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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

En réceptionnant ce mercredi 6 containers de pièces de rechange pour rénover et remettre en circulation des bus tombés en panne ou incendiés lors d’évènements, le Directeur de Dakar Dem Dikk, Omar Boun Khatab Sylla a laissé entendre qu’il compte relever, d’ici la fin décembre 2021, la totalité du parc. En visite des ateliers de la société à l’entrepôt de Ouakam, le successeur de Me Moussa Diop a rappelé que lors de sa prise de fonction, le 15 septembre dernier, sur 1032 bus, 504 étaient en panne faute de pièces de rechange. «Mais, nous allons redresser la barre et remettre cette boîte sur de bons rails», promet-il.

La Direction général de la société de transport Dakar Dem Dikk (DDD) a réceptionné, mercredi, six containers de pièces de rechange acquises pour rénover et remettre en circulation des bus en panne. Pour Omar Boun Khatab Sylla, «l’importance de la réception de ces pièces de rechange résulte de la concrétisation d’un contrat de 3,5 millions de dollars, soit 2 milliards de francs CFA. Nous allons procéder à la rénovation de 90% des bus suivant le Programme d’Urgence de Relance de l’Exploitation (PURE) avec la rénovation de  177 bus sur un nombre total de 475». Selon le successeur de Me Moussa Diop, «l’essentiel des pièces que nous avons réceptionnées aujourd’hui concerne des pare-brise, nous allons en rénover plus de 80 bus immobilisés faute de pare-brise», s’est-il exprimé lors de la cérémonie de réception de containers, au dépôt de Ouakam, qui a été précédée d’une visite de différents ateliers de la société. Pour le Directeur Technique qui a guidé la visite des les différents ateliers, «plusieurs bus sont immobilisés faute de pièces de rechange. D’autres pièces devant permettre la rénovation totale du parc seront réceptionnées dans les prochaines semaines, selon le Directeur technique», annonce Mamadou Kouyaté qui a soutenu qu’en plus des pare-brise, 600 batteries sur 1200 ont été déjà réceptionnées au mois de novembre. Un autre lot sera disponible à la fin de ce mois. «Nous avons aussi reçu un lot de 600 pneus sur 2200, qui nous a permis de rénover des bus avec des pneus neufs, en vue de préparer l’hivernage qui va bientôt arriver», soutient la direction.

 

 

 

L'arrivée du nouveau Directeur Général Mr Xavier IDIER, (Directeur général SECAA S.A et Eiffage opérations services/EOS chez Eiffage Concessions), à la Secaa et EOS avait suscité beaucoup d'espoir pour le personnel à son arrivée. Les délégués du personnel croyaient ainsi à l'instauration définitive d'un climat social apaisé dans l'entreprise avec une franche collaboration. Hélas, en faisant le bilan de ce partenariat il y a quelques semaines, le Collège des délégués s'est rendu compte que la plupart des revendications du personnel n'ont pas été réalisées. Pire, la Direction Générale fait, selon les délégués, dans le dilatoire en repoussant à chaque rencontre les délais qu'elle a fixés pour la résolution de certaines doléances. 

 

Le Collège des délégués du personnel, conscient des enjeux de l'heure, a pris la décision de surseoir à cette collaboration en mettant sur pied une plateforme de doléances et des moyens d'actions pour l'atteinte de ces requêtes, afin de faire revenir la Direction Générale à la raison. C'est ainsi qu’ils ont mis en place une plateforme revendicative qui s'articule autour du respect des engagements de la Direction Générale, avec la mise en place du nivellement des salaires et d'une grille salariale dans les plus brefs délais, de l’octroi d'une prime de risque à tout le personnel, de la cessation de la politique d'intimidation caractérisée par la distribution de demandes d'explication à tout-va et des licenciements abusifs et arbitraires, de la réintégration sans condition de notre collègue Raphaël Henry Nzale, de l’annulation de ,la procédure de licenciement de notre collègue Bineta Sarr de l’ouverture du capital social aux salariés des deux entités et de la mise en place d'une politique sociale digne de ce nom pour le personnel, en vertu de la Responsabilité Sociétale d'entreprise. Les délégués du personnel prévoient ainsi de déposer un préavis de grève dans les prochains jours si la Direction Générale ne satisfait pas l'ensemble des doléances du personnel listées à travers cette plateforme revendicative.

 

 

C’est le lundi 3 Mai prochain, à la mosquée Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, que le Centre de Développement Solidaire et Inclusif (Cdsi) que dirige Mme Aissatou Cissé, Ministre Conseiller auprès du Président de la République, lance son programme de pavage. Cette activité va prendre en compte 25 bénéficiaires et permet de mettre en œuvre l’importante politique du chef de l’Etat. Selon son Président Directeur Général, «cette initiative apporte une réponse à l’Axe II du PSE relatif au capital humain. C’est des formations qu’on offre dans certains domaines comme le pavage, l’agriculture, l’élevage, l’aquaculture, les pépinières, le concept appelé ‘’Toolou Keur’’ et qui prend de l’ampleur, la fabrication de savons de luxe qui peut permettre de gagner le marché de l’hôtellerie. Ce sera une manière de restructurer l’économie qui entend mettre une frange vulnérable de la population au  cœur du dispositif économique et social».

Dans un contexte marqué par le débat sur la promotion de l’emploi, le Cdsi entend fortement jouer sa partition dans l’employabilité des jeunes. Avec son programme de pavage qui vient à son heure et dont le but est de donner un autre visage du Sénégal, à travers nos communes et nos villes, mais surtout, pour permettre à nos jeunes de se créer des activités qui vont générer des revenus corrects, le Cdsi compte dérouler son programme à Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Thiès, Mbour, Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor. «Ce sera pour un an dans sa première phase, et à cet effet, nous avons signé, à Saint Louis, des partenariats avec le Village Pilote dont l’activité est d’accueillir des enfants en situation de détresse, avec le Samu Social aussi, Inside (Index Sénégalais aux initiatives de développement) qui est une association locale qui œuvre beaucoup dans le développement durable», laisse entendre Mme Aissatou Cissé. Selon PDG, «l’enjeu principal des ces initiatives est de permettre aux jeunes, en tant que forces vives, est de participer à bâtir ce pays. Pour cela, ils devront être formés, outillés, encadrés et conseillés pour qu’ils puissent se mettre en œuvre pour le bénéfice de la République. C’est important qu’ils se sentent responsables et utiles à leur communauté». Le Centre de Développement Solidaire et Inclusif est accompagné par le Ministère de la Formation Professionnelle, notamment avec l’Office National de Formation Professionnelle (Onfp) qui soutient les activités de ce genre. Il faut dire aussi que les personnes handicapées sont concernées, même si dans nos pays, on n’avait pas pris en compte ces personnes vulnérables dans des volets comme la formation professionnelle. «Mais c’est avec l’avènement de Macky Sall depuis 2012 que les choses bougent véritablement. Avec lui, il y a une part des personnes handicapées, elles sont incluses dans des politiques, dans des programmes et dans des mises en œuvre, bref dans tous les segments de l’Etat. Pour dire que le Président Macky Sall n’a pas oublié qu’au Sénégal, on a 5,9% de la population qui vit avec un handicap. Il y a certes des faiblesses, mais nous y sommes pour mettre en exergue cette équité tant chantée par les pouvoirs publics», indique Mme le Ministre Conseiller.

Le fauteuil électrique, le Président Macky Sall et moi

«Je loue la générosité du Président Macky Sall qui vient de m’offrir un fauteuil électrique conçu selon ma morphologie. Ce n’est pas la première fois qu’il l’achète pour moi.  Le premier, c’était avant 2012, en pleine campagne. Quand il m’a aperçue, il a constaté que mon fauteuil était défectueux, il a même eu peur et tout de suite, il a fait le reste à travers M. Patrick Sayed qui a beaucoup apprécié ce noble geste. C’est donc le deuxième fauteuil que le chef de l’Etat achète pour moi. En fait, je bouge beaucoup et je me retrouve souvent dans le Sénégal des profondeurs dans le cadre de mes activités, n’ayant pas cette accessibilité qui exige une certaine mobilité. Ce n’est pas un frein pour moi que d’aller vers les populations où qu’elles se trouvent. C’est dire que le geste du Président facilite pour beaucoup mes activités, ce qui me permettra d’être beaucoup plus autonome».

La Société des infrastructures et de réparation navale *(SIRN)* s’allie avec la Compagnie Ouest-Africaine de Crédit-Bail *(Locafrique)* dirigée par Khadim Ba, et West Africa Capital Advisors *(Wac Advisors)* pour accompagner les acteurs de la pêche artisanale. En effet, ces trois structures ont paraphé un protocole d’accord pour le financement du Programme de modernisation de la pêche artisanale au Sénégal. La cérémonie de signature officielle s’est tenue hier lundi 26 avril 2021 à Dakar.

Il s’agit, ici, d’un partenariat technique et financier sur le long terme, en vue de la réalisation de projets structurants dont le montant global est estimé à 430 milliards de francs Cfa. Wac Advisors va accompagner la Sirn dans la mobilisation des financements nécessaires aux infrastructures structurantes. *Locafrique*, en tant qu’établissement de crédit, proposera des solutions de financement adaptées directement aux pêcheurs et autres acteurs de la chaîne de valeur.

Un haut progrès technologique s’opérera dans le secteur de la pêche artisanale au Sénégal, grâce à ce protocole d’accord mis en place par la Sirn et ses deux partenaires financiers de taille.

En effet, le programme de modernisation de la pêche artisanale, dont l’un des volets consiste au remplacement des pirogues en bois par des pirogues en fibre de verre, s’inscrit dans le cadre du Projet de construction navale (Pcn) de la Sirn, dont l’ambition est de «positionner le Sénégal dans le sous-secteur de la construction navale, mais aussi de renforcer le positionnement du pays dans le sous-secteur de la réparation navale».

Le Projet de modernisation des pirogues artisanales a connu plusieurs avancées et réalisations significatives, notamment avec la signature de conventions avec des partenaires techniques pour la construction des pirogues en fibre de verre, la tenue d’ateliers avec les associations de pêcheurs et les maîtres charpentiers, l’obtention d’exonérations fiscales et douanières pour ledit programme. Les objectifs poursuivis par ce dernier sont, entre autres, «l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs pour une meilleure sécurité en mer, l’extension de la durée de vie des pirogues qui passera de 5 à plus de 20 ans, l’introduction d’une nouvelle technologie de construction navale par un transfert de technologie».

Le remplacement des 20 000 pirogues en bois inférieures à 12 m par des pirogues en fibre de verre, cette année, s’étalera sur moins de 10 ans. Et le coût de la mise en œuvre de ce volet est estimé à environ 80 milliards de francs Cfa.

En plus du renouvellement des pirogues en bois, différents projets verront le jour également dans le cadre de cet accord de partenariat. Il s’agit de la construction de bateaux de pêche semi-industrielle et de soutien logistique (le parc à remplacer sur la prochaine décennie est estimé à environ 2 600 pirogues pour un coût évalué à environ 150 milliards de francs Cfa) ; la construction d’infrastructures de pêche, composante importante de la modernisation de la pêche artisanale et de l’ensemble de la chaîne de valeur des produits halieutiques ; et, enfin, la construction d’un dock flottant pour le renforcement du positionnement du Sénégal dans le sous-secteur de la réparation navale. Il concerne les navires de plus de 235 m avec des tirants d’eau supérieurs à 11 m.

Ce dock flottant sera construit dans le nouveau port de Ndayane et le coût du projet est estimé à 100 milliards de francs Cfa. La *Sirn*, en collaboration avec ses partenaires financiers *(Locafrique et Wac Advisors)* va faciliter la mobilisation des ressources financières requises pour «accélérer» la mise en œuvre du programme. 

Venu présider la rencontre, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, a soutenu que la construction de pirogues en fibre de verre permettra «certainement une mise aux normes des infrastructures de pêche artisanale devenues obsolètes». A cela s’ajoute «la nécessité de renforcer nos moyens de transport, de contrôle et de surveillance de nos côtes».

Prenant la parole à son nom et à celui des partenaires financiers, *Khadim Ba*, après avoir remercié le ministre pour les avoir associés dans cet ambitieux Programme de modernisation des infrastructures et équipements de pêche, a renseigné que la signature de ce protocole d’accord consacre la concrétisation d’un travail entamé depuis plusieurs mois, dans «une dynamique de co-construction, par les trois parties prenantes». M. Touré

 

La ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, a procédé à la pose de la première pierre d’une centrale électrique de 300 mégawatts au Cap des Biches, dans le département de Rufisque (ouest).

L’infrastructure sera "la plus grande" centrale électrique "jamais construite en Afrique de l’Ouest", a déclaré Mme Gladima lors d’une cérémonie marquant le début de la construction de l’ouvrage, en présence de plusieurs personnalités, experts, investisseurs et élus territoriaux. "Cette centrale sera la première de cette taille à être construite au Sénégal, mais également en Afrique de l’Ouest. Elle est entièrement financée par des fils de ce pays", a-t-elle dit.

La construction de l’infrastructure marque "un grand saut qualitatif" dans le domaine de l’énergie au Sénégal, a souligné la ministre du Pétrole et des Energies, assurant que la centrale électrique permettra au Sénégal d’augmenter ses "capacités de production".

Selon un document de presse du ministère du Pétrole et des Energies, l’ouvrage va coûter 220 milliards de francs CFA "entièrement" fournis par des membres du secteur privé national réunis au sein d’un consortium baptisé West African Energy et dirigé par l’ancien ministre de l’Energie, Samuel Sarr.

Selon la même source, il est construit en vue de "la disponibilité permanente de l’énergie à moindre coût", dans le souci du président de la République, Macky Sall, de "stimuler l’investissement par les privés nationaux".

M. Touré 

 

 

Le Directeur Général de Senelec Papa Mademba BITEYE et le Directeur Général Adjoint de Vinci Energies Abdallah SABRI ont procédé ce vendredi 23 avril 2021, à la remise de fournitures scolaires et de denrées alimentaires aux populations de Diamniadio et Rufisque. Cela rentre dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE).

L’école élémentaire de Keur Ndiaye Lô est dotée de 50 tables-bancs, de 12 bureaux, de 12 armoires et de 6 kits de géométrie. L’école Imam Alioune Touré de Diamniadio a reçu 50  tables-bancs, 3 tableaux, 3 bureaux, 3 fontaines deau, 100 cahiers de 100 pages, 100 cahiers de 50 pages et des paquets de stylo. Des denrées alimentaires ont également été distribuées à 270 familles de Diamniadio et à 180 familles de Rufisque. Pour le Directeur Général de Senelec Papa Mademba BITEYE, « la RSE n’est pas seulement une option stratégique. C’est un choix ontologique car elle est le microcosme de la société et la nature de ses services en fait une entreprise qui est présente dans tous les aspects de la vie sociale, économique et culturelle ».

Dans son allocution, le Directeur Général de Senelec mesure toute la signification de cette action généreuse du Groupe Vinci Energies qui, en conformité avec l’esprit de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), démontre son implication dans les affaires de la société et sa sensibilité par rapport aux enjeux sociaux qui mobilisent nos attentions, nos énergies et nos ressources » M. Papa Mademba BITEYE a salué l’excellent travail que le Groupe Vinci Energies continue d’abattre pour accompagner Senelec dans sa mission de service public, celle de fournir une électricité de qualité et en quantité suffisantes, notamment dans cette zone de Diamniadio où d’importants ouvrages électriques ont été réalisés.

Le Directeur Général Adjoint de Vinci Energies M. Abdallah SABRI, a remercié la Direction Générale de Senelec pour avoir fait confiance à Vinci Energies depuis trois ans pour la réalisation de ce programme essentiel à la sécurisation, à la fiabilisation et au renforcement du réseau électrique du Sénégal. « Nous nous réjouissons d’avoir honoré nos engagements en termes de qualité des ouvrages, de respect des délais de travaux et des enveloppes budgétaires. Nous avons également tenu nos engagements dans le domaine du transfert des compétences car des centaines d’ingénieurs et de techniciens sortis d’école, des ouvriers qualifiés, ont travaillé dans les chantiers que nous avons réalisés. Un certain nombre d’entre eux sont devenus des collaborateurs de Vinci Energies Sénégal », a déclaré M. Abdallah SABRI. Non sans souligner que « Vinci Energies porte de nombreuses valeurs humaines de solidarité, de responsabilité. Plus qu’un principe, la solidarité est une réalité que nos équipes expriment de manière concrète sur le terrain et elle se matérialise aujourd’hui par cette opération de distribution de produits alimentaires et scolaires. »

Le maire de Diamniadio Moulaye GUEYE a témoigné de sa fierté à Senelec au regard des investissements énormes consentis pour améliorer la qualité de service au niveau de sa localité. Il en est de même du Président du Conseil départemental de Rufisque et de l’adjoint au maire de Rufisque qui ont particulièrement salué l’apport de Senelec dans le budget de la municipalité.

 

Le comité d'organisation de la FIARA a fait face à la presse pour faire l'état des lieux sur la 21 ème édition qui se profile. Cette présente sera marquée par la pandémie de COVID-19 néanmoins le comité d'organisation va prendre les devants afin de faciliter les déplacements des 800 exposants. L'innovation apportée à cette 21 ème édition est la problématique de l'emploi des jeunes. 

La conférence de presse qui perpétue la cérémonie traditionnelle d'échanges d’informations avec les médias sur les préparatifs de la FLARA 2021 a permis au comité d'organisation de revenir sur les principales innovations de cette année. Les organisateurs se penchent particulièrement sur l’emploi des jeunes dans le développement local durable d’où le thème général de cette édition << Rester ici, Travailler ici et Réussir ici>>, un slogan porteur d'espoir des jeunes du CNCR, face aux enjeux et aux défis de l’émigration. 

La 21 édition connaitra d'importantes innovations que la FIARA est en train d'étudier avec des partenaires. C'est le cas avec le CNCR et J'ASPRODEB pour la réalisation de La 4éme édition du Festival Alimentaire maurtout la mise en place d’un village de l'emploi agricole et rural qui compte réunir toutes les structures et projets d'appui aux jeunes. 

Si au plan économique et financier, les retombées de l'Action de la FIARA ne sont plus à démontrer, les résultats acquis au fil des éditions ont eu le mérite de faire de cet événement majeur, une activité annuelle incontournable, une activité qui, aujourd'hui, fait La fierté des organisations de producteurs. 

En effet d'à peine 60 exposants, à la première édition, aujourd'hui, la FIARA accueille entre 509 et 800 exposants y compris les services d'accompagnement de le production, entre 15 et 19 pays et des délégations officielles Cameroun, Guinée Equatoriale, et état de Sao Paulo, Brésil. 

Il est donc question, pour les organisateurs, dans le cadre des réflexions en cours avec le CNCR, et en appui à la commercialisation, de favoriser La réalisation en marge de la FIARA, de bourses agricoles afin de donner plus d'impulsion aux activités commerciales des producteurs.

Il s'agira également d'appuyer les acteurs, à travers des rencontres de partage, de renforcer les capacités des organisations de production Dans cet ordre d'idées , la Direction  de la FIARA envisage en collaboration avec l'ASPRODEB de mettre en place, un observatoire des prix et d'assoir au sein des organisations professionnelles de producteurs une dynamique de formation à la maîtrise des nouvelles techniques de l'information et de la communication avec l'ambition de pousser les exploitations familiales vers la mise sur pied d'entreprises économiques viables et modernes , capables de dégager des plus values. 

En raison du contexte sécuritaire et sanitaire difficile qui sévit dans le monde suite à la pandémie de COVID 19, le comité va prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’aider les participants et les visiteurs à prendre part dans les meilleures conditions possible à la FIARA et dans le respect strict des mesures sanitaires en vigueur dans notre pays. M Touré 

 

C’est un Macky Sall attentif et d’écoute qui est apparu, ce jeudi, à Diamniadio, devant des milliers de jeunes pour porter un message d’espoir, avec un franc-parler comme il sait en montrer. Venu présider le Conseil présidentiel pour l'insertion et l'emploi des jeunes, le chef de l'État a, devant des chercheurs d’emploi attentionnés, lancé un message rassurant. «En tant que problématique majeure, la question de l'emploi des jeunes reste une préoccupation de l'État du Sénégal. Mais somme toute, vous ne serez pas abandonnés, au contraire…», leur a-t-il confié.  

Pour réussir cette importante promesse de doter à la jeunesse sénégalaise d’emplois décents, le chef de l'État compte sur le secteur privé dont la mission, en tant que maillon important, réside dans la création d'emplois. «Je peux assurer que nous sommes disposé à travailler main dans la main avec le secteur privé pour accompagner les jeunes», signalera le président Macky Sall. En effet, l'insertion socio-économique et l'emploi des jeunes connaissent des difficultés partout dans le monde entier qui connaît des difficultés. Autrement dit, la crise liée à la pandémie de Covid-19 est un des facteurs principaux qui conduisent aujourd'hui à l'aggravation de la situation économique dans le monde. Le président Macky Sall rappelle également aux jeunes que c'est le monde réel qui n'est pas toujours tel qu'on le conçoit à l'école. Toutefois, un stage en milieu professionnel est une chose indispensable. «Ce conseil présidentiel est le vôtre. Nous avons vécu ce que vous vivez actuellement, je connais vos doutes, vos attentes, vos aspirations et vos ambitions d'être utiles à vos familles. Mais sachez que la lutte contre le chômage des jeunes est une bataille de longue haleine qui ne se gagne pas en un jour. Cependant, l'État ne vous abandonnera pas. Je serai toujours à vos côtés à la recherche de solutions et nous vous assurons de notre engagement volontariste en attendant que les efforts envisagés puissent porter leurs fruits».

Par ailleurs, la problématique liée à l'accès au financement a été soulignée par la plupart de ces jeunes. En effet, cette difficulté est souvent liée à l'apport qui est demandé à certains jeunes qui ne trouvent pas souvent les ressources nécessaires. La faiblesse des financements accordés est également un blocage pour certains jeunes détenteurs de projets et qui n'attendent que des financements conséquents pour avoir un départ prometteur. Par exemple, un jeune peut demander un financement à hauteur d'un million et ne parvient même pas à avoir la moitié de ce financement. Le manque de formation technique et de qualification des jeunes est également un problème récurrent qui freine aussi l'employabilité des jeunes. En effet, si les jeunes parviennent à être formés techniquement dans certains domaines comme l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'artisanat et aussi les TIC, ils bénéficieront naturellement d'un emploi et l'exerceront convenablement. La question du chômage demeure préoccupante dans plusieurs régions du Sénégal. 

La tentative d’organiser une assemblée générale le mercredi 21 Avril 2021 par une certaine frange des enseignants qui se disent républicains s’est soldée par un fiasco. Si cela s’était terminé seulement par un échec, personne n’en pâtirait. Cependant, l’opinion a été surprise et choquée par la tournure prise les événements, avec des insultes et des insanités qui pleuvaient comme un déluge, «dignes de ‘’boudioumans’’ pour ceux-là qui se disent éducateurs», selon le Collectif des enseignants pour la réussite de Macky (Cerma).

Très tôt, sentant l’inélégance, l’inopportunité, l’incongruité, l’impopularité de la démarche, le Collectif des Enseignants pour la Réussite de Macky (Cerma) s’est démarqué, tout en restant ouvert à toute tentative sincère d’unifier la corporation derrière le Président. Pour Adama Fall dit Adus, le coordonnateur national, «très soucieux de l’image de notre chef de parti, nous nous refusons d’étaler nos différends sur la place publique et acceptons de travailler, par cercle concentrique, avant d’arriver à une solution pour notre formation politique. Par conséquent, le Cerma n’a rien à voir avec ces ‘’guignoleries’’, ces querelles de borne fontaine pour des enseignants en perte de vitesse et sans conviction».

«Si le Président fonde son magistère sur des valeurs, nous devrions être la vitrine sur laquelle il devrait s’appuyer pour la visibilité de son action. Soucieux de la position d’avant-gardiste des enseignants, de loyauté sans faille, le Cerma réitère sa posture d’hier et d’aujourd’hui qui est de servir de bras communicationnel pour le Président, pour ainsi dire, et de rempart pour la communauté éducative», a fait savoir Adus dont l’organisation, dans sa globalité, accuse cette race d’enseignants imbus de leur égo, qui ne font que saper la dynamique unitaire tant souhaitée par le chef de parti. Mais justifie-t-il, «pour des raisons crypto-personnelles, nous devons éviter de ternir l’image d’un timonier qui a beaucoup fait pour sa nation. En tant qu’éducateurs, intellectuels par excellence, nous devons être la première force sur laquelle Macky doit s’appuyer pour sa communication offensive, étant entendu que depuis toujours, les enseignants sont restés meilleurs relais pour atteindre les coins les plus reculés du pays».

 

L’affaire du foncier de Mbane, la gestion opaque de l'eau, le manque criard d’infrastructures de développement, un défaut d'accompagnement dans les logements sociaux, entre autres préoccupations vécues difficilement par les populations, tel est le visage que présente la commune de Mbane. Et pourtant, l’équipe municipale qui est aux affaires depuis 2014 avait promis un changement radical et positif dans leur vécu quotidien, mais la suite a montré qu’il faut aujourd’hui, et en urgence, de nouvelles têtes. Selon Babacar Fall, protégé de Me Moussa Diop, ex Directeur de la société de transport Dakar Dem Dikk (DDD), par ailleurs candidat déclaré au fauteuil municipal, «il est temps que la jeunesse s’engage politiquement. Maintenant, nous avons bien compris  les enjeux de développement. Dès lors, il faudra désormais compter avec nous, AG/JOTNA, pour prendre en charge les préoccupations des Mbanois».

Mbane souffre en silence. Jusqu’ici, le mot déception est le sentiment le mieux partagé dans la collectivité. Mais selon le coordonnateur AG/ JOTNA de la commune, par ailleurs, Coordinateur de ‘’GRAND MBANE’’, «on ne se tromperait pas en faisant part de notre déception de l’équipe municipale qui est pourtant aux affaires depuis 2014. Et donc, il est temps de faire renaitre l’espoir  de vivre, en apportant une rupture dans la gestion de notre commune». En effet, les défis sont énormes et le constat est que l’actuelle équipe peine à retrouver des repères de planification pour sortir la commune des difficultés dans lesquelles elle est plongée.

«C’est des dérives qu’on constate et cela nourrit le désespoir et la déception des Mbanois. Les faits étant têtus et les cerveaux de ladite équipe toujours orientés vers les deals financiers et leurs propres intérêts, les mbanois vont devoir souffrir encore et encore jusqu’au jour tant attendu pour les envoyer se promener tranquillement dans les rues de Mbane. Déboussolée et incompétente, cette équipe a plus d’énergie pour faire des deals. Ayant élu domicile hors de la commune au moment où la localité avait besoin d’eux dans le cadre de la lutte contre le COV19, le conseil municipal n'était jamais présent. Pire encore, tout le monde constate que la mouvance présidentielle organise des meetings à un moment vraiment inopportun. Donc la question légitime que l’on doit se poser est de savoir à quand le sérieux dans ce pays ? », s’interroge Babacar Fall qui tient vaille que vaille à apporter les changement attendus par les Mbanois qui sont aujourd’hui déçus par leurs dirigeants, déboussolés par la gravité de leur échec qu’ils tentent vainement de dissimuler.

 

 

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