Une délégation du Bureau du Comité des Nations Unies pour l’Exercice inaliénable des droits du peuple palestinien a effectué, ce mardi, une visite, dans les locaux du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS) de Dakar. Son Excellence Monsieur Cheikh NIANG, Représentant Permanent du Sénégal près des Nations Unies à New York, qui conduisait cette délégation, a été reçu par le Directeur Général Babacar Diallo qui a marqué toute sa sympathie et son soutien au Comité. Ainsi, dans son plaidoyer, M. Niang n’a pas manqué de rappeler l’existence de paramètres pour juguler le conflit palestinien, et qu’il ne faudrait point l’occulter après la survenue de la crise Ukrainienne.
Né dans le tiers du 20ème siècle du choc de deux nationalismes : le sionisme et le panarabisme, et exacerbé par le heurt de deux légitimités, le conflit israélo-arabe, mérite, en raison de sa complexité, d’être désigné comme la véritable question d’Orient par les différents enjeux. Enjeu international par l’ingérence de grandes nations, enjeu religieux suite au différend permanent entre islam et le judaïsme, mais aussi enjeu culturel par l’opposition entre musulmans et juifs. C’est ce qui a amené l’ONU, anciennement appelée la Société Des Nations (SDN) en 1948, en cherchant à résoudre ce conflit à mettre en place l’Etat d’Israël et l’Etat Palestinien.
Historiquement donc, l’Etat Palestinien est né, avec toute sa souveraineté, ses droits à exercer de manière inaliénable, d’où la création du Bureau du Comité des Nations Unies pour l’Exercice inaliénable des droits du peuple palestinien, institution que dirige le Sénégalais Son Excellence l’Ambassadeur Cheikh Niang. En rendant visite au CEDS, dans l’objectif de poursuivre les plaidoyers pour une résolution du conflit palestinien avec l’Israël, ce diplomate de carrière a laissé entendre qu’il ne faudrait surtout pas oublier la crise palestinienne au profit d’une autre plus récente qu’est celle ukrainienne. «Les voies pour trouver une solution durable sont déjà tracées, il ne reste qu’une application des résolutions préconisées par les Nations Unies. En tout cas les paramètres sont là pour régler la question palestinienne. Il ne reste que de mobiliser la communauté internationale, mais aussi, la ferme détermination et la volonté des Etats pour y mettre un terme», a préconisé Cheikh Niang.