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Preuves des accusations : le "deux poids deux mesures" d’une certaine presse sénégalaise

Preuves des accusations : le "deux poids deux mesures" d’une certaine presse sénégalaise Spécial

 

Une partie de la presse sénégalaise pratique le double standard lorsqu’il s’agit d’accusations à l’encontre de Monsieur Ousmane Sonko. 

 

Avec certains journalistes, qui agissent plus en mercenaires qu’en professionnels objectifs, toutes les accusations ne se valent pas. Il y a une hiérarchie à faire valoir lorsque le mis en cause s’appelle Ousmane Sonko. 

 

Il y a quelques années, la presse sénégalaise avait largement repris, sans demander la moindre preuve, un reportage de la BBC intitulé « Sénégal : un scandale à 10 milliards de dollars », dont le contenu visait M. Aliou Sall, membre de la majorité présidentielle et frère du chef de l’Etat. 

 

Cette même presse a, depuis le mois de juin, préféré mettre sous le coude un article du journal français le Canard enchaîné sur un financement étranger en faveur de l’action politique de Monsieur Sonko. Ces informations graves non démenties par le mis en cause devraient faire l’objet d’une enquête sérieuse de la presse nationale. 

 

Ainsi, le traitement des accusations dépend des victimes politiques, selon qu'elles soient de l’opposition ou de la majorité. Il s’agit d’un refus délibéré d’objectivité dans la façon de considérer ce qui est bon à reprendre ou non en fonction du bord politique de la personne incriminée. 

 

Pour rappel, il y a quelques années, la presse avait relayé, avec enthousiasme, l’un des plus gros et célèbres mensonges de Monsieur Sonko : le pseudo incivisme fiscal des députés.

 

Avec le degré zéro de l’éthique et de la bonne foi des médias ont fait fi du fait que le Sénégal pratique la retenue à la source pour ce qui concerne la fiscalité sur les salaires ou émoluments. C’est ce régime d'imposition qui est appliqué aux agents de l’État y compris les parlementaires. Les retenues à la source doivent être prélevées et reversées au Trésor Public. Le non reversement de l’impôt des députés ne saurait leur être imputé. Ce travail relève des services compétents de l’administration de l’Assemblée nationale. A la même époque, Monsieur Sonko avait menti à affirmant que le trésorier de l’Assemblée nationale est un haut fonctionnaire détaché auprès de l’institution. Ce qui est archi faux. La nomination des agents de l’Assemblée nationale est une compétence exclusive du Président de l’institution. 

 

Il s’y ajoute que Monsieur l’ancien inspecteur principal des Impôts et ancien auditeur interne à la Direction du contrôle interne à la Direction générale des Impôts et Domaines ne peut pas ignorer que c’est bien la DGID qui est l’autorité de la République pour faire respecter l’ordre fiscal partout et par tous.

 

Par conséquent, accuser les députés d’incivisme fiscal c’est faire preuve d’ignorance ou de mauvaise foi ou les deux à la fois.

 

Sur l’affaire des 94 milliards de francs Cfa, la presse n’a jamais exigé à Monsieur Sonko d’apporter les preuves de ses accusations de détournement. Jusqu’ici aucun journaliste n’a osé interpeller Monsieur Sonko sur le nom de la banque ou le numéro de compte où seraient logés les milliards de francs cfa détournés alors que l’intéressé disait détenir tous les informations y relatives et avait même promis de les révéler à la presse. 

Cette inconduite malsaine de la presse est devenue la règle lorsque l’accusateur ou l’accusé s’appelle Ousmane Sonko. 

 

En réalité, l’affaire des 94 milliards de francs cfa du TF1451/R n’est qu’un canular, une accusation mensongère sans aucun fondement véridique. La preuve, convié devant la commission d’enquête du parlement sur le sujet, M. Sonko ne s’est jamais présenté. 

 

Aujourd’hui, l’heure de vérité est arrivée: Monsieur Sonko n’est pas l’homme propre qu’il prétend être. En tout état de cause, la presse doit exiger de lui qu’il d’apporte les preuves de ses accusations en indiquant la banque où serait déposé le pactole dérobé au contribuable sénégalais. 

 

La même presse qui réclame des preuves au Député Matar Diop et à l’ancien journaliste Cheikh Yérim Seck devrait avoir la même attitude de rigueur avec Monsieur Sonko sur ses accusations contre Messieurs Mamour Diallo et Mame Mbaye Niang. 

 

Pour contrecarrer les informations sordides sur Sonko et orienter l’opinion publique dans « la bonne direction », une certaine presse allume des contre-feux en demandant des preuves.

 

Depuis la publication d’un article sur l’omerta de la presse au sujet de la déclaration d’un député sur le financement étranger en faveur de Monsieur Sonko, l’heure est désormais, contrairement à ses habitudes, pour une certaine presse, à l’exigence de preuves.

 

Depuis la sortie de Monsieur Madiambal Diagne, des médias, journalistes et chroniqueurs à la solde de Monsieur Sonko font feu de tout bois. Les plateaux télés se transforment en tribunaux médiatiques pour condamner voire injurier un confrère dont le seul tort est de réclamer plus de rigueur dans le traitement de l’information. 

 

Ainsi a-t-on pu aussi voir certains membres de la pseudo société civile rentière de tensions vociférer et spéculer sur les mobiles des révélations et l’absence de preuves sans jamais demander que toute la lumière soit faite sur ces graves accusations. Pourtant cette société civile parle de transparence, de lutte contre la corruption et de bonne gestion à longueur de séminaires, de tweets et de tribunes.

 

Vive la République !

 

Vive le Sénégal !

 

Moustapha Diakhaté

 

 

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