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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

La débâcle subie par Benno dans le départ de Guédiawaye, lors des locales et des législatives dernières, a véritablement entamé, dans le choix des membres du gouvernement, la décision de zapper les responsables du parti. A part quelques uns comme Modou Mamoune Ngom, Coordonnateur du Fonds de développement du service universel des télécommunications, Abdou Khafor qui est chez Cheikh Ba à la CDC ou Oumar Sané, le directeur de l'agriculture, les pro Macky attendaient une réhabilitation du grand perdant Aliou Sall ou un soulagement à accorder à Néné Tall devant la sévère raclée qu'elle a subie, à défaut de renforcer davantage Lat Diop qui, pourtant, semble être mieux à l’aise à la direction générale de la Lonase. Pour Racine Ba, responsable APR Golf Sud, «le parti gagnerait à les voir occuper de très grandes fonctions, ne serait-ce que pour faire face à une opposition qui gagne du terrain, et dont les populations commencent à nourrir des regrets».

 

A en croire Racine Ba, «le président serait vraiment inspiré s'il renforçait Aliou Sall et Lat Diop. Mais comme ses choix ne se discutent pas, on se contente des acquis qui font qu'un Modou Mamoune Ngom reste à la coordination du Fdsut, Khafor Touré DG de Cgis, entre autres. «Mieux, au regard du peu de percée de l'opposition qui conduit difficilement les destinées de la ville depuis le 23 janvier dernier, et où l'actuel maire sue eau et sang pour pouvoir payer les salaires, les cadres de l'Apr se devaient d'enterrer définitivement les ambitions de leurs rivaux politiques».

 

En quoi faisant, lui demande-t-on? Pour le responsable de Golf Sud et opérateur économique, «sans parler des actes déjà posés et des réalisations effectuées, nos responsables sont aussi de grands stabilisateurs sur le plan politique. Aliou Sall, Lat Diop et consorts sont très influents et peuvent, dans les cinq communes, se prévaloir de tous les statuts, ça c’est un. De deux, sur les plans éducatif, sanitaire et infrastructures, nous présentons un bilan globalement positif pour avoir relevé le plateau médical dans beaucoup de structures de santé, érigé des infrastructures de dernière génération, renforcé les moyens d'études des élèves et des étudiants, construit un bloc scientifique au lycée Limamoulaye, et érigé l'Université Virtuelle du Sénégal, etc...».

 

 Sur le plan social, termine Racine Ba, «qui n'a pas entendu ‘’le Lion de Guédiawaye’’, Lat Diop, agir grandement et efficacement à trouver des solutions pour apaiser les souffrances des populations. Entre réhabilitation des mosquées, achat d'ambulances pour les postes de santé, les permis de conduire aux jeunes, la dotation de financement pour les femmes, etc.,  ce Lat Diop-là, tout comme Aliou Sall, devraient, tous les deux, siéger dans le gouvernement de Amadou Ba, à défaut d'être simplement renforcés et promus».

 

Nommé Premier ministre par circonstance, Amadou Ba se réjouit de son nouveau  poste apprécié par beaucoup de Sénégalais à cause de son charisme et de son élégance. Mais, pour des objectifs à effet immédiat qui consistent, entre autres, à soulager les populations face à la cherté de la vie, voilà que le premier ministre présente un gouvernement de ‘’con-bas’’ avec ses ministres et mini-ministres, composés de redoublants, d'élèves et d’écoliers qui au lieu de Oubi tey, jang tey, nous servent du déjà vu. Pour Moussa Sow Thiam, membre influent de Wallu Sénégal et non moins conseiller départemental de Saint-Louis, «non seulement je suis pessimiste, car, nous avons une équipe composée hélas d’enseignants non productifs dans un gouvernement qui n’est pas digne de ce nom, mais la résolution des problèmes risque d’être reportée».  

 

Tout le monde s’attendait à la formation d’un gouvernement de technocrates, prêts à aller au combat, mais pour Moussa Sow Thiam «c’est à fait le contraire. On nous sert un gouvernement composé de redoublants, d'élèves et des écoliers. On peut citer Mambaye Niang qui a redoublé au poste du Ministère du Tourisme après quelques années d'absence. La question qu’on se pose légitimement c’est qu'est qu'il va apporter de nouveau, lui qui avait montré ses limites, surtout qu’il avait fait un bref passage lamentable au Ministère de la Jeunesse avec l'affaire Prodac qui le suit jusqu’à présent, avec les 29 milliards supposés détournés. Mai, il y a un autre redoublant, à savoir le professeur-tailleur et Ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall qui est revenu pour, une fois de plus, nous modifier des articles de la Constitution ou règlement intérieur au niveau de l'Assemblée Nationale pour permettre aux hommes politiques de retrouver leurs droits civique et politique, du moins, d'après le communiqué du gouvernement sur demande pressante et urgente du président Macky Sall». 

 

Poursuivant ses diatribes, le Conseiller départemental de Saint-Louis estime qu’après des droits confisqués pendant des années, le geste du président peut-être salué, même si Macky n'a plus le choix d'ouvrir le jeu politique pour permettre à Karim Wade et Khalifa Sall de participer à la prochaine élection présidentielle de 2024». Revenant sur ‘’les mauvais élèves’’ de la nouvelle équipe gouvernementale, le cadre de Wallu décroche : «il y a d’autres mauvais élèves dans l'école de Amadou Ba, comme Cheikh Oumar Anne, Mamadou Talla, Serigne Mbaye Thiam, Alioune Ndoye et Mansour Faye. Ce dernier est le ministre-maire qui est le plus nul de tous les temps, et qui revient à chaque formation de gouvernement par le biais de la Première Dame qui dispose d’un quota dans le gouvernement, tout comme le griot de luxe et milliardaire, Farba Ngom. Ce qui le prouve, c’est le jour de la rentrée parlementaire où il gardait par devers lui 83 procurations de vote. Du jamais vu dans l’histoire de ce pays». Ainsi, termine Moussa Sow Thiam, « ce même gouvernement à de nouveaux ‘’écoliers’’ tels que Doudou Ka, Pape Malick Ndour, Maître Moussa Bocar Thiam, etc. C’est pourquoi je demande  aux sénégalais de prendre leur mal en patience, car dans 17 mois exactement, le président fera face à deux justices : celle rendue au nom du peuple devant le Conseil Constitutionnel et celle qui sera rendue par le peuple dans les urnes».

SCOLARISATION ET FORMATION DES ENFANTS ET JEUNES EN SITUATION DE HANDICAP INTELLECTUEL : Les GMD appuie l’Association ESTEL à hauteur de 6,5 millions SCOLARISATION ET FORMATION DES ENFANTS ET JEUNES EN SITUATION DE HANDICAP INTELLECTUEL : Les GMD appuie l’Association ESTEL à hauteur de 6,5 millions Une délégation des Grands Moulins de Dakar filiale du Groupe SEABOARD conduite par Franck Bavard, Directeur Général a effectué une visite de rentrée scolaire à l’Association ESTEL (Education Spécialisée et Technique d’Expression et de Loisirs) de Ouakam. Une occasion pour les deux parties de sceller un partenariat qui remettra un appui financier considérable pour soutenir la scolarisation et la formation des enfants et jeunes adultes en situation de handicap intellectuel. Il s’agit d’un chèque 6 000000 FCFA destiné à la scolarisation et la formation des enfants et jeunes adultes en situation de handicap intellectuel.

 

Cette somme importante permettra au Centre d’accueillir des élèves de familles en situation de précarité́ financière ; d’assurer la prise en charge des élèves inscrits au centre ; d’améliorer les conditions d’enseignements ; de sortir de l’isolement des jeunes en situation de handicap intellectuel. Pour le Directeur Général des GMD, Monsieur Franck Bavard, ces enfants doivent bénéficier d’une rentrée scolaire. Et pour lui, cette rentrée ne peut exister réellement qui si tout le monde s’y met avec eux. Pour cela il invite à tout un chacun de contribuer à hauteur de ses moyens pour soutenir ces personnes.

 

Rappelons que le centre ESTEL (Education Spécialisée et Technique d’Expression et de Loisirs), établissement spécialisé est une association sénégalaise, reconnue depuis le 30 Avril 1999. Son centre spécialisé, érigé en 2006 et situé à Ouakam, dans la Commune de Dakar a une capacité d’accueil d’environ 60 enfants, adolescents et adultes. Il accueille des personnes en situation de handicap atteintes de diverses pathologies telles que l’autisme, la trisomie 21, l’épilepsie, l’encéphalopathie, le retard mental, le polyhandicap et les infirmités motrices cérébrales.

 

Réunis ce Mercredi 05 octobre 2022 au siège, sis à liberté 6 extension VDN, pour une meilleure communication de BBY face aux défis qui nous interpellent, les jeunes de l’APD estiment que la communication de BBY est loin d’être efficace. En effet, elle ne reflète pas les réalisations du Président Macky Sall, ni ses prouesses à l’international et n’impose pas aussi un débat de programmes à l’opposition.

 

BBY est plutôt dans la réaction et est malmenée au niveau de la communication, à cause de l’attitude de ceux qui ont en charge ce volet, qui écartent toutes les compétences par peur de se voir reléguer au second plan. Les jeunes de l’APD jugent qu’il faut associer toutes les compétences à la communication de BBY, s’ouvrir et ne pas rester dans la réaction.

 

L’APD a pris l’initiative de mettre en place une école du parti pour outiller les jeunes, mais aussi un centre incubateur en communication avec le matériel nécessaire pour apporter un ouf de soulagement à ces gens malmenés, battus platement en communication, mais malgré leurs visites des lieux et leurs engagements, ils ont préféré les « copinages ». Ces comportements « nauséabonds » ont fini d’ effriter la majorité de BBY, car des groupuscules veulent tout gérer alors qu’ils ont montré leurs limites malgré les lourds moyens mis à leur disposition. Aucune stratégie ou initiatives, aucun débat de programmes, aucune assumation du bilan, la rareté des contributions intellectuelles, alors qu’on ne peut même plus dénombrer le nombre de contributions pondues par des jeunes ou cadres de l’APD.

 

Le Président Macky Sall ne mérite pas cette communication qui donne l’impression d’une absence de bilan et d’une peur d’assumation. Ils ont la crainte d’aller au front, fuient les plateaux et les réseaux sociaux. Les maux de BBY sont aussi le manque de générosité et le caractère sectaire qui se manifeste partout. Ils ne font que faire la publicité des sorties de l'opposition  au détriment des  productions de la majorité, pas de commentaires ni de partages .BBY devrait donner le tempo de la communication en mettant en avant un débat de programmes et montrer de ce fait à l’opinion que cette opposition n’est pas une alternative crédible.

 

En prélude du Gamou, marquant la naissance du prophète Mohamed (SAW), l'honorable député, maire des Agnam Farba Ngom, coutumier des faits, met à la disposition de la population du Bosséa plus de 200 bœufs, 300 tonnes de riz et des enveloppes, destinés aux chefs religieux et des familles démunies, afin de leur permettre de célébrer cet événement religieux dans les meilleures conditions.

Cette contribution de l'honorable député Farba Ngom est devenue une tradition qu'il perpétue de fort belle manière en battant son record chaque année. Pour cette année, la cérémonie de remise de cet important don se tiendra ce Jeudi 06 octobre 2022 à l'hôtel de ville des Agnam à partir de 10h.

 

Sagar Faye, Présidente nationale des femmes de la coalition Naataangué Askan wi est revenue sur la contre-performance de la coalition lors des dernières élections législatives. Ce fut une occasion pour elle de sonner la remobilisation et la reconquête dans les 46 départements du Sénégal 

«Notre coalition a participé aux élections législatives, malheureusement, on n’avait pas de députés», se désole-t-elle. «Dr Mohamed Diallo s'est engagé financièrement sur le terrain avec courage et détermination. Malgré que nous n'ayons pas eu ce que nous voulons, mais le nom de Naataangué Askan wi est  connu partout au Sénégal », explique t-elle

La responsable des femmes dit être, avec ses semblables, déjà à fond dans leurs activités de remobilisation de la coalition. Nous continuons à tenir des réunions comme nous le faisons d'ailleurs. «Sur les 46 départements du Sénégal, il y'avait des départements où nous n'étions pas présents, mais actuellement nous avons entamé le travail de terrain pour être présents dans les 46 départements. Et notre participation aux élections législatives à fait que les gens ont un espoir pour la coalition pour les échéances de 2024. Nous avons beaucoup d'espoir pour les élections présidentielles de 2024», rassure Sagar Faye.

Cette dernière déplore la sortie musclée de Mme Aminata Touré sur les plateaux. Selon elle, «si le président Macky Sall lui avait donné ce qu'elle demandait, elle n'allait pas occuper les plateaux. Donc cela montre que c'est son intérêt personnel qu'elle visait et non l'intérêt des sénégalais. La politique ne veut pas dire que quand je suis avec toi, si je n'obtiens pas ce que je veux, je vais bouder. Il faut être sincère dans tes convictions. Vraiment ce qu'elle a fait n'a pas plu à la population», soutient-elle.

Concernant le nouveau gouvernement dirigé par le Premier Ministre Amadou Ba, Madame Faye done son avis : «c'est un gouvernement d'attaque, un gouvernement qui fera son travail de façon efficace pour l'intérêt des sénégalais. Et nous du côté de la coalition Naataangué Askan wi, nous saluons ce nouveau gouvernement et nous leur souhaitons un plein succès dans la mission qui leur a été confiée. Nous avons bon espoir que ce gouvernement sera à la hauteur de nos attentes».

«Aujourd'hui, malheureusement le débat politique au Sénégal est animé par des invectives, et c'est vraiment désolant. Je lance une invite à l'endroit de la jeunesse à prendre une référence sur Dr. Mohamed Diallo, Président de la coalition Naataangué Askan wi, c'est quelqu'un qui n'est pas dans les invectives et c'est comme ça qu'un homme politique qui aspire à diriger un pays doit-être. Mais les insultes ne mènent le pays nulle part», conclut-elle.

 

 

Ce samedi 01 octobre 2022 à Guédiawaye, la Génération des Forces Citoyennes a enregistré de nouveaux membres venus de communes différentes pour exprimer leur adhésion au mouvement. A cet effet,  un comité dirigé par la vice-présidente Mme Aby Mbaye procédera au courant du mois à la validation des cellules de Médina Gounass, Ndiarème Limamoulaye, Bagdad et Hamo 5.

 

Pour Mame Cheikh Seck, coordonnateur de GFC, «le mouvement se réjouit également de l'adhésion de communicateurs traditionnels de Guédiawaye, notamment Mbaye Gounass et Abdoulaye Samb. En effet, ils ont profité de l'occasion pour annoncer leur rentrée politique. Le mouvement réitère son engagement aux côtés des populations pour exiger des conditions de vie sociale acceptables. A cet effet, il reste constant dans le projet de sanction politique collective contre les responsables Apr traitres, défaillants et défaitistes de Guédiawaye». 

 

Selon lui, «dans le gouvernement, le parlement, les chambres représentatives et aussi à la présidence, la part du ‘’lion’’ profite à ses responsables  qui ont trahi le Président Macky Sall et les populations de Guédiawaye. Le camp présidentiel a perdu lâchement les élections précédentes à Guédiawaye. Le travail politique va se poursuivre pour multiplier le score de 22.000 voix de différence en faveur de l'opposition». 

 

 

De Kaffrine à Koungueul, en passant par Birkilane et Malhem Hoddar, le discours est le même: "Abdoulaye Seydou Sow, la constance". Son engagement patriotique à servir le Sénégal, sa loyauté auprès du chef de l'état, Son Excellence, le Président Macky Sall, sa clairvoyance, son imagination féconde et son abnégation au-delà de tout ce que l’on peut imaginer lui ont permis d’engranger des résultats de haute facture lors des élections municipales, législatives et du HCCT dans les 4 départements de la région de Kaffrine. 

 

Homme d’ouverture et de dialogue, le Ministre Abdoulaye Seydou Sow intègre dans ses atouts cette intelligence qui fait qu’il est un être accomplissant capable de réactualiser ses rapports avec ses semblables. Sans tambour ni trompette, il a toujours servi la région de Kaffrine avec dévouement et d’une constance digne de la fourmi ouvrière.

 

A mon nom personnel et aux noms de l'ensemble des leaders de la coalition Naataangué Askan Wi dirigée par le Dr. Mohamed Diallo, je vous renouvelle mon engagement sans faille à vous servir dans la plus grande loyauté. 

 

Alioune Badara Sylla

Vice-président du conseil départemental de Malhem Hoddar

Membre de la coalition Naataangué Askan Wi

 

 

Les différends politiques entre Ahmed Aïdara et le parti au pouvoir se jouent désormais au stade Ibrahima Boye de Ndiaréme. En effet, le 27 septembre dernier, le maire de Guédiawaye avait annoncé la suspension de la convention dans laquelle l’institution municipale avait mis à la disposition de Guédiawaye Football Club (GFC), le stade Ibrahima Boye. Une décision inattendue et vivement controversée qui a fait sortir les supporters de leurs gonds. En conférence de presse, ce samedi, ils sont montés au créneau pour fustiger la méthode peu classique du nouveau maire qui, jugent-ils, «semble être dépassé par la gestion d’une mairie en tant que journaliste porté aux affaires. Ahmed Aïdara donne ainsi raison à ses principaux détracteurs qu’il est un parfait ‘’Keutt guénn’’ (nain politique : ndlr)».

 

En prenant la décision de suspendre la convention qui lie la mairie de Guédiawaye au GFC, l’édile de la Ville, Ahmed Aïdara a titillé les férus supporters de l’équipe du département. Certains  n’hésitent pas à parler de prolongations politiques des dernières élections, mais qui se jouent sur un terrain de football.

 

«Nous estimons qu’un défaut de financement dans le cadre de la gestion  de la mairie ne doit pas être une raison pour engager l’équipe phare dans un tourbillon à quelques 10 jours du début du championnat. S’il veut aussi, qu’il saisisse le DG Lat Diop pour une demande de financement pour ses projets, mais de là à chercher des poux sur la tête des dirigeants du GFC, nous ne pourrions l’accepter», proteste Modou un fervent supporter.

 

 Pour lui, «cette convention avait été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall en octobre 2021. Et que dans le cadre de la continuité des affaires publiques, il ne devait pas se mettre à jouer contre le GFC en tant que président d’honneur. Il aurait pu, avant de prendre une telle décision qui ressemble plus à du chantage sur le DG de la Lonase, ouvrir des négociations afin de trouver une solution entre responsable. Mais, c’est mal connaitre Lat Diop qui, de la même manière qu’il reste un homme de dialogue et d’une grande ouverture d’esprit, est tout aussi prêt à engager le bras de fer pour des choses injustes», proteste Modou.

 

Comme un mot d’ordre, c’est tout le comité des supporters de GFC qui se braque: «cette décision unilatérale a surpris plus d’un, car ce protocole n’a jamais fermé les portes d’une possible renégociation en cas de différend. On la considère alors comme décision purement politicienne, et comme lui le maire c’est un ‘’Keutt guénn’’ politique, il verra qu’on ne s’attaque pas à de grands leaders sans en payer les pots cassés".

 

Les travaux de la concertation nationale sur la vie chère, initiée par le Président Macky Sall, le 26 septembre dernier, ont été lancés vendredi à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Bâ. Au total, 18 commissions ont été mises en place, selon les filières. L’objectif principal est de parvenir à une stabilisation voire une baisse des prix des produits alimentaires et non alimentaires. Après le lancement des concertations sur la vie chère qui se sont tenues, le lundi 26 septembre, au Palais de la République, les travaux ont été entamés vendredi sous la présidence du Premier ministre Amadou Bâ.

 

 À l’ouverture de la rencontre, il a invité l’ensemble des ministères concernés à intensifier leurs actions dans le sens de l’atteinte des objectifs fixés par le Chef de l’État. « Il nous faut poursuivre les efforts dans l’atténuation des chocs exogènes chiffrés à ce jour à 627 milliards de FCfa dont 157 milliards de renonciation de recettes. Notre rôle est de conduire l’action gouvernementale en droite ligne avec les instructions du Président de la République et de lui fournir les résultats escomptés », a-t-il expliqué. Il espère qu’à l’issue des trois semaines que dureront les consultations, des solutions seront trouvées à travers « d’autres mesures structurelles ».

 

De l’avis du ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, ces travaux permettront d’entrer dans le vif du sujet et de façon concrète. Ainsi, 18 commissions ont été mises en place. Elles concernent le loyer, le blé, le riz, le sucre, l’huile, le lait, les produits horticoles, la viande, le poisson, le ciment, le fer à béton, l’eau, l’électricité, les services financiers, le transport, les cours de passage portuaires et les Télécommunications. Il y a également des comités en charge des prestations sanitaires et des frais scolaires. « Pour les prestations sanitaires, l’idée n’est pas de charger les prestataires, le médecin ou la clinique au bénéfice du consommateur, mais de vérifier, d’étudier l’ensemble des modèles qui nous permettent de nous entendre. Concernant les frais scolaires, ils ont le même niveau que les dépenses alimentaires », a précisé Abdou Karim Fofana.

 

Chaque commission aura le minimum de membres possible afin « d’avoir un cadre de travail opérationnel et des résultats », a-t-il ajouté. Les hommes des différents secteurs seront accompagnés dans chaque commission par des agents du ministère du Commerce, de la Consommation et des Pme et du ministère des Finances et du Budget. Les travaux se dérouleront du 3 au 5 octobre. Les conclusions et résultats sont attendus avant le lundi 10 octobre afin que le Chef de l’État puisse statuer avant le 20 octobre comme il l’a promis le 26 septembre. Les résultats attendus à l’issue de ces travaux sont la promotion des produits locaux, des recommandations pour le renforcement des associations consuméristes, la baisse et la stabilisation des prix des produits alimentaires et non alimentaires, le diagnostic des filières et produits visés.

Mamadou Touré.

CMU
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