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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

 

Le collectif des jeunes de la grande majorité présidentielle (CJGMP) était ce weekend à Kaolack et Kaffrine dans le cadre de la tournée nationale de sensibilisation sur l'impératif de voter les listes de Benno Bokk Yakaar (Bby) le jour des élections locales. Mais dans sa déclaration de clôture, Moustapha Ndiaye, le président dudit collectif se félicite des fortes avancées notées dans la région Centre du pays, avant de faire noter la petitesse des leaders de l’opposition et des bandits de Y’en a marre qui se cachent derrière le petit doigt de Moundiaye Cissé et faire marche arrière. «Ils ont eu peur et ont fui face à notre détermination qui était si grande qu’ils ont sauté devant la première offre de médiation enclenchée par Moundiaye Cissé pour faire avorter la marche», raillent les jeunes du Président Macky Sall.

Très déterminés à faire gagner les listes de Bby au soir du 23 janvier 2022, Moustapha Ndiaye et ses camarades estiment que le travail  effectué par le président Macky Sall dans le Sine Saloum a fini de convaincre les populations sur la nécessité de lui octroyer des victoires dans toutes les communes de la région du bassin arachidier mais aussi de décerner des félicitations et des encouragements à toute l’équipe gouvernementale. «Par conséquent, «la razzia sera au rendez-vous le jour des locales. Et que personne ne soit surpris si les résultats des élections affichent zéro commune pour l'opposition toute entière. En fait, les réalisations du président Macky Sall constituent le premier élément de vote des Kaolackois qui ne sentent pas l'opposition et elle ne sera pas au rendez-vous», s’est ainsi exprimé le leader du CJGMP, par ailleurs patron des jeunes de Manko Wattu Sénégal (MWS).

Concernant la marche avortée de l'opposition, le CJGMP se félicite d'avoir annoncé, devant l'opinion, faire face à ces délinquants qui ne savent rien du fonctionnement normal d'un État démocratique. «ils ont reculé et ne voulaient pas nous rencontrer, simplement parce qu'on était plus nombreux et plus engagés à en découdre avec des voyous. Et donc ils ont brandi la non autorisation du préfet et l’offre de médiation de tierces personnes pour se tirer d'affaire», réagit Moustapha Ndiaye. Mais ce qui fait mal à la jeunesse de Macky Sall, c'est qu’ils ont profité de l'intervention inopinée de Moundiaye Cissé qui jouait à la médiation. «Nous savons tous qu’ils ont eu peur parce que nous les avions avertis, c’est pourquoi ils ont accepté la main tendue des médiateurs pour se rendre compte du risque qui les guettait. Mais ils ont toujours annoncé faire une marche malgré l’autorisation ou non du Préfet. Par conséquent, c’est un faux argument quand ils brandissent l’arrêté du Préfet qui ne voulait pas qu’ils sillonnent la capitale», répond le président du CJGMP. Selon lui, «personne ne peut les arrêter quand ils décident d’organiser une manifestation. On les connait tous belliqueux, réactionnaires et vindicatifs, Même les chefs religieux ont lancé des appels sans qu’ils les respectent, encore moins Moundiaye Cissé. Et ils sont même allés jusqu’ à dire publiquement qu’ils ne signent aucune charte de non violence, donc, s’ils reculent cette fois-ci, c’est parce que ce qu’ils ont vu une forte détermination des jeunesses Mackystes très décidées à les poursuivre et les combattre. C’est le seul élément qui a démobilisé les bandits de grand chemin qui allaient recevoir la pire humiliation de leur vie».

 

Engagée pour la bonne cause aux côtés des populations de sa localité de par ses actions sociales récurrentes depuis plusieurs années, Mme Dieng Ndèye Marie NDIAYE est incontestablement une actrice à qui on peut compter pour jouer un rôle prépondérant lors des échéances locales de janvier 2022. Son parcours élogieux sur le plan scolaire en tant que diplômée dans le secteur des collectivités locales, enrichi par ses riches expériences sur le plan administratif et politique, en plus de sa casquette de Directrice chargée des relations, font incontestablement d’elle un pion de taille sur qui la population de Dieuppeul-Derklé peut compter.

Son programme axé sur le développement durable soutenu par l'accompagnement et le financement des femmes actrices, et le projet d'amélioration des conditions des populations, dans un cadre de vie assaini et aménagé, militent aussi favorablement sur le choix à faire sur Mme Dieng. Qui, pour mieux peaufiner sa stratégie de conquête de la commune, compte, dans les jours à venir, sillonner les quartiers environnants, en vue de la préparation du lancement de son investiture, en tant que candidate et tête de liste de la coalition Bunt Bi. C'est ainsi qu'elle sera accueillie le Samedi 11 Décembre 2021 à liberté 5 par une de ses amazones, Mme Ndao Ndioura Dieng Sarr, qui lui a promis de l'accompagner dans ce combat de très grande envergure.

Meissa THIAM

 

Le mardi 7 Décembre 2021, la cellule genre du ministère de la justice du Sénégal, sous la houlette de sa coordonnatrice, Mme Khadidiatou Dia NDAW, a procédé au lancement d’une brochure de partage et de vulgarisation d’extraits et de commentaires d’instruments juridiques pour l’équité et l’égalité de genre. Cet événement de grande envergure s’est tenu dans l’enceinte du camp pénal de liberté 6 au service de la Direction de l’Administration pénitentiaire.

 

La Fondation Konrad ADENAUER, partenaire stratégique de la cellule genre du ministère de la justice, a accompagné le processus de financement du projet de conception du dit ouvrage traduit en trois langues nationales sénégalaises à savoir le wolof, le Pulaar et Sérère. Cet ouvrage de 105 pages est un recueil d’extrait et de commentaires d’instruments juridiques pour l’équité et l’égalité de genre. C’est ainsi que prenant la parole pour l’ouverture des travaux du lancement, Mme Khardiata DIA NDAO dira sa satisfaction de voir cet ouvrage publié aujourd’hui après un travail de très longue haleine, effectué par un conseil scientifique et un comité de rédaction de haute facture. Toujours dans son allocution Mme NDAO dira que «ce document permettra aux femmes et personnes des coins les plus reculés du Sénégal de pouvoir s’imprégner de leurs droits en vue de veiller à leur application». Mr Soulèye DIOUF, Directeur des droits humains du Ministère de la justice représentant le garde des sceaux Ministre de la Justice Me Malick SALL s’est bien réjoui de cet événement et a bien loué le travail de la cellule genre du ministère.

 

Apres avoir retracé la genèse de certaines lois, allant de la protection à la répression, par le code pénal, des violences basées sur le genre, en passant par celles relatives à l’autonomie de la femme jusqu’à celles relatives à la parité homme et femme, il a demandé à Mme la Coordonnatrice, Mme NDAW de poursuivre, avec son équipe, le travail entamé avec l’accompagnement de la Fondation Konrad  ADENAUER. Mme Khardiata KA, Niokhor NGOM et Aida MBAYE ont respectivement présenté l’ouvrage en Pulaar, sérère et wolof. Plusieurs organisations nationales et groupements féminins, la DEEG représentée par Mr Abdoul Aziz Ndaw, la RADDHO, la Belgique, le Luxembourg en plus des services de l’administration pénitentiaire et AJS ont assisté à la cérémonie de lancement de l’ouvrage. Après une demi-heure, la cérémonie a été clôturée par le DAGE du Ministère de la justice. Un cocktail a mis fin à la cérémonie pour terminer la séance en beauté.

   

 

Le Changement Climatique ne cesse de mettre la pression partout sur la planète. Aucune zone agro écologique, encore moins, une seule des filières du secteur primaire de l'économie ne sont épargnées par ces actions dévastatrices. Si on parle de plus en plus du relèvement de niveau des températures avec son corollaire de chaleur, aussi bien en mer que sur terre, c'est parce que les émissions de gaz à effet de serre sont à leur paroxysme. Les conséquences sur la pêche et l'agriculture, en général, et sur la filière élevage n'en sont que davantage ressenties par les communautés. Un tel constat allait ressortir de l'appréciation faite au niveau de l'atelier organisé par le Mouvement Citoyen Aar Sa Moomeel du Département de Rufisque, ce Lundi 6 Décembre 2021 au Village des Tortues de la localité de Noflaye, dans la Commune de Sangalkam.

L’atelier organisé par la plateforme Aar Sa Moomeel, un mouvement citoyen du département de Rufisque qui s’active, dans le contexte du réchauffement climatique, pour l’avènement de la Justice Climatique, a permis aux actrices et acteurs de la chaîne de valeur de l’élevage de faire l’état des lieux dans ce secteur. Il revenait à Cheikh Fadel WADE, Coordonnateur du Mouvement, dans un bref rappel historique, de faire la genèse de ce mouvement qui prend racine dans les luttes profondes que mènent les communautés dans les différentes zones lourdement impactées par les effets cumulatifs des industries polluantes, maîtresses d’œuvre de tous les ennuis de pollution.

En présence de Khawla Ksiski, représentante de la Fondation Rosa Luxemburg, partenaire privilégié, de la représentante du Chef de service Départemental de l’élevage, il revenait à la modératrice Awa Sharon Diakhaté dite Mamie, d’introduire Ibrahima SOW, jeune écologiste pour aborder le premier thème. Une heure d’horloge n’a pas suffi pour mettre en exergue les processus du changement climatique sur l’atmosphère et le cadre de vie. Les différents protocoles et traités ratifiés par les Etats, depuis des lustres, et jamais appliqués, ont été passés en revue. Dans tous les cas de figure, Ibrahima SOW n’aura pas manqué de toucher du doigt les nombreuses contraintes géophysiques et les impacts socio-économiques engendrés par l’Homme dans sa recherche effrénée du profit à travers toutes les pratiques industrielles fondées sur les énergies fossiles, plus grandes provocatrices d’émissions de gaz à effet de serre. Il a cependant formulé un certain nombre de recommandations pouvant aider à l’atténuation des températures et à l’adaptation des communautés face à ces changements amplifiés.

Les nombreuses entités d’éleveurs, d’opérateurs privés, d’associations et de Groupements économiques invités ont salué la pertinence de l’exposé duquel, une meilleure compréhension des enjeux quant à la survie de la chaîne de valeur en est ressortie. Reste cependant, eu égard à la floraison de structures, que personne ne perde de vue toute l’importance d’unir les forces pour que le plaidoyer puisse porter ses fruits.          

 

La jeunesse et les femmes du département de Guédiawaye adoubent Lat Diop. A travers un méga-meeting organisé dans l’espace jouxtant la mairie de Golf Sud pour la cérémonie d’investiture de l’homme qu’elles portent dans leur cœur, Néné Fatoumata Tall et ses camarades n’ont pas manqué de faire savoir au candidat de Benno Bokk Yakaar (Bby) que «non seulement tu es le meilleur choix pour la coalition dans cette commune, mais tu es un ‘’diantal boy’’ (ndlr : tu es beau et élégant)». Cette reconnaissance publique de la Ministre de la Jeunesse a suscité une approbation collective comme pour réitérer l’engagement des femmes et leur soutien au directeur général de la Lonase qui aura réussi une véritable démonstration de force.

 

Après les mouvements de soutien, les partis politiques, les jeunesses de Golf du pouvoir comme de l’opposition, Lat Diop séduit les femmes de Guédiawaye. La preuve a été donnée ce mardi lors du grand meeting d’investiture qu’il a organisé et au cours duquel, la présence de beaucoup de leaders politiques a été une occasion pour le DG de la Lonase d’annoncer la mise en place d’une équipe qui mettra autant de cœur à l’ouvrage pour faire face aux urgences dans le but d’avancer très rapidement.

 

C’est un événement des grands jours d’effervescence politique que la commune a vécu, ce mardi, jour d’investiture de Lat Diop comme candidat de Bby à la mairie de Golf Sud. Une après-midi riche en couleurs et une très forte mobilisation des femmes et des jeunes venus des quatre coins du département. Aida Sow Diawara, maire sortant de la commune de Golf Sud, Aliou Sall, coordonnateur départemental de l’APR et maire de la ville de Guédiawaye, Néné Fatoumata Tall, ministre de la Jeunesse et d’autres pontes de la coalition sont venus prêter mains forte à leur candidat Lat Diop.

 

Dans les speechs, c’est Mme la coordinatrice des femmes socialistes qui a ouvert la cérémonie pour dire qu'il est grand temps de taire les querelles partisanes afin de mener à bien les élections locales pour assurer une victoire éclatante à la coalition Benno Bokk Yakaar. Selon elle, «Lat Diop a véritablement les coudées franches pour diriger cette commune, vu son parcours riche sur le plan politique et administratif». Néné Fatoumata Tall, candidate déchue à la candidature et non moins ministre de la Jeunesse a emboité le pas à Mme Aïda Sow Diawara.

 

«Je félicite Lat Diop du choix porté sur lui par le Président Macky Sall. C’est un choix a été bien étudié et symbolise l'unité et la solidarité au sein de la coalition Bby», a-t-elle déclaré ; non sans dire à Lat Diop : «non seulement tu es le meilleur choix pour Golf Sud, mais aussi et surtout, ‘’Da nga Diantal’’». A ce moment précis, la très forte mobilisation et l'animation étaient au paroxysme, à tel point que le Maire de ville de Guédiawaye, Aliou Sall a préféré ne pas faire de discours pour laisser la place aux jeunes et dames montrer leur satisfaction de voir leurs leaders ensemble pour une si noble cause. La cérémonie a pris fin sous les rythmes endiablés des tambours déchainés après que Lat Diop ‘’borom beuss bi’’ ne lance son message d’ouverture en invitant toutes les forces vives à faire cause commune pour le développement de Golf Sud. A cet effet, «nous allons mettre en place une équipe engagée et déterminée qui va s’y mettre», s’est engagé Lat Diop.

Meissa Thiam

 

 

Les leaders de Yewwi ont annoncé se joindre à y'en a marre pour la marche programmée le vendredi prochain. Une déclaration qui ne surprend pas le leader de Manko Wattu Sénégal qui parle de regroupement de malfaiteurs qui ne savent plus quoi faire et décident d'en découdre avec les forces de l'ordre. ''Ce sont des fauteurs de trouble qui jouent avec la quiétude des sénégalais, mais ils perdent leur temps parce que cette marche connaîtra un échec patent. A la place, on assistera à une forte mobilisation de la jeunesse Mackyste (CJGMP) qui est non seulement plus nombreuse, mais elle est plus engagée dans l'organisation d'une contre manifestation le jour j et sur le même itinéraire. Donc gare à cette opposition de tocards s'ils s'aventurent à vouloir commettre l'irréparable'', avertit Ousmane Faye.

Le leader de MWS, de se demander : ''comment peut-on fouler aux pieds une décision de justice qui corrige un vagabond et vouloir se mettre à organiser une marche de protestation ? Ces bandits sont dans une autre planète et pensent qu'ils peuvent faire ameuter le monde pour cela. Ils se trompent lourdement et devront être corrigés au même titre que ce faussaire de trafiquant de passeport''. Poursuivant, Ousmane Faye, dézingue: ''Yewwi dans toute sa composante mérite d'être punie. Ces gens sont sensés connaître la loi, mais ils sont pires que ces jeunes qui pensent que mettre une pression sur les juges peut les en sortir. C'est des anti modèles érigés en antidémocrates qui agissent comme des vulgaires bandits''.

Selon lui, '' après avoir fait la prison, Khalifa Sall devrait en apprendre que les détournements et les trafics sont fortement punis dans ce pays. Ousmane Sonko qui est sous contrôle judiciaire et ne peut pas sortir du pays a un dossier chaud qui devrait lui permettre de se ressaisir. Mais comme ils ont décidé de soutenir de jeunes voyous, on les classe sous ce registre. C'est du pareil au même mais, ils verront qu'ils ne représentent rien  le vendredi prochain, s'ils ne prennent pas encore la fuite au premier jet de lacrymogène, comme la dernière fois'', raille le patron de MWS.

 

Nombreux sont les leaders politiques en panne d’inspiration pour vendre aux votants leur label, leur programme ou leur localité. Pour toute solution, ils copient sur autrui ou sur tout ce qui pourra faire aimer leurs produits. C’est le cas des candidats de BBY à la Ville de Dakar et de la commune de Yeumbeul Sud qui, pour apporter une touche originale à leur communication, ajoutent l’extension ‘’Bou Bess’’ au nom de leur localité, et parlent de ‘’Dakar Bou Bess’’ et ‘’Yeumbeul Bou Bess’’, alors que ce concept est déjà entendu et connu de ''Nguékhokh Bou Bess’’ du nom du mouvement de Ameth Diallo. Qui, pour toute réaction, minimise et parle de panne sèche d’idées. Et dès lors, raille-t-il, «ils doivent céder le plancher et le laisser à plus compétent».

Plagiat ‘’Bou Bess’’ sur l’arène politique, c’est ce qu’il est convenu de dire pour toute imitation ou acte similaire en ce qui concerne des appellations (slogans, concepts, programmes ou autres). Et quand le penseur dit bien que tout artiste qui copie la nature produit un art tardif, on n’est pas loin de classer les ministres Abdoulaye Diouf Sarr et Amadou Hott, têtes de listes respectives de Bby à la Ville de Dakar et à Yeumbeul Sud. ‘’Ngékhokh Bou Bess’’ a, en effet, été créé, depuis bien avant que l’on ne parle d’élections locales, par Ameth Diallo, candidat déclaré à la commune du même nom.

«Ceci témoigne simplement que l’heure a sonné pour eux de céder la place à plus compétents et plus inspirés. Quand je créais mon concept, c’était par rapport aux ambitions que j’ai pour ma chère commune, et pour qui je nourris de grandes ambitions, et pour qui j’ai déjà ficelé un important programme de relance économique et sociale. Nous estimons que Nguékhokh doit changer de visage, c’est pour cela que nous avons simplement proposé ''Nguékhokh Bou Bess’’ à ses fils. Mais, on était loin d’imaginer que cela pourrait susciter autant d’admiration au point de copier ce concept. Mais vivement que les villes dont leurs candidats ont apposé cette extension ‘Bou Bess’’ changent véritablement jusqu’à devenir ‘’Dakar Bou Bess’’ ou ‘’Yeumbeul Bou Bess’’. C’est en tout cas notre vœu le plus cher, parce qu’en définitive, notre souhait est de voir ‘’Sénégal Bou Bess’’. Ne soyons pas surpris qu’on change, demain, l’appellation Sénégal émergent à ‘’Sénégal Bou Bess’’ dans ce cas là», dixit Ameth Diallo.

 

Après les tournées effectuées dans les régions de Thiès, Louga et Fatick, le collectif des jeunes de la grande majorité présidentielle était ce week-end dans le nord du pays pour galvaniser les troupes à 49 jours des élections locales. Le coordonnateur dudit collectif n’a pas manqué, sur la route de Saint-Louis – Dagana et Bokhol, de siffler la fin de la récréation pour l’opposition réunie autour de Yewwi et de briser l’élan du mouvement Y’en a marre pour sa marche annoncée vendredi prochain. «Il est temps que les leaders de Yewwi sachent, une bonne fois pour toute, que leurs tentatives de manipulation et leurs mensonges grotesques contre les autorités de ce pays, ont trop duré. Nous allons en découdre avec eux, tout comme nous allons barrer la route à ces jeunes vagabonds de Y’en a marre. Ils nous trouveront sur leur chemin le 10 décembre pour leur montrer qu’ils ne sont que de vulgaires manipulateurs», a décrété Moustapha Ndiaye, le coordonnateur du CJGMP et président des jeunes de la coalition Manko Wattu Sénégal (MWS), avant d’exposer et de saluer les belles réalisations engrangées par le Président Macky Sall.

Plus, les élections locales s’approchent, plus, la jeunesse de Macky se déploie sur le terrain dans les contrées reculées du Sénégal. Pour le coordonnateur du CJGMP, «nous tenons d’abord à réitérer notre soutien au ministre Mansour Faye, le candidat de Bby. Il est le représentant officiel du Président Macky Sall et de la grande majorité présidentielle. Par conséquent, nous demandons à tout Saint-Louis de voter les listes de Bby pour qu’il puisse rempiler en tant que maire sortant. Nous appuyons sa candidature et œuvrons à sa réussite». Le message galvanisant en bandoulière, les camarades de Moustapha Ndiaye n’en démordent pas pour freiner l‘ardeur de l’opposition qui se permet, depuis quelques jours, de tenir des propos discourtois à l’encontre des autorités de ce pays. «il est temps de mettre fin à la farce de ce violeur hors pair qui a toujours l’insulte à la bouche. Si on ne fait rien pour qu’il sache que ce pays est bien organisé, il va continuer de déverser des insanités sur nos fondamentaux et écorner l’image reluisante de notre diplomatie à l’extérieur», réagit Moustapha Ndiaye, par ailleurs coordonnateur du collectif. Selon lui, «Yewwi a mesuré l’immensité de sa défaite le 23 janvier prochain, et donc, fait tout pour ne pas aller aux élections et subir la raclée. Ces opposants de dernière minute se mettent en mode sabotage, soit par des manifestations interdites, soit par des discours violents de va-t-en guerre. Mais c’est peine perdue, on va leur montrer qu’ils ne pèsent absolument rien dans ce pays». Par rapport à la marche programmée du mouvement Y’en a marre, le CJGMP reste catégorique : «nous allons organiser une contre marche le même jour sur le même trajet. Nous allons leur montrer qu’ils sont vomis et que la jeunesse de Macky les avertit, car, nous sommes mille fois plus nombreux et plus déterminés. C’est de simples voyous qui font de la pression pour manipuler les populations. C’est fini tout ça».

A l’étape de Bokhol, les jeunes ‘’Mackystes’’ brandissent les performances réussies par le régime. Ainsi, le coordonnateur du collectif déclare : «Il y a lieu de féliciter le coordonnateur départemental de l’ APR Podor Abdoulaye Daouda Diallo (ADD) qui a fini de ravager la coalition Wallu dont les leaders ont rejoint finalement Bby. Ils sont tous conscients que la razzia va se répéter comme lors des précédentes élections surtout dans la commune de Boké Dialloubé et dans le département où les taux de 95% seront encore renforcés. Ici, le slogan zéro commune à l’opposition est encore d’actualité et l’opposition a fini par adouber le Ministre ADD qui compte rééditer les mêmes performances».

Le CJGMP de brandir fièrement les réalisations dans le nord du Sénégal : «Macky Sall a aussi fait bénéficier à la région Nord d’un important programme d’infrastructures, d’ouvrages hydrauliques et de pistes rurales, réalisé dans le cadre des aménagements connexes des projets routiers. À ce titre, on peut citer cinq (05) plateformes multifonctionnelles de troisième génération pour les femmes à Mboyo, Démeth, Saldé, Dodel, Boké Dialloubé; quarante-trois (43) salles de classe, deux (02) bâtiments administratifs, une (01) case de santé, deux (02) maternités, cinq mille vingt-deux (5022) m de murs de clôture, vingt-six (26) blocs sanitaire, un (01) Cdeps. la construction de Ndioum-Goléré et Goléré-Thilogne, sections de route de la Nationale 2 Ndioum-Thilogne (137 km, 54 milliards de FCFA) ;– la construction des routes Carrefour Nationale 2 -Médina Ndiathbé-Cas Cas-Saldé-Pété (68 km, 19,5 milliards de FCFA), Pété-Boké Dialloubé (07 km, 3,8 milliards de FCFA).

 

Composée de partis tels que Bess Du Niakk, Taxaw Temm, MFO (Mouvement Forces Ouvrières), le mouvement Yessal Taxawaay, entre autres, la coalition Alliance pour des valeurs éthiques et citoyennes (Avec Liguéey Kat Yl) a procédé, ce dimanche, à la présentation de son programme en perspective aux locales du 23 janvier prochain. Dans le but de bâtir une commune de Golf Sud ''New look'' et en véritable challenger de la coalition au pouvoir, la coalition Avec Liguéey Kat Yl a aussi présenté ses membres qui restent convaincus qu'ils peuvent apporter les changements attendus dans la commune. Et dès lors, ils comptent noyer les ambitions de leurs principaux adversaires par la mise en place d'une stratégie basée sur le triptyque I.T.E. (innovation, transparence, équité).               

Pour Alassane Gueye, l’un des coordonnateurs de la coalition, ''nous nous sommes réunis aujourd’hui pour débattre de questions essentielles afin que nos dignes candidats puissent être au même niveau d'informations. Notre objectif est de mailler tout le département pour partager notre vision pour Golf Sud d’ici à l’horizon 2032. Par la rapport à la charte de non violence, nous sommes pour sa signature. A travers cette tribune, nous invitons les autres candidats, principalement le leader de Bby à un débat public et ouvert pour discuter et jauger  nos programmes».

La présidente des femmes de la coalition et membre de Taxaw Temm, Mme Awa Hann, embouche la même trompette et déclare : «c'est à travers des valeurs que nous pourrons réaliser nos ambitions. J'invite les uns et les autres à choisir le maire qu’il faut à la commune et c’est bien Cheikh Oumar Sy. Ce n'est pas donné à n'importe qui de pouvoir travailler pour les populations, il faudra toujours cette dose de valeurs pour sortir du lot et faire la différence au soir du ,23 janvier». Alors que pour Aida Diop Sarr, présidente du mouvement Yessal Taxaway et membre de la coalition Avec Liguéey Kat Yl, «il.est temps que Golf change de direction et de conseil municipal. Pour cela, nous allons devoir compter sur les jeunes et les femmes de valeurs pour renverser la tendance». Adepte du social et en tant que digne fille de Golf Sud, Aida Diop Sarr a croisé Cheikh Oumar Sys avec qui le destin fera qu'ils partagent la même liste pour briguer la mairie, une ambition basée encore une fois sur de valeurs et l’éthique. L’atelier a été présidé par l’autre coordonnateur Mandiaye Ndiaye.

Youssouf NDiongue

Depuis quelques jours, notre pays vit une grève des transporteurs. Cette pseudo-crise, bien qu’elle heurte de plein fouet notre société et dégrade les indicateurs économiques, elle est d’une hérésie qui doit interpeller tout Sénégalais. Dans cette réflexion, nous allons en faire une analyse froide et impartiale.  

  1. Les contrôles des forces de sécurité 

D’emblée,  il faut dire que l’aveu public des responsables des transporteurs d’avoir corrompu des fonctionnaires de police et de gendarmerie mérite réflexion. Le corrompu et le corrupteur sont les deux éléments d’une action appelée CORRUPTION. QUELLE EST LA DIGNITÉ D’UN CORRUPTEUR FACE À UN CORROMPU ? Cette question trouve sa réponse dans les fondements culturels de notre société comme ce qu’on appelle souvent ‘’le prix de la cola". Dans l’hypothèse où  Gora Khouma et compagnie sont d’une intégrité irréprochable, pourquoi alors, ne refuseraient-ils pas d’obtempérer et de réclamer une attestation? Le second élément d’analyse qui marque l’irresponsabilité de ces gens est de demander à l’état d’affaiblir le dispositif sécuritaire du pays, notamment sur le corridor Dakar-Bamako.C’est dangereux et irresponsable, dans le contexte d’insécurité sous régional. Cette demande devrait systématiquement être rejetée par les autorités, car elle cache une incohérence notoire. A l’analyse,  les transporteurs ne font pas que du transport. Un homme honnête et patriote ne saurait s’offusquer de la présence de ceux qui sont en charge notre sécurité à tous. 

  1. Le contrôle à l’essieu 

Dans le Plan Sénégal Émergent et au niveau de la CEDEAO, des efforts sont consentis depuis quelques années pour doter nos pays d’infrastructures routières de qualité. Le préalable a tout développement c’est les routes, les aéroports, les ports etc. Tout le monde est d’avis que la dégradation accélérée des routes constitue la cause principale des accidents et renchérit les coûts de transports. Le fait de réclamer le droit à la surcharge n’est rien d’autre qu’une volonté éhontée de s’enrichir en laissant des cadavres sur les routes, mais surtout d’imposer aux générations futures  la lourde charge à tout reprendre sur le plan des infrastructures. 

  1. Les mutations des véhicules 

Cette doléance est la plus cocasse parce que c’est tellement incongru pour un esprit sain. D’abord, l’identification du véhicule sécurise le propriétaire, mais facilite à l’état les interventions sur les plans du maintien de l’ordre, de la fiscalité et même de la sûreté. Tout le monde sait que la plupart des transporteurs n’ont pas le civisme fiscal. Et pour se  soustraire de la rigueur des lois et règlements, ils veulent changer les procédures. 

  1. Enseignements pour l’état 

Cette crise où volonté de sabotage de notre cher pays doit interpeller les autorités :

  1. a) Le transport public ne doit plus être l’apanage des opérateurs privés, surtout s’ils sont de mauvaise foi. 
  2. b) Dans le cadre de la réforme du système de transport, l’état doit reprendre le lead du secteur, en mettant en place un grand groupe de transport avec des filiales dans chaque département. Les collectivités départementales peuvent être les acteurs à la base et l’état gardera simplement les minorités de blocage. 
  3. c)  Il est établi que le milieu des transports nécessite un grand coup de balai pour sortir de la circulation, les guimbardes et autres chauffards, qui prennent les populations en otage.

 

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