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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Il n’y a pas plus remontés que les arabisants du département de Pikine contre Ousmane Sonko qui a encore proféré des menaces d’actionner une seconde vague de manifestations comme celles qui avaient valu au Sénégal une dizaine de morts et des centaines de blessés. En guise de réponse cinglante face à ces menaces que Pastef semble détenir désormais comme arme contre le chef de l’Etat, Oustaz Bassirou Sow, leader de la Fédération des jeunes arabophones du Sénégal (Fnjaas) alerte les Pastéfiens sur d’éventuels cas de décès qui pourraient survenir, ou même un quelconque blessé à l’issue de ces émeutes promises par les faux patriotes. « Ce sera simplement la loi du talion qui leur sera appliquée cette fois-ci, si les choses dégénèrent : œil pour œil, dent pour dent et vie pour vie », brandit l’arabisant républicain en chef.

L’assemblée générale des mouvements arabisants du département de Pikine a été une bonne tribune pour Outaz Bassirou Sow d’exprimer son dégoût de voir le petit Ousmane Sonko, avide de pouvoir et prêt à tout pour l’avoir. « Mais s’il continue encore à défier le chef de l’Etat, les chefs religieux et même les sénégalais épris de paix et de justice, il nous aura en face de lui. Voilà quelqu’un qui a maille à partir avec la justice pour une affaire de mœurs et qui continue de se comporter en délinquant sans que personne n’ait à dire. Aujourd’hui, c’est comme s’il était le seul acteur politique dans ce pays, tellement il est dans des combines, des mensonges et maintenant il est à l’aise dans des menaces de brûler cette terre bénite sans que personne ne réagisse », a vigoureusement réagi l’arabisant.

Devant des membres de son mouvement venus massivement à la permanence de l’APR Pikine, assister à l’assemblée générale de mobilisation pour apporter leur soutien et montrer leur fidélité au Président Macky Sall, Basirou Sow a d’abord commencé par regretter que Sonko continue de défier publiquement la première institution de ce pays malgré l’intervention du khalife des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui avait déjà déjoué la bombe en jouant une médiation salutaire depuis le début de cette affaire, tout comme les autres chefs religieux. « Je n’en dirai pas plus, désormais le sabre est brandi contre tous ceux qui s’aventureront à saper le moral et la quiétude des sénégalais et à saborder la sécurité nationale. Nous ne sommes pas en guerre dans ce pays, havre de paix, mais seulement, la rigueur imposée par la pandémie a fini par nous appauvrir. Ce sont ces frustrations-là qui se sont longtemps accumulées pour donner la révolte populaire qu’on a assistée. Donc vouloir jouer le trouble-fête et se donner un bon rôle de pouvoir mobiliser à souhait les sénégalais, c’est l’erreur de Sonko qui ne sait plus où poser les pieds. Mais c’est fini, ces enfantillages. On ne le laissera plus défier nos autorités, et pour cela, nous allons prier pour que la justice tranche définitivement son différend avec la jeune sénégalaise qui l’accusait de menaces de mort et de viols répétitifs. Je pense qu’il a déjà à faire avec ces accusations fortes qui risquent de lui forcer le silence pour longtemps encore».

Les évènements douloureux vécus par le Sénégal constituent un signal fort de la jeunesse de ce pays pour alerter sur les dérives qui nous guettent. A en croire le responsable de l’APR du département de Rufisque, «le Président de la République a mis en place la Der pour permettre aux jeunes et aux femmes de bénéficier de facilités pour le financement de leurs activités. Mais personne, je dis, personne, à part les Ministres et autres sommités du régime, ne peut te dire la couleur de l’argent de la Der. C’est un échec qui saute aux yeux de tous et la preuve est fournie par ces millions de jeunes qui ont bravé les lacrymogènes des forces de l’ordre pour montrer leur déception et leur désespoir».

 

La Der comme les autres programmes et structures de financement, mis en place par Macky Sall pour lutter contre le chômage et l’absence de débouchés pour les jeunes formés, constituent un échec cuisant alors qu’à leur création, ils avaient suscité un immense espoir pour la jeunesse de ce pays. Pour preuve, «le signal est bien donné par ces sénégalais qui manifestaient leur mécontentement», selon Amadou Lamine Niang pour qui «le Président de la République ne mérite pas cette triste scène à la quelle on a tous assisté». Mais, indique-t-il, «j’ose espérer qu’il prendra des mesures idoines pour pousser ses responsables à plus de rigueur et à s’approcher davantage des gouvernés. Mieux, on attend qu’il opère les grands changements au niveau des postes de décision. Si cela n’est pas fait, alors, on n’est pas loin d’une seconde vague de contestations et des manifestations de la faim, chose qui ne s’est jamais produit dans ce pays», théorise le responsable de l’APR qui présidait une rencontre politique avec ses militants dans le département de Rufisque.

 

Selon lui, «au-delà du chef de l’Etat, c’est tous les responsables du parti présidentiel qui doivent décrypter le message lancé par les jeunes lors des chaudes empoignades avec les forces de l’ordre, occasionnant des saccages et des pillages de biens publics et appartenant à des privés. A l’endroit de se supporters, Lamine Niang déclare : «Rufisque ne mérite le sort qu’il est en train de vivre. Vous, les femmes et les jeunes, vous êtes victimes d’une politique d’ostracisme orchestré par ceux à qui Macky a doté de moyens. Mais le constat est que personne, à part les ministres, ne peut dire avoir aperçu un franc des nombreux organismes de financement qui existent dans ce pays. C’est pourquoi j’ose espérer qu’heureusement, le chef de l’Etat va rectifier le tir avec la mise à disposition d’un montant de 350 milliard FCFA obtenu sur réaménagement du budget. Mais là aussi, on s’attend à ce qu’il change ceux qui ont échoué par de plus compétents et qui sont là depuis la création du parti, mais qui n’ont jamais pu mettre leur expérience au service d’une quelconque cause nationale».

Le secrétaire d'état en charge des sénégalais de l'extérieur célèbre utilement la femme en cette quinzaine qui leur est dédiée rurale.  Considéré par les siens comme l'espoir du Sine, Moise Sarr a, en effet, octroyé ce samedi 13 mars 2021 treize motopompes à des groupements féminins travaillant dans le jardinage et le maraîchage et un moulin à mil aux femmes de Kobosikil.

Cet acte de haute portée rentre dans le cadre de l'autonomisation de la femme et l'allègement des travaux domestiques des femmes du monde rural. Selon lui, il compte rester toujours dans la dynamique tracée par le chef de l'Etat Macky Sall qui travaille à doter à toutes les femmes du matériel moderne pour mener à bien leurs activités économiques et s’insérer en même temps dans un monde meilleur.

Ces actions ont été très bien appréciées par les femmes et toute la population de la commune de Diarrère qui ont encore renouvelé leur soutien sans faille à leur digne fils monsieur le secrétaire d'état Moise Diégane Sarr, un jeune patriote toujours engagé aux côtés Président de la République pour un Sénégal émergent. Suite aux derniers évènements malheureux subis par notre pays récemment, M. le ministre lance un appel à toute la population sénégalaise au calme et à la retenue.

 

C’est une alerte adressée au chef de l’Etat et signée par deux grands responsables de l’APR Rufisque : il s’agit de Abdoul Aziz Seck, membre de la CCR dudit département et Matar Ndoye, membre de la coordination départementale. «Il y a lieu, au lendemain des manifestations qui ont eu cours dans le pays, de tirer les principaux enseignements face à la vague de réactions émaillées dincidents, de saccages, de pillages etc. En conférence de presse dans le département de Rufisque, ces responsables de la mouvance présidentielle se félicitent dabord du fait que le chef de lEtat ait décrypté le message des jeunes, avant dimputer la responsabilité aux membres de lAPR et de la coalition Bby face à ce quon appelle la grogne populaire. Voici leur déclaration en entier.

«Tout d’abord, nous nous inclinons devant la mémoire de toutes les personnes qui ont péri suite aux évènements douloureux que nous avons vécus. Le contexte est lourd et trop chargé. Notre cher Sénégal vient d'être secoué par une vague d'émeutes et de manifestations d'une rare violence qui ont presque projeté le pays au bord du chaos. La ligne rouge a failli être franchie et le Sénégal a longtemps retenu son souffle. Sous ce registre, le président de la République Son Excellence Monsieur Macky Sall avec toute la sérénité qui le caractérise a su décrypter le message en étant réceptif à la foi à la plainte des manifestants et celles de nos régulateurs sociaux, c’est-à-dire nos marabouts et le clergé».

«Nous saluons les appels au calme de notre président de la République qui compte garder le cap de la pacification. Notre coalition sérieusement atteinte par les événements douloureux du moment a marqué le pas et n'est pas allée au charbon au moment où les manifestants dictaient leur loi, tandis que les leaders de l'opposition et une partie de la société civile étaient en roue libre et tenaient le haut du pavé dans les débats radio télévisés comme dans les réseaux sociaux. Pendant ce temps, ils étaient nombreux ces ministres, députés, maires et autres cadres qui ont déserté et flanché en faisant le profil bas».

«Ce vide qu'ils ont crée a été très préjudiciable à notre coalition. Pourquoi une telle reculade ? Nous dénonçons et condamnons cette posture. Nous sommes redevables au président de la République, nous avons le devoir de conforter notre majorité en temps de crise. Ne mettons pas de gants. La crise s'est installée. Au lieu de travailler à y remédier, les pontes du régime se sont débinés en effritant nos rangs. Il urge de rappeler que ces responsables investis et dotés de nomination honorable sont aujourd'hui dans une tour d'ivoire. A défaut de mouiller le maillot, ils font ombrage à la jeunesse engagée et debout derrière le président Macky Sall. La logique voudrait qu'ils assistent cette jeunesse et travaillent à la caser. Ils sont tous redevables au chef de l’Etat».

«C'est un impératif pour cette flopée de privilégiés d'adopter une démarche de synergie. Autrement dit, les jeunes du parti devraient être impliqués à fond dans une démarche de synergie. Encore une fois le président Macky Sall ne mérite pas une telle posture. Conscient de l'absence de résilience de nos leaders politiques face à une telle situation, nous avons choisi d'initier un vaste rassemblement autour du président de la République pour reprendre en main le destin de notre coalition sur la base d'un engagement sincère et désintéressé. Ceci justifie amplement notre rencontre ici à Keury Kao pour peaufiner une stratégie pouvant nous permettre de palier la faiblesse de nos leaders et de resserrer les rangs pour tenir et faire face, histoire d'éviter que le rapport de force ne change de camp dans ce contexte si tendu qui semble donner à l’opposition un état de grâce».

La Génération des Forces Citoyennes (GFC), entité dynamique évoluant dans la banlieue dakaroise a vu nécessaire de s’allier avec ‘’Guédiawaye and Gesem’’ et ‘’Actions 2024’’, des structures de jeunes nées d’une révolte populaire à la suite des fortes manifestations ces derniers jours. Mais, dans le cadre de leur plan d’action concocté lors d’une réunion, ces jeunes révolutionnaires ont pour seul et unique mot d’ordre : la démission sans délai du Ministre de la Jeunesse qui a lamentablement échoué.

 

Le Président de la république avait annoncé, la mort dans l’âme, qu'il avait compris  le message des jeunes qui se sont vigoureusement fait entendre lors des récents événements. Pour montrer leur disponibilité et leur ouverture par rapport à la proposition du chef de l’Etat de les accompagner avec la mise en place d’un programme de 300 milliards, Pape Cheikh Seck, le leader de GFC et ses camarades posent une sorte de préalable : « Nous lui demandons d’abord, de destituer sans délai le Ministre de la Jeunesse Nene Fatoumata Tall pour que nous puissions croire à son offre ». En effet, selon ces banlieusards, « le problème des jeunes s‘est accentué depuis sa nomination à la tête du Ministère de la Jeunesse, promotion acquise suite à la bénédiction de son protégé Aliou Sall, présumé complice dans l'affaire Petrotim. Et donc, en plus de Néné F. Tall, un autre Ministre doit céder la place pour avoir lamentablement échoué : c’est celui de l'Emploi. « C’est également une exigence des jeunes et non une demande », précise Pape Cheikh. Qui insiste pour la mise en pratique de cette condition : « le Président est averti de toute conséquence résultant de l'omission de cette exigence des jeunes, et particulièrement ceux de Guédiawaye qui se sentent trahis et déçus par leur propre sœur et Ministre Néné F. Tall et leur maire Aliou Sall ». Pour le moment, le combat continue et désormais, « ce sera œil pour œil avec Aliou Sall, Nene Tall et Racine Talla qui ont trahi la confiance des populations profondément mises sur le tapis ». Donc, la révolte ne va pas s’estomper malgré le calme revenu depuis hier, et elle risque ne pas se terminer sans le règlement de comptes au niveau local.

 

 

Le Chef de l'État, Son Excellence Macky Sall, s’est adressé à la nation ce lundi 8 Mars. Analysant le discours du Président de la République, tant dans la forme, dans le ton que dans le fond, l'APD et la Coalition ADIANA saluent la hauteur prise par le premier des sénégalais en tant que fils de la nation qui a fait preuve d’une grande compréhension et d’ouverture d’esprit, tout en apportant les solutions attendues par tout un peuple.

 « Je vous ai compris ! Donc je vous ai entendu Gronder votre colère et je vous ai compris. À moi de vous répondre, non en PÉRE DE LA NATION, mais EN FILS DE LA NATION. Je comprends votre colère et, en toute humilité, je ne me dédouane pas en fustigeant votre comportement. Je sais votre colère légitime et je réponds par des ACTES CONCRETS. Pour soulager autant que possible votre mal vivre, immédiatement, j'allège LE COUVRE FEU. Allant plus loin, je vais procéder à une réorientation budgétaire pour être plus près de vos préoccupations quotidiennes. Je vais me mettre auprès des familles en deuil et être au chevet des blessés. Tous, ensemble, nous allons reconstruire les infrastructures démolies par "notre colère destructrice". Cela a un coût que nous allons supporter malgré le marasme économique mondial. Je vous remercie de m'accompagner à MIEUX VOUS SERVIR dans la Paix et le respect de nos institutions. Faisant allusion aux attentes pour une justice équitable, le Président de la République, sans faire dans la démagogie, dira que celle-ci FERA SON DEVOIR. Hommage aux Forces de Défense et de Sécurité qui nous ont évité le chao. Vive le Sénégal qui a su puiser dans ses valeurs pour éviter le pire ».

Voilà en substance la compréhension de l'APD, partie prenante de BBY. Nous sommes fiers de nous engager et de l'assumer. Par ailleurs, durant tout le déroulement de ces événements, L’APD et la coalition ADIANA, par son Président, Monsieur Le Ministre Thierno LO, a pris son bâton de pèlerin pour faire œuvre de bons offices auprès des chefs religieux de toutes religions et obédiences. Toutes leurs prières sont exaucées, toute notre gratitude et la reconnaissance de toute la Nation.

Les événements douloureux qui ont secoué le pays, suite à des manifestations préoccupent les femmes de ‘’Taxawu jiggën ci Deug’’. Sous la houlette de l’honorable député Marie Thérèse Aïda Seck PAYE, ces braves dames montent au créneau et demandent, à travers un communiqué rendu public, l’arrêt des hostilités pour un retour durable de la stabilité sociale et la cohésion nationale pour une paix définitive, gage d’une relance possible de l’économie nationale, fortement ralentie par la Covid.

La journée internationale du 8 Mars qui leur est dédiée a été saisie par les femmes de ‘’Taxawu jiggën ci Deug’’ pour user de leur rôle prépondérant dans tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle et politique. En effet, les camarades de l’honorable député Marie Thérèse Aida Seck PAYE exhortent les femmes à consolider les acquis déjà capitalisés sur les questions de genre dans les processus légaux et politiques.

 Sous la thématique de ‘’Leadership féminin pour un futur égalitaire dans le monde face à la COVID-19’’, et au regard du contexte socio-économique et politique caractérisé par des violences perpétrées sur des personnes physiques et des scènes de saccages de biens publics et privés, les femmes de ‘’Taxawu jiggën ci Deug’’ demandent à leurs homologues sœurs de s’auto saisir de la question en tant que mère, sœur, épouse, nièce et grand-mère. En condamnant avec la dernière énergie les exactions commises de part et d’autre, elles exhortent les acteurs de quel que bord qu’ils soient d’œuvrer pour un dénouement de la situation. Par ailleurs, ces dames du mouvement dirigé par la responsable de Patte d’Oie manifestent leur soutien et leur solidarité à l’Etat afin de restaurer l’ordre public et de veiller à la sécurité des personnes et des biens. A l’endroit du peuple sénégalais, elles présentent les condoléances les plus attristées aux familles des victimes, tout en encourageant les services du Ministère de la Justice de rétablir la vérité dans le strict respect des lois et règlements

Le secrétariat Exécutif National (S.E.N) de l'APD et de la coalition ADIANA se sont réunis ce Dimanche 7 mars 2021, par visioconférence, autour du Président Thierno LO pour apprécier et se prononcer sur l'actualité nationale. Le S.E.N de l'APD de la coalition ADIANA présentent tout d’abord  ses  condoléances les plus attristées  à toutes les familles éplorées. Nous regrettons  fortement qu'une affaire de mœurs puisse en être à l'origine dans un pays de notoriété comme le Sénégal. Aussi, le Secrétariat Exécutif National de l'APD et de la coalition ADIANA fustigent les actes de vandalisme qui ont détruit des structures de l'administration, des infrastructures, tout un patrimoine qui nous est commun,  des maisons de nos compatriotes, des propriétés privées, en plombant l'économie du pays et en empêchant nos compatriotes d'exercer leur liberté d'aller et de venir. Le S.E.N de l'APD et de la coalition ADIANA estiment qu'aucun sénégalais dépositaire d'une petite dose de patriotisme ne devrait anéantir les excellents efforts faits par le Président Macky Sall pour maintenir le Sénégal dans le peloton des pays qui ont le plus résisté à la pandémie.

 

Nous avions raison d'appeler notre formation politique, l'Alliance pour la Paix et le Développement (APD) sur des concepts intimement liés et qui sont notre raison d'etre. Nous sommes profondément meurtris, car notre patrimoine commun a été  touché. Notre pays le  Sénégal, avec l'élégance, la solidarité et l'intelligence de ses fils, ne mérite pas cette balafre. L'APD et la coalition ADIANA marquent de ce fait leur solidarité à son Excellence Monsieur le Président de la République dont nous saluons sa maitrise face à l'ampleur des dégâts, car comprenant que les situations sérieuses se gèrent avec sérénité. C'est malheureux que certains de nos compatriotes et membres de notre opposition puissent s'inscrire dans une dynamique de conquête du pouvoir par la rue, prêts à marcher sur des cadavres. Le prétexte est malsain et ne nous honore pas, dire à la face du monde que le Sénégal brûle à cause d'une affaire de mœurs est une balafre qui restera longtemps sur notre joue. Dans nos contributions, nous avions demandé d'écrire une histoire positive pour que les générations futures la lisent sans dégout et honte. Notre présence sur terre n'est pas inscrite dans une séquence indéterminée, donc réarmons nous, mettons l'intérêt général au milieu de nos préoccupations et arrêtons de pousser nos jeunes au sacrifice et à la destruction de leur patrimoine, qu’on ne les pousse pas à hypothéquer leur avenir ! Arrêtons la violence pour renouer avec une élégante compétition, car ce peuple qui a connu deux alternances pacifiques et qui a droit de validation va nous départager. Nous avons besoin de calmer les esprits, d'écarter les va t-en guerre pour trouver les meilleures solutions politiques intelligemment élaborées. Il faut que la justice fasse son travail pour situer les responsabilités des uns et des autres. Vive le Sénégal !

 

 

Les tensions sociopolitiques qui secouent le pays, depuis quelques temps, prennent de plus en plus des allures inquiétantes et nous préoccupent. Une affaire privée qui est censée concerner deux citoyens soulève un rapport de force dangereux entre le pouvoir et l’opposition d’une part  et les Sénégalais d’autre part. Constatant l’utilisation démesurée de la force publique contre toute voix discordante et manifestation, suivie d’une série d’arrestations et d’emprisonnements de citoyens qui n’ont rien fait d’autre que d’exprimer leur désaccord. Constatant, pour le regretter,  les appels à la résistance face aux forces de l’ordre et à l’institution judiciaire qui risquent d’installer une instabilité politique, sociale et économique durable; Constatant que la justice fait l’objet de suspicions graves de partialité á propos du traitement de plusieurs affaires politico-judiciaires. La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI interpelle les acteurs et appelle á la retenue et au sens de la responsabilité et à l’apaisement pour préserver la démocratie, la paix et la cohésion sociale. 

La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI exige de l’Etat qu’il soit garant de l’équilibre et de l’impartialité dans le dossier judiciaire qui oppose deux citoyens (Ousmane Sonko et Adji Sarr). Les Sénégalais ont choisi l’Etat de droit et la démocratie pour vivre ensemble, cela requiert un Etat juste avec son institution judiciaire qui garantit l’impartialité, seule condition pour rétablir la confiance entre la justice et les justiciables rudement atteinte aujourd'hui. La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI exige la cessation immédiate des arrestations et détentions arbitraires contre les militants de PASTEF et condamne fermement la mise sous mandat de dépôt de Guy Marius Sagna et compagnie. Ils doivent être libérés sans condition pour calmer la tension sociale et permettre une sortie paisible. La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI exige également des responsables et membres de PASTEF d’arrêter le discours belliqueux et d’insubordination face aux institutions républicaines.

Estimant que la paix est un chantier, la Plateforme JAMMI REWMI a pour but de contribuer à trouver des solutions à la situation actuelle tendue, mais aussi, d’anticiper sur les crises multiformes qui pointent à l’horizon et qui peuvent, si on n’y prend garde, engendrer des conséquences irréversibles sur la démocratie, l’Etat de droit et les conditions de vie du peuple sénégalais pour lequel nous nous engageons en tant qu’acteurs de la société civile à être les remparts pour la préservation de la cohésion sociale.  La Plateforme JAMMI REWMI renouvelle sa confiance au groupe de contact de la société civile pour rétablir le lien avec les acteurs et les forces vives politiques et religieuses pour prévenir les crises multiformes qui guettent le Sénégal… La Plateforme JAMMI REWMI s’engage, plus qu’hier, à lutter pour la préservation des acquis démocratiques, à arrêter les tentatives de restriction de l’espace civique et des libertés, et à œuvrer pour une démocratie transparente et des institutions respectées et acceptées par tous les acteurs. 

Le Club Sénégal Emergent (CSE) en Assemblée Générale Extraordinaire restreinte et dans le respect stricte des mesures barrières, ce lundi 1er mars 2021, a apprécié la situation nationale caractérisée d’une part par l’achat de 200 000 doses du vaccin contre le Covid 19,  le lancement officiel par le Président de la République de l’opération de vaccination contre la pandémie et d’autre part les péripéties de l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr .

                                             

A propos de l’affaire Ousmane Sonko/ Adji Sarr, le Club Sénégal Emergent (CSE) constate que d’une affaire privée, opposant deux citoyens sénégalais justiciables de faits de mœurs ,celle-ci est devenue une affaire d’Etat , à considérer comme telle , au regard des graves perturbations de l’ordre public, d’indices concordants et graves d’attentat à la sûreté de l’Etat, de destruction sauvages et systématiques de biens publics et privés, de menaces et agressions contre de personnes . Une situation qui découle d’une politisation outrancière du dossier sous la forme d’une accusation fallacieuse d’un prétendu complot politique et d’une victimisation comme ligne de défense. Toutefois, à l’instar de beaucoup de Sénégalais, la plupart anonymes mais en fins observateurs, le CSE relève la posture de défiance outrancière et furieuse de Ousmane  Sonko vis-à-vis de la loi et des institutions de la République en dépit de son statut de chef de parti et de député. Pour rester dans les faits concrets et irréfutables, que constate-t-on avec Monsieur Ousmane Sonko? 

 

Un  refus systématique de déférer à la convocation de la gendarmerie, un refus de la levée de son immunité parlementaire, une déclaration de refus de répondre aux convocations du juge. A cela s’ajoutent : sa demande illégale de récusation de juges, ses attaques systématiques et mal fondées contre le Président Macky et ses poignons subjectives et outrageantes contre les juges et le procureur de la République. Qui plus est, une utilisation maladroite de voies de non-droit, constituée  par son appel à la résistance populaire active, l’usage du terrorisme verbal, politico-médiatique et physique géométriquement centré sur certains journalistes et personnalités supposées comploteurs. Ces voies de non-droit indiscutables se sont aussi illustrées par des incendies, des saccages d’entreprises identifiées comme françaises, de destructions de biens personnels et d’incendies de domiciles de paisibles citoyens, à Dakar, à Louga et Rufisque.

 

Le CSE, comme de nombreux Sénégalais, relève, pour s’en désoler, un amalgame dangereux foulant au pied la sacro-sainte cohésion nationale, qui affleure de la tentative d’instrumentalisation machiavélique de la crise casamançaise, pourtant en voie d’extinction.

Le CSE attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le chantage évident que Monsieur Sonko brandit vis-à-vis des Institutions judiciaires par des velléités de résistance suicidaire visant à créer les conditions de tueries sur sa personne, sa famille, ses gardes du corps et/ou les forces de l’ordre. Le Club Sénégal Emergent regrette aussi qu’une partie de la presse, certains acteurs des réseaux sociaux et soi-disant experts se soient livrés, par des sorties verbales, audiovisuelles et des vidéos à des révélations illégales et attentatoires aux bonnes mœurs et à la vie privée des parties en conflit sur de supposés procès- verbaux d’audition de la gendarmerie et de l’instruction en cours.

 

Par ailleurs, le CSE remarque une offensive en matière de communication sur l’affaire Sonko /Adji Sarr du côté de la majorité au pouvoir depuis la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. Cette attitude, de l’avis du CSE, risque de créer une cacophonie politico-judiciaire qui n’est pas favorable à l’exercice d’une bonne justice. Qui exige de la sérénité !

En effet, les juristes ont coutume de dire que « lorsque la politique entre au prétoire par la porte, le droit en sort par la fenêtre ». Le CSE constate en plus que les nombreuses arrestations de responsables du PASTEF et de présumés manifestants sans aucune communication de la justice sur ces arrestations. Fort de tous ces éléments et dans le souci de dire vrai et d’expliquer, le Club Sénégal Emergent (CSE) lance un appel au leader du PASTEF, Ousmane Sonko, aux responsables et militants de tous bords politiques, aux acteurs de la presse et des réseaux sociaux ,aux avocats des deux parties, aux populations, en particulier à la jeunesse, de faire prévaloir la paix , la sérénité et la responsabilité en faisant cesser et faire cesser , les attentats à la vie privée et aux bonnes mœurs ,au respect de la loi et des institutions républicaines tout en laissant la justice faire son travail sans pression aucune. Le CSE invite enfin les chefs religieux et coutumiers, dépositaires d’une sagesse séculaire à appeler au calme et à la sérénité pour préserver la paix et la stabilité dans notre pays qui évolue déjà dans un environnement troublé par des menaces sécuritaires multiformes.

 

Il demande à l’Etat, en particulier à la justice et aux forces de l’ordre, au regard du caractère sérieux de cette affaire, de respecter et faire respecter la loi dans un esprit et une démarche de responsabilité, de sérénité, de rigueur et de professionnalisme dans la gestion de la situation. Le Club Sénégal Emergent (CSE) recommande la sauvegarde de la vie privée des protagonistes de cette affaire. Au nom d’une nécessaire conformité avec nos mœurs et nos traditions de Kersa et de Soutoura, il suggère au juge de faire sur cette affaire, des auditions à huis clos ; aux avocats des différentes parties et à la presse de faire preuve de professionnalisme et de responsabilité. Au demeurant, pour le CSE, l’exigence de l’heure pour tous les citoyens, républicains et démocrates, est la Défense sans concession de l’Etat de droit qui garantit l’égalité et la liberté de tous les citoyens et qui soumet l’ensemble des Institutions, y compris l’Etat, à la Loi.

 

La démocratie, c’est aussi la séparation et l’équilibre des pouvoirs. Faut-il rappeler les principes qui régissent l’Etat de droit « marbrés » dans le préambule de notre Constitution. On peut, entre autres principes, relever dans ce préambule, « l’inaltérabilité de la souveraineté nationale qui s’exprime à travers des procédures et consultations transparentes et démocratiques », « la séparation et l’équilibre des pouvoirs conçus et exercés à travers des procédures démocratiques », « le respect des libertés fondamentales et des droits du citoyen comme base de la société sénégalaise (…) « le respect et la consolidation de l’Etat de droit dans lequel l’Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale ».

 

L’Assemblée générale extraordinaire du Club Sénégal Emergent attire l’attention de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais sur les priorités de l’heure qui méritent la mobilisation et la synergie de tous les efforts pour endiguer la crise consécutive à la pandémie de la COVID-19. Indubitablement, le Président Macky Sall a fait faire d’énormes progrès au Sénégal grâce à de nombreuses réalisations du Plan Sénégal Emergent avant la survenue imprévisible du virus qui constitue une chape de plomb sur les programmes et projets. Toutefois, en dépit de la COVID-19, le CSE souligne la nécessité individuelle et collective de poursuivre les réalisations du PAP2A, à s’approprier le Plan de relance économique défini par le Chef de l’Etat pour le retour d’une croissance solide et inclusive, à s’engager dans une participation massive à la vaccination contre la COVID-19, la voie royale pour un retour à une situation normale qui ouvre tous les possibles d’épanouissement et de bonheur pour les citoyens, notamment les jeunes et les femmes. 

 

Pour le Club Sénégal Émergent 

Le Président Youssou Diallo

CMU
cmu