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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

L’affaire du juge Teliko nous amène à nous interroger sur un concept simple dans un état droit : la responsabilité des juges ici et ailleurs.  Assurément le communiqué de l’UMS de ce 1er octobre et la convocation d’un point de presse doit interpeller tout citoyen de bonne foi sur le principe de la responsabilité du juge. Au-delà du sacro saint  ‘’droit de réserve’’ pour tout professionnel, il serait mieux indiqué de réfléchir, avec son syndicat, sur la responsabilité du juge Teliko,  dans ce qui est en cause. Il faut  donc rester lucide et se tourner vers le régime des responsabilités propres à toutes les grandes démocraties.

A cet effet, la technique comparative permet de lever certaines équivoques et les contradictions que certains régimes engendrent  nécessairement,  telles la volonté d’une part d’assurer où  de mettre en cause des juges lorsque par leur comportement , ils causent un dommage à la communauté où méconnaissent les devoirs de leur état, et, d’autre part la volonté de préserver l’autorité de leurs décisions, soit, en un mot, d’assurer leur indépendance. Assurément, il y a un paradoxe évident dans le comportement de Teliko et une étrange démarche qui justifierait un agenda caché. L’UMS constitue, pour lui, un tremplin pour tremper dans la sauce politique. C’est un paradoxe de crier, sur tous les toits et les minarets, son indépendance, et vouloir nier aux institutions de la République, dont la mission est d’assurer la régulation de ce principe de responsabilité des juges, nécessaire à l’indépendance de la justice. Les agitations médiatiques pour se faire une étoffe d’homme politique respectable, par la victimisation, sont déjà connues, dans ce pays. Sur ce terrain justement, il trouvera des citoyens avertis et aguerris comme le mouvement politique INTELLIGENCE RÉPUBLICAINE pour le démasquer.

Teliko et compagnie doivent comprendre enfin que ce pays a changé et que les Sénégalais de bonne foi ne seront plus abusés par des maîtres chanteurs qui marchent à contre-courant de l’histoire. Il ira répondre devant la juridiction compétente et le tribunal médiatique  n’est pas le prétoire idéal pour se tirer d’affaire.

Sen Loto Jackpot est en train de créer des millionnaires. Il y a deux mois, deux chèques de gros montants étaient distribués à deux souscripteurs qui venaient de remporter le graal. Aujourd’hui, Mouhamadou Moustapha Faye, étudiant en 3ème année grossit les rangs des millionnaires après avoir remporté les 4 numéros tirés par Sen Loto Jackpot.

Mouhamadou Moustapha Faye n’oubliera certainement pas la date du 1er Octobre 2020. Après avoir trouvé les 4 numéros à Sen Jackpot Loto, il se voit remettre des mains du Directeur général de la Lonase, certainement pour la première fois de sa vie, un chèque de 61.960.000 F. Pour l’heureux gagnant, «Je suis étudiant en 3ème année, mais il faut dire que ça a été une surprise, et je suis resté deux jours sans pour autant aller vérifier les résultats. Je dis d’emblée que je tiens à poursuivre mes études et m’investir également dans des projets. Et pourtant je n’avais misé que 300 F seulement. Je viens de me rendre compte que la chance intervient dans des moments inattendus de la vie et je lance un appel aux parieurs de multiplier les chances, car, tout le monde peut gagner ».

 Venu présider la cérémonie de remise de chèque à l’heureux gagnant, le directeur général de la Lonase Lat Diop a rappelé les importants dispositifs pris par l’institution pour rassurer les parieurs. «je félicite l’heureux gagnant de cette cagnotte de 61.960.000 F, et je le remercie pour la confiance placée en la Lonase et en ses partenaires. Je dois dire que la Lonase est en train de faire de gros efforts pour améliorer la récurrence des gains, ce qui est important pour la valorisation de nos produits et la mise en confiance de nos parieurs. Je suis heureux donc de remettre ce chèque, mais à l’attention des parieurs, je rappelle qu’il est important de savoir que les produits sont en perpétuelle amélioration pour rester dans l’esprit de l’institution par rapport aux gains destinés aux souscripteurs. Ainsi donc, toutes les dispositions sont mises en place pour assurer un gain à ses parieurs ».

Pour Eric Assoun, dirigeant de Premier Bet Sénégal Editech, partenaire de la Lonase, « je dois dire ma fierté d’être honoré d’assister, avec la Lonase, à la cérémonie de remise de chèque au gagnant. Le loto est aujourd’hui Sen loto Jackpot, un jeu qui se vend bien, et on en est à plus de 12 gagnants depuis le début de l’année. Je félicite tous les parieurs et je leur demande de continuer de jouer et de rêver. Avec plus d’un gagnant par mois malgré la crise, le produit se porte bien. On est content au niveau de Premier Bet et la Lonase, surtout qu’on joue beaucoup dans les régions où le jeu est bien apprécié ».

Youssouf NDIONGUE

Pour les adeptes du progrès et du développement durable, l’impérieuse nécessité de l’existence d’un moyen de locomotion et de transport comme le Train Express Régional ( TER ) qui en est a sa phase finale de réalisation, devrait être la chose du monde la mieux partagée. Avec par exemple la situation de congestion et d’embouteillage dans laquelle Dakar se trouve aujourd’hui ( la capitale sénégalaise représente seulement une superficie de moins de 1% de la superficie nationale, concentre plus de 25% de la population du pays et près de 65 % des activités socio- économiques ), une solution urgente s’impose. Le gouvernement du président Macky Sall s’est ainsi attelé à cette exigence et a œuvré pour la mise en place de cette infrastructure de dernière génération qu’est le TER, pour la résolution de la mobilité urbaine durable. Le TER qui part de Dakar à Diamniadio et à l’aéroport international Blaise Diagne ( AIBD ), sur une distance de plus de 50 kms, est positionné sur l’axe triangulaire Dakar- Mbour- Thiès. Le temps de chacune de ses rotations est de 45 mn. Le ministre directeur général du TER Abdou Ndéné Sall a justifié les raisons de la création du TER et en a dégagé l’utilité, dans le processus du développement socio- économique du Sénégal. Il n’a pas aussi omis de brandir, chiffres à l’appui, certaines réalisations et performances du régime du président Macky Sall, dans d’autres secteurs stratégiques de la vie active. 

 PRÉSENTATION ET JUSTIFICATION D’UNE INFRASTRUCTURE STRATEGIQUE

Le TER est aussi une épine dorsale d’où seront joints le BRT et d’autres moyens de transport à partir du péage, pour une interconnectivité autoroutière. Il est prévu à court terme, le convoiement dans  un premier temps de plus de 100.000 passagers par jour, avec ce moyen de transport moderne et de dernier cri. L’existence du pôle urbain de Diamniadio dont les contours se précisent davantage ( cité administrative, zone industrielle et commerciale, logements sociaux, etc ) va ainsi constituer un premier relais de convergence et de décentralisation de la population. Progressivement, d’autres pôles urbains de développement vont être crées un peu partout à travers le pays, de manière progressive, d’ou vont s’orienter et se concentrer les populations actives devant s’adonner à diverses activités économiques.Parallèlement à l’existence du TER, le gouvernement du président Macky Sall a en ligne de mire le renouveau de la ligne ferroviaire nationale et internationale devant rallier Dakar au sud du pays et les pays limitrophes comme le Mali. Ceci, dans la perspective d’un projet de liaison sous- régionale et continentale.

 

 

” LE TER EST UN DES PLUS GRANDS PROJETS RÉVOLUTIONNAIRES”

L’expert en la matière, ministre directeur général du TER, de surcroît coordonnateur départemental de Tivaouane de BBY Abdou Ndéné Sall a édifié : ” Le président Macky Sall a inscrit les infrastructures parmi les secteurs stratégiques du PSE, étant entendu que sans infrastructures, il ne peut y avoir ni prospérité, ni développement, ni émergence. Le TER imaginé, conçu par la vision éclairée et opportune du président Macky Sall, est un des plus grands projets révolutionnaires du Sénégal. Il est animé d’une volonté inébranlable de changer de paradigme, une volonté d’être à l’air du temps, d’épouser la modernité, de regarder l’avenir avec sérénité. Plus qu’une évolution, c’est assurément une révolution technologique, qu’il est en train d’offrir au Sénégal. La création du TER répond à un besoin d’améliorer la mobilité urbaine en désengorgeant Dakar et ses environs; il répond à un besoin logique de mieux connecter Dakar , le pôle industriel de Diamniadio, le pays profond; il est aussi pour répondre au rendez- vous de la mise en service de l’AIBD”. 
Pour M.Sall ” Gouverner, c’est prévoir. C’est dans cette optique que s’inscrit le sens de la rationalité du TER, qui vient en complément de l’autoroute à péage, pour désengorger Dakar et sa banlieue, se connecter au pôle urbain de Diamniadio, afin de s’ouvrir à d’autres perspectives. Il est établi une perte sèche de 108 milliards de frs cfa par an, sur les externalités négatives de la congestion à Dakar. Le coût de l’inaction pendant 7 ans finance le TER. Cette seule phase et fait démontre à suffisance, la nécessité de l’application de la vision stratégique du président Macky Sall”. 

RÉALISATIONS ET PERFORMANCES INÉDITES DANS D’AUTRES DOMAINES 

Par ailleurs, le ministre Abdou Ndéné Sall a inscrit de manière générale les actes et réalisations opérés par le régime du président Macky Sall, dans une registre de performances évidentes qui bousculent ceux des régimes précédants. Dès son avènement en 2012, le président Macky Sall a entrepris de solutionner les contraintes économiques qui bloquent la croissance. C’est le cas avec l’énergie,qui, de 500 mégawatts est passé à 1172 mgwt,.soit une performance de 100%. L’accès aux financements, avec des mécanismes portés par la DER a permis à 62.000 personnes porteuses de projets d’avoir des fonds d’amorçage de leurs activités. Priorisant la formation, le président Macky Sall a favorisé la mise en place d’instituts de formation technique et professionnelle , pour booster la compétivité avec le renforcement et l’appui conséquant des trois ministères porteurs que sont l’Education, la Formation professionnelle, l’Enseignement supérieur. d’où sont injectés 1000 milliards de frs cfa, soit le quart du budget national. Pour les infrastructures, le président Macky Sall a construit 120 kms de route en moyenne supérieure à celle du régime précédant. Ainsi les cadences de réalisations du régime du président Macky Sall, tous secteurs confondus, dépassent de loin, les performances réalisées depuis 52 ans. C’est pourquoi nous disons, par exemple, qu’avec l’indépendance, il n y a eu que 5OOO lits à l’université, en 52 ans, les régimes précédants en ont installé 30.000 lits et en 8 ans, le président Macky Sall, à lui seul, en a rajouté 32.000 lits, pour l’amélioration des conditions d’existence des étudiants dans le campus universitaire”.   

” NOUS SOMMES DANS LE TEMPS DE L’ACTION ET NON DES PALABRES  ET DE LA VEULERIE ” 

Le ministre Abdou Ndéné Sall a finalement conclu:” Depuis son avènement à la tête du pays, le président Macky Sall poursuit de manière heureuse, ses performances dans tous les domaines de la vie active. Nous ne nous lasserons jamais de les énumérer et de les porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale”.
Les choses sont ainsi bien définies et élaborées dans le projet de société et le programme de développement socio- économique du gouvernement aux réalisations et performances inédites. Mais n’empêche. Les pourfendeurs et détracteurs continuent de procéder à de la désinformation. Ils continuent d’émettre des contre- vérités, des non- sens. Sans arguments plausibles et refusant toute forme de progrès, ils se morfondent ainsi dans des insanités, dans des bassesses, de la mauvaise foi, dans des critiques subjectives et veules. Les techniciens et orfèvres en la matière continuent disent-ils, de se mouvoir dans le réel, dans l’action et non des palabres: ” Nous nous inscrivons dans l’optique de la réalisation des grandes ambitions du président Macky Sall, pour le pays et pour l’Afrique”.

Lancée à Yoff (23 juin 2020) par Soham El Wardini, Maire de la ville de Dakar, dans le cadre de la Campagne de sensibilisation ‘’UN MILLION DE MASQUES A DAKAR’’, la Caravane de sensibilisation (‘’NEÑ KO DAAN’’) sur la Covid 19 tire à sa fin avec l’organisation à Gorée de la dernière étape, prévue ce mercredi 30 septembre 2020,

De Yoff (Arrondissement des Almadies) à Gorée (Arrondissement de Dakar-Plateau), la Caravane de sensibilisation, activité qui place l’approche communautaire au cœur de la Riposte et de la Prévention, bouclera ainsi les dix-neuf (19) communes de la ville de Dakar, grâce à l’engagement, aux côtés de la Municipalité, de près de quinze (15) partenaires opérationnels, mouvements associatifs et de Jeunesse, ainsi que d’autres organisations communautaires de base. Sur place, dans l’île centenaire, Tidiane Camara, DC Ville de Gorée a laissé entendre que « Mme Soham et la Ville de Dakar ont joué leur partition dans le volet de la lutte contre le Covid19. Partout où la caravane est passée, des gels, masques, savons liquides ont été distribués ».

Pour Augustin Senghor, « l'arbre sous lequel la cérémonie s'est tenue vit depuis 1892 ici à Gorée qui accueille aujourd’hui la clôture la caravane de sensibilisation. C'est un baobab centenaire qui produit un ombrage épais comme pour prémunir les dakarois. Et l'enjeu, ici, c’est de faire partir le Covid par la porte sans retour de Gorée. Votre don nous permet de satisfaire plus de Goréens pour bien les protéger contre la pandémie qui, heureusement commence à perdre du terrain ». Alors que pour Mme Soham, qui a eu à faire un passage à la pouponnière se Medina pour la même cause, « j'insiste sur les gestes barrières et à porter les masques pour en finir avec cette pandémie. Nos pouvons faire plus dans le cadre de cette lutte et nous le ferons à chaque fois de besoin. J'en profite pour décerner une mention honorable au personnel de santé dont les résultats sont appréciés et reconnus partout dans le monde ».

A la fin de la cérémonie, une distinction a été remise par le maire Senghor à l'ancienne Goréenne, Mme Soham qui devient ainsi ambassadrice de l'île. Elle a ensuite été décorée  du signe du Phoenix, distinction qui a été remise au président Barack Obama lors de sa visite au Sénégal.

Youssouf Ndiongue

                             

L’Alliance nationale des élèves et étudiants pour le Progrès (Aneep) protège ses éléments contre la maladie du Covid 19. Ce mercredi, sous la conduite de sa Secrétaire Générale, Oumou Ndiaye, une visite a été effectuée dans le campus social pour d’abord sensibiliser les camarades par rapport à la prégnance de la maladie, mais aussi pour donner des masques et produits antiseptiques à quelques entités de l’Aneep au niveau national.

En marge de la cérémonie de remise de masques et de produits antiseptiques, Oumou Ndiaye s’est prononcée sur l’actualité marquée, entre autres, par les brillants résultats engrangés par le Sénégal en matière de gestion de la pandémie. Pour la SG de l’Aneep, « le Sénégal a été exemplaire dans la lute contre le Covid, tant au plan de l’organisation que dans sa réponse opérationnelle. C’est pourquoi, l’Aneep salue ce résultat et encourage nos autorités à poursuivre les efforts, invite les sénégalais à continuer de respecter les gestes barrières, tout comme elle rappelle aux élèves et étudiants la nécessité de prendre part à ce combat pour la santé des populations ». Dans un autre volet, réagissant par rapport à la gestion des inondations, Oumou Ndiaye et ses camarades adoubent le Président Macky Sall pour les efforts consentis depuis 2012 à travers le plan décennal de lutte contre les inondations. Les jeunes progressistes ont, par la même occasion, exprimé leur solidarité à toutes les victimes et se sont inclinés devant la mémoire des disparus. Ils ont, par ailleurs, donné une mention honorable au chef de l’Etat d’avoir relevé le défi de sauver l’année scolaire et académique. Enfin, Oumou Ndiaye a réitéré son engagement et celui de ses camarades au Président Moustapha Niasse, et s’inscrivent toujours dans cette dynamique de l’accompagner dans tous ses combats pour le triomphe de la démocratie.

Serigne Modou Bara Dolly devrait réfléchir à plusieurs reprises avant de s'attaquer prochainement à un haut responsable et homme de carrure comme Abdoulaye Daouda Diallo. Prenant la balle au rebond pour réagir aux propos tenus contre le Ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ndiaye, président du mouvement  « la banlieue en Action avec Macky » n'a vraiment pas raté le marabout politicien de Touba. Il l'a expédié dans les bas fonds de l'ignorance pour avoir été guidé par une méchanceté inouïe ''.
 
 A en croire le leader de BAM, « Serigne Modou Bara Dolly se trompe lourdement. S'il prétend trouver un bailleur à l'opposition, il aurait du ne pas prononcer le nom de Abdoulaye Daouda Diallo connu pour sa franchise, son respect et son attachement aux idéaux du Président Macky Sall à qui il voue sincérité et fidélité ». Poursuivant ses diatribes, Mamadou Moustapha Ndiaye déclare: « C'est par pure jalousie qu'il sort ses inepties qui le rabaisseront à jamais. Il est mal tombé et sa sortie renseigne à bien des égards sur la jalousie qu’il nourrit envers ses frères parlementaires qui ont toujours estimé et adoubé le Ministre des finances. Serigne Modou n'a aucun contact avec Abdoulaye D. Diallo qu’il accuse sans fondement. A la limite, c'est des mensonges grotesques qu'il nous a servis. Sa sortie n'a aucun sens, et nous lui faisons savoir que ADD n'a pas de temps pour répondre à un énergumène doublé d’un maître chanteur qui passe son temps à raconter des bêtises, il ne pèse absolument rien dans ce pays ». Enfin Mamadou M. Ndiaye conclut par sonner l'alerte. « Ce prétentieux fait savoir qu'il est le vrai représentant de l'Apr à Touba. C'est faux, il n'est qu'un maitre chanteur qui n'a aucune crédibilité. Personne n'est dupe pour être derrière ce petit type, un marchand d'illusions ».
 
 
 
 
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Les luttes isolées pour contrer Aliou Sall et les fossoyeurs du littoral ne produisant rien de significatif, une grande marche départementale est alors initiée par la Génération des Forces Citoyennes de Guédiawaye (Gfc) et impliquera toutes les catégories socioprofessionnelles. Pour Le Président dudit mouvement, Mame cheikh Seck, « le départ se fera devant la Ville, sur l’esplanade de Guédiawaye jusqu'à la bande des filaos. Mais cette fois, nous sommes prêts à verser du sang et riposter en défiant les gaz lacrymogènes pour protéger notre patrimoine foncier».

La lutte s’intensifie du côté de Guédiawaye pour protéger le littoral et mettre fin au bradage du foncier. En plus des organisations engagées pour y mettre fin, Mame Cheikh a rajouté sur la liste des acteurs prêts à défier n’importe qui pour que le patrimoine de Guédiawaye reste à ses ayants droits naturels, c'est-à-dire à ses propres fils. « J’en appelle à la fédération des actions et initiatives de lutte contre le bradage du littoral à nous soutenir. Nous estimons que ce sera le seul moyen de déclencher une mobilisation de masse et de disposer d’une légitimité. Le combat médiatique n'a pas produit les résultats escomptés, donc il va falloir régler ça dans la rue conformément à la constitution. La Vdn 3 a suscité un désir fou de posséder une habitation le long de la route, on  note malheureusement, par conséquent, la multiplication de notifications d'attribution de terrain à usage d'habitation en violation notoire et délibérée de la loi ». Montrant du doigt les auteurs de ces dites violations, Mame Cheikh cite : « Ce sont les maires en complicité avec des fonctionnaires et agents des domaines, du Cadastre et des autorités déconcentrées, entre autres promoteurs immobiliers bien rémunérés en nature. Depuis très longtemps nous combattons sans significativement rien gagner, parce que nous menons des actions isolées. Maintenant nous devons nous réintégrer au sein d'un cadre inclusif bien organisé et structuré capable de porter la plateforme revendicative ». Pour la Gfc, « il faut mette le patriotisme au-dessus des considérations personnelles et politiques pour gagner le combat ».

Youssouf NDIONGUE

Le Directeur de la pharmacie et du médicament, le Pr Yérim Mbagnick Diop, en tant qu’autorité de règlementation  pharmaceutique a fait face aux honorables conseillers pour la tenue de cette 2ème session du CESE. Sous le thème de ‘’ l’Accès équitable aux médicaments et lutte contre les faux médicaments au Sénégal’’, ce face-à-face coïncide avec le 6ème jour d’audition, et intervient au lendemain de la perte de 6 milliards FCFA en médicaments de la Sodipharm, comme pour porter l’alerte sur la rareté du médicament et son inaccessibilité dans certaines parties du pays.

Il y a nécessité et urgence à travailler sur la disponibilité et l’accès de médicaments de qualité, surtout pour aider l’Etat à réviser une possible baisse de la subvention destinée à l’achat pour ses patients. Pour le Pr Yérim Mbagnick Diop, « il convient de travailler sur la production locale et travailler à la délocalisation des dépôts afin de généraliser la couverture sanitaire ». Réagissant à la récurrence des cas de fraude de faux médicaments, avec les risques sanitaires qui pourraient être occasionnés, le Directeur de la Pharmacie restitue : « La vente de faux médicaments est un trafic très lucratif. Comme vous le savez, les faux médicaments sont plus dangereux pour la santé que la drogue. Malheureusement, les peines sont moins sévères que celles de la drogue. Les trafiquants de médicaments sont souvent condamnés à des peines de 2 mois de prison. C'est pourquoi à leur sortie, les trafiquants retournent continuer leurs actions. Toutefois, faut reconnaître que des actions juridiques sont en train d'être menées pour corser les sanctions ». Quelques conseillers se sont prononcés sur ce sujet : Pour Amadou Kane, « Il faut imposer à la Pharmacie nationale d'approvisionnement d'être présente dans toutes les régions. Il n'est pas normal que certaines localités aient des difficultés à trouver des médicaments. On doit aussi lutter efficacement contre les faux médicaments... ». Alors que pour Mme Marie Pinto Sène, « la source de tous les maux au niveau de la santé, c’est la cherté des médicaments. C’est ce qui pousse d’ailleurs à certains de faire recours au faux médicament. Donc, il faut tout faire pour permettre aux populations d’avoir accès aux médicaments et à moindre coûts... Il faut reconnaître qu’il y a du bon dans la pharmacopée. Certains d’entre nous se soignent chez lui avec des plantes prescrits par les tradiptraticiens. Maintenant, il faut voir comme intégrer ce secteur dans vos actions… ». Cheikh Ngaïdo Ba, dira par contre qu’ « au-delà de la sensibilisation, il nous faut une brigade de lutte contre les faux médicaments. C’est criminel ce qu’ils font, pourquoi ne pas alors criminaliser la vente de faux médicaments… Il nous faut une autonomie dans le domaine des médicaments. Car, tant que nous dépendons de l’extérieur, nous risquons d’avoir des problèmes. La période de pandémie nous a ouvert les yeux en ce sens. Il faut dans nos recommandations insister pour renforcer et protéger Médis, la seule entreprise de fabrication de médicament ».

Youssouf NDIONGUE

 

La nomination de Assome Aminata Diatta au ministère du commerce et des PME par Son Excellence Monsieur Macky Sall a été perçue par tous les agents du secteur comme un choix justifié, légitime et mérité ; pour dire que cette dame, haut cadre de l'administration publique est bien dans son élément, dans une sphère où elle a exercé à toutes les stations stratégiques internes. Entrée en fonction dans un contexte de "Fast Track", Assome Aminata Diatta à son tour imprimera une nouvelle dynamique dans le management et l'évaluation.
Ainsi mettra-t-elle en avant les critères de performance qui sont devenus la seule pomme de discorde avec les syndicalistes du Synacom. Pourtant, tous avaient salué cette nouvelle approche du ministre tellement elle est caractérisée par une gestion collégiale, concertée, voir consensuelle.
Pour preuve, c'est la première fois qu'un ministre met sur pied un collège regroupant tous les segments du ministère pour statuer sur les affections. Quelle humilité de la part de Mme le ministre ministre Assome Aminata Diatta qui aurait pu user de son pouvoir discrétionnaire pour procéder aux affectations.
Cela dit, c'est Assome qui s'érige là en symbole du partage des compétences, la transparence, la collégialité, la loyauté mais surtout la productivité et l'efficacité.
La sortie aujourd'hui avec fortes précisions du directeur du commerce intérieur a fini de battre en brèche toutes les allégations infondées du Synacom dont le contenu du communiqué ressemble plus à des attaques politiques qu'à une revendication professionnelle légitime. Un syndicat mue uniquement par les intérêts des travailleurs devrait soutenir et accompagner un tel élan de management. Avec l'ensemble des agents du ministère,  Mme le ministre continuera à faire de la performance et de la productivité son leitmotiv car le Président Macky Sall est très exigeant dans l'atteinte des objectifs économiques en vue d'un Sénégal émergent.
Alexandre Faye
 
 
 

Monsieur le président de la république Macky Sall, vous avez fait une tournée économique de trois jours qui vous a mené à Fatick, Kaolack et Kaffrine.

Monsieur le président, depuis plusieurs années la mairie de Kahone en complicité avec vos agents dépèce la commune de Kahone. Résultat : la réserve foncière de Kahone est épuisée.

La mairie de Kahone a :

- donné un terrain sur le littoral où il a une maison à Mohamed Ndiaye Rahma, époux de Mme le Ministre Mariama Sarr

- bradé à vil prix l’hôtel Le Refuge à votre ambassadeur itinérant Mohamed Ndiaye Rahma.

- octroyé 30 parcelles à Fass Kahone à votre ambassadeur Mohamed Ndiaye Rahma.

- donné à Mohamed Ndiaye Rahma votre ambassadeur itinérant à l’appétit foncier itinérant le site qui abrite aujourd’hui la poste, le logement des eaux et forets, le bureau et le logement du sous-préfet.

Monsieur le président, votre si dévoué Mohamed Ndiaye Rahma n’est que l’ambassadeur de la spoliation foncière.

Monsieur le président, vous avez des tailleurs constitutionnels nous le savions. Mais, ce site nak monsieur le président nous n’allons pas assister sans rien faire à son dépeçage par vos tailleurs fonciers. Vos tailleurs fonciers veulent transformer Kahone en « Mohamed Ndiaye Rahma City ». Cela ne passera pas ! Peu importe qu’il soit membre de l’APR ou époux de la mairesse de Kaolack.

Le maire de Kahone, Mohamed Ndiaye Rahma et l’Etat du Sénégal disent que ce site a été attribué à Mohamed Ndiaye Rahma. L’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE) a dit le 21 juin dernier que l’Etat n’avait pas « affecté le site et une mission se rendra à Kaolack pour recueillir des informations auprès des autorités administratives ».

Nous ne vous demandons pas d’arrêter le ciel ou la pluie mais d’arrêter vos tailleurs fonciers de Kahone, de Guereo, de Ballabougou, de Médina Wandifa, de Niaguiss, de Keur Samba Kane, de Kaïré, de Kounoune, du Lac Rose, de Dougar, de Darou Alpha, du Notto Diobass, de Bambèye, de la forêt classé de Mbao, de l’ancien aéroport Léopold Sédar Senghor, de Kignabour, de Kër Musa, de Vélingara, Ndingler, Djilakh, Kafountine…A moins que vous soyez monsieur le président de la république le Maître tailleur foncier es-spoliation foncière.

Récemment, un magistrat a accusé son collègue d’avoir bénéficié d’une attribution ténébreuse de terrain à Kahone. Est-il vrai, monsieur le président, que tous les magistrats, Awa Guèye (vice-président assemblée nationale), préfets, gouverneurs…y ont tous des terrains ?

Voilà, monsieur le président de la république, pourquoi nous vous demandons :

-de suspendre les attributions de terres à Kahone

-de procéder à un audit foncier des attributions de terres à Kahone

-de casser toutes les attributions illégales

-de réserver ce site qui fait baver Mohamed Ndiaye Rahma aux populations de Kahone

 

CMU
cmu