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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

« Pourquoi l’intelligence africaine doit-elle interpeler nos décideurs politiques ? », tel a été le thème de la conférence de sensibilisation et d’appropriation axée sur l’artificielle. Initiée par la Grande Ecole Panafricaine de Science Politique de Dakar VDN, cette rencontre a permis à Mme Aidara, directrice de ladite institution de susciter les réflexions sur une définition universellement partagée du concept d’intelligence artificielle d’abord, avant de l’ancrer, de manière générale, dans le cadre global de la transformation digitale, avec tous les avantages qu’offre l’économie numérique.

L’Intelligence Artificielle marque une prodigieuse évolution des technologies de l’information et de la communication dont le numérique et la transformation digitale constituent une clé de voûte et un enjeu majeur pour le devenir de notre humanité dont la maitrise, par nos soins, semble de plus en plus hypothétique. Mais selon la directrice de la grande école panafricaine de Science Politique, « l'IA, est porteuse de progrès technologiques au point de bouleverser les sociétés et les économies, elle suscite une attention croissante des secteurs publics et privés, des chercheurs, de la société civile mais aussi de la communauté internationale et des décideurs politiques ». Au début, c’était une simple affaire de technicité, d’ingénieurs, de scientifiques dans divers domaines, mais, l’IA est devenue, aujourd’hui, selon le Pr Marie Teuw Niane, guest star du jour, « une autre affaire qui est celle de toutes les branches de la connaissance, de la vie économique et sociale, de la politique, entre autres ».

« Ces sciences sont aujourd’hui à notre portée, d’autant plus que nos universités, nos écoles et nos établissements privés d’enseignement supérieur ont anticipé en ouvrant des filières dans certaines disciplines stratégiques », a fait savoir l’ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur du Sénégal, tout en rappelant que « le Sénégal est aussi leader dans l’enseignement à distance, avec l’Université virtuelle du Sénégal, qui aujourd’hui dépasse 40 000 apprenants. Pr Niane a profité de cette conférence pour décliner la place de l’Afrique dans ce qui est considéré comme la troisième révolution industrielle qu’elle ne doit pas rater. « L’intelligence artificielle et les sciences émergentes sont une chance pour l’Afrique et particulièrement pour sa jeunesse, qui, avec les technologies émergentes, constitue un catalyseur pour démultiplier la créativité et la création d’entreprises. Partout en Afrique, surgissent des inventions, des innovations qui sont très souvent l’œuvre de jeunes qui sont techniciens, des étudiants titulaires de licences, de master, des ingénieurs, des doctorants. C’est la raison pour laquelle, des politiques doivent être élaborées pour que ces créations deviennent plus bénéfiques aux populations ».

Youssouf NDIONGUE

 

Il est le premier responsable politique à faire preuve de compassion et d’alerte pour protéger les populations de son département, notamment celles de Birkilane, contre le Covid 19. A cet effet, M. Makhtar Dia, Président du Conseil départemental de Birkilane, vient de dégager une enveloppe d’un million cinq cent milles francs (1.500.000fcfa) en guise d'appui aux jeunes, et dont une partie est destinée notamment à la COJER départementale, une autre partie de huit cents mille francs (800.000 FCFA) au Conseil départemental et communal de la jeunesse. Le but recherché par le DG de l’ASPIT est de promouvoir l’épanouissement des jeunes, par le truchement d’un fonctionnement correct des structures des jeunesses du département qui auront enfin la possibilité de mener leurs activités convenablement aux fins de vulgariser les politiques publiques du Président de la République. Mieux, déclare M. Makhtar Dia, « nous vivons un contexte difficile marqué par l’apparition du coronavirus. Il convient donc de sensibiliser la population sur leur comportement, d’insister sur la prévention de cette maladie afin que les populations soient sauvées des modes de contamination. Pour ce faire, le Président du Conseil Départemental est l’un des premiers à mettre la main à la poche, et montre ainsi l’exemple à tous les responsables politiques que dans des circonstances pareilles, les collectivités locales doivent appuyer l’Etat à la base ».

La remise symbolique a été faite par l'honorable Babou Diop aux coordonnateurs et Présidents Bocar Ndiaye (COJER), Omar Dièye Cissé (CDJB), Galass DIA(CCJB). Cette action de Monsieur DIA fait suite à sa tournée départementale qu'il a menée pour s'enquérir de l'état de ses réalisations dans les communes, tout en communiant avec les administrés et en continuant les séances de sensibilisation aux populations sur la politique du Chef de l'Etat à tous les niveaux. Après avoir financé les femmes à hauteur de trois (3) millions, à  travers des "calebasses’’ dénommées ‘’Makhtar DIA", le DG de l’ASPIT a réactivé les sources d'activités génératrices de revenus aux populations du département.

Youssouf NDIONGUE

 

Me fondant sur ce postulat, je puis dire qu’il nous faut d’emblée savoir tirer les leçons de l’histoire et, en toute lucidité et sérénité devoir faire notre propre diagnostic, avant d’émettre des propositions concrètes qui peuvent nous permettre d’avancer.

Camarades, l’heure est grave.

 En effet, interrogeant l’histoire des majorités politiques qui ont eu à gouverner le pays ces trois dernières décennies, l’on peut se rendre amplement compte des fautes lourdes commises ayant précipité la perte de pouvoir et du Parti Socialiste et du Parti Démocratique Sénégalais avec leurs Alliés respectifs.

Le « mout mbaa moth » , l’absence de débat ou le déficit de démocratie interne peuvent constituer les premières causes de contradictions exacerbées qui ont mené vers  les crises cycliques notées depuis le Congres sans débat du Parti Socialiste en 1996 entrainant le départ de Feu Djibo Ka et la création de l’URD. Ce départ sera suivi celui dun autre baron socialiste en la personne de Moustapha Niass avec la création de l’AFP. Dans le même ordre d’idées, il faut aussi noter la volonté manifeste de monarchisation du Pouvoir et du Parti par le Pape du Sopi entre 2008 et 2012 en proposant son fils comme n° 2 du Parti et du Gouvernement.

Ce qui ne restera pas sans conséquence car ayant abouti à la démission de Macky Sall a la tête de l’assemblée nationale et au niveau de toutes les structures du parti. L’ancien premier ministre et homme de confiance de maitre Abdoulaye Wade créa à son tour son propre parti l’Alliance pour la république.  

Ces rappels historiques montrent à suffisance, les contradictions qui font naitre des positions divergentes, mal traitées amènent toujours les clash et sorties intempestives notées ces temps-ci comme effet de mode sur l’échiquier politique national .Le landerneau politique a besoin aujourd’hui plus qu’hier d’ un jeu démocratique apaisé où les grandes idées sont mises sur la table pour que chaque responsable, militante ou militant puisse donner son opinion en exprimant son point de vue ;sans quoi ; le parti se rapprocherait plus des Organisations politiques sans base, où le Leader est seul maitre à bord, comme du temps des partis uniques en Afrique des premières années d’indépendance. Camarades, nous savons tous que ce temps est révolu et que l’heure est à l’ouverture à l’autre dans la sincérité et dans le respect des différences. Si je me suis expressément épanché sur ces aspects, c’est justement pour que nous méditions profondément les différentes expériences vécues ou perçues qui nous éviteraient de plonger dans l’aveuglement, le non discernement, ou de tomber dans les travers de » la pensée unique ». La Convention des Cadres Républicains au niveau Départemental devrait être le plus naturellement du monde, du point de vue du Centralisme Démocratique le prolongement de la CCR Nationale avec ses prérogatives ; peut-être même arriver à ajouter dans sa structuration les leaders des organisations faitières acteurs de développement qui croient au PSE, et l’inscrivent en toile de fond dans leur démarche quotidienne.

Si notre credo est Travail –Solidarité –Dignité, les CCR D devraient à mon sens mettre l’accent sur les deux premiers éléments de slogan. En effet, dans le bilan qu’on aurait pu en résumé tirer du fonctionnement de nos différentes CCR D, un réel déficit de travail et un manque notoire de solidarité ont été à chaque fois notés malgré la bonne volonté d’un coordonnateur très inclusif et le Président du parti esseulé, à la limite isolée par les autres leaders (Ministres, Députés, Maires et autres Haut fonctionnaires) tous se regardant en chien de faïence. La Convergence, devrait être le maitre mot, le soubassement de nos actions politiques. Et en tant que tel, les Cadres en tant qu’Elite et tête de pont du Parti ont le devoir d’impulser la dynamique unitaire sans laquelle les rapports heurtés entre camarades responsables ou par lieutenants interposés ne seront pas près de s’arrêter, empêchant ainsi le climat de confiance et l’osmose qui devraient guider les activités de terrain que nous sommes sensées mener. Il faut oser le dire : la base psycho affective de notre Leader et de notre Parti s’est fortement effritée à cause justement de ces querelles de chapelle dignes de l’infantilisme d’une part et d’autre part, des contradictions naissantes chez nos Alliés. L’un dans l’autre, le syndrome » ôte toi que je m’y mette » n’est pas loin de plonger ses tentacules dans nos rangs et de gangrener notre marge de progression vers les populations à qui nous devons respect et considérations pour les deux fois consécutives qu’elles nous ont fait confiance en portant le Président de notre Parti, Sall à la tête du pays.

                                ABDOUL AZIZ SECK

PRESIDENT DU MOUVEMENT PATRIOTIQUE SENEGALAIS POUR L’EMERGENCE (MPSE)

Membre de la Convergence des Cadres Républicains (CCR)

 

 

Le mouvement solution va renforcer la coalition présidentielle au niveau du département de Mbour dans la région Thiès, précisément dans la commune de Diass.

‘’Solution’’ comme son nom l’indique, la personne morale a gagné la confiance des populations de sa localité grâce à sa politique de développement social qui reste en parfaite adéquation avec les aspirations profondes des populations.

Les jeunes, les femmes, les chefs religieux reconnaissent en lui la solution de leurs problèmes. Et pourtant, Selon Mamadou Ndiaye de la cellule de communication du mouvement, «  Djiby Cissé n’a rien obtenu du gouvernement, ni une nomination, ni rien, et ce qu’il est entrain de faire, en terme d’emplois et de financements des femmes, aucun leader du département n’arrive à le faire. A cet effet, le président pourra bien compter sur ses forces nouvelles au niveau des bases pour une réussite totale de son programme avec les 10 milles femmes du mouvement solution ». 

Tout porte à croire que Bara Ndiaye, Administrateur de la Maison de la Presse, a franchi le rubicon dans sa croisade contre Aminata Touré, la Présidente du Conseil économique, social et environnemental. Une sommation interpellative lui a été en effet envoyée par voie d'huissier pour qu'il confirme ses déclarations de recrutement de 72 Chargés de Mission et Conseillers en un jour

Invité par Maïmouna Ndour Faye, le maire de Méouane avait accusé l'ancien Premier ministre en ces termes: « Je vous donne une information et si Aminata Touré la nie qu'elle porte plainte contre moi pour diffamation : en un jour, elle a recruté soixante-douze Chargés de Mission et Conseillers. Elle l'a fait ces derniers jours au Conseil économique, social et environnemental. Je parle à la télévision, nous sommes dans un état de droit avec une justice, si ce que je dis n'est pas avéré, qu'elle porte plainte. Elle tisse son réseau », avait-il déclaré.

Considérant que cela relève de la pure diffamation dans le but de porter atteinte à sa réputation, Mme Aminata Touré a immédiatement saisi ses avocats pour servir une citation directe à Bara Ndiaye. Dans un communiqué signé par ses services et rendu public, l’on peut lire ceci : « ça craint pour l'Administrateur de la Maison de la Presse pris aux mots par Aminata Touré. S'il ne parvient pas à démontrer devant le tribunal le recrutement par la Présidente du Cese de soixante-douze Chargés de Mission et Conseillers en une seule journée, il pourrait se retrouver dans une situation peu enviable ».

 

Youssouf NDIONGUE

 

La question du 3ème mandat en Afrique est loin d’être résolue. Aussitôt que le président ivoirien a annoncé son retrait des prochaines joutes de son pays, ses homologues africains lui tournent le dos, en tout beaucoup d’entre eux alors. Selon une source bien enfouie, « dès que Ouattara a fait son annonce aujourd'hui, Paul Biya l'a bloqué sur WhatsApp, Alpha Condé a quitté le groupe et un autre président a carrément désinstallé l'application ». Qui a désinstallé ? lui demande-t-on, « Ghazouani dit que c'est pas lui car il n'a même pas fini de goûter au 1er mandat. Il dit faut voir de l'autre côté du fleuve, là où il y a eu corona à Guédiawaye », raille-t-il. Scène humoristique: toute ressemblance à une personnalité publique n'est que pure coincidence...

 

 

On en parle partout dans le monde, mais le Coronavirus tant redouté n’aura pas d’effet majeur sur la tenue à Dakar de la 4ème édition du forum des organisations de la société civile des pays membres de l’Organi­sa­tion de la conférence islamique (Oci). D’ailleurs, à l’entame de la cérémonie d’ouverture présidée par Moustapha Niasse, des prières ont été formulées pour s’en prémunir, rassurant du coup les participants venus des quatre coins du monde

Toutes les attentions sont portées sur le covid 19 qui fait mal. Et Dakar ne fera pas exception, surtout en accueillant dans ses terres des participants qui auront voyagé d’un continent à un autre. Et le contexte était bien chois pour reporter toute activité qui nécessite de rassemblements mais devant la croyance et l’abnégation des organisateurs, le forum de deux jours s’est ouvert et le Président de l’Assemblée Nationale a ouvert le bal, accompagné de la première dame de la Guinée de Alpha Condé. Choisie grâce à sa réputation de ville sûre, dotée d’infrastructures routières modernes, Dakar, seule ville d’Afrique noire à avoir organisé le sommet de l’Oci à deux reprises, tient le Forum des organisations de la société civile des pays membres de l’Oci, après l’Egypte et l’Irak, les 5 et 6 mars.
Après le protocole et les solennités, Bamba Ndiaye, ancien ministre des Affaires religieuses, porte-parole du Comité de pilotage, a rappelé que ce forum est organisé dans un contexte marqué par un monde dominé par des conflits et surtout d’attaques terroristes. Il a cité aussi les guerres fratricides, les tentatives de division de la Ummah, les catastrophes naturelles qui appellent des actions concertées des pays de l’Oci. Pour le président Niasse, en effet, « la Ummah islamique est confrontée aux défis de l’extrémisme, de la division et de l’ignorance». Ar conséquent, les organisations de la société civile se sentent aussi responsables que les individus. Et en décidant de conjuguer leurs efforts pour définitivement éradiquer ces fléaux qui gangrènent nos sociétés et menacent dangereusement la paix et la sécurité dans le monde, elles auront forcément aidé et soulagé les états des pays membres de l’OCI dans la quête d’un espace de paix ».

Youssouf NDIONGUE

La crise sanitaire provoquée par le coronavirus s'apparente pour les économies africaines et les marchés financiers à une perspective noire, à savoir un choc externe imprévu et majeur. Au Sénégal, après des manifestations contre la hausse des factures d’électricité, les grèves des enseignants et des étudiants pour des indemnités  à percevoir ou des bourses qui tardent à être payées, les paysans qui n’ont pas encore fini d’épiloguer sur la campagne d’arachide, ou même des chômeurs en quête perpétuelle et vaine d’emploi, voilà qu’on a un invité de marque, le coronavirus qui n’est certes pas le bienvenu, mais qu’on va véritablement prendre en charge dans les grosses dépenses, faussant du coup toute prévision économique.

Apparue mi-décembre en Chine, l'épidémie qui s'est propagée à une cinquantaine de pays, a entraîné des changements profonds. En Chine, n’en parlons pas, mais ailleurs comme au Sénégal, déjà avec plus de 1000 milliards FCFA transférés par les émigrés, des montants qui suscitent une grande bouffée d’oxygène pour les familles et pour l’économie nationale, il n’y a aucune raison, sauf miracle bien sûr, ou sauf si les premiers barils de pétrole commençaient à sortir de mer, d’espérer de grands changements positifs, surtout pour les économies extraverties et tournées vers l’extérieur. En filigrane, et en prévision, ce ne serait pas une surprise si l’on annonce une baisse du taux de croissance de l'économie. Et là, le coronavirus aura forcément bon dos !

La crise du coronavirus, qui secoue les marchés depuis quelques jours, doit être comprise comme un choc externe de type "chat noir", c'est-à-dire exceptionnel, sans précédent. Personne ne peut évaluer aujourd'hui précisément l'évolution de l'épidémie, sauf les aventuriers dans la spéculation. Et comme on compte beaucoup sur l’extérieur, du moins, nos productions alimentaires sont généralement complétées par les importations, il y a lieu, pour nos autorités de parer à toute éventualité. Il faut le dire et le répéter: Dès lors que personne ne peut prévoir la fin de l’épidémie, dont les conséquences sont telles qu’aujourd’hui, les grands pays producteurs ferment leurs frontières et leurs produits avec, l’Etat sénégalais devait rapidement mettre en place une structure de veille et d’alerte sur les produits à consommer et l’évolution et la disponibilité des stocks. De la même manière qu’on met en place des structures sanitaires de prise en charge, on devrait aussi par la même occasion, utiliser des milliers de jeunes sans emploi, les former en deux ou trois jours dans la sensibilisation auprès des ménages, dans les écoles, les daaras, les lieux de fréquentation de masse. C’est l’occasion aussi, et là c’est un vœu, pour les enseignants, de mettre à profit les jours de débrayage et de grève pour se mettre à la disposition de la société qui les a formés, recrutés, entretenus. En quoi faisant, en portant la communication du gouvernement par les séances de sensibilisations aux populations sur les mesures de prévention, d’hygiène, de prise en charge de certains aspects liés à l’hôte du Sénégal qui est le Covid 19.

En définitive, l’Etat doit inviter les populations à se baser sur les risques d’évolution du coronavirus, avec toutes les conséquences qui pourraient être produites, et dire, de manière claire, ce qu’il convient de faire dans les domaines de l’économie en période d’épidémie mondiale. Le nombre de nouvelles contaminations paraît ralentir en Chine mais ne fait que commencer sa phase d'accélération dans nos pays. ‘’Cette période est susceptible de durer au moins jusqu'à ce que la trajectoire de la contamination hors de Chine passe elle-même à sa phase de décélération", écrit Didier Saint-Georges, membre du comité stratégique d'investissement de Carmignac. "Sur le plan économique, cette période qui voit les gouvernements invités par l'opinion publique à prendre des mesures conservatoires fortes peut avoir un impact immédiat sensible sur la demande mondiale", renchérit-il.

Youssouf NDIONGUE                                    

 

 

Et de deux pour les cas de coronavirus au Sénégal! Et encore un Français ! Mais vivement que ça s’arrête là. En effet, le Sénégal vient d’enregistrer son second cas confirmé de Coronavirus. Selon les informations glanées par www.senegalnews.sn, il s’agit d’un français qui est arrivé à Dakar le 29 février à bord de Air Sénégal en provenance de Paris.  
Le patient qui vient d’être testé positif est rentré chez lui à sa sortie d’aéroport. Ensuite, il s’est senti mal et il est allé à l’hôpital Roi Baudouin à Guédiawaye. Une fois là-bas, il a été mis en quarantaine en attendant d’alerter les services sanitaires. Les testes effectués viennent de s’avérer positifs. Le patient est actuellement mis en quarantaine, mais cela ne suffit pas, car, l‘heure est grave et i convient maintenant de fermer nos aéroports comme l’ont fait certains pays d’Asie et d’Europe Nous y reviendrons

C’est sous forme de révélation que le marabout Thierno Ablaye Sow, appelé le moukhadam de Serigne Mansour Sy Borom Daradji, a reçu une bénédiction de son Seigneur pour que les sénégalais soient épargnés du coronavirus. C’est un message dont lui-même dit qu’il n’a pas le droit de garder, mais plutôt à transmettre à qui de droit, c'est-à-dire au premier des sénégalais, le Président Macky Sall, à son épouse aux autorités religieuses et coutumières.

De quoi s’agit-il ? Pour Thierno Ablaye Sow, les sénégalais doivent sortir une aumône constituée de sachets d’eau et c’est le chef de l’Etat qui doit le faire le premier. Après quoi, tous les sénégalais devront faire la même chose afin que le bon Dieu nous épargne de cette épidémie qui hante le sommeil des populations de tous les continents. Selon le Moukhadam de Borom Daradji (RTA), « le sacrifice doit d’abord commencer par le Président Macky Sall pour qu’on soit préservé de cette malédiction venue de la Chine et que Dieu a dispersée dans la nature ». En effet, poursuit Thierno, « seul Dieu peut nous en préserver et nous lui prions pour cela, l’aumône constituée d’eau est nécessaire et je l’ai reçu comme ça. Je me devais de donner ce message pour que nul n’en ignore. Après cela, c’est des prières que nous devons formuler dans les mosquées. Il s’agira de faire cette litanie suivante : Astahfiroulah (100 fois), prières sur le prophète Mohamed (PSL), c'est-à-dire Allahouma Salli alâ Seydina Mohamed Wa Salam (100 fois), Ya Salam (100 fois), Lâ ilâha illa Lâh (100 fois), la Basmala, c'est-à-dire Bismilâhi Rahmâni Rahîm (1000 fois). Ainsi, les sénégalais pourraient ne pas avoir de cas de coronavirus », prie le marabout de Sindia Thierno Ablaye Sow.

CMU
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