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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Malal Diallo "Pithi" vient apprécie positivement la récente tournée économique du Président de la République Macky Sall dans la zone centrale ( Fatick, Kaolack, Kaffrine). Le responsable politique de l'Alliance Pour la République (APR) dans la Commune de Djiddah Thiaroye/Kao (département Pikine), qui était l'invité d'une émission radio de la place, s'explique :"Nous félicitons et remercions le Président de la République Macky Sall d'avoir initié  cette tournée économique. En procédant ainsi, il se veut un dirigeant toujours proche de son peuple. C'était l'occasion pour le Chef de l'État d'aller au niveau de certaines exploitations agricoles pour constater, de visu, l'état d'avancement des récoltes. En plus, il vient de leur doter en matériels agricoles de dernier cri, et ceci, dans le cadre de la deuxième phase du Programme d'Urgence de Développement Communautaire (PUDC).Conscient que l'agriculture est le levier du développement économique, le Président Sall entend faire de nos paysans de véritables entrepreneurs agricoles modernes", a dit Malal Diallo "Pithi". Le membre fondateur du parti présidentiel, de bocarder l'opposition :"Le fait que le Président Macky ambitionne d'impulser un nouveau dynamisme à notre agriculture fait des jaloux. Une certaine opposition de salon qui n'existe que dans les médias, critique de manière infantile .Elle trouve à redire sur son  moindre geste (puisse-t-il bon!). Une gaine aveuglante leur habite le cœur mais, qu'il sache qu'on ne peut pas arrêter la mer avec ses bras. Les Mamadou Lamine Diallo, Thierno Alassane Sall, Ousmane Sonko et consorts doivent se taire par ce qu'ils n'ont aucune offre politique crédible à soumettre au peuple seul détenteur de la souveraineté".

Trouvé à Keur Massar, pieds dans l’eau, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de pompage et autres mesures prises par les autorités pour sortir les populations du sinistre, le leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) s’est manifestement défoulé sur des acteurs de mauvaise foi et certains médias complices qui ont maladroitement exploité les développements nés de la publication du dernier rapport du Département d’Etat Américain sur le climat des investissements. Ousmane Faye s’est aussi réjoui de la prise en charge réelle des préoccupations des zones inondées par le chef de l’Etat qui vient de satisfaire une vieille doléance en érigeant la grande commune de Keur Massar en département.

 

Les agissements de certaines personnes tapies dans l’ombre pour noircir le rapport du Département d’Etat américain ont véritablement irrité le leader de MWS. Selon Ousmane Faye, « les américains n'ont pas critiqué le Sénégal, mais c'est plutôt une partie de la presse qui raconte n'importe quoi par rapport à ce travail qui adoube le Sénégal dans le cadre de son climat des affaires et des investissements. C’est donc dommage que des gens se nourrissent de mauvaises intentions pour saboter ce pays et tout ce qui se fait en matière de lutte contre la corruption. Mais c’est peine perdue, car avec ces résultats tangibles, le chef de l’Etat a résolument pris le chemin de l’émergence par des investissements qui font applaudir les partenaires techniques et financiers, et c’est ça le plus important ». A l’endroit de certains médias, Ousmane Faye fait savoir  que « présentement, avec les immenses efforts déployés par le régime en matière de promotion des investissements et dans le cadre de la lutte contre la corruption et la concussion, le Sénégal est forcément devenu un pays qui attire. Donc, pour ces médias qui ont choisi de nous pousser vers le bas, en pensant qu'ils pourront ternir l’image du Sénégal, ils se trompent lourdement. J’attire leur attention qu’il n’est pas de leur ressort de cracher sur nos brillants résultats ».

 

Ousmane Faye a aussi décerné un satisfécit honorable au chef de l’Etat qui, lors de sa visite en banlieue, a favorablement répondu aux attentes exprimées par les populations sinistrées en annonçant la départementalisation de Keur Massar, en plus de leur trouver des moyens financiers et techniques pour mettre fin à leur calvaire. « Je tiens à féliciter le Président de la République pour les mesures salutaires prises lors de sa visite à Keur Massar, mesures qui vont inéluctablement régler les problèmes des inondations, en plus d’ériger la commune en Département pour rapprocher les populations à l’administration centrale et territoriale. Ces actions positives vont se poursuivre avec la mise en œuvre de la dernière phase du programme décennal ». Poursuivant son argumentaire, le leader de MWS fait savoir que « les premières phases (celle d’urgence et à cour terme) ont connu un franc succès. Sinon, le Sénégal connaitrait une situation catastrophique, comparable à d’autres pays ensevelis par les eaux ». Enfin, Ousmane Faye fait noter que « présentement, la situation évolue favorablement, et que sur les 16 communes qui pataugeaient, seule Keur Massar a connu le sinistre ; les autres, comme Dalifort, sont épargnées à cause des gros investissements du programme décennal de lutte contre les inondations ».

Elles sont 15 personnes listées, toutes membres du collectif ‘’Cas de suivi Arona (CSA)’’ et victimes des agissements du sieur Arona Fall, Directeur de Easycar. En conférence de presse pour faire part de leur courroux, les victimes informent avoir porté l’affaire devant les tribunaux où le sieur Fall est en détention depuis le début du mois de septembre 2020.

« Nous avons été abusés et arnaqués par le sieur Arona Fall, DG Easycar qui doit au collectif 59.741.500 francs CFA. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place le Collectif Suivi de cas Arona (SCA), non sans constituer un pool d’avocat pour défendre nos intérêts », a d’emblée campé Mme Anna Diagne, porte parole des victimes, qui ont passé une commande de véhicule à la société de promotion de l’automobile. Mais, Arona Fall ne pouvant honorer ses engagements qu’il a reconnus, les fait tourner en rond. Il aurait simplement mis en hypothèque les véhicules des concessions.

Selon les plaignants, « Arona qui les a encaissés depuis plus d'un mois peine à leur livrer le véhicule commandé, malgré le contrat écrit noir sur blanc qui les lie avec Easycar d’une durée d'un an. Conscients et confiants à l'indépendance de notre justice, nous avons jugé nécessaire, face à tous ses délits et abus, d’insister pour que le cas Arona ne puisse plus avoir lieu dans ce pays, tellement la correction pourrait servir d’exemple ». Mais, grande a été leur surprise en entendant comme réponse, le sieur Fall balancer : «c'est moi Arona, je ne suis pas n'importe qui, et on ne pourra rien contre moi ». Des propos qui lui ont valu aujourd’hui d’être tenu en respect à la citadelle du silence depuis le 7 septembre dernier.  

Youssouf NDIONGUE   

Les périmètres communaux qui abritent les marchés hebdomadaires (ou Loumas) sont devenus, depuis l’avènement du Président Sall, des espaces strictement contrôlés par les maires. Afin de les rentabiliser et arrondir leurs budgets, c’est toute sorte de pression que les commerçants subissent. Leur espace commercial est devenu très cher, mais ce qui irrite les vendeurs et autres acteurs, c’est l’interdiction faite au promoteur Assane Fall de bénéficier du marché de location des tentes et bâches. D’où la colère des commerçants réunis autour d’une synergie des marchands et commerçants des Loumas.

Avec certains maires du régime de Macky Sall, 3OOO personnes risquent d’aller en chômage si Manko And Défar Sénégal (Mads), entité appartenant au promoteur Assane Fall qui facilite l’acquisition aux commerçants des tentes qui abritent leurs commerces, est mis à terre. Selon le coordonnateur de la Synergie, « avec 5000 F par mois, les commerçants pouvaient exercer correctement leurs activités, sans pression financière pouvant entraver leur commerce. Depuis 2003, nous travaillons avec lui, et cela, les commerçants en sont les principaux bénéficiaires pour les nombreuses facilités qu’il nous accorde. Mais quand on lui fait voir des couleurs, c’est nous qui en pâtissons le plus, et c’est plus de 3000 personnes qui pourraient ne plus supporter les charges. Donc le chômage nous guette ».

Pour protester contre cet état de fait, des brassards rouges ont été arborés ce samedi, le long de l’allée qui abrite leurs étals. Les marchands et commerçants ne veulent plus d’une mise au frigo prolongée du promoteur Assane Fall, car les conséquences seront fâcheuses pour les nombreuses veuves qui s’y adonnent et les milliers de jeunes qui s’y investissent à la place des embarcations à destination de Barça walla Barsax. Pour la dame Fatou Lo,  « Nous voulons Manko And Défar Sénégal (Mads), malgré les difficultés exercées qu’il subit, nous en pâtissons  et en souffrons du simple fait qu’il aidait les marchands et commerçants  à ne pas trop ressentir les charges liées à leurs activités. Nous n’hésiterons pas à informer la première Dame qui, par le passé, a eu à se procurer des Thiouraye, des némalis et autres astuces de femmes, ici chez nous ».

Youssouf NDIONGUE                                                                                                                                                              

Tentatives de perturbations et de positionnement circonstancié en utilisant le malheur ou l’inconfort des Sénégalais, le leader de Pastef est invité à revoir ses copies et sortir de l’état d’ivresse de ses ambitions précipitées. Rencontré sur la route de Keur Massar pour accompagner le chef de l’Etat parti s’enquérir des conditions des personnes sinistrées, Lamine Niang, cadre de l’APR décoche des flèches qui pourraient faire tituber Ousmane Sonko. « A chaque fois qu’il (ndlr : Sonko) se rend chez les populations, c’est pour mettre en exergue ses carences d’homme asocial et d’un responsable qui n’hésite jamais à prendre le malheur des concitoyens pour jubiler et raconter des contrevérités afin de mettre les autorités en mal avec les sénégalais ».

Il ne passe plus un jour sans les propos de Sonko ne résonnent encore dans les oreilles des responsables de l’APR. Mais, à chaque fois, les réactions pleuvent, dont celles de Lamine Niang, membre de la Convergence des Cadres républicains (CCR). « Au tout début de ses sorties médiatiques, le leader de Pastef avait enfilé la toge d’un salafiste-né, réparateur de la vérité et de la droiture. Aujourd’hui, avec le temps passé dans l’espace tortueux de la politique, les valeurs qu’il incarnait semblent lui perdre, au point de  vouloir politiser la lancinante question des inondations. Mais, de grâce la souffrance des Sénégalais n’est pas une traite pour se faire un nom. Vous beuglez sans aide aucune, sans proposition aucune et sans solution aucune ».

Pour Lamine Niang, très affecté par le supplice que vivent les populations de Keur Massar, « je suis au regret de dire que le seul sort d’individualiste intéresse Ousmane Sonko qui, en bon trompeur, soutient parler et agir pour les populations. Mais, pour avoir une idée de ses agissements, je vais paraphraser Feu Jean Paul 2, qui disait, lors d’une journée mondiale de la Paix : ‘’ La prétention qu’a le terrorisme d’agir au nom des pauvres est une flagrante imposture. Pire encore pour lui, les observateurs les plus avertis ont noté avec beaucoup de stupéfaction sa volte-face en ce qui concerne son choix sur le statut de chef de l’opposition. Si ce n’est pas Wade, comme il nous le faisait comprendre, alors c’est forcément lui, sans en convaincre de la pertinence de ses critères. En tout cas,  il doit nous édifier sur quel Sonko se fier ». L’enfonçant davantage dans ses errements et la dislocation de sa formation politique, Lamine Niang enfonce le Pastefois : « Son parti n’existe même plus car, les gens en ont marre de se voir prétendre diriger par un fantôme, un inaccessible ; un vendeur d’illusion. Aucune rencontre politique, aucun contact avec les membres du soit disant parti de réclamation ; des cotisations à longueur de temps, jamais de réunion de bureau ou de secrétariat si cela existe, au-delà des textes bien évidemment. Car selon eux, seul un aveugle de sa trempe ne saurait détecter son modus operandi : manifester un intérêt par contournement de quelque chose d’autre en le minimisant ou en faisant semblant de l’ignorer, alors qu’elle vous empêche de dormir.

 

La sortie musclée de Ousmane Sonko lors de sa conférence de presse de ce lundi 14 septembre 2020 à Ziguinchor a irrité plus d'un fils de la Casamance. Son discours jugé discourtois et plein de dérives langagières a de quoi présenter le leader du Pastef comme un danger pour l'unité nationale. La réplique ne s'est pas faite attendre. Elle est servie par Driss Junior Diallo, natif de  Marsassoum dans la région de Sédhiou. Ce jeune cadre un Ingénieur financier, Expert des filières agricoles et de l'insertion des jeunes réagit du tic au tac. Il est monté au créneau avec un ton ferme,, des mots justes.
 
Si j'ai décidé de réagir après la conférence de presse de ce lundi 15 septembre 2020 à Ziguinchor organisée par le leader du PASTEF Ousmane Sonko, c'est parce que ses propos d'une gravité extrême n'honorent pas quelqu'un qui a la prétention de diriger ce pays. En Casamance, nous avons connu une crise qui a duré près d'un demi-siècle. Grâce au Président Macky Sall et à plusieurs efforts conjugués, les germes d'une paix définitive apparaissent.
Non content de cet acte, Ousmane Sonko embraye sur la question foncière pour attiser le feu. Car il sait bien que le foncier est l'un des éléments du conflit. Ce qui est grave et pour du reste, c'est lorsque le patron de PASTEF dit aux populations de la Casamance que partout au Sénégal les gens manifestent, occupent la rue, brûlent les pneus, dégainent des armes sans qu'il y ait des arrestations. Pire dit-il "en Casamance, si vous revendiquez un droit, vous êtes vous êtes automatiquement arrêtés et déférés".
Secoué et fragilisé par notre soutien, l'assistance aux populations sinistrées au nom du Président de la République, Ousmane Sonko utilise l'arme de la division et de la dénégation sachant que nos frères ont fini de séparer la bonne graine de l'ivraie. Comme un pyromane, il attise le feu ; en réalité Ousmane Sonko veut dire aux populations de Casamance qu'elles sont victimes d'une discrimination de traitement même devant nos juridictions
A nos frères et sœurs de Casamance qui ont connu et vécu les affres du conflit, je  demande de refuser,  pour des ambitions crypto personnelles qu'une personne qui  a vécu de loin la crise nous ramène aux pires moments de notre existence.
Ce soir depuis Ziguinchor, les masques sont tombés. Pour qui se prend-il Ousmane Sonko pour instruire la justice en demandant au procureur de libérer sans condition des gens qui ont été arrêtés suite à une destruction de bien appartenant à autrui.
Le député de PASTEF ignore-t-il la séparation des pouvoirs ? En outre, je suis tenue de rappeler au parlementaire Sonko que Son Excellence Monsieur Macky Sall n'est pas son alter égo. Macky Sall est un Chef d'Etat. De ce point de vue lui et ses homologues peuvent prétendre être ses alter égo. Vous savez, j'ai beaucoup de respect pour nos honorables parlementaires.
N'en déplaise à Sonko, la confrontation aura lieu à Ziguinchor avec moi. Et il sait ne sera plus comme avant. Dans un avenir proche, il saura que la mousse finit toujours par s'affaisser face à la tempête.
Des efforts supplémentaires seront encore apporter pour venir en aide aux sinistrés et aux populations de manière générale. La Casamance est toujours une priorité pour le Chef de l'Etat. L'unité nationale est le seul gage d'une nation stable et prospère. 
 
Driss Junior Diallo, 
Ingénieur Financier, Banquier,
Cadre Casamançais
 

Résultat d'une combinaison systémique des sénégalais, le plan national d’aménagement  et de développement territorial (PNADT) découle d'une vision politique appréciée par les acteurs de la décentralisation. Il a fait le tour et les coins du Sénégal à sa conception, il y a de cela six bonnes années. Désormais, le Sénégal dispose de l'ensemble des outils pour son territoire. C'est en fait le fruit d’une démarche participative qui a guidé la confection de ce plan qui a été vulgarisé à travers  un forum ouvert hier, à Dakar, et présidé par le Ministre des Collectivités Territoriales M. Oumar Gueye.

Ce mardi 15 septembre est un grand jour pour l'Anat qui vient de lancer un travail entamé depuis 6 ans, et qui est relatif au Plan national d'aménagement et de développement du territoire (PNADT). Un premier pas que l'État du Sénégal pose en perspective pour redorer le blason d'un pays où l'équité des territoires est garantie, avec une mise en œuvre de programmes d'urgence visant à résoudre les problèmes prioritaires identifiés et à améliorer la vie des populations rurales et urbaines », souligne Mamadou Djigo, Directeur de l’ANAT. « Un travail impressionnant », selon les Partenaires Techniques et Financiers. Et pour le ministre, « le Plan national d’Aménagement et de Développement territorial (PNADT), vise à promouvoir le développement du Sénégal à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable des ressources et potentialités. D’où la nécessité d’accorder une importance primordiale à l’aménagement numérique du territoire ; à la préservation des ressources naturelles et des écosystèmes ; de même qu’à la décentralisation conséquente de la politique industrielle, en adéquation avec les schémas sectoriels de développement des infrastructures nationales et communautaires ». Par conséquent, espère Oumar Gueye, « je compte sur l’engagement et le portage de tous les acteurs pour sa vulgarisation et sa mise en œuvre ». Car, explique-t-il, « avec 20 orientations stratégiques, 63 objectifs spécifiques et 209 actions, le PNADT entre dans le cadre de la mise en œuvre de la vision de Monsieur le Président de République déclinée à travers l’Acte III de la Décentralisation et le Plan Sénégal Emergent (PSE)avec ses cinq initiatives phares, ses trois programmes et ses cinq accès universels. Le PNADT constitue le réceptacle de toutes ces politiques et permet de territorialiser les projets du PSE ».Justement, éclaire-t-il, « dans ce contexte de pandémie de Coronavirus, la mise en œuvre du PNADT est un impératif afin de relancer l’économie nationale à travers les secteurs porteurs pour un développement territorial endogène ».  Youssouf Ndiongue       

 

 

 

 

 

Aussitôt après le déclanchement du Plan Orsec, Mme le ministre du Commerce et des PME Assome Aminata Diatta a été au chevet des populations sinistrées de la banlieue dakaroise, en particulier, celles de Keur Massar. Avec son entité « Actions Urgentes », instituée pour des opérations coups de poings, des motopompes et du carburant ont servi à participer à l’évacuation des eaux au niveau de quartiers inondés et ciblés de l’une des plus grandes collectivités locales du pays. De Keur Massar, elle a rallié le sud du pays, précisément Ziguinchor où étaient aussi annoncés sur les lieux, des vis-à-vis de l’opposition, comme le leader de Pastef Ousmane Sonko. Un marquage au pagne? S’est-on demandé, sur un terrain aux enjeux politiques certains.

Assome Aminata Diatta ministre du Commerce et des PME et de surcroît Présidente du mouvement « Jappoo ak Assome » a déclenché l’opération « Action urgente », pour être au chevet des populations nécessiteuses et des couches sociales vulnérables.

La survenue des inondations avec leur lot de dégâts et de désagréments a révélé la promptitude de celle dénommée la « Dame du Blouf » et de son entité, pour poser des actes participant à l’allégement et à l’éradication des difficultés des populations des différentes localités du pays, en proie à la calamité naturelle. Des motopompes, du matériel d’assainissement, du carburant ont été mis à leur disposition.

Auparavant, dans la lutte contre la pandémie de la covid-19 et pour une assistance à leurs conditions matérielles d’étude, cette catégorie de citoyens vulnérables que sont les étudiants a aussi bénéficié d’elle, d’un lot de 3000 masques, de 30 caisses de gels de poche et de 2000 tickets de restaurant. Un don qui a été remis à la Coordination des élèves et étudiants de Keur Massar qui lui a témoigné de sa gratitude. Au moment où « d’autres personnalités du monde politique et des affaires les ignorent royalement », ont-ils fait remarquer.  

Comme si le sud du pays, était la porte d’à côté, celle considérée comme la « Yaye fall » du président Macky Sall a eu à rallier Ziguinchor où l’attendait dit-on, « le devoir régalien, celui de servir des compatriotes, attachés à sa cause et à celle de la république ».

Le leader de Pastef, qui a aussi intervenu sur le même terrain à Keur Massar, l’attendait aussi ici. Comme pour suivre l’ombre d’un épouvantail, a-t-on lancé.

Après avoir partagé avec les populations du sud les mêmes désagréments du fait des fortes pluies diluviennes, des actes concrets ont été surtout posés par Mme Diaatta. Sachant aussi que la formation constitue le socle de l’épanouissement socio- économique du développement, Assome Aminata Diatta est venue proposer à 500 jeunes sans exclusive, de Ziguinchor, une formation de deux semaines axée sur les techniques de vente, de coaching direct, de développement personnel. La formation s’inscrit dans la capacitation pour une insertion directe dans tous les circuits de la production, pour l’emploi et la création des richesses.

« C’est ainsi autant d’actes concrets posés par la « lionne de Keur Massar et  de la Casa di Mansa », qui tranchent d’avec les seules émotions, complaintes et critiques versées par les tenants d’une opposition acculée et perdant de plus en plus du terrain, face aux préoccupations et à l’attente de populations qu’ils ne peuvent assouvir». L’appréciation a émané d’observateurs avertis. Ils pensent aussi que « Assome qui a eu à dégarnir les rangs du Pastef a semé Sonko ».

Qui poursuit qui ? Peut-on se demander quand Mme le ministre du commerce et des PME Assome Aminata Diatta et le leader du Pastef Ousmane Sonko se retrouvent à Ziguinchor au même moment et dans le même contexte comme s'ils s'étaient passés le mot. Simple coïncidence ou hasard  des calendriers?
 C'est aux yeux de certains analystes une ferme décision pour l'opposant du pouvoir à ne plus laisser un centimètre carré de périmètre libre dans la région de Ziguinchor à sa soeur rivale du Blouf. En tout cas à l'analyse, des actes ont de quoi présenter dans les consciences des hommes des similitudes troublantes.
 Après donc  Keur Massar à Dakar où la visite du ministre du commerce et des PME  auprès des populations victimes des inondations a été suivie d'une descente sur les mêmes lieux, pour la même cause et  dans les mêmes formes de Ousmane Sonko, le coup est réédité en Casamance. Si bien qu'ils sont nombreux les observateurs à s'intéresser à ces mouvements qui ont l'air d'un marquage à la culotte de la part du patron du Pastef.
Nos antennes fixées dans la capitale du Sud nous renseignent d'ailleurs que si Assome  Aminata Diatta a  atterri à Ziguinchor l'après midi de ce jeudi, Sonko à son tour y est arrivé vendredi. On apprend de sources concordantes également que la première arrivée sur les lieux est en visites des  sinistrés après le passage de fortes pluies qui ont  laissé sur leur passage des victimes actuellement dans une désolation totale.
 N'empêche, certaines sources nous apprennent que Ousmane Sonko serait à Ziguinchor pour une visite privée. Vrai où faux, on en saura davantage.
 Mais si l'on s'en tient objectivement aux faits, la vérité est que jamais le leader de Pastef ne  s'est  senti aussi secoué et ébranlée qu'il ne l'est aujourd'hui dans cette partie de la Casamance  qu'il croyait avoir fini de faire sa chasse gardée.
Des investigations menées, il nous revient que les derniers déplacements de Assome sillonnant la région de Ziguinchor en profondeurs ont été soldés par des debauchages de responsables de Pastef au profit de la mouvance présidentielle. Le dernier déplacement en date aura d'ailleurs été la pénétration de l'université Assane SECK de Ziguinchor par le ministre du commerce et des PME au prétexte des formations professionnelles offertes aux centaines de jeunes et de  femmes. A cela, s'y est ajoutée  la forte mobilisation des femmes de Bignona aux allures d'une véritable démonstration de force en pleine periode de la pandémie de la Covid-19.  Lesquelles activités politiques ont été vigoureusement critiquées en son temps par les responsables locaux de  Pastef qui menaçaient de porter plainte à la Aline du Sud, accusée qu'elle a été de violer l'arrêté du ministre de l'intérieur interdisant disaient-ils "les rassemblements et autres attroupements". Au fond,, le rapport de force politique que Assome oppose depuis un certain temps  avec hargne à Sonko partout sur ce terrain est à la fois irritant et déroutant. De quoi saper le moral des troupes de plus d'un patriote. Et les attaques orientées contre elle par les partisans du leader de Pastef sont le sentiment d'une colère "maquillée", expression d'une perte de sérénité liée à une saignée des bases dont sont   victimes les  lieutenants de Sonko au moral très bas.
Même si elle a commencé par Ziguinchor, on nous apprend que Mme le ministre du commerce et des PME dans le déroulement de son agenda compte faire le tour de tous les sinistrés quelque soit la localité. Du Blouf aux Kalounayes en passant par le Fogny, le Djiragone et le Kassa, les populations attendent Assome Aminata Diatta accompagnée d'autorités administratives et des services techniques. Elle tient à apporter le soutien de l'Etat sans distinction aux populations concernées. Car c'est la Casamance qui a connu des dégâts après le passage des pluies qui se sont abattues ces dernières 72 heures sur l'étendue du territoire.
 

La sortie du leader de Pastef en  banlieue, suivie d’une conférence de presse n’a certainement pas eu l’effet escompté du côté des handicapés républicains. En tout cas, lors de leur réunion, les camarades de Toumany Camara n’ont pas manqué de lui rappeler qu’il est indécent de politiser la question des inondations. « L’heure n’est pas à la récréation politique, mais plutôt à plus de concentration et d’efforts pour sortir nos compatriotes de cette situation difficile », lui ont-ils fait savoir.

« Nous marquons notre solidarité à toutes les personnes sinistrées, mais aussi, nous nous  réjouissons des mesures sociales fortes prises par Son Excellence Monsieur le Président de la République qui a annoncé la mise à leur disposition d’une enveloppe de 10 milliards FCFA dans le cadre de la politique sociale d’accompagnement des citoyens en difficultés ». Ceci est le message lancé par le bureau exécutif des handicapés républicains ors de leur rencontre, avant de décerner des prières aux sept (7) personnes disparues, tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées. Constatant les différentes interventions faites de part et d’autre dans cette affaire, le Bureau a d’abord déploré une politisation de la gestion des inondations par certains ténors de l’opposition. Toumany Camara, Cheikh Ndiaye et Mamadou Ndaw, tous membres du bureau, appellent ensuite les uns et les autres au dépassement, et les invitent à plus de solidarité et de compassion à l’égard des victimes. « L’heure n’est pas à la récréation politique, mais plutôt à plus de concentration et d’efforts pour sortir nos compatriotes de cette situation difficile », se solidarisent-ils.

Le MNHR a aussi fustigé le comportement de certaines autorités qui s’inscrivent aux abonnés absents, en refusant de défendre  et de soutenir le chef de l’Etat. « Nous interpellons ces responsables pour qu’ils fassent preuve de solidarité et de soutien dans la gestion de cette question cruciale. Ils disposent de budget conséquent, mais ils ne vont jamais au front, et laissent l’initiative au seul chef de l’Etat », dénonce le bureau qui les appelle tous à plus d’intervention, de rigueur et d’actes concrets et significatifs.

Enfin, le bureau s’est réjoui de la présence en banlieue de Madame Marème Faye Sall, Première Dame de la République du Sénégal. Cependant, il a informé l’opinion et les autorités étatiques que parmi les sinistrés, figurent en grande partie, beaucoup de personnes handicapées qui, du coup, deviennent doublement sinistrées. « Nous demandons au Président de la République et des autorités en charge de la question de la distribution des matériels, des aides et autres appuis de tenir compte de cet état de fait », espèrent les membres du MNHR.

Youssouf Ndiongue

 

 

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