vendredi 22 novembre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Sous la conduite de Mme Julia ENGELHARDT, une mission d’audit et d’évaluation des Nations Unies, sous la direction de l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI) a été effectuée à l’Agence Sénégalaise pour la Propriété Industrielle et l’Innovation Technologique. Cette activité qui a démarré depuis la semaine dernière a pris fin ce lundi 10 février. Et dans le rapport de fin de mission, le travail de l’équipe dirigée par le Directeur Général Makhtar Dia a été reconnu très satisfaisant dans le cadre de l’exercice de ses missions qui lui sont dévolues. C’est ainsi que les fonctionnaires internationaux ont délivré à l’ASPIT via leur chef un quitus et adressé leurs vives félicitations.

Selon Makhtar Dia qui se réjouit d’une si grande reconnaissance par la mission des Nations Unies conduite de Mme Julia ENGELHARDT, « toute l'équipe de l'ASPIT, par ma voix se dit très heureuse et se réjouit du quitus et félicitations adressés à l’endroit de notre département pour les six(6) dernières années d'exercice, notamment avec l'organisation mondiale de la Propriété intellectuelle (OMPI). Ce plaisir est d’autant plus grand que l’ASPIT est une structure qui fait en même temps office de point focal de la dite organisation internationale. Et donc, au nom des plus hautes autorités du pays, pour le travail et les résultats obtenus dans la rigueur et le dévouement, j’adresse mes vives félicitations et mes encouragements à toute l’équipe, sans exception. Je profite de ces moments de reconnaissance pour souhaiter un bon retour à Genève (Suisse) aux membres de cette mission », a déclaré le patron de l’ASPIT.

Youssouf NDIONGUE

La réunion du 8 février 2020, convoquée à Stockholm par des militants de l’APR, a nécessité le déplacement des membres de Diaspora Debout de l’Italie, de Belgique et d’autres. C’était une bonne occasion pour partager les souffrances des uns et des autres, et par conséquent, ils interpellent l’Etat du Sénégal à agir d’urgence pour permettre à ses fils établis en Scandinavie, notamment en Suède, Norvège, Danemark, Finlande, et Island de trouver des solutions à leurs  nombreux problèmes, notamment la possibilité de se faire confectionner leur titre de voyage, surtout avec la fermeture de l’Ambassade du Sénégal à Stockholm.

Les maux des sénégalais de Diaspora Debout sont nombreux. Selon Aissa Ba, établie en Belgique, « la fermeture de l’Ambassade du Sénégal à Stockholm pose beaucoup de soucis à nos compatriotes établis en Scandinavie. Ils souffrent et sont obligés de voyager de pays en pays, à défaut de dépenser beaucoup d’argent pour disposer de leur passeport », fait noter Aissa Ba membre de Diaspora Debout, établie en Belgique. « Lors de cette réunion, le mouvement Diaspora Debout y était fortement représenté et des remerciements sont d’abord formulés à l’endroit de Mme Fatou Mané, coordinatrice de la DSE APR de Suède, de tonton Serigne Malick Ndiaye et toute l’équipe trouvée sur place. Ils ont en effet réservé un accueil mémorable à leurs camarades et les ont mis dans des conditions saines de travail », campe-t-elle le décor, avant de se féliciter du déplacement, avec Aliou Ba, tous de Belgique, et Babacar Sy de l’Italie, pour se rapprocher des compatriotes sénégalais afin de connaître leur conditions de vie à Stockholm. « Ces derniers nous ont fait savoir qu’une partie de leur frustration provient du fait que l’Ambassade du Sénégal à Stockholm étant fermé, tous les pays de la Scandinavie Suède, Norvège, Danemark, Finlande, Island ont du mal à se faire établir un passeport; d’où une interpellation de l’état du Sénégal à agir dans l’urgence ».

 

Les solutions des membres de Diaspora Debout….

 

Aussi, ajoute Aissa Ba, « la Suède, un pays développé est connue à travers la fabrication de  marques de voitures comme Volvo, Saab, Scania. Elle est très avancée dans les télécoms grâce à Erickson, mais elle n’est représentée par aucune diplomatie sénégalaise. Cependant, il serait très nécessaire aussi que l’état agisse en conséquence afin de fusionner, avec des investisseurs dans  les domaines de l’industrie, du transfert de technologie, de la construction, du photovoltaïque, des forages etc. ... », suggère- t- elle. Et de poursuivre : « Nous souhaiterions informer l’état pour les besoins du système d informations national de l’état (ADIE), à travers son directeur général, Monsieur Cheikh Bakhoum, pour lui faire parvenir les possibilités du transfert de technologie qui pourrait s’opérer par des joint-ventures avec des sociétés de la place en Scandinavie ». Par contre, pour les sénégalais établis en Scandinavie, « la visite de Mme  Mbacké Nata Samb pour les projets du Faise est tant attendue. En résumé, les doléances de nos compatriotes trouvés sur place sont l’accompagnement des jeunes, privilégier l’éducation et la formation ainsi que la création d’emplois pour faciliter le retour » décrit Aissa Ba. Mais, d’ores et déjà, les membres de Diaspora Debout préparent un mémorandum avec les échéances futures locales législatives et présidentielles. « Nous, diaspora débout, soutenons et accompagnons avec objectivité son excellence le président de la république Macky Sall et nous souhaiterions avoir constamment des invités autour d’un débat avec des gens  comme son excellence Monsieur Alioune Ndao Fall, Mr Serigne Malick Ndiaye, consultant international résidant en Suède etc... Nous sommes prêts à rencontrer les  autres camarades de la diaspora dans leurs pays respectifs afin d’échanger et continuer à accompagner son excellence le président de la république Macky Sall sur le PSE jusqu’en 2035 » soutiennent les membres de Diaspora Debout      

 

A l’endroit des étudiants ressortissants de Paoskoto, le patron du Mouvement Citoyen et de Développement (MCD) Oumar Thiam confirme les propos du président de la Coordination des élèves et étudiants de Paoskoto (Ceep), Khalifa Ndiaye qui étalait les maux dont ils font face dans le cadre de leurs conditions d’études. Monsieur Thiam a aussi déploré pour le regretter l’inaction des autorités locales à venir en appui aux jeunes ressortissants de leur localité confrontés à toute sorte de difficultés financières et matérielles pour bien poursuivre leurs études.

« Je suis allé personnellement dans l’appartement des étudiants pour me rendre compte de leurs conditions de vie et d’études. Mais, ce qu’il y a lieur de dire, c’est que nous leur suggérons de s’armer de courage et de bravoure afin de répondre à l’invite de leurs parents qui se sont toujours sacrifiés pour leurs études. L’occasion offerte par la journée d’intégration est bien saisie pour que je le leur rappelle. Mais, aux autorités qui sont actuellement députés, directeurs généraux, et autres PCA, je leur dis sans porter de gants qu’il est indécent de regarder leurs filles qui sont actuellement des étudiantes s’entasser dans une chambre de 4m seulement avec plus de 22 personnes. J’y suis allé, mais j’avais le cœur meurtri, car, c’est un-deux pièces et un couloir qui ne peut recevoir plus de dix personnes. Mais présentement et c’est incroyable, c’est plus de 70 personnes qui y vivent pour étudier, cela n’honore pas les bailleurs de fonds et des millionnaires originaires de Paoskoto, mais aussi de grands responsables politiques tels que les députés Vieux Mandiaye Ba et Malaw Sow, le DG de l’Aprosi Djim Momar Ba, Ali Mallé, l’actuel maire qui est millionnaire et dont le budget de la municipalité peut à lui seul payer les 150 000 F par mois, une somme vraiment à leur portée. Mais, toutes ces personnalités laissent pourrir une situation alors que normalement elles devaient être à leur service ».

Revenant sur le plan d’action d’actions  qu’ils comptent dérouler dans leur localité, à travers des journées de propreté, Oumar Thiam salue l’idée du chef de l’Etat d’avoir institué une telle initiative. Mais pour le leader du MCD, « l’assainissement initié par le chef de l’Etat se fait depuis longtemps à Paoskoto. Heureusement et je le rappelle, les derniers 8 mois de 2019 y étaient consacrés. Mais, on compte le reprendre le 1er dimanche du mois de mars pour des raisons stratégiques.  Cette fois, les 47 villages vont se déployer afin de rendre notre localité belle, nous lançons, à cet effet,  un appel vibrant aux étudiants, aux sponsors et mécènes qui pourraient nous appuyer dans la logistique et les matériels (masques, brouettes, pelles, balais et râteaux, etc.).

Youssouf NDIONGUE

Ceux qui ont toujours douté de l’importance du Conseil Economique Social et Environnemental peuvent maintenant déchanter. "Network and Business Link" (NBL), une nouvelle entité qui regroupe des cadres et des patrons d’entreprises d’ici et d’ailleurs vient en appui de taille pour renforcer la visibilité de la 3ème ’institution de ce pays, à travers l’organisation d’after-work’’ ou d’ateliers de réflexions sur des questions économiques, sociétales, culturelles et environnementales Pour cette première activité, le thème porte sur l’employabilité des jeunes et la manière de développer une politique basée sur la formation-emploi afin de permettre aux apprenants de s’y identifier. Une nouvelle trouvaille que s’est appropriée Mme Aminata Touré qui se laisse dire que « c’est une manière pour nous de participer au million d’emplois promis par le chef de l’Etat ».

 

L’une des missions assignées au CESE est de développer des avis favorables sur bien des questions, notamment l'emploi des jeunes Aujourd’hui, au moment où certains se posent des questions sur son utilité, allant même jusqu’à soutenir que c’est plus une institution budgétivore de plus juste pour caser des militants, apparait NBL qui, sur les défis et urgences multiformes auxquels fait face notre pays, envisage l’organisation récurrente et mensuelle d’ateliers de réflexions en after work. Cette fois, Mimi a adopté cette trouvaille et se satisfait de l’opportunité qu’on lui offre pour dérouler et bien dérouler. Pour cette première consultation des chefs d'entreprise, « il était question d’une séance d’interaction avec les populations et les acteurs dans la vie économique, sociale et environnementale sous le thème combien d’actualité : " Formation, insertion des jeunes et métiers d'avenir". La présidente du Conseil économique social et environnemental, qui a présidé cette rencontre de "Network and Business Link"(NBL) a toutefois salué l'importance de la promotion de l'animation scientifique. "Nous devons avoir des cadres d'échanges inclusifs pour mieux aborder les questions d'intérêt majeur." Dans le cas-ci, elle a affirmé que « l'idée est de combiner les efforts pour lutter contre le chômage. Il s'agira donc pour le CESE d'engager ces défis liés à la politique de l'emploi et de la formation des jeunes, mais surtout une manière de contribuer au décompte du million d’emplois promis par le chef de l’Etat ».

 

Intitulée "JOKOOK CESE", l’initiative a donné l’opportunité au Conseil économique, social et environnemental qui en a profité pour décliner quelques avis dans le sens de la résolution de cette problématique liée à l'emploi et à la formation des jeunes. En tout cas ça a été toute l'importance de cette démarche innovante pour la présidente du Conseil, et pour M. Diallo de NBL, « il convient de saluer l’importance de faire participer les chefs d’entreprise au programme de création d'un million d'emplois d'ici 2023. Le CESE propose des stratégies opérationnelles en matière de création d'emploi pour les jeunes. Il s'agira plus spécifiquement de faire recours aux bonnes pratiques observables dans le domaine de l'emploi et qui peuvent constituer des dispositifs modèles capables d'être disséminés sur l'ensemble du territoire, de construire de nouveaux mécanismes pour le développement de l'auto-emploi ». Le Conseil économique social et environnemental suggérera en outre, une meilleure adaptation du dispositif de formation professionnelle aux réalités du marché du travail et aux exigences du développement national. Concernant les impacts sur le développement de l'auto-emploi des jeunes, Aminata Touré et ses membres ont procédé à une analyse exhaustive des impacts des initiatives pilotes en matière de rénovation de l'emploi, de la promotion de la créativité.

 

Youssouf NDIONGUE

 

Le champ politique sénégalais est aujourd’hui gangréné par une nouvelle race de parvenus et de parasites. Des gens sans foi ni loi, qui, au lieu de trimer à la sueur de leur front, pour vivre ou survivre, usent de toutes les formes de ruses, de stratagèmes, pour parvenir à leurs fins. Ils sont dépourvus de connaissances ou de croyances idéologiques, encore moins de culture politique. Pour eux, sans imprégnation d’un tel ou tel projet de société, les différentes formations politiques ou coalitions ne sont que des vases communicants où ils se meuvent allégrement sans étiquette définie. Leur seule préoccupation c’est d’obtenir un tel rang, d’atteindre tel poste politique ou strapontin, afin de pouvoir bénéficier de privilèges financiers et matériels. La transhumance est ainsi une réalité bien ancrée chez cette race de parvenus ayant en bandoulière et armes de destruction massive : le mensonge, la roublardise, la fumisterie, le chantage, la trahison.

 Un rapide tour d’horizon entre Pikine et Guédiawaye a établi : « Diaraf Sow est un navet, tristement célèbre dans le landerneau politique de Guédiawaye. Il est dans ce lot de politiciens véreux, sans foi, ni loi. Nos valeurs telles que le diom, le ngor, le fit, le kersa, lui sont aussi complétement étrangères».

Il est vrai que mes confrères, connaissances et responsables du monde de la politique m’ont supplié d’afficher le plus grand mépris par rapport à la feuille de choux truffée de contre- vérités, de faussetés, de mensonges, de propos subjectifs et haineux comme ils disent, servie ces temps derniers dans la toile par ce Diaraaf Sow. Parce que, disent-ils, « ce serait donner de l’importance à un illustre inconnu dont le soit disant parti dénommé ADAE/ J, a moins de contenance qu’une boite d’allumette.  Il cherche, en bon râtelier qui mange à toutes les bouillabaisses, à être dans les grâces de Mohamed Boune Abdallah Dionne. Comme il l’a fait hier et le fera aussi pour un autre. Il est comparable à un coronavirus ».

Pour ma lanterne, ces confrères ont fini de m’édifier sur « l’opportunisme d’un politicien en mal de popularité, considéré comme un des plus grands transhumants de la banlieue de Dakar, qui broute dans toutes les prairies, qui, le chantage et le mensonge en bandoulière, continue d’ émigrer d’une formation politique à une autre. A l’intérieur d’un même parti, il navigue d’un responsable à un autre, suivant les gains qui lui sont proposés »

 Ce texte est ainsi moins une réplique servie à un moins que rien, qu’une opportunité, de revenir aux questionnements que nous nous sommes toujours posés : pourquoi le hiatus de plus en plus béant entre les politiciens et les sénégalais de manière générale ?

L’ évidence ténue est que les sénégalais de plus en plus  tournent le dos aux acteurs politiques de notre pays considérés comme des contre- modèles du point de vue de leurs attitudes et comportements. Il est vrai qu’il y a des exceptions minimes, mais elles ne peuvent aussi que confirmer la règle établie.

Ne faudrait-il pas ainsi procéder à l’application effective de la volonté de rationalisation de l’espace politique sénégalais ( plus de 300 partis recensés ) pollué par une foultitude de partis cendrillons ou « partis yobaaléma », dont la vocation n’est de prendre aucun pouvoir, même local. Ils n’osent par eux- mêmes, participer à aucune compétition électorale. Ils sont même dépourvus de siège où les localiser. Pour exister, ils squattent les plateaux de télévisions et les colonnes des journaux, pour défendre leurs responsables de coalition moyennant des émoluments qu’on leur verse mensuellement

Nous admettons que cet assainissement du champ politique sénégalais est aussi valable dans l’espace médiatique où l’effectivité du code de la presse pourrait aussi discerner la bonne graine de l’ivraie.

 Nous n’allons pas revenir sur les détails du texte concernant l’actuel Secrétaire d’Etat à la présidence Mohamed Boune Abdallah Dionne, objet de la sortie éhontée de ce Diaraf Sow. Nous assumons le contenu même si sur certains passages il est clairement visible que certaines expressions sont mises entre guillemets. Et cela voudrait dire qu’elles peuvent être attribuées à d’autres sources. C’est ainsi sans états d’âme que ce texte a été écrit et livré au public et loin de nous aussi la volonté de nuire à quelqu’un dont nous ne portons aucun ressentiment. Au contraire. Nous respectons d’abord les charges étatiques incarnées. Nous disons aussi que nous n’avons ni les mêmes trajectoires, ni les mêmes préoccupations ou intérêts. Et à ce niveau aussi, nous disons haut et fort, qu’il n’y a pas un acteur ou responsable politique de ce pays qui ose bien être derrière nous pour faire du mal à autrui. S’il y a quelqu’un qui l’a jamais fait et qui m’aurait corrompu, comme a insinué ce petit poucet, il n’a qu’à le signaler publiquement. En tout cas, Aminata Tall, dont celui-là a fait allusion, ne me connait pas, moi non plus, si ce n’est au petit écran ou sur les colonnes d’un journal. Ceux qui nous connaissent et nous ont côtoyé savent bien que, de simple journaliste- reporter au poste de Rédacteur en chef et Directeur de publication, nous avons toujours sué sang et eau, pour, de manière digne et honnête, faire bouillir la marmite. Nous n’avons jamais tendu la main. Parce qu’aussi, suffisamment outillés au plan intellectuel et professionnel, nous n’avons jamais envié ou compté sur quelqu’un d’autre, surtout ceux estampillés politiciens, dont certains sont comparables, comme le disait Machiavel à des « Léviathans », c’est-à-dire des monstres froids.  

Durant notre carrière professionnelle, nous n’avons ainsi jamais compté sur les subsides d’un quelconque politicien de ce pays, pour vivre. Les rapports avec eux sont d’abord d’ordre professionnel. Et dans ces rapports nous les avons plus servis, qu’ils ne l’ont été pour nous. Là, je parle aussi au nom de tous les miens.

Comment aussi, par ailleurs, un être humain, doué d’intelligence et d’humanisme, peut souhaiter le malheur ou le mal à son semblable ? Nous sommes à peu près sûr que ces soi-disant maladies attribuées à l’ex- premier ministre ne peuvent émaner que de ces lugubres politiciens de la trempe de ce Jaraaf Sow. Pour ce qui nous concerne, nous continuons de souhaiter qu’il se porte plutôt comme un charme. C’est ainsi tout faux, que ce dernier veuille nous faire porter leur propre forfaiture.

Pour, en tant qu’homme de communication, m’être familiarisé avec certaines réalités et vécus, à certains niveaux  des rouages au sommet de l’Etat, nous avons su et appris qu’il y a des  choses et des vérités dont le voile est régulièrement porté. Il y a à ce niveau, la règle de l’adoption du mutisme, préférable à des commentaires, surtout en public. Même s’ils émanent de personnages haut perchés. Nous n’avons encore rien contre M.Dionne dont certaines qualités ont été reconnues par le président Macky Sall qui l’a admis à ses côtés. Mais nul n’est infaillible comme aimait à le dire le président Abdou Diouf.

Dans la haute administration étatique sénégalaise, ce « cerveau du palais », considéré à un certain moment comme second homme fort de l’Etat qu’était Jean Collin, travaillait, de manière absolue, dans l’ombre. Ses résultats, dans son camp, étaient considérés comme probants, au plan administratif et politique. Sur ce registre Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng sont aussi hommes d’Etat, non pas avec des bases politiques reconnues apportées sur la balance, surtout au début de leur carrière dans l’administration étatique, mais avec le déroulement de ce que Thomas Hobbes appelait « l’intelligence en mouvement ». Les traits de caractère de ces dauphins, qui n’excellaient certes pas dans l’art oratoire et n’avaient pas aussi le charisme de leur mentor, se révélaient dans le déploiement de la formule de la stratégie dite de présence- absence, au-devant de la scène. Ils avaient compris que l’attitude contraire était synonyme d’échec de leur mentor, à vouloir surtout occulter une botte secrète.

Pour des esprits tordus et retors, c’est du tort, à vouloir procéder à des appréciations qui indiquent les positionnements requis à adopter pour certains personnages politiques de notre pays. Surtout à des moments où les erreurs d’expression et autres actes posés peuvent se payer très cher. Nous estimons qu’en voulant réduire à néant les scandales portés par le journaliste Pape Alé Niang, sur la république et ses tenants du moment, Abdallah Donne (de manière inconsciente ou involontaire) s’est, de bonne foi sans doute, trompé de cible. C’est plutôt à notre avis, l’OFNAC, précieusement mis en place par le président Macky Sall, qui a partagé les dards de celui qui a voulu prendre fait et cause, pour la république et pour celui qui est présentement à sa tête.

Nous croyons qu’il importe aux mortels que nous sommes, de repenser nos limites et nos insuffisances, de nous remettre toujours et humblement en question, pour pouvoir avancer et progresser. En dehors de cela, c’est simplement discutailler sur le sexe des anges. Surtout avec ce petit poucet de Diaraf Sow, qui, contre notre gré, nous a obligé à lui servir ce pamphlet. Il n’a aussi jamais su que celui qu’il a considéré par ignorance et par mauvaise foi de journaleux a été longtemps distingué et admis au panthéon des figures de l’histoire de ce pays par les lettres sénégalaises qui l’ont primé avec son ouvrage « Les Soleils verts » ? Avant qu’il ne soit aussi primé en 1997 au concours du Grand prix du journalisme de l’Afrique de l’ouest, au Cerpod de Bamako. Il vaut ainsi mieux, pour celui-là, sans enclos, de se tenir coi et encore se morfondre dans ses « padam- ndiakhètt ». 

Mohamed El Amine THIOUNE 

 
 
dimanche, 09 février 2020 22:18

LE FAUX SCANDALE AKILEE

Dans l’univers de l’entrepreneuriat technologique, les disrupteurs sont vus comme avant-gardistes mais au Sénégal ils sont avant tout les ennemis des chasses gardées. Une startup sénégalaise vient de l’apprendre à ses dépens. Alors que 2019 fut au Ghana l’année du retour durant laquelle le gouvernement exhortait la diaspora africaine à revenir s’installer et investir en Afrique, elle eut une saveur plus amère pour les fondateurs d’Akilee. Issus de prestigieuses institutions comme Grenoble INP, HEC ou encore Centrale ils ont décidé, après 70 ans d’expérience à eux 3, de créer une solution technologique permettant de digitaliser le réseau électrique et ainsi suivre et optimiser la consommation. La solution fut adoptée par la SENELEC dont AKilee devint une filiale.

 

Cette avancée technologique notable ne fit toutefois pas seulement des heureux, tout un réseau « d’intermédiaires » et pseudos « apporteurs d’affaires » qui se positionnaient comme représentants locaux de groupes étrangers virent leurs rêves de primes et commissions et autres virements en devises voler en éclat. Il leur fallait désormais un coupable. Et le Ministre Makhtar Cissé, directeur de la SENELEC de l’époque fut désigné. L’entreprise de dénigrement allait alors commencer. Soutenue et renforcée par des politiciens froissés par la déclaration récente du Ministre qui disait que « Le débat sur le dauphinat du Président Macky était malsain ». Depuis quelques jours, la coalition de destruction massive est en œuvre.  Cela est d’autant plus perceptible que systématiquement chaque fois qu’il y a une activité conjointe du Président et du Ministre, les attaques reprennent.

 

L’angle d’attaque est celui du contrat. Le contrat de 186 milliards dont il est question ambitionne de réduire les pertes de près de 325 milliards et de réduire les charges d’exploitation de près de 200 milliards sur 10 ans. Soit plus de 500 milliards de gains escomptés sur 10 ans. Ces impacts ne tiennent pas compte du fait que SENELEC est actionnaire à 34% d’AKILEE et que donc toute la valeur créée par AKILEE dans les années à venir reviendra à SENELEC à hauteur de cette participation. C’est une formidable source de diversification des revenus quand on connait le potentiel d’AKILEE.

On parle d’un contrat de 186 milliards en faisant exprès d’occulter quelques points fondamentaux :

o D’abord le fait qu’il s’agisse d’un contrat cadre sur 10 ans pour déployer, installer et exploiter un système de comptage intelligent qui sera constitué à terme, entre autres, de 2 742 600 compteurs et qui s’appuie sur des logiciels développés et appartenant à des Sénégalais (question de souveraineté et de sécurité nationales).

o Ensuite que le projet est financé par AKILEE à hauteur de 85% et que SENELEC bénéficie d’une facilité de remboursement du CAPEX sur 4 ans avec un an de différé, ce qui signifie que le contrat est payé en 14 ans.


o Enfin que les compteurs en question ont été spécifiés pour une durée de vie garantie de 20 ans. Ce qui signifie que le coût de revient d’un compteur, tout équipé, sécurisé et exploité, est d’environ 283 FCFA/mois/compteur. Chaque sénégalais paye une redevance mensuelle de 429 FCFA déjà aujourd’hui pour justement permettre à Senelec de lui installer un compteur, d’exploiter ce compteur et de maintenir ce compteur. Cela signifie que le projet structurant qui a été lancé pour éviter au Sénégal de perdre 1273 milliards FCFA dans les 10 prochaines années, n’a aucun impact financier sur la facture. Au contraire, il va contribuer à baisser la facture en augmentant les revenus de Senelec.

AKILEE a créé à ce jour 87 emplois directs (dont 70% est constitué d’emplois hautement qualifiés Bac+5 et au-delà) et près d’une centaine d’emplois indirects (prestataires installateurs, gardiennage, restauration et divers autres services). L’ambition affichée rien qu’au Sénégal est de créer au moins 750 emplois directs et près de 2500 emplois indirects.

Qu’est-ce qu’AKILEE a apporté à Senelec ? De l’efficacité et des économies. AKILEE a permis de faire économiser à Senelec près de 3 milliards de FCFA depuis 2017. Ces économies pour les projets déjà démarrés sont estimées à près de 40 milliards dans les 10 prochaines. AKILEE a permis de réduire les délais d’approvisionnement des compteurs Woyofal actuels de plus de 75% en passant de 12 mois en moyenne lorsqu’on passe par les appels d’offres à 2,7 mois. AKILEE a permis de supprimer les frais financiers liés à ces transactions.

Qu’est-ce que les nouveaux compteurs vont apporter à la clientèle. Aujourd’hui près de 40% de la clientèle de Senelec est au prépaiement (Woyofal) ; mais nombre de ces clients se plaignent de ne pas pouvoir recharger leurs compteurs à distance et surtout d’avoir à taper un long code de 20 chiffres sur un clavier, de ne pas comprendre réellement l’autonomie dont ils disposent parce que tout le monde n’est pas familier avec le kWh (kilo Watt heure) utilisé pour compter l’énergie. Avec les nouveaux compteurs fournis par AKILEE, baptisés Woyofal+, les clients pourront : suivre leurs consommations depuis n’importe quel endroit au monde, acheter du crédit depuis n’importe où, transférer ce crédit automatiquement au compteur sans taper un seul chiffre, être alertés à distance, quand ils sont hors de chez eux, du crédit qui s’épuise (plus besoin d’être à côté du compteur ou du clavier Woyofal pour entre ou voir l’alarme), voir leur autonomie de consommation exprimé en jours ou en FCFA, ce que tout le monde comprend plus aisément… Définitivement Woyofal+ va transformer l’expérience du client Senelec, sans parler maintenant de la traçabilité qu’il y aura sur la qualité de l’énergie qui est fournie à chaque client (notamment la tension) pour faciliter l’arbitrage en cas de réclamation d’un client sur de potentiels dommage sur les équipements électriques.

Pourquoi il n’y a pas eu appel d’offres ? Parce qu’AKILEE comme toutes les filiales de Senelec (Excellec, Simelec, ERS…) peut signer avec Senelec des contrats dans le cadre de convention réglementés tel que permis par les actes uniformes de l’OHADA. Senelec est une société anonyme à laquelle s’applique ce droit communautaire. Mais le plus important est de se demander s’il y avait une concurrence. 

La réponse est oui, mais précisons tout de suite que toutes les autres sociétés sont étrangères. On peut citer ENEL, HUAWEI, CLOU, SAGEMCOM, ENEDIS, ITRON, EL SEWEDY, CONLOG… Toutes ces sociétés ont en commun de n’avoir jamais voulu passer par un appel d’offres. Elles ont toutes proposé une solution de financement pour une signature en gré à gré alors même que Senelec n’a aucun lien avec eux ; contrairement à AKILEE où elle détient 34% des parts, sans parler encore du fait qu’il n’y aurait aucun transfert de compétences parce que toutes ces sociétés savent que le cœur de ce projet est dans les systèmes et auraient proposé que leurs systèmes soient juste utiliser par Senelec sans aucune propriété locale, encore moins la moindre capacité d’adaptation ou d’évolution locale. 

Cette dépendance représenterait un risque extrême pour le pays. D’ailleurs tous les pays qui ont déployés ces systèmes de comptage intelligents ont toujours gardé le contrôle du système. Et dans ce faux scandale, le Ministre Makhtar Cissé alors DG de la SENELEC avait fait le choix fort de la Préférence Nationale.

 

 

 

 

C’est une ligne de financement de 150 millions qui sera mise exclusivement aux femmes koldoises, après la signature de convention entre le tout-nouveau Directeur des Domaines et l’IMCEC. En tournée dans ses bases politiques, Mame Boye Diao a bénéficié d’un accueil digne de ce nom qui témoigne déjà de l’importance que les populations accordent à leur fils. Depuis l’entrée de la ville, le responsable politique de l’APR a été suivi par un bain de foule composée pour la plupart de jeunes et de femmes, ce qui témoigne de la forte relation entre le leader incontesté qu’il est dans la localité et les populations totalement acquises  à la politique du Président Macky Sall.

Ce financement de 150 millions vient renforcer cette marque d’estime et de considération que les femmes lui vouent, et qui entre dans le cadre de leur autonomisation économique. Dans un contexte marqué par la rareté des ressources, Mame Boye a pensé aux femmes de sa localité et a tout fait pour décrocher ce financement qui leur fera un grand ouf de soulagement. Comme quoi, avec Mame Boye Kolda émergente sera bientôt une réalité.

Dans le but d’améliorer la Gouvernance de l’économie locale, l’Agence de Développement Local (ADL), en collaboration avec le conseil départemental de Tambacounda,  de Koumpentoum et les instituts de micro finances (IMF) agrées par le ministère chargé des finances, a lancé le 06  février 2020, à Tambacounda, la cérémonie officielle de remise des accréditifs de financement du premier appel à projet du département de Tambacounda et au lancement du premier appel à projet au niveau du département de Koumpentoum. Cette activité a été co-présidée par le Préfet du département de Tambacounda, le Directeur Général de l’ADL, Monsieur Malal Camara et le Président du conseil départemental de Tambacounda, monsieur Syna CISSOKHO.

C’est pour accompagner les collectivités territoriales à développer des circuits courts de financements à travers le modèle BT/PSE, un dispositif tripartite impliquant l’ADL, les départements et les institutions de micro finance, notamment le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS). « Grace à cet ambitieux projet, l’ADL compte soutenir de manière significative le développement économique des populations  à la base, l’auto –entreprenariat des jeunes et des femmes, afin de contribuer à l’augmentation et la diversification de leurs revenus et de lutter durablement contre la pauvreté en leur facilitant l’accès au financement », Abdoulaye Doumbya, chargé de la communication de l’ADL. Selon lui, « pour un premier appel à projets lancé à Tambacounda, 440 projets ont été sélectionnés qui concernent les secteurs productifs locaux (aviculture, embouche, artisanat local, commerce, etc. …). Le positionnement des BT/PSE d’un montant total de 141 067 954 FCFA par l’ADL et le conseil départemental de Tambacounda permet à terme, grâce à l’effet de levier (ADL-CD-CMS), de financer les 440 projets sélectionnés pour un montant global de 1.005.452.566 FCFA ». Concernant le volet renforcement des capacités et accompagnement des bénéficiaires, Monsieur Mamadou DIONE, Directeur de la Promotion, et du Développement  Territorial de l’ADL annonce la mise en place d’une cellule d’appui et de suivi-évaluation (CASE) afin d’encadrer les bénéficiaires, de faciliter le remboursement et surtout d’assurer la durabilité de ce dispositif de financement. Pour rappel, le projet BT/PSE  est un projet générateur d’emplois qui répond aux décisions du chef de l’Etat en matière de prise en charge convenable de la problématique de l’emploi des jeunes  par l’auto entreprenariat et la promotion économique de la femme ainsi que des couches vulnérables.

Youssouf NDIONGUE

Le Directeur Général Monsieur Makhtar DIA a eu, ce mercredi 05 février 2020, l'immense plaisir avec son équipe, de recevoir à nouveau l'Ambassadeur et plénipotentiaire du Japon, son Excellence ARAI Tatsuo  accompagnant une forte délégation de leur gouvernement au siège de l'ASPIT, sous la conduite de Monsieur YASUDA Futoshi, Deputy, Director General, Japan Patent office( Ministry of Economy, Trade and Industry), moments forts pour rappeler les liens exceptionnels qui existent entre les deux États. Ils sont aussi revenus sur une nouvelle dynamique  pour un renforcement et une réactualisation de la coopération entre l'ASPIT et JPO, le DG souhaite un séjour agréable à ses hôtes au Pays de la Teranga et se félicite de l'excellence des relations avec le peuple Nipon

CMU
cmu