesures de prévention mais il revient aux communautés de s’engager pour combattre la maladie.
Cet adage est valable pour la lutte contre le Covid-109. L’objectif c’est d’amener toutes les couches à s’approprier les mesures de prévention et à s’investir pour ne pas contracter la maladie et en cas de maladie être assez responsable pour ne pas contaminer son prochain.
Il s’agira encore une fois de leur faire comprendre que nous sommes tous engagés dans la bataille et comme des militaires au front nous devons tuer l’ennemi sans être tué mais aussi veiller à ce qu’aucun soldat de notre unité ne soit tué. Et pour cela il nous faut respecter scrupuleusement les ordres.
Dr Sylla Thiam
Expert en santé publique et management de la santé
Secrétaire Général de l’Association Sénégalaise
des Professionnels de Santé Publique(ASPSP)