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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Frustrés de voir leur commune toujours oubliée des autorités étatiques, les jeunes de Kanel amenés par Aboubacar Sow dit Boo, président de la Cojer communale, ont saisi l’occasion offerte par la tournée économique du chef de l’Etat à Matam pour se demander pourquoi ils restent encore omis dans les discours adressés au Président Macky Sall. «Il est temps que les aspirations des jeunesses de Matam soient prises en compte. Pour cela, nous exigeons de l’Etat une considération vis-à-vis de notre commune. Mais comment cela devient-il possible si nos responsables qui étaient sensés porter nos combat restent divisés au point que les Ministres Mamadou Talla, Abdou Karim Sall, El Hadji Malick Sall, Daouda Dia ne se kiffent point ? Nous interpelons le Président pour casser ces divisions qui minent le parti et desservent les associations de jeunesses», soutient Aboubacar Sow.

La dynamique du désenclavement de la région de Matam et les perspectives qui doivent s’offrir aux jeunes sont des préoccupations quotidiennes. La Cojer de Kanel reste cette sentinelle qui rappelle que la jeunesse doit être le socle de tout projet de développement, mais, regrette Aboubacar Sow, «elle est encore oubliée dans les discours présentés au chef de l’Etat lors de la sa tournée économique. Seul Daouda Dia a fait état de nos préoccupations. Mais ce n’est pas une surprise, si l’on sait les tendances et les divisions de nos principaux responsables, qui ont apparemment d’autres préoccupations que celles des jeunes, ont fini de nous isoler des impératifs de développement. Nous tapons sur la table que désormais, nous comptons plus rester sur la touche».

En effet, dépourvue d’infrastructures et le manque criard d’unités industrielles, la jeunesse souffre d’un chômage endémique. Faute d’emplois, plus de 70 % des jeunes se tournent dans la conduite de motos Jakarta, donc sans perspectives sûres». Et donc c’était une aubaine de voir le président Macky Sall annoncer les travaux de grands projets comme Promoville et d’autres inaugurations de structures de santé. «Nous le remercions pour avoir compris que Matam, notamment Kanel n’a pas encore pu bénéficier des grands projets de l’Etat. Les routes y sont toujours cahoteuses, des chantiers qui durent depuis plus de deux ans et qui peinent à s’achever, les travaux étant à l’arrêt. Ce qui rend certaines parties de la ville difficiles d’accès», se félicite Aboubacar Sow qui digère mal que les Ministres Mamadou Talla vomi par presque beaucoup de jeunes leaders, Abdou Karim Sall qui a quitté son Mbao pour trouver refuge dans son terroir natal, El Hadji Malick Sall dont on attend encore beaucoup de lui, et le député Daouda Dia sont dans une guéguerre qui ne doit pas son nom. «Ces responsables doivent montrer la voie aux jeunes et se retrouver pour le seul bénéfice de la région», préconise Boo Sow.

 

La problématique de la pollution au Sénégal est d'une actualité si brulante que, dans ce contexte de réchauffement climatique tout azimut, le gouvernement a mis en place un programme de lutte contre les impacts de la pollution sur le système de santé. Rejoints en cela par le secteur privé et les partenaires au développement, les acteurs de la société civile n'ont pas voulu être en reste. C’est le cas de l'Association Solidarité Ci Sutura qui dézingue la Sococim qu’elle accuse d’être à l’origine de tous les maux dont souffrent les populations de Bargny et environs.

S'engager pour un développement durable est véritablement un sacerdoce pour l’Association Solidarité Ci Sutura. Par la prévention, la réduction, et l’atténuation, ce triptyque prôné par Cheikh Fadel Wade, Président de ladite association compte orienter ses projets et programmes de lutte pour la protection de l'environnement et la sauvegarde de la nature. «Il est vrai que le mal est déjà très profond quant aux impacts de la pollution des éléments vitaux tels que l’air, l’eau et le sol. Les polluants ont fait leurs effets néfastes sur la qualité de ces différents éléments indispensables aussi bien à la vie humaine, qu’à la faune et à la flore. C'est le constat qui découle de toutes les analyses faites par les experts depuis que le plan d'action en matière de santé et de pollution a été lancé par les Autorités en charge de l'Environnement et de la Santé depuis 2019», analyse Cheikh Fadel.

Dans le cas d'espèce, la Cimenterie Sococim est l'entité qui, depuis des décennies, cause le plus de torts aux Communautés. «Il est même difficile, aujourd'hui, de dénombrer, de manière exhaustive, les cas de victimes provenant de la pollution de l'air ambiant ou externe amenée par cette entreprise; toute la partie nord-ouest, sud-ouest, voire au-delà de ces limites géographiques, le périmètre communal de Bargny est totalement sous l'emprise de la cimenterie. A preuve, suite à des études de laboratoire faites sur les prélèvements (poussières et particules) et après des diagnostics et analyses sur des malades, il est avéré que les pathologies telles que asthme, bronchite tuberculose proviennent, à n'en pas douter, des différents sites d’exploitation (concassage, carrières, fours...) de Sococim», fustige Cheikh Fadel Wade. Pour une meilleure sensibilisation, se projette-t-il, «il est préconisé d’aller aux normes de prévention contre la pollution de l'air dans les lieux d'habitation, les établissements scolaires et dans les espaces marchands, de faire prévaloir le dépistage, le port régulier de masque et les visites périodiques référées aux postes de santé de la zone jouxtant la Cimenterie». Comme la lutte suppose l’implication des ressources humaines telles que badjenou gokh, relais communautaires, maitres d'écoles etc., tout ce que la communauté compte comme personne influente sera mis à profit pour venir à bout d'une partie du fléau. A vrai dire, c'est l'industrialisation sauvage et l'urbanisation galopante articulées au volume exponentiel des activités agricoles qui sont le plus à l'origine de la montée en flèche de la pollution, de l'air de l'eau et des sols en particulier. «Grace à l'appui sans équivoque de son partenaire l'ONG PURE EARTH, l'Association Solidarité Ci Sutura pourra continuer d'être allègrement au service des populations vulnérables de Bargny et localités environnantes», termine Président Wade.

 

La situation de l'APR Dieuppeul Derkle interpelle les militants de première heure sur la nécessité de resserrer les rangs, surtout à quelques petits mois des locales. ''Tout est plombé et les grands dignitaires de la mouvance sont tous indexés. Chacun fait de son mieux de son côté et laisse le parti présidentiel mourir de sa belle mort. J'alerte sur l'urgence de réunir les forces vives pour bouter hors du territoire communal l'opposition qui risque de se maintenir si les divergences persistent'', prévient Djiby Diallo qui plaide pour un consensus fort avant les échéances prochaines. 

A commencer par le coordonnateur communal de l'APR Pape Mamadou BA. «Pourtant militant de la première heure depuis 2009 du temps de "Dekkal Ngor", mais, faute de moyens, parce que n'ayant aucun privilège du régime, il peine à dérouler convenablement les activités politiques au niveau communal», constate Djiby Diallo qui lui demande seulement d'user de son statut de leader local de l'APR pour jouer les premiers rôles dans la mobilisation. Concernant le DG du Port et patron de la Génération Sénégal Emergent (GSE), Djiby Diallo fait constater les gros efforts que Sadikh Béye déploie pour son mouvement sont énormes, alors qu'il devait, en même temps, se soucier de la léthargie du parti de son mentor le Président Macky Sall. D’ailleurs, son arrivée sur le terrain politique démarre avec l’avènement de sa nomination comme directeur du Port. «Ce qui devrait être comme une aubaine pour tous les responsables qui ont tout donné depuis des années souvent avec leurs propres moyens. Tout au contraire, au lieu d'appuyer les responsables de l’APR pour mieux assoir le parti dans la commune, il a préféré créer son mouvement, occasionnant ainsi beaucoup de départs du coté des jeunes de l'APR, mais aussi de nos alliés de BBY qui n’ont fait que rejoindre la (GSE). N'ayant pas les coudées franches, les responsables comme Awa Youm, Moustapha Kamal Thiam, Pape Alé Samb, Bocar Samba Sall etc., ceux qui sont restés… n'ont d'autre choix que de laisser faire», analyse le responsable politique Djiby Diallo. C'est cette situation de léthargie de l’Apr est la cause de la naissance de nouvelles forces  telles que ‘’Bby sunu Apr’’, ‘’Coalition 3D’’, et tant d’autres et qui essaient de se positionner pour faire valoir leurs potentiels. Sans oublier les agissements forcés de Birane Ngom qui, lui aussi, est sur le même tempo que le Directeur du Port, avec des actions sociales de haute portée sociale. Même si "Messi", vu sa posture, et ne bénéficiant pas encore de nomination, est un leader incontesté d'une frange de la jeunesse de Dieuppeul Derkle et même de beaucoup de mouvements et associations de femmes.

Avec ces perspectives sombres pour le parti présidentiel, il y a risque, lors des locales prochaines, de voir l’Apr céder du terrain au profit de l’opposition. Du moins, si l’on se fie sur l’analyse faite par le responsable Djiby Diallo. «A y voir de près, le frère de Farba Ngom qui était propulsé coordonnateur de l’APR, tout comme Babacar Béye, lors de la dernière présidentielle, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Et leur posture risque de jouer en faveur ou en défaveur de l’unité dans les rangs du parti de Macky. Je leur suggère, vu leur position et leur notoriété, d’entamer des démarches pour regrouper tous les responsables de la coalition afin que l’unité puisse servir de relent aux différentes initiatives individuelles pouvant désavantager le parti au profit de l’opposition, avec un bicéphalisme créé dans la coordination communale».

 

Lors de la  tournée économique de SEM Macky Sall, dans le Nord du Sénégal, la population du département de Kanel a fait dans la forte mobilisation pour l’accueillir.

C’est dans ce cadre que la population de la Commune de Sinthiou Bamambé-Banadji lui a réservé un vibrant et chaleureux accueil. Les partisans et amis du Colonel Oumar Diallo, ancien Directeur général des Douanes et ceux de l’opératrice économique Fatimata Sall Gniwa ont accueilli le Président de la république aux cris de « la la population de Sinthiou Bamambé-Banadji" réclame et veut une nouvelle et plus compétente équipe municipale, avec à sa tête le duo Oumar Diallo-Fatimata Sall Gniwa ».

 Une foule immense, composée  de jeunes et de femmes, toutes sensibilités politiques confondues, et entièrement engagées derrière ces deux fortes personnalités et amies du Président Macky Sall, a montré toute sa détermination à engager les actions souhaitées pour le développement de leur terroir.  Il faut rappeler que ces deux personnalités, depuis plusieurs décennies ont régulièrement assisté et soutenu les populations sur le plan économique, social et sanitaire. Le Colonel Oumar Diallo et Fatimata Sall Gniwa se sont toujours distingués dans l’amélioration du niveau de vie de leurs concitoyens avec la création d’activités génératrices de revenus et créatrices d’emplois avec les Calebasses ou « Hordé » Gniwa, et autres financements de projets de maraîchage, d’embouche ovine et bovine, d’aviculture, et de transports au profit des femmes et des jeunes de Sinthiou Bamambé Banadji et des villages voisins.

Il ne fait aucun doute que les partisans de l’ex DG des Douanes et de la dame de fer Fatimata Sall Gniwa ont littéralement éclipsé et dominé ceux du Ministre de l’Education nationale Mamadou TALLA, originaire de la Commune de Sinthiou Bamambé et dont l’oncle et beau père Hamel Talla est présentement le maire sortant.

Le Président Macky Sall a bien entendu et apprécié le cri du cœur en détresse de ces vaillantes populations. Ce duo va sûrement être bénéfique pour la commune qui réclame le changement. Mais l’avenir édifiera.

 

La commune de Cambérène, telle qu’elle fonctionne, ne rencontre plus l’aspiration de ses populations. Des dérives notoires sont constatées, avec des maux récurrents qui viennent s’ajouter aux manquements infrastructurels qui freinent son développement et l’épanouissement des populations. Pour faire face et y apporter les solutions attendues, ‘’Kaddu’’ ou la dynamique citoyenne pour le développement est née, et ambitionne de jouer un grand rôle lors des prochaines consultations populaires de Janvier 2022. Face à la presse, ses initiateurs déclinent leurs ambitions de faire de la cité religieuse de Mame Limamoulaye un modèle de développement et un havre de paix, en se référant sur ses écrits et ses enseignements.  

Selon Doudou Sarr Ndoye, leader de Kaddu, «Cambérène mérite un traitement particulier. La construction de son cadre de vie interpelle tous ses fils soucieux de son devenir, en portant le flambeau afin de relever les défis futurs. Kaddu (parole donnée ou l’engagement de la parole comme gage de garantie) se veut une organisation de réflexions, d’orientations et d’actions citoyennes qui aspire à représenter dignement Cambérène dans les instances de prise de décision. Elle se donne ainsi pour mission de mettre en œuvre des actions citoyennes pour l’éveil des consciences et contribuer au développement de notre cité religieuse». En effet, s’explique-t-il, «nous comptons briguer les suffrages des populations de Cambérène afin d’avoir les coudées franches pour rendre à notre localité son lustre d’antan. Pour cela, nous devons nous arrêter un moment pour constater l’état actuel de notre cité religieuse et diagnostiquer les maux qui constituent un frein à son développement dont notamment ses pôles économiques étranglés. De ce fait, la révision du découpage et du statut de Cambérène sera réétudiée dans ce Sénégal où les pendules doivent être réglées pour donner goût à l’histoire, et rappeler aux citoyens Sénégalais et aux générations futurs, la contribution de nos aïeux à la construction de notre nation à travers les concertations, et ceci avant les indépendances».

Pour preuve, « il faut se rappeler, suite à une donation de la communauté, des 364 hectares rétrocédés à l’Etat du Sénégal, sans contrepartie, qui avait constitué un signal fort en matière d’engagement et de modèle de citoyenneté. Ce qui avait permis de réaliser la première cité dénommée Parcelles Assainies dans le département de Dakar pour assurer aux citoyens Sénégalais, de classe moyenne, l’accès à des logements sociaux», se félicite Doudou Sarr Ndoye. Qui dénonce, avec énergie, tout acte anti-démocratique et non conforme aux règles de la citoyenneté et des valeurs qui découlent des fondamentaux de notre appartenance socio culturelle et religieuse.

Le Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’École inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV), ont procédé, ce mercredi 09 juin 2021 à Dakar, à la signature d’un protocole d’accord. L’objectif de cette convention est de renforcer le capital humain dans les domaines de l’élevage, des sciences et de la médecine vétérinaire, mais aussi de développer des outils et des stratégies de lutte contre les maladies animales. Étaient présents lors de la cérémonie de signature, Yalacé Kaboret, directeur général de l’EISMV et Gouantoueu Robert Guei, représentant au Sénégal et Coordonnateur du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la FAO.

Le directeur général de l’EISMV, Yalacé Kaboret a salué la mise en place de cette convention cadre.  « La collaboration entre l’EISMV et la FAO date de longues années, elle a permis à cette institution d’apporter un appui très significatif à l’EISMV à travers des appuis matériels, de formation afin de pouvoir renforcer les capacités de délivrer un enseignement de qualité et de promouvoir une recherche productive. Il me plaît donc de saluer la mise en place aujourd’hui d’une convention cadre de coopération qui officialise le partenariat entre l’EISMV et la FAO » indique-t-il.

Pour M. Kaboret, « la signature de la présente convention témoigne de la volonté de traduire en acte ce même idéal qui définit nos deux organisations ainsi que la détermination de donner le meilleur pour satisfaire ensemble le bien-être des populations et particulièrement des communautés de base. Elle vient valoriser un processus qui nous a fait cheminer toute l’année 2020 pour aboutir à cette convention ».

Le représentant au Sénégal et Coordonnateur du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la FAO, Gouantoueu Robert Guei, s’est réjoui de la tenue de cette importante cérémonie qui est le fruit d’une coopération exemplaire et l’aboutissement d’un long processus. « La collaboration entre l’EISMV et la FAO s’est illustrée dans plusieurs domaines notamment dans le renforcement des capacités dans le domaine de la santé publique, l’équipement de laboratoires, la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, la sécurité sanitaire des aliments et bien d’autres domaines. La FAO a soutenu en 2017, le développement et l’intégration des modules ‘’One health’’, elle a aussi octroyé trois bourses » dira-t-il.

Pour renforcer les conditions de travail, « nous allons contribuer à l’équipement de la salle de conférence de l’école avec un système de vidéo conférence. Nous avons aussi jugé qu’il était plus judicieux de sceller un protocole qui, au delà du Sénégal, va embrasser les 14 autres pays de l’Afrique de l’ouest. Nous réitérons l’engagement de la FAO à soutenir le développement de l’élevage et la promotion de la santé animale et la santé globale » conclut-t-il.

 

 

 Pour cette première édition, le Ministère du Commerce et des PME a donné la parole aux PME, une bonne occasion pour les chefs d’entreprise de revenir sur des problèmes inhérents liés à la formation, à l’accompagnement, au financement, au renforcement des capacités etc... Après des interventions des entrepreneurs, le représentant du Ministre Burkinabé en charge des PME a partagé l’expérience de son pays sur le financement des PME.

Mme Assome Aminata DIATTA, Ministre du Commerce et des PME, quant à elle, s’est exprimée en ces termes : «Cette première édition dont on vient de terminer les travaux,  est plus qu’une simple rencontre. Elle sera désormais un cadre de partage et de vulgarisation des politiques et initiatives publiques pour le développement des PME, mais aussi un moment d’écoute fort pour donner la parole aux chefs d’entreprises, en particulier des PME».

En effet, la participation remarquable des acteurs durant cette première édition dénote, à plus d’un titre, tout l’intérêt que cela suscite. En s’intéressant aux questions de financement des PME comme problématique majeure pour cette édition de lancement, les « Rendez-vous Actions PME » se veulent une instance de diagnostic le plus exhaustif possible des obstacles au développement des PME et de l’emploi des jeunes. 

Pour conclure, Mme le Ministre s’est voulu rassurante : « Je voudrais rappeler  ceci : je serai toujours le médecin de famille des entreprises. Pourquoi je le dis ? Parce que, tout simplement, le Ministère du Commerce et des PME doit être au chevet des entreprises pour les écouter, les conseiller, les accompagner vers la création d’emplois notamment l’emploi des jeunes»

 

Il me semble que ma dernière correspondance remonte à votre dernière visite à Ourossogui. Excellence, je vous prie de m’excuser pour cette interpellation, dans les mêmes circonstances, maisl’objet de ma lettre n’a toujours pas évolué.

Monsieur le Président, ma passion pour Ourossogui vient des profondeurs de mon enfance, pour avoir vécu les moments intenses de combat menés par mes parents et moi-même, pour le développement socioéconomique de la ville.

Il est vrai que les études m’avaient éloigné de ce combat pendant un moment, mais vous comprendrez qu’une passion ne meurt jamais.

Il se passe des choses innommables dans l’espace public, qu’il est foncièrement difficile pour un Chef d’Etat d’avoir l’exact mesure de la déchéance organisée de ce poumon économique de la région.

Excellence, je vous informe que depuis des années, on se bat pour obtenir de l’eau courante, pour une ville de presque 30.000 habitants.  La solution à ce problème ne pourrait être locale, je l’ai dit plusieurs fois et j’ose espérer que cette fois ma voix serait entendu. Il faut nécessairement régler ce problème, que nos élus ont du mal à porter convenablement.

Excellence, bientôt l’hivernage et la situation de ourossogui n’est pas loin, de celle de Keur Massar, nous avons besoin d’un système d’évacuation des eaux pluviales, pour ne pas dire d’un système d’assainissement normé.

De plus, il est temps, de se pencher sérieusement sur la situation des phosphates de Ndendory, il y’a, là un levier formidable de structuration d’un pôle d’investissements productifs.

Au passage, les préparatifs vont bon train pour vous accueillir, ce qui est de l’ordre de nos traditions, mais, il est clair que certains sourires que vous allezapercevoir cachent une colère , pour une raison simple, il y’a une anomalie démocratique dans cette localité. La minorité gouverne la majorité.

Excellence, en vous souhaitant, une excellente visite, dans cette localité que nous chérissons, je vous prie de croire à mes sentiments dévoués.

Dr Bassirou NIANG, Président du Mouvement DENTAL SOGUI, ex-membre de la CCR

 

Les forces vives de DABALY et au-delà du département de NIORO, à savoir les autorités coutumières et religieuses, les étudiants, les jeunes, les femmes et les cadres ressortissant de la commune de Dabaly, département de Nioro, ont répondu massivement à l’invitation de Samba Sall, candidat déclaré aux prochaines locales de 2022. Face à la presse, le chef de Protocole du Ministère de l’Intérieur s’est expliqué sur les raisons qui guident son choix de briguer la mairie. «Au regard des besoins toujours accrus des populations en matière d’infrastructures de base et d’équipements collectifs, il y a toujours des champs à explorer et des réalisations à faire, d’où la nécessité pour moi de solliciter les suffrages des populations de Dabaly pour leur apporter sécurité et satisfactions des principales préoccupations.

«Je déclare solennellement ma candidature pour la mairie de Dabaly», cette annonce de Samba Sall sonne comme une source de joie auprès des ressortissants basés à Dakar et qui scrutent l’avenir de leur localité avec un brin d’optimisme. Le leader du Mouvement pour la Renaissance de la Commune de Dabaly (Mrcd) compte ainsi apporter sa modeste contribution au développement de la commune de Dabaly  qui polarise  22 villages, et faire gagner la liste de la coalition Benno Bokk Yakaar.

 Le chef de Protocole au Ministère de l’Intérieur entend apporter les réalisations attendues par les populations en équipant déjà un centre de santé au niveau de la commune, ce qui viendra s’ajouter aux cases de santé qui devraient être érigées dans chaque village. Dans le domaine éducatif, Samba Sall annonce construire des écoles primaires, deux collèges d’Enseignement moyen et un lycée pour La Commune de Dabaly.

Alors que sur le plan des infrastructures, le patron du Mrcd voudra procéder au bitumage des routes et à l’ouverture de pistes pour davantage désenclaver la zone, sur le plan économique, par contre, une grande promotion du développement de l’agrobusiness dans la localité est attendue, tout comme des efforts pour poursuivre l’électrification des villages, surtout en ce qui concerne l’énergie solaire seront déployés. «En plus de ces actions inscrites en priorité, j’ambitionne de contribuer à l’exploitation durable des ressources naturelles, notamment par la mise en œuvre d’un projet d’envergure de reboisement, faciliter l’accès au financement à toutes les couches, surtout aux femmes et aux jeunes afin de doper la création d’emplois au niveau de la commune», envisage-t-il.

«Mieux, avec l’équipe que je mettrai en place si les populations me font confiance, nous allons contribuer à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations de Dabaly. C’est pourquoi, en direction des locales, j’exhorte les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales à l’occasion de la révision exceptionnelle qui sera ouverte incessamment», lance Samba Sall. 

 



Plongés dans une incertitude, avec des lendemains sombres pour leurs activités socio-économiques, culturelles et artistiques, dont la plupart des revenus étaient liés à la vente des œuvres à l’extérieur, les artisans touristiques, réunis autour d’une fédération vivent encore les stigmates de la pandémie à coronavirus. Dans un contexte de relance économique port-Covid, et après l’annonce d’importants investissements par les autorités publiques, ils ont décidé de prendre leur destin en main après d’intenses réflexions pour mettre en valeur et rendre visible leur secteur frappé de plein fouet par la crise. Selon Doudou Sarr Ndoye, coordonnateur du comité de pilotage pour la mise en place de la fédération nationale des artisans touristiques du Sénégal, en compagnie de Mme Astou Diarra, la principale initiatrice de l’entité, et leurs camarades, «il s’agira de nouer des partenariats  stratégiques avec les chambres consulaires, mettre en relief et valoriser la création ‘’Made in Sénégal’’ de leurs créations, mais surtout d’impliquer les acteurs sur les prises de décisions concernant le secteur».

Pour booster durablement la représentativité de la fédération des acteurs touristiques dans les instances dirigeantes, des assises vont devoir être organisées pour diagnostiquer et produire des résultats probants afin de mieux les accompagner. Se basant, en effet, sur les recommandations de l’atelier de partage et de validation de la stratégie nationale de développement de l’artisanat (Snda) du 26 et 27octobre 2020 tenu à Saly, et l’engagement du Président Macky Sall prêt à développer le secteur artisanal, «les acteurs peuvent enfin voir naître un vent nouveau soufflé dans leur secteur, avec les nouvelles orientations du gouvernement du Sénégal. Mais il faut dire que cet espoir de renaissance a commencé depuis l’émulation faite par Mme Astou Diarra, actrice de l’artisanat touristique à Saly, qui, le 17 août 2020 dernier, en pleine pandémie, a eu l’idée de mettre en place une organisation nationale qui vise à fédérer tous les acteurs du secteur de l’artisanat et du tourisme pour une meilleure structuration de leur plateforme et de son assainissement.

Cela permettra de mener des réflexions afin d’identifier les maux qui gangrènent le secteur et lui trouver des issues heureuses dans l’objectif de favoriser l’épanouissement individuel et collectif». Ainsi, avec la mise en place de ce cadre, des actions de sensibilisation devront être menées pour une parfaite mise en œuvre des stratégies organisationnelles régionales, et faciliter la communication qui aboutira à la mise en place des unions régionales des artisans touristiques (Urat) qui se voudront les répondantes directes du bureau exécutif de la Fnats. Et avec les efforts entrepris par le comité de pilotage, les Urat vont se consolider à travers les quatorze régions du Sénégal pour justement le rôle de facilitation, d’animation, de communication et d’élargissement de la vision auprès des acteurs.

CMU
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