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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

mercredi, 10 juillet 2024 07:33

100 jours pour rassurer !

Pape Mahawa Diouf 
100 jours pour rassurer !
L'idée qu'un président dispose de 100 jours utiles pour agir est héritée d’une tradition républicaine française. Ce mythe n’a donc pas trop de sens sous nos tropiques, si ce n’est l’idée qu’il y a un état de grâce minimal à accorder à un régime naissant afin qu’elle prenne ses marques et ses premières mesures significatives.

L’acte le plus déroutant du début du régime du président Bassirou Diomaye FAYE fût sans conteste la déclaration fracassante du MFDC proférant des menaces contre le nouveau régime et surtout exprimant une irrévérence et un manque de respect inacceptable à l'endroit du nouveau président élu de la république du Sénégal.

Nous n'avons jusqu’à présent aucune réaction ou une mise au point de l'état du Sénégal en réponse à cette infamie.

En réservant ses premières visites aux pays voisins et en prenant ses distances des régimes putschistes, le président Faye consolide le leadership démocratique du Sénégal dans la sous-région au grand dam de ceux qui voulaient nous jeter dans les bras des états de l’AES et de leur partenaire russe.
Autre bon point, le travail de désencombrement de la voie publique. Malgré toute la polémique qui l’a accompagné et la cacophonie au sommet de l’état qui l’a accompagné, ce sujet ne devrait pas être politisé.
Avec la poursuite des opérations « set sétal » déjà entamé par le président SALL, les nouvelles autorités engagent un chantier important. L’occupation anarchique de la voie publique pose un problème d’image et de sécurité. Notre pays désormais exportateur de pétrole et de gaz, et qui va organiser les jeux olympiques de la jeunesse en 2026 doit nécessairement transformer son visage. Cette transformation de nos rues et grandes artères devrait être inclusif, mobilisateur et au-dessus des préoccupations partisanes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité était l'une des fortes promesses des actuels tenants du pouvoir. Ils s'étaient engagés à réduire l'essentiel des prix des produits de consommation quotidienne de nos compatriotes, et ce, dès les premières semaines de leur accession au pouvoir. Au bout de moult tergiversations, d'hésitations et de déclarations contradictoires des efforts mineurs ont été réalisés. De l’aveu même du Premier Ministre Ousmane SONKO réduire le coût des denrées serait impossible dès lors que l’essentiel de nos produits de consommation provient de l’étranger. C’est aussi cela la réalité de la gestion du pouvoir !

Au lendemain de l’élection présidentiel, le nouveau premier ministre et homme fort du régime a repris avec son hyperactivité débordante avec les risques en dérapage incontrôlé qu’on lui connait. Au cœur de l’université Cheikh Anta DIOP, en compagnie de son invité principal qui n’est autre que Jean Luc Mélenchon, ils ont été les animateurs d’un curieux événement qui n’aura réussi qu’une chose : installer encore une fois et dans les 100 jours la question LGBTQ au cœur de notre agenda médiatique.
Dans la foulée le PM s’est prêté à un surprenant exercice dont le prétexte était certes politique mais le contenu a été aussi décousu qu’inapproprié. Dans un show avec un public fanatisé, le « grand théâtre » a été le témoin du déballage du contenu des échanges entre le premier ministre et le garde des sceaux. Ce meeting a été l’occasion pour OS d’annoncer un matraquage fiscal des entreprises de presses mauvais payeurs. Mais qui peut raisonnablement croire que le déficit fiscal du Sénégal provient essentiellement du secteur des médias ? Le contenu de la suite de son discours avec les menaces ouvertement proférées contre des journalistes qui lui serait hostiles explicite davantage les intentions inavouées de l’apôtre de la politique « gatsa gatsa ».
Dès sa prestation de serment, le Pr BDDF avait annoncé solennellement l’organisation des assises nationales avec pour objectif de « réconcilier » la Justice sénégalaise avec les citoyens. La sortie du Président de la République du conseil supérieur de la magistrature était la principale promesse des nouveaux dirigeant du Sénégal. A l’épreuve des faits, il apparaît qu’il y avait beaucoup de démagogie. Puisque, sur ce sujet, le point de vue de l’actuel Président de la République est : ni oui, ni non !
Voilà les points marquants des 100 premiers jours de l’arrivée de BDDF au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Palais dans lequel le tout nouveau directeur des moyens généraux Baye Oumar DIAGNE souhaite ériger une mosquée.
Tout un symbole qui révèle un incroyable mélange de genre, avec des tergiversations, des errances, des atermoiements et confusions d’un régime né à la suite de la plus grave crise politique de l’histoire de notre pays, et qui manifestement cherche encore sa direction. Une mosquée à la présidence de la république pourquoi faire !?
Pape Mahawa Diouf 

Contexte et dispositions légales pertinentes :

Le Président de la République peut, de son propre chef, décider de ne plus présider le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Cependant, il est nécessaire de modifier au préalable les dispositions légales qui font de sa présence une OBLIGATION. En d'autres termes, il suffit de modifier l’existant.

 

Selon la Constitution, en son article 90 alinéa 1er et la Loi organique n° 2017-11 du 17 janvier 2017, abrogeant l’Ordonnance n° 60-13 du 03 septembre 1960, régissent l’organisation et le fonctionnement du CSM au Sénégal.

Voici les points clés des dispositions légales fournies :

 

1- Composition du CSM

  • Article premier de la Loi organique précitée dispose : "Le Conseil Supérieur de la Magistrature est présidé par le Président de la République. Le ministre de la Justice en est le vice-président."

Article 2 : "Sont membres de droit : le premier président de la Cour suprême et le procureur général près ladite cour ; les premiers présidents de cours d’appel et les procureurs généraux près lesdites cours."

  • En outre, quatre (04) membres élus par leurs collègues magistrats pour un mandat de 3 ans renouvelable une fois. Le Conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation du Président de la République. Toutefois, en cas d’urgence, le CSM statue par voie de consultation à domicile (article 7 alinéa 2 de la LO 2017).

 

2- Examen juridique :

La Présidence du CSM par le Président de la République L'article premier de la loi organique n° 2017-11 dispose explicitement que " Le Président de la République est le président du Conseil supérieur de la magistrature ". Cette disposition crée une obligation légale pour le Président de la République de présider le CSM.

 

  1. Nature des obligations légales et constitutionnelles :

La présidence du CSM par le Président de la République est ancrée dans une loi organique, qui est une loi ayant une valeur supérieure aux lois ordinaires et qui est souvent nécessaire pour compléter ou mettre en œuvre le sens et la portée des dispositions constitutionnelles. En l'occurrence, la loi organique a été adoptée par l'Assemblée nationale et validée par le Conseil constitutionnel dans sa Décision n°1/C/2017 du 09 janvier 2017.

 

  1. Révision de la Constitution :

 Pour qu'une disposition de cette importance soit modifiée ou pour que le Président de la République puisse volontairement se retirer de la présidence du CSM, une simple modification de la loi organique pourrait ne pas suffire. Il est probable que cette obligation légale découle ou soit en lien avec des principes constitutionnels en son article 90 alinéa

 

Ainsi, une révision de la Constitution serait nécessaire pour permettre au Président de la République de se retirer volontairement de la présidence du Conseil supérieur de la magistrature.

 

 « NUL N’EST CENSE IGNORER LA LOI »

Me EL Amath THIAM, Consultant en Droit,

Président mouvement Société Civile « JUSTICE SANS FRONTIERE »

 

 

 

Pétrosen Trading and Services SA est désormais sous la direction éclairée de Mouhamadou Diop, récemment nommé par Son Excellence le Président Bassirou Diomaye FAYE. Fort d'un parcours académique et professionnel exceptionnel, Diop apporte à cette prestigieuse entreprise une expertise inégalée en finance et en gestion des risques.

 

Un Parcours Académique d’Excellence

Natif du Sénégal, Mouhamadou Diop a brillamment marqué son parcours scolaire. Il a été distingué comme le meilleur élève des classes de Terminales scientifiques du Sénégal, remportant les lauriers du Concours Général en Mathématiques et en Sciences Physiques. Sa quête incessante de savoir l’a conduit en France, où il a intégré les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles avant d’être admis à l’École Polytechnique (l’X). Il a ensuite poursuivi ses études à l’École Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) et à Columbia University aux États-Unis, où il a obtenu un Master of Sciences en Ingénierie Financière Quantitative et Recherche Opérationnelle, en sortant major de sa promotion.

Une Carrière Illustre dans la Haute Finance

Mouhamadou Diop a consacré une grande partie de sa carrière à Wall Street, où il a dirigé des équipes de trading pour des institutions financières de renom telles que Deutsche Bank, Barclays Group et Royal Bank of Canada. À travers ces expériences, il a géré des portefeuilles d'actifs financiers de plus de 10 milliards de dollars, démontrant une expertise exceptionnelle en gestion des risques et en stratégies d’investissement.

 

En 2023, Diop fonde Elixis Capital, une société spécialisée dans le conseil aux États et aux grandes entreprises africaines sur des sujets relatifs à l’endettement, au secteur de l’énergie, à la levée de fonds et à la structuration financière. Son entreprise a notamment accompagné l’État du Sénégal et la Société Africaine de Raffinage (SAR) dans la gestion des risques budgétaires liés à l'importation de produits pétroliers.

 

Des Compétences Multidimensionnelles

Mouhamadou Diop se distingue par une palette de compétences couvrant divers domaines : le marché international du secteur énergétique, les marchés financiers internationaux, le trading des produits pétroliers, la modélisation financière, les stratégies macroéconomiques et les politiques budgétaires

Une Vision pour Pétrosen Trading and Services SA

 

À la tête de Pétrosen Trading and Services SA, Mouhamadou Diop envisage de propulser l'entreprise vers de nouveaux horizons. Sa vision est ancrée dans une gestion prudente des risques et une exploration stratégique des opportunités du marché international de l’énergie.

Ceux qui cherchent à critiquer le choix de jeunes Sénégalais compétents par le nouveau gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier Ministre Ousmane Sonko vont déchanter, car il semble déterminé à mettre les hommes et les femmes qu'il faut à la place qu'il faut. Cette nomination, parmi tant d'autres, l'illustre avec éloquence. Les Sénégalais lui souhaitent bonne chance pour le succès dans sa mission, car c'est là où se trouve l'intérêt du Sénégal avec les nouveaux barils qui viennent de sortir et l'exploitation du gaz à venir.

 

Parcours Professionnel en Détail

 

Le parcours professionnel de Diop est impressionnant. En tant que Directeur général d'Elixis Capital, il a dirigé une société de conseil et d'investissement, avec des activités allant de la gestion des risques à la modélisation financière. Il a également été Directeur général d’Afrincap à New York, où il a développé des modèles de trading quantitatif et de gestion des risques pour les institutions financières. Chez Royal Bank of Canada à New York, il a dirigé le département de trading des produits dérivés en Fixed Income, gérant un portefeuille de produits dérivés de taux d'intérêt et générant des revenus annuels substantiels. À Deutsche Bank, il a dirigé le département des produits structurés en Fixed Income, avec une expansion significative du portefeuille. Chez Barclays Capital à New York, il a été Vice-Président et Trader quantitatif, gérant des portefeuilles de trading et améliorant les outils quantitatifs de trading et de gestion des risques. Il a débuté sa carrière chez BNP Paribas à Paris en tant que Stagiaire et Analyste Fixed Income, développant des modèles d'évaluation et de gestion des risques pour des instruments dérivés de crédit.

 

Parcours Académique

 

Son parcours académique est également exemplaire. Il a obtenu un Master of Sciences en Ingénierie Financière Quantitative et Recherche Opérationnelle à Columbia University, New York, en sortant major de sa promotion. Il a également reçu un diplôme d’ingénieur en Mathématiques Appliquées et Finances Quantitatives de l’École Nationale des Ponts et Chaussées à Paris. Il est diplômé de l’École Polytechnique, Paris, en Mathématiques Appliquées, et a suivi les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles au Lycée Jacques Decour à Paris. Il a obtenu le Baccalauréat, Série S1, au Sénégal, en étant reconnu comme le meilleur élève des classes de Terminales scientifiques du Sénégal et lauréat du Concours Général en Mathématiques et Sciences Physiques.

Avec une carrière jalonnée de succès et un parcours académique sans faute, Mouhamadou Diop incarne le leadership visionnaire dont Pétrosen Trading and Services SA a besoin pour relever les défis du secteur énergétique et financier. Son arrivée marque le début d’une nouvelle ère prometteuse pour l'entreprise.

#LeProjet #petrosen

Le Sénégal est-il dans un régime nazi ? Pour Yoro Dia, ancien ministre porte-parole de la présidence de la République, la question ne se pose plus. Il en est convaincu. Lors de son passage à l’émission «Le Grand jury» hier, il a détaillé sa pensée.

 

Par Malick GAYE – Yoro Dia a comparé le régime de Diomaye à celui du Führer allemand ! «Je compare toujours le projet Pastef au projet nazi : populisme, coup d’Etat raté, prison, élection, pouvoir», a affirmé l’ancien ministre, porte-parole de la présidence de la République. «Hitler a dit qu’il veut supprimer la démocratie et instaurer un gouvernement sans presse. C’est ce que Pastef a fait. Et après la presse, Hitler s’est attelé à terroriser les magistrats. Pour imposer un régime totalitaire. Pastef serait dans la même logique», a déclaré, hier, Yoro Dia, lors de son passage au «Grand jury» de la Rfm.

 

Guest édito – De la théorie de la rupture à la pratique de la continuité

Selon le non moins docteur en communication, la presse a été le tremplin de Pastef pour accéder au pouvoir. «Aujourd’hui, la presse est le dernier rempart pour les Patriotes (…) Dans une démocratie, la presse n’est qu’un facteur, et on ne doit pas tirer sur le facteur. La presse envoie une facture aux gens qui ont la responsabilité publique. Et la logique de Pastef, c’est de faire peur à la presse classique et user des réseaux sociaux», a encore détaillé Yoro Dia.

 

Sonko veut «contourner le système représentatif»

Interpellé sur la volonté du Premier ministre d’organiser sa Déclaration de politique générale devant une assemblée différente du Parlement, si l’Hémicycle ne change pas son Règlement intérieur avant le 15 juillet, Yoro Dia parle de «populisme», qui «est cette volonté de contourner le système représentatif».

 

Assemblée – Initiative de parlementaires libéraux pour mettre à jour le Règlement intérieur : Le Pds invite tous les députés à voter la proposition de loi

«On a entendu le Premier ministre dire qu’il va balayer des magistrats. On a entendu le ministre de la Justice dire qu’ils vont mettre de vrais magistrats (…) Pour eux, les bons juges ce sont ceux qui leur ont donné raison, et les mauvais juges, ce sont ceux qui les ont condamnés.» Et pour donner du crédit à ses propos, Yoro Dia cite l’exemple suivant : «Le Président Macky a nommé par décret le 28 mars (dernier) le (Premier) président de la Cour suprême, ils l’ont enlevé puisque ce dernier ne leur est pas favorable.

L’affaire Bah Diakhaté est la preuve finalement que la Justice n’a pas de problèmes, mais ce sont les hommes, principalement les hommes politiques, qui ont un problème avec elle. Ceux qui disaient hier que «force doit rester à la loi» sont en train de crier à l’acharnement contre un opposant. Et ceux qui criaient hier à l’acharnement et au zèle du procureur de la République, sont en train de saluer le travail de l’avocat de la société ! Ceci est la preuve que la Justice reste elle-même et que les opinions des hommes politiques changent en fonction de leur position par rapport au pouvoir !

 

C’est dans ce contexte que s’ouvrent, ce lundi 27 mai, le procès de Bah Diakhaté, et mardi 28 mai, les Assises de la Justice, dans le cadre de la Journée nationale du dialogue

Lequotidien – Journal d'information Générale

OPINIONS & DÉBATS

Lettre au Président Diomaye : Gagnons du temps, passons-nous des assises de la distraction !

L’affaire Bah Diakhaté est la preuve finalement que la Justice n’a pas de problèmes, mais ce sont les hommes, principalement les hommes politiques, qui ont un problème avec elle. Ceux qui disaient hier que «force doit rester à la loi» sont en train de crier à l’acharnement contre un opposant. Et ceux qui criaient hier à l’acharnement et au zèle du procureur de la République, sont en train de saluer le travail de l’avocat de la société ! Ceci est la preuve que la Justice reste elle-même et que les opinions des hommes politiques changent en fonction de leur position par rapport au pouvoir !

C’est dans ce contexte que s’ouvrent, ce lundi 27 mai, le procès de Bah Diakhaté, et mardi 28 mai, les Assises de la Justice, dans le cadre de la Journée nationale du dialogue.

Assises de la Justice : Diomaye réinvente la roue

Pour le cas de «l’activiste républicain», il est tout de même incongru de poursuivre quelqu’un pour un délit pour lequel la personne supposée offensée a clairement indiqué n’avoir pas parlé en tant que chef du gouvernement, mais en tant que chef d’un parti politique ! D’ailleurs, lui-même (Ousmane Sonko), dans pareil cas hier, disait que le délit d’offense ne saurait prospérer si la personne offensée n’a pas porté plainte 

Pour les Assises de la Justice, il serait bien d’inviter Monsieur le président de la République et les 263 invités à éviter de perdre leur temps, en allant dépoussiérer «le Rapport du Comité de concertation sur la modernisation de la Justice» d’avril 2018. Tout y est, il ne reste qu’à les appliquer pour une Justice réconciliée avec les citoyens.

Avec les Assises de la Justice, le Président Diomaye devrait s’éviter de tomber dans une démarche qui ne tient pas compte du sens des urgences ni de l’ordre des priorités, et surtout de nous faire perdre du temps en voulant réinventer la roue. Evitons de faire de ces assises une arme de distraction massive pour détourner l’attention du Peuple des vraies questions et des vraies urgences. Tout est dans ce rapport de 2018 élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). D’ailleurs, bon nombre de ceux qui participeront au conclave des nouvelles autorités ont eu à participer aux assises de 2018. On peut citer Pr Isaac Yankhoba Ndiaye, Pr Babacar Guèye, Serigne Diop, Badio Camara….

Bachir FOFANA

 

 

Dans un article paru le 03 juillet 2024 dans le quotidien « Le Témoin » et repris par certains sites, il a été mentionné que je cumulais les fonctions de Secrétaire Générale du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et de Conseiller.

A ce propos, je tiens à préciser ce qui suit :

Suite à la parution au journal officiel du décret nommant les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le nom de Anta SANE figurait effectivement sur la liste. Face à cette situation d’incompatibilité avec le poste de Secrétaire général de l’Institution que j’occupe, j’ai, par lettre en date du 03 avril 2024, informé le Président du CESE de ma démission du poste de Conseiller.

 

Dr Anta SANE, SG CESE

Ousmane Sonko  met en place un gouvernement Parallèle de 21 conseillers avec rang de ministre, une première dans l'histoire. Ils sont tous logés à la primature et rémunérés à hauteur de 4millions par conseiller. Voici la fameuse rupture tant attendu au moment où les marchands ambulants sont privés de leur emploi

Monsieur le DG Assane Mbengue je vous ai une fois lit ou vous avez écrit que ton marabout vous a dit à tivaoune après votre retour au Sénégal <<defal Loula sa fit may bamou dess togn>> dans ce dossier togn nga, je ne sais pas ce qu'on a pu vous dire pour prendre une telle décision. Monsieur le directeur général depuis la création de Sénégal demdikk il n'y a jamais eu de concours entre les conducteurs ni le respect des matricules, c'est à dire par ancienneté, etc ... c'est pourquoi on y trouve tous les matricules 305, 306, 307, 309, 317, 418, 420, 422, jusqu'à 424, Tous est laissé au bon vouloir du DG car il ya aucun texte interne qui parle sur la promotion interne des conducteurs au Sénégal demdikk, aucun usage, ni dans les autres postes d'ailleurs, du directeur aux chefs de division en passant par les chefs de bureau et chef de section et caissiers, bagagistes etc... tous est laissé au bon vouloir du DG, dans le principe du droit acquis vous ne pouvez pas évincer ces deux conducteurs sous le fallacieux prétexte d'essai non concluant, sa n'existe pas dans le code du travail, ce dossier devant n'importe quel juriste il vous donnera tors, ça n'a jamais existé à Dakar demdikk ne cédez pas à des pressions pour poser des actes illégaux, en déphasage avec le joub joubal, joubanti, li togn tognaté là, si vous voulez vraiment faire du joubal renvoyer tout le monde, je ne te parle pas des notes récentes car ces notes n'ont pas déroger aux règles et pratiques qui se faient et se faisaient là-bas, le joubal c'est traiter tous les travailleurs de la même manière, allez donc au bout de votre logique il faut dissoudre cette direction la DTII et faire un appel d'offre, ou laisser tout le monde continuer et regarder vers l'avenir fass yéné joubal Liga feké.

 

Monsieur le directeur général méfiez-vous de votre entourage, surtout certains de vos proches collaborateurs, ce sont des fossoyeurs de cette entreprise, ceux qui vous ont conseillé dans ce dossier le secrétaire général, la dame de la direction juridique et des marchés, etc..

 

 Ils forment le club de Louga (ndeye astou gueye, Abdou salam tandiang, Diakhaté DSI, thierno Seydou Diop). Je termine avec thierno Seydou Diop un homme affable, un beau parleur mais un vipère, un caméléon qui a flirté avec le mouvement valeur de boun khatap Sylla, apr avec Ousmane Sylla et sûrement. Aujourd'hui il regarde dans le sens de pastef, un homme que Ousmane Sylla a pris sous son aile et lui à appris ce qu'il ne savait pas mais ce club, ces gens, sont capables des pires scénario inimaginable pour vous plaire DG et se maintenir à leur poste, l'application demdikk, le centre d'appel, l'augmentation des recettes, la baisse des charges, le paiement intégral des prestations familiales, le reversement régulier de l'ipm, le paiement à temps des salaires, la relance des lignes du nord etc... c'est l'équipe de Ousmane Sylla en 18 mois.

 

Eux et leur mentor boun khatap Sylla étaient là, ils ont fait 2 ans zéro réalisation, mise à pied, licenciement, bataille judiciaire, suspension des lignes du nord, contrat leonien avec Orange pour gèrer les réservations de Sénégal demdikk, d'ailleurs c'est sous Boun khatap Sylla que demdikk a eu une direction chargé des questions judiciaire avec Madame wane qui prendra son frère comme avocat de l'entreprise du pire nepotisme, à l'époque l'entreprise avait tellement de dossier en justice dont il perdra tous.

 

Pendant ce temps les salaires arrivaient en retard entre 7 et 8 et, deux ans sans aucune prestation familiale payées, aucune augmentation de salaire (Ousmane Sylla à augmenter 15% du salaire de base des équipages) l'ipm était à terre les travailleurs n'arrivaient pas à se soigner, rupture de contrat avec les hôpitaux etc...

 

Monsieur le directeur général travaillé pour une entreprise performante et pérenne, vous êtes jeune et vous pouvez être utile à votre pays, ne vous mêlez pas de bassésse et de querelles inutile qui vous empêchera de faire de bon résultat.

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Monsieur le DG Assane Mbengue je vous ai une fois lit ou vous avez écrit que ton marabout vous a dit à tivaoune après votre retour au Sénégal <<defal Loula sa fit may bamou dess togn>> dans ce dossier togn nga, je ne sais pas ce qu'on a pu vous dire pour prendre une telle décision. Monsieur le directeur général depuis la création de Sénégal demdikk il n'y a jamais eu de concours entre les conducteurs ni le respect des matricules, c'est à dire par ancienneté, etc ... c'est pourquoi on y trouve tous les matricules 305, 306, 307, 309, 317, 418, 420, 422, jusqu'à 424, Tous est laissé au bon vouloir du DG car il ya aucun texte interne qui parle sur la promotion interne des conducteurs au Sénégal demdikk, aucun usage, ni dans les autres postes d'ailleurs, du directeur aux chefs de division en passant par les chefs de bureau et chef de section et caissiers, bagagistes etc... tous est laissé au bon vouloir du DG, dans le principe du droit acquis vous ne pouvez pas évincer ces deux conducteurs sous le fallacieux prétexte d'essai non concluant, sa n'existe pas dans le code du travail, ce dossier devant n'importe quel juriste il vous donnera tors, ça n'a jamais existé à Dakar demdikk ne cédez pas à des pressions pour poser des actes illégaux, en déphasage avec le joub joubal, joubanti, li togn tognaté là, si vous voulez vraiment faire du joubal renvoyer tout le monde, je ne te parle pas des notes récentes car ces notes n'ont pas déroger aux règles et pratiques qui se faient et se faisaient là-bas, le joubal c'est traiter tous les travailleurs de la même manière, allez donc au bout de votre logique il faut dissoudre cette direction la DTII et faire un appel d'offre, ou laisser tout le monde continuer et regarder vers l'avenir fass yéné joubal Liga feké.

 

Monsieur le directeur général méfiez-vous de votre entourage, surtout certains de vos proches collaborateurs, ce sont des fossoyeurs de cette entreprise, ceux qui vous ont conseillé dans ce dossier le secrétaire général, la dame de la direction juridique et des marchés, etc..

 

 Ils forment le club de Louga (ndeye astou gueye, Abdou salam tandiang, Diakhaté DSI, thierno Seydou Diop). Je termine avec thierno Seydou Diop un homme affable, un beau parleur mais un vipère, un caméléon qui a flirté avec le mouvement valeur de boun khatap Sylla, apr avec Ousmane Sylla et sûrement. Aujourd'hui il regarde dans le sens de pastef, un homme que Ousmane Sylla a pris sous son aile et lui à appris ce qu'il ne savait pas mais ce club, ces gens, sont capables des pires scénario inimaginables pour vous plaire DG et se maintenir à leur poste, l'application demdikk, le centre d'appel, l'augmentation des recettes, la baisse des charges, le paiement intégral des prestations familiales, le reversement régulier de l'ipm, le paiement à temps des salaires, la relance des lignes du nord etc... c'est l'équipe de Ousmane Sylla en 18 mois.

 

Eux et leur mentor boun khatap Sylla étaient là, ils ont fait 2 ans zéro réalisation, mise à pied, licenciement, bataille judiciaire, suspension des lignes du nord, contrat leonien avec Orange pour gèrer les réservations de Sénégal demdikk, d'ailleurs c'est sous Boun khatap Sylla que demdikk a eu une direction chargé des questions judiciaire avec Madame wane qui prendra son frère comme avocat de l'entreprise du pire nepotisme, à l'époque l'entreprise avait tellement de dossier en justice dont il perdra tous.

 

Pendant ce temps les salaires arrivaient en retard entre 7 et 8 et, deux ans sans aucune prestation familiale payées, aucune augmentation de salaire (Ousmane Sylla à augmenter 15% du salaire de base des équipages) l'ipm était à terre les travailleurs n'arrivaient pas à se soigner, rupture de contrat avec les hôpitaux etc...

 

Monsieur le directeur général travaillé pour une entreprise performante et pérenne, vous êtes jeune et vous pouvez être utile à votre pays, ne vous mêlez pas de bassesse et de querelles inutile qui vous empêchera de faire de bon résultat.

 

Ousmane Sonko ne s’attendait pas à un si désagréable accueil à Colobane, ce dimanche, quand il y était parti s’enquérir de la situation des marchands ambulants invités depuis un certain temps à quitter les trottoirs. Une mesure qui les a mis dans tous leurs états et ils s’en sont pris, contre toute attente, à Ousmane Sonko dont ils pensaient que sa venue aux affaires serait une aubaine pour eux.

 

Et les voila très remontés contre les nouveaux dirigeants de ce pays, et n’ont pas manqué de le montrer. Ce dimanche, en choisissant de faire un petit tour à Colobane pour leur rendre visite et les rassurer sur l’imminence du règlement de leur situation, Ousmane Sonko devrait avoir la honte de sa vie en entendant des insultes et des huées de la part des ambulants qui ne juraient que par lui.

 

Mais, au-delà, apparemment le problème de Sonko et Colobane ne date pas d’aujourd’hui. On se rappelle de 2021, 2022 et 2023, des années où le combat politique avait fini de terroriser les riverains de la Place de l’Obélisque, on garde encore en mémoire les populations de Colobane qui montaient au créneau pour avoir été victimes des manifestations interdites durant lesquelles l’opposition amenée par Ousmane Sonko faisait fi des instructions du Préfet de Dakar et envahissait le quartier, entrainant les forces de l’ordre et de défense à jeter des pompes à gaz lacrymogène, parfois dans les maisons, avec souvent un passage destructeur d’agresseurs et d’assaillants.

 

A l’époque tout Colobane gardait une dent contre Sonko, tête de file d’une opposition stoïque qui, sous le prétexte d’un droit à la résistance, entrainait Colobane dans des émeutes et un désordre que les populations ne sont pas prêtes à oublier. Donc Sonko hué et insulté aujourd’hui à Colobane ne peut être que justice rendue pour certains parmi ceux qui lui ont réservé un si historique accueil.

 

CMU
cmu