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Drame de Mbour : 36 corps repêchés en 24 heures (Par Ameth DIALLO, Habitant du département de Mbour)

Drame de Mbour : 36 corps repêchés en 24 heures (Par Ameth DIALLO, Habitant du département de Mbour) Spécial

Drame de Mbour : 36 corps repêchés en 24 heures (

 

Des jeunes, nos jeunes, noyés dans l'espoir brisé de trouver une vie meilleure. Sommes-nous vraiment conscients de ce qui se passe ? Je pense que non. Nous avons appris à vivre avec l'horreur. 

 

Chaque jour, l’émigration clandestine et les tragédies routières fauchent des vies, et nous regardons ailleurs, presque comme si c’était devenu une normalité. Il y a quelques années, nous étions prompts à critiquer les régimes passés, accusant leurs dirigeants d’avoir abandonné la jeunesse, de n’avoir su lui offrir que le désespoir comme seule perspective d’avenir. Nous disions que c'était la raison pour laquelle nos enfants fuyaient en mer, dans des pirogues de fortune, pour échapper à une vie sans horizon. Aujourd'hui, malgré la victoire historique aux élections présidentielles, malgré l'espoir suscité par l'élection de Bassirou Diomaye Faye et la nomination d'Ousmane Sonko comme Premier ministre, cet espoir tant attendu n'est toujours pas revenu pour beaucoup. La mer continue de prendre nos enfants, les routes continuent de dévorer les vies de ceux que nous aimons. Ce qui est effarant, c'est que nous semblons plus réactifs à la mort d'un seul manifestant qu'à ces centaines de vies anéanties par l'émigration clandestine ou les accidents de la route. 

 

Pourquoi ? 

 

Pourquoi la tragédie silencieuse de nos compatriotes qui meurent en cherchant à fuir leur propre pays ne suscite-t-elle pas la même indignation ? Pourquoi ces vies sont-elles perçues comme moins importantes ? Avons-nous, en tant que nation, accepté la mort de nos enfants comme une fatalité ? Sommes-nous si insensibles que la mort collective devient une statistique, alors qu'une mort isolée provoque une onde de choc ? Si les régimes précédents n’ont jamais pris ces questions au sérieux, nous, en tant que nouveau pouvoir, n'avons aucun droit de les traiter avec la même négligence. La vie de chaque citoyen sénégalais, qu’il soit sur une route meurtrière ou dans une pirogue qui chavire, est ce que notre République a de plus précieux. C'est notre devoir, en tant que dirigeants, en tant que citoyens, de faire de la préservation de chaque vie notre priorité absolue. Nous ne pouvons plus nous contenter de discours. 

 

Il faut agir.  Et agir maintenant. 

 

Redonner espoir à nos jeunes ne doit plus être un slogan politique, mais une réalité concrète. Créer des opportunités ici, pour qu'ils n'aient plus à risquer leur vie là-bas. Renforcer la sécurité routière, moderniser nos infrastructures, sensibiliser nos concitoyens pour que nos routes ne soient plus des cimetières à ciel ouvert. Nous devons sortir de cette indifférence mortelle. Ces drames ne sont pas des statistiques. Ils sont des vies, des familles, des rêves brisés. Ils sont le reflet de notre échec collectif. Et cet échec, nous ne pouvons plus nous permettre de le tolérer. Si nous voulons vraiment construire un Sénégal où chaque vie compte, il est temps de faire face à ces fléaux avec la détermination, la dignité et l’humanité que nos morts méritent. Parce qu'il n'y a rien de plus précieux que la vie, et c’est à nous de la protéger, coûte que coûte.

 

Ameth DIALLO, Habitant du département de Mbour,

 

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  • Ameth Diallo, leader de Gox Yu Bess ANTA : «Le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable»

    Le parti Gox Yu Bess - A.N.T.A observe avec une attention particulière le débat actuel concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko. Mais, ce qui est sûr, c’est que son leader tient à exprimer sa position claire et inébranlable : «le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable», décrète-t-il.

     

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    Qui reste conscient que certains opposants ont soulevé le fait que ce même règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été utilisé à plusieurs reprises pour organiser des débats et des procédures sans correction. «Cependant, cela ne justifie en aucun cas la poursuite de violations des règles établies. Le fonctionnement de l’Assemblée nationale doit être bloqué tant que les textes qui la régissent n’auront pas retrouvé leur légalité. Les personnes impliquées dans la falsification de ces textes doivent être identifiées et lourdement sanctionnées», proteste-t-il. Depuis sa création, Gox Yu Bess - ANTA est guidé par un principe simple : la République, ce sont les lois. Sans respect des lois, il n’y a plus de République. Par conséquent, «tout le monde doit respecter la loi, quelles que soient les circonstances, événements ou contextes politiques. Aucune dérogation à ce principe n’est possible.

    Gox Yu Bess - ANTA réaffirme son engagement ferme pour le respect strict de la Constitution et des lois de la République. Nous ne tolérerons aucune entorse aux règles constitutionnelles ni aux textes réglementaires. Chaque action politique doit s’inscrire dans le strict respect des principes républicains et de l'État de droit», indique-t-il.

    Y.ND

     

     

  • MOUSTAPHA NIASSE (82 ANS), ROBERT SAGNA (82 ANS), SIDIKI KABA (71 ANS), IDY (62 ANS), etc. : Les délégués régionaux de Macky ont tous un âge proche ou qui dépasse la retraite, mais ils se considèrent comme l’avenir du pays.

    Le parrainage révèle des données qui méritent qu’on s’y penche davantage, avec l’âge avancé des délégués régionaux choisis par Macky Sall. Ce constat est valable dans 7 régions où les choix du Président semblent se détourner de la jeunesse. Pour le coordonnateur de la coalition Gox Yu Bess, «c’est dommage que c’est des papys qui vont jouer le rôle d’arbitres et de médiateurs, au moment où on crie sur tous les toits la nécessité de faire confiance à la jeunesse, les bras valides pour une nation qui se veut émergente». 

    Aujourd’hui, l’âge médian, au niveau mondial, est de 30,4 ans. Ce qui veut dire que nous vivons dans un monde de jeunes. Cela est encore plus vrai en Afrique où l’âge médian est de 19,6 ans. L’âge médian en France est de 41,2 ans, et pourtant, s’exprime Ameth Diallo, coordinateur national de la coalition Gox Yu Bess, «le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a 33 ans. Au Sénégal, l’âge médian est de 19 ans, et le porte parole de notre gouvernement M. Oumar Gueye a 64 ans. Pourquoi, ailleurs, ils ont compris que les enjeux et défis du monde moderne concernent beaucoup plus la jeunesse, et qu’il faut les impliquer pleinement, et que dans notre pays, on continue de penser que c’est très tôt pour confier de hautes responsabilités à la jeunesse? Peut-on y voir un mépris de soi? Qu’ont-ils compris et qu’on ne comprend pas?». 

     

    Pour Gox Yu Bess, «Je pense que l’un des principaux problèmes de ce pays est que les jeunes tardent à être responsabilisés et sont considérés comme des enfants ou des adolescents, alors que ceux qui doivent aller à la retraite se prennent pour des jeunes en voulant rester éternellement au pouvoir.  Pour les besoins de mobilisation du parrainage, le président Macky Sall a choisi ces délégués régionaux qui ont l’âge très avancé pour se voir confier des responsabilités. Constatons ensemble : Kaolack : Moustapha Niasse (82 ans), Ziguinchor : Robert Sagna (82 ans), Tambacounda : Sidiki Kaba (71 ans), Thiès : Idrissa Seck (62 ans),  Dakar : Amadou Ba (60 ans), Matam : Mamadou Talla (60 ans), Saint Louis : Mansour Faye (56 ans). Tous ces délégués se considèrent comme l’avenir du pays».

     

     Ameth Diallo de dire que «pour les élections législatives du 31 juillet 2022 prochain, le peuple devrait soutenir les listes avec le maximum de candidats jeunes investis. Car,  ailleurs à 25 ans, on est pleinement responsable et surtout impliqué dans le développement du pays, contrairement au Sénégal où à cet âge, on est encore bébé». Ameth Diallo de conclure : «Nous ne prétendons pas écarter les anciens nos devanciers définitivement, mais nous voulons leur rappeler l’urgence à laisser plus de place à la jeunesse afin qu’elle puisse participer à la construction de l’avenir qu’elle souhaite pour elle-même». 

     

     

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