En choisissant Mme Mame Diarra Diouf comme marraine de la 12ème promotion du Programme de Lutte contre l’Enfance en Rupture (PLER), les autorités de l’ONG Rabec ne savaient pas si bien faire. En effet, Mme la Directrice des Loisirs a non seulement bien fêté ses récipiendaires en fin de promo, mais elle leur a laissé un message teinté d’émotion et riche en enseignements, non sans féliciter au préalable la structure d’accueil pour son excellent travail de réintégration sociale des jeunes filles défavorisées.
« Je vous recommande vivement de continuer à promouvoir ces jeunes filles qui, demain, pourraient bien faire la fierté de notre pays, si aujourd’hui elles sont bien prises en charge et encadrées comme il se doit», a martelé Mme la Directrice des Loisirs. Mais à l’endroit des sortantes de la 12ème promo, Mame Diarra Diouf se veut claire : «Vous méritez des félicitations nourries certes, mais sur le chemin, il reste encore d’autres efforts à fournir, tant sur le plan personnel que sur le plan social. Vous êtes devenues des responsables, donc vous êtes des exemples, donc vous devez indiquer la bonne voie à vos futurs successeurs. Continuez à garder pour vos formatrices reconnaissance et obéissance, vu les nombreux efforts inlassables déployés à vos égards», recommande-t-elle.
La cérémonie de fin de formation de ces jeunes apprenantes était surtout teintée d’enthousiasme, au regard de l’ouverture sociale que cela pourrait susciter pour elles. Ce programme, souligne Mme la Directrice des Loisirs, reste salutaire et sa mise en œuvre nécessite de sérieuses qualités sociales et humaines. «Je réitère les chaleureuses félicitations à l’ONG Rabec, qui depuis 2008, date de démarrage du PLER, ne ménage aucun effort pour un bon encadrement du personnel pour un bon suivi des cours dispensés», soutient Mame Diarra Diouf. En effet, poursuit-elle, «ce programme, qui a eu à former 12 générations de jeunes filles, œuvre pour la réinsertion sociale de ses bénéficiaires. Il a pour cible les jeunes filles issues de familles défavorisées, incluant celles qui avaient quitté très tôt l’école, ou n’y avaient jamais été scolarisées». Je remercie enfin le personnel pour le choix fait sur ma personne, mais aussi parce que ce programme est devenu une lueur d’espoir pour les mères de famille que nous sommes, toutes préoccupées par l’avenir de leurs filles, en offrant à ces dernières des formations qualifiantes et un accompagnement adéquat à leur réinsertion socioprofessionnelle», se réjouit la Directrice des Loisirs.