Dakar abrite, du 5 au 6 mars 2020, la 4ème édition du Forum international des organisations de la société civile des pays membres de l’Organisation pour la Conférence Islamique (OCI). En prélude à cette importante activité, les organisateurs ont campé les enjeux d’une initiative commune des pays membres de l’organisation à faire face aux nombreux défis qui interpellent les musulmans…
Après les deux premiers fora tenus au Caire (Egypte) et le troisième à Bagdad (Iraq), les organisations de la société civile ont porté leur choix sur la capitale sénégalaise, les 5 et 6 mars prochain. L’objectif de la quatrième édition à Dakar est de parvenir à pouvoir mobiliser enfin les états membres de afin d’avoir une vision et des actions communes face aux agressions perpétrées contre les musulmans du monde de manière générale. Mais aussi pour Bamba Ndiaye, ancien Ministre et membre de l’organisation, « pour mieux déterminer le rôle desdites organisations dans l’unification du monde musulman et dans la protection de ses institutions ». En plus des états membres de l’OCI, les organisations de la société civile vont accompagner les initiatives et les politiques dans le cadre des interventions par la mise sur pied d’un cadre d’échange, de réflexion et d’action. Une façon de relever les défis liés aux guerres fratricides, attaques terroristes, catastrophes naturelles, tentatives de division des pays membres de la Oummah. « Le Forum vise à inviter l’Etat, les organisations de la société civile des pays membres de l’OCI de mieux renforcer leur unité, mais de travailler aussi dans le sens de sauver les populations de nos pays de l’ignorance, de la faim et des guerres », a soutenu Mamadou Bamba Ndiaye. Ce forum sera l’occasion de discuter des principales ressources naturelles, minières et minéralières dont disposent les états de l’OCI afin de les sauvegarder, mais aussi d’alerter les risques encourus. « La plupart des ressources naturelles se retrouvent chez nous, mais malheureusement, nos pays sont plus pauvres ». Selon le religieux, « cela est dû à l’ignorance et à l’analphabétisme dont souffrent lesdits pays. Face à cela, les organisations de la société civile se sentant aussi responsables que les Etats et les individus, décident de conjuguer leurs efforts, d’échanger leurs expériences et de mutualiser leurs forces pour éradiquer ces fléaux qui gangrènent nos sociétés et menacent dangereusement la paix et la sécurité dans le monde.
Youssouf NDIONGUE