Le Projet de Formation Professionnelle et Insertion (PFPI) a officiellement démarré ses activités dans la région de Kaffrine. Le lancement du projet s'est déroulé lors d'un comité régional de Développement organisé, ce mardi.
« Nous sommes venus avec les représentants du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle pour lancer le PFPI aux côtés du gouverneur », a laissé entendre Yaya Diatta, coordonnateur de la composante collège à Dakar. Ce dernier a souligné l’importance de ce programme
Ce projet, qui succède au programme APTE, s’étend désormais aux 14 régions du Sénégal après avoir ciblé sept régions pendant six ans. Il ambitionne de mobiliser 100 000 jeunes pour les accompagner dans leur employabilité et leur insertion professionnelle. « L’objectif est d’orienter 30 % des jeunes issus de l’enseignement moyen vers la formation professionnelle d’ici 2050 », a expliqué M. Diatta.
À Kaffrine, le projet a déjà enrôlé huit collèges et trois Centres de Formation et d’Enseignement Professionnels (CEFP), où les activités pédagogiques ont démarré. En plus des jeunes, le PFPI cible également les femmes à travers des groupements de promotion féminine. « Douze unités de production ont été mises en place, et 360 femmes formées. Ces femmes, regroupées en associations, attendent maintenant des financements pour lancer leurs activités », a-t-il ajouté.
Le PFPI dispose d’un fonds initial de près 2 milliards de francs CFA. Cette enveloppe est destinée à soutenir les jeunes diplômés des centres de formation professionnelle dans le démarrage de leurs activités génératrices de revenus, ainsi que les groupements féminins dans la création de leurs projets économiques. L' un des principaux objectifs du projet est de changer les perceptions sur la formation professionnelle .« En accompagnant les jeunes et les femmes dans leur insertion économique, nous voulons prouver que la formation professionnelle est un choix prometteur pour l’avenir», a déclaré le coordonnateur
Avec ce programme, le Sénégal espère renforcer l’autonomie des jeunes et des femmes tout en contribuant à la réduction du chômage à travers des opportunités concrètes et inclusives.
Mamadou Ndiaye