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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le samedi 19 décembre 2020, une éruption de gaz naturel avec incendie est survenue au niveau du puits SA-2, localisé dans la localité de Dieleuk Peul dans le village de Ngadiaga, commune de Notto Gouye Diama, lors d’une opération d’amélioration de la productivité dudit puits. Immédiatement, avec l’appui du groupement des sapeurs-pompiers, des équipes techniques de FORTESA (Opérateur du périmètre d’exploitation de Sadiaratou), de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et de la Société africaine de Raffinage (SAR), la zone a pu être sécurisée. L’incendie sur un puits de gaz est différent des incendies ordinaires plus connus sous nos cieux ; la maîtrise d’un tel incendie nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux. C’est dans ce cadre que FORTESA et PETROSEN ont saisi des sociétés spécialisées dans ce genre d’incendie, pour apporter leur expertise. C’est la société américaine Halliburton qui a été retenue pour cette opération complexe.

Depuis le 23 décembre 2020, elle a dépêché sur les lieux 5 agents spécialisés en la matière qui ont déjà commencé le travail d’évaluation et de préparation. En parfaite coordination avec les techniciens de FORTESA, de PETROSEN et les éléments du Groupement national des Sapeurs-pompiers, Halliburton a initié l’inventaire et la mobilisation de la logistique d’intervention nécessaire, pour préparer les opérations de retrait des débris autour du puits et de neutralisation de l’éruption du gaz (préalable à l’extension du feu). Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arriveront à Dakar le vendredi 1 er janvier 2021 et les travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site démarreront le samedi 2 janvier 2021. La gendarmerie a fini par sécuriser le site en dressant un périmètre de sécurité. PETROSEN ET FORTESA remercient les autorités centrales et locales, le Groupement national des Sapeurs-Pompiers, la Gendarmerie ainsi que les populations de Ngadiaga pour leur soutien constant et leur parfaite collaboration. Les Directeurs généraux

Ancrés dans une certaine religiosité, les Sénégalais musulmans accordent une place importante à l’enseignement coranique pour leurs enfants. Mais, faute de suivi régulier et/ou de moyens suffisants de subsistances, beaucoup de ces jeunes sont convertis en mendiants par leur enseignant, appelé ‘’serigne daara’’ ou marabout. Une telle situation, dans le contexte de pandémie de Covid 19, expose les enfants et prolonge les risques jusque dans les maisons qu’ils fréquentent pour chercher leur pitance. Pour éviter que cet état de fait ne puisse constituer une menace pour la santé des populations, l’opération ‘’Retrait des enfants mendiants de la rue’’ était enclenchée par le Président Macky Sall, et ceci bien avant même l’avènement de la maladie à coronavirus.

Ainsi, Mme Sow Ndèye Bineta Gassama Ministre Conseillère en Charge des Affaires Sociales, et Me Aissatou Cissé, Conseiller Spécial du Président de la République, pour la Promotion et la Protection des Personnes Vulnérables, par ailleurs, Administrateur générale du Centre de Développement Solidaire et Inclusif (CDSI), et non moins Marraine de Village Pilote, ont co-présidé une cérémonie de remise de denrées alimentaires et des produits d‘hygiène à cinq daaras partenaires qui sont de la Ville de Pikine et qui ne font pas mendier les enfants.

« Ensemble défendons les droits des enfants en danger ! » Tel est le cri de coeur lancé par Mme Adja Ndèye Bineta Gassama, devant les ‘’Ndèye daara’’, les ‘’serigne daara’’, les enfants et leurs parents. Et dans leur intervention, les maîtres daara et le représentant de l'IEF ont fait part de leur désir d'éradiquer la mendicité, tout en espérant voir se dérouler le projet l'autonomisation des daaras par de micro projets et le développement de petites unités de production. Mais, pour Mme Aissatou Cissé, « le président Macky Sall ne souhaite vraiment pas voir des enfants en prison, c'est pourquoi, il accompagne des initiatives qui visent à promouvoir les activités de prise en charge de leur formation, d’éducation dont le Village Pilote et le CDSI '', a-t-elle déclaré, en tant qu’actrice qui a fait de la lutte contre la vulnérabilité un défi majeur.

Pour rappel, le Centre de Développement Solidaire et Inclusif (Cdsi) a, jusque-là, mené ou projeté de développer des activités telles que les projets ‘’De la rue à l'école’’, ‘’ le Gala des Baobabs ‘’, etc.

 

Ils sont impactés, comme tous les autres, par la Covid. Ils écoulent difficilement leurs produits avec la pandémie et la rareté des ressources. Mais le plus cocasse dans leur affaire, c'est qu'ils ne comprennent toujours pas que les cordonniers de la Rue 11X 18 Médina soient zappés de la liste des bénéficiaires de l'appui de l'État dans le cadre du Programme de résilience économique.

Selon Modou Ndiaye du mouvement ‘’Suxali Métiers’’, entité forte de 4000 membres, tous des cordonniers, '' comme les artistes et les autres corps de métiers, on s'attendait à ce que l'État nous appuie. La pandémie n'ayant épargné aucun secteur d'activités, nous fustigeons le fait qu'on soit laissé en rade dans le dispositif de financement, alors que le Ministre Dame Diop était venu jusqu'ici pour nous informer de la disponibilité d'un fonds de 37 milliards pour nous les artisans, juste pour nous permettre de ne pas trop subir l'impact de l'épidémie''.

 Face à la presse, les artisans cordonniers, sous la conduite de Oumar Fam, ont aussi demandé à l'État de sauvegarder leur métier face à la concurrence qu'ils jugent déloyale.

'' Nous sollicitons le président Macky Sall pour qu'il limite les importations de produits fabriqués par les cordonniers, ne serait ce que pour 3 mois annuellement. Cela nous permet d'écouler nos productions facilement, mais en libérant le marché, les importateurs nous envahissent sans état d'âme, alors que nous payons régulièrement nos impôts, donc nous devons être protégés ‘’.

 

En visite au Sénégal, l’ancienne Ministre de la Justice béninoise, en sa qualité de consultante internationale en finance inclusive et développement,  a salué l’ingénieuse réalisation de la Ville de Dakar d’implanter une couveuse d’entreprise pour être plus proche des populations par l’offre de formation et d’accompagnement financier dans leurs projets. Pour Mme Madougou Reckya, « il y a lieu de s’inspirer de la Couveuse d’Entreprise pour la Promotion de l’Emploi par la Micro-entreprise (CEPEM) et j’en invite les états africains ».

 Après une visite effectuée dans les locaux du Réseau des Associations pour le Bien Être Communautaire (RABEC), et dans un centre d’adaptation et d’éducation des enfants en rupture, Mme Madougou a apprécié, et elle ne s’en cache pas, ce que fait le RABEC à côté de la CEPEM. « Nous avons vu des jeunes femmes qui, dans un contexte classique, seraient totalement perdues. Mais cette façon de leur tendre la main et de leur donner une seconde chance de succès dans la vie est juste formidable. Nous naissons, en effet, dans des familles et dans un contexte de solidarité, c’est important par la suite pour promouvoir la solidarité », fait savoir l’ancienne Garde des Sceaux du Bénin.

Pour la directrice générale du Fonds de Développement et de Solidarité Municipale (FODEM), sa structure a choisi de nouer un partenariat avec le RABEC qui est une structure qui œuvre dans plusieurs domaines particulièrement la formation. « Nous excellons dans la formation des groupements de femmes, et depuis plusieurs mois, nous sommes en tournée au niveau des collectivités territoriales, en partenariat avec le Rabec, pour former et renforcer les compétences des femmes dans le domaine de l’éducation financière, de l’entrepreneuriat féminin et dans le domaine de l’économie sociale solidaire. Je me dois aussi de remercier et féliciter notre hôte Mme Madougou qui a fini de fournir les mêmes efforts dans son pays. Elle est à l’origine de ce même programme au Bénin et développe plusieurs programmes qui accompagnent les enfants en situation de rupture ».Tous ces efforts dans le développement, c’est parce que c’est par l’entrepreneuriat seulement que nous pouvons sortir de cette précarité qui hante le sommeil des africains.

Youssouf Ndiongue

 

Informaticien de son état, le jeune responsable APR du département de Kanel, dans la région de Matam, s’intéresse de près à ce qui se fait dans le développement de son pays. Aboubacar Sow, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’épanche sur le volet Agriculture pour dire ses constats et ses sentiments. « Je suis émerveillé par les résultats remarquables obtenus dans ce secteur depuis l’avènement du Professeur Moussa Baldé à la tête de ce département. C’est avec lui que le Sénégal enregistre, pour la première fois de son existence, des productions record de plus de 3 millions de tonnes de céréales », se réjouit le jeune républicain.

Pour donner corps aux orientations du Président de la République, le Pr. Moussa Baldé, Ministre de l'Agriculture et de l'Equipement Rural, en collaboration avec tout son staff, a élaboré un schéma spécifique pour réussir les objectifs qui lui son assignés. Vu l’enjeu de ce secteur en tant que mamelle fondamentale de notre existence, un budget conséquent en termes de discrimination positive lui était alloué lors de la campagne agricole de l’année dernière, tout comme celle de 2020-2021 où toutes les dispositions sont prises dans le cadre de la relance de l’économie malmenée par l’avènement du Covid 19. Selon Aboubacar Sow, « en tout cas, ce qu’il faut retenir, c’est qu’à ce jour, avec les efforts fournis le Pr Moussa Baldé, les espoirs de croissance du pays reposent sur la production agricole. Pour preuve, les statistiques qu’il avait lui-même affichées parlent d’elles-mêmes : Avec cet hivernage exceptionnel, nous attendions une production agricole exceptionnelle. Nous sommes en mesure de dire aujourd’hui que nos prévisions de productions confortent nos attentes.  En effet, la production de céréales de cette année est estimée à 3,8 millions de tonnes, soit plus de 1 million de plus que l’an dernier. Si on prend le cas particulier du riz, nous attendons une production 1,45 millions de tonnes, soit 400 mille tonnes de plus que l’an dernier. En ce qui concerne les cultures industrielles, nous attendons pour l’arachide une production de 1,8 millions de tonnes, soit une progression de 400 mille tonnes également. En résumé, je peux vous annoncer que comparée à l’hivernage dernier, notre production céréalière a bondi de 38% et celle des cultures industrielles de 36% ».

Youssouf Ndiongue

 

 

 

L'attitude détestable de certains politiciens de bas étage est une des causes principales du désintérêt que certains jeunes manifestent à l'endroit de la politique. Ces partisans de la politique pour l'intérêt et la promotion individuelle et égoïste instrumentalisent l'engagement pour leur intérêt crypto-personnel. Ils ne pensent qu'au profit qu'ils peuvent tirer des leaders qu'ils prétendent accompagner. Ce sont des individus sans moralité ni vergogne. La seule valeur qu'ils défendent est le retour sur investissement espéré.

Lorsque l'on a tout acquis grâce aux autres, l'on se doit d'être reconnaissant. Comment peut-on comprendre quelqu'un qui a tout obtenu de son Excellence Macky SALL, et s'ériger en grand pourfendeur de ce dernier. N'est-ce pas là la marque des ingrats et lâches qui n'ont aucun scrupule. Sinon comment comprendre l'attitude de M. Diouf qui, hier grand troubadour du Président, aujourd'hui insulteur public.

Mais comme l'homme est connu comme un manipulateur invétéré, un grand maître chanteur et un champion de la masturbation intellectuelle, ces grimaces dont il est le maître d'orchestre  ne nous surprennent guère.

Il s'est trompé d'adversaire et il trouvera sur son chemin des milliers d'enfants du Sine qui n'ont d'autre vocation que de servir l'intérêt du Sine, porté et incarné aujourd'hui par celui qui a le destin de notre pays entre ses mains, par la Grâce divine, son Excellence Macky SALL.

Que M. Diouf comprenne qu'aucune parcelle de tolérance ne lui sera accordée. Qu'il sache et avec lui tous ceux qui, de façon affichée ou cachée, cherchent à semer la zizanie dans le parti, nous trouveront sur le terrain. Des soi-disant leaders ou responsables qui n'ont aucune base politique, qui se nourrissent de haine et de jalousie n'ont pas leur place dans notre parti.

J'estime en toute sincérité que si les valeurs qu'il doit véhiculer étaient réellement en lui, il aurait vraiment honte de verser dans des bassesses pareilles et crier pour des nominations.

Le poltron des jeunes boucliers s'est transformé en pourfendeur de celui qu'il a toujours considéré comme le meilleur des Présidents que le Sénégal ait jamais eu. Ce qui est sûr et certain, c'est que nous continuerons à apporter un soutien inconditionnel et indéfectible à son Excellence le Président, Macky Sall, notre leader, partout  et dans n'importe quelle circonstance afin qu'il continue ses chantiers prioritaires pour notre cher pays.

 Ce n'est pas le coassement d'un jeune crapaud affamé de Pouvoir qui détournera notre très cher Président des priorités du moment qui ont pour noms: relance de l'économie nationale éprouvée par la COVID-19, la prise en charge de l'emploi des jeunes, la continuation des chantiers pour un Sénégal prospère et accueillant.

 

 

Le nouveau directeur général du Cices s’est proposé, ce samedi, d’apporter un lifting de son grand espace, avec des coups de balais, de pelles et des engins de nettoiement. Mais au-delà de l’aspect sanitaire, Salihou Keita laisse entendre qu’il hérite d’un centre sale, avec pollution sonore lors des Foires internationales, et bien d’autres incongruités pour un espace qui accueille des milliers d’individus dont des diplomates et des investisseurs. « Pour toutes ces raisons, le Cices doit faire peau neuve », s’est-il justifié en marge des opérations de nettoiement.

Faire du CICES un  milieu convivial et agréable, tel est le vœu exprimé par le Directeur Salihou Keita qui a initié ce samedi une grande opération de balayage,  curage, et désinfection de ses locaux crasseux. Mais cette activité résulte d’un état des lieux, il y a de cela un mois. « C’est ce qui nous a permis de mesurer le poids de la mission qui nous attend, avec une nouvelle couche qui s’impose. D’ailleurs, c’est pour cela que je disais qu’il y a des défis à relever pour booster le taux de fréquentation et d’occupation du CICES », a-t-il déclaré. En collaboration avec le Vicas Sarl, ce centre international doit faire sa toilette avant de pouvoir dérouler les activités pour lesquelles il est attendu annuellement pour le bien des visiteurs, commerçants, partenaires et l’Etat du Sénégal.  De sorte que cette journée de nettoyage, de désencombrement et de curage vient à son heure.
Pour Salihou Keita, « le centre ne se limite pas à la foire ou à l’organisation de salons. A travers une feuille de route bien calée, et au regard du monde qui fréquente les lieux, une remise à niveau de ce site s’impose. Et c’est pour cela que je remercie le DG du Vicas qui a mobilisé plus de 350 techniciens de surface et une logistique extraordinaire pour cette journée », s’est-il réjoui avant de faire part d’avoir trouvé, à sa nomination, d’un centre d’un niveau de  délabrement avancé, avec une occupation anarchique du site.

 Y. Nd

La journée de ‘’cleaning Day’’, initiée ce samedi dans la commune  de Dieuppeul Derklé, a favorablement répondu aux attentes de ses populations.  Ainsi, les ruelles, les allées, les coins et les recoins ont retrouvé leur splendeur d'antan après les coups de balais, de pelles et autres brouettes. Mais, tout ce matériel, auquel on peut ajouter des kits sanitaires,  était acquis et facilité par la marraine qui a dû mettre la main à la poche pour décaisser un montant de 100.000 F afin que la journée soit belle. Cette enveloppe servira également à l'achat de cadeaux pour enfants qui leur seront distribués dans la soirée à l'occasion de l'arbre de Noël qui a mis fin aux activités de la journée.

 

Après quoi, Mareme Tabane a décerné des félicitations et des encouragements à l'initiatrice de la journée de propreté, en l'occurrence Mme Tina. Elle a aussi profité de cette tribune pour lancer un message fort aux responsables politiques pro Macky, principalement au directeur du Port dont les populations s'attendent à une plus grande implication de sa part pour soutenir l'Apr et ses militants. ''Nous nous dirigeons vers des échéances électorales et l'Apr doit tirer les autres membres de la coalition vers la victoire. Mais on constate tous qu'en tant que parti présidentiel, notre formation politique est dans une léthargie profonde pour avoir été négligée par les responsables de la commune qui, semble-t-il, s'occupent d'autre chose. J'invite solennellement notre coordinateur et ceux à qui le Président  Macky Sall a  donné des moyens, pour qu'ils puissent, en retour, rendre la monnaie en investissant chez les femmes et les jeunes qui sont aujourd'hui laissés à eux mêmes'',   regrette Mareme Tabane. En décidant de porter le combat pour le réveil de leur parti, la responsable politique et marraine du cleaning Day prend une décision ferme et irréversible de réhabiliter l'Apr de Dieuppeul Derklé. Pour Mareme Tabane '' devant l'inertie et le silence de nos responsables face à ces urgences, il est temps, pour nous autres, de nous retrousser les manches pour travailler au développement de notre commune ''.

 

Mahmout Saleh n’aurait pas dit toute la vérité au président de la République sur son prétendu master en sociologie. Ce qui alimente encore le débat, poussant certains à vouloir le pousser à la démission et mettre à l’aise le chef de l’Etat qui, pour des raisons d’éthique, hésite encore à prendre la décision qui sied. Mais pour le responsable de l’APR Ousseynou Ndiaye, « Saleh ne devrait pas être là à hésiter pour libérer son mentor qu’il a abusé au point d’hériter un poste qu’il ne devrait pas occuper. Il doit simplement déposer sa démission »

Les sénégalais n’ont pas oublié ces écrits parus dans le quotidien l’As, citant l’actuel vice président de l’Assemblée nationale, M. Abdou Mbow qui l’accusait, en son temps, d’avoir refusé de retourner les 200 millions que Me Abdoulaye Wade lui avait remis, avec comme mission de disloquer les embryons de l’Apr. Il se targue aussi partout d’être un membre fondateur de l’Apr, contrairement à ces responsables de l’APR qu’il a sacrifiés sur l’autel de la déloyauté. Citant l’actuel Médiateur de a République, Ousseynou Ndiaye écrit : « Me Alioune Badara CISSE peut en témoigner. Non seulement il avait son parti : le Nouveau Parti, mais il avait refusé de le dissoudre dans l’Apr, contrairement à Aly Ngouille NDIAYE, qui a dissout son mouvement dans l’APR. Cela se comprenait aussi, parce qu’il était aussi bien dans le cercle restreint des amis de Me Abdoulaye Wade que celui de Macky Sall. Ses propos résonnent encore dans mon oreille, quand il avait déclaré orbi et urbi que Macky Sall était la deuxième personnalité nécessaire pour valider le ticket présidentiel de Me Wade. Aujourd’hui, ses défenseurs le présentent comme un homme expérimenté, qui connait l’Etat. « Mais ce n’est qu’encore de la manipulation », se refuse Ousseynou Ndiaye pour qui « son premier boulot a été d’acheter du poisson à Mbour pour le revendre à l’intérieur du pays. Son deuxième boulot a été PCA d’une société d’assurance. L’auteur du coup d’Etat rampant n’a été que ministre conseiller du président Me Abdoulaye Wade. Je peux continuer à raconter les faits d’arme de Mahmout Saleh, et la liste ne serait jamais exhaustive ». 

Poursuivant ses diatribes, M. Ndiaye décoche : « ll n’est pas nécessaire de continuer à polémiquer sur son prétendu diplôme en sociologie, il lui suffisait de diffuser dans la presse le sésame pour faire taire toute cette polémique et arrêter de mettre mal à l’aise le Président de la République qui ne badine pas avec la gouvernance sobre et vertueuse. Mahmout Saleh a gravi une haute marche du pouvoir : Directeur de cabinet du Président de la République, sans descendre à la base ou mouiller le maillot. Il a juste manipulé, bien comploté, et donné de fausses informations. Mais il oublie qu’il peut leurrer une personne une fois, et pas tout le monde tout le temps, comme disait le grand chanteur de reggae Bob Marley. Mahmout oublie que des témoins sont encore là et bien vivants. D’ailleurs les sénégalais ne sont pas amnésiques. Lui qui se targue partout d’être un homme loyal, mais je veux lui rappeler qu’il a été le premier pion envoyé par le Président de la République d’alors, Me Abdoulaye Wade, pour espionner le Président Macky Sall, qui venait fraichement de rompre les amarres avec le Parti démocratique sénégalais (Pds). Pour la petite histoire, c’est un gamin âgé de 6 ans et demi qui l’a démasqué. Après l’avoir écouté pendant des heures expliquer à ses soi-disant amis le contenu de sa discussion avec Me Abdoulaye Wade, le gamin était parvenu à la conclusion que Mahmout était un espion. Innocemment l’enfant lui avait jeté à la figure «Tonton Mahmout tu es un espion »…  

La prise en compte du genre dans les projets du Pse, dans le secteur de l'agriculture, est considérée comme un domaine prioritaire pourvoyeur d'emplois et garantissant la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, le Ministère de l'agriculture a mis en place sa cellule genre et a élaboré son rapport d'audit genre, avec l'appui du Projet d'Appui au Système d'élaboration de Monitoring et d'évaluations des politiques publiques (Pasemepp). Un atelier s'est ouvert ce mardi pour partager et adopter justement les résultats du rapport d'audit genre du Ministère concerné.

Présidé par le Pr Moussa Baldé, en présence du Sg du Ministère de la Femme et de la directrice de l’Onu femmes, l'atelier a enregistré la présence des PTF, des organisations de producteurs et de tous les partenaires du Ministère de l'agriculture. Mais cet audit s'inscrit dans le processus d'institutionnalisation du genre, et ceci dans tous les secteurs de développement. Il a donc été retenu par le gouvernement comme une stratégie indispensable pour rendre effectives l'équité et l'égalité homme- femme au Sénégal. Pour Dieynaba Ndiaye, Directrice de Onu femmes, '' il convient de magnifier le projet d'institutionnalisation du genre dans les différents projets/programmes du Ministère et dans tous les secteurs du département ''. Représentant Mme le Ministre de la femme, le SG dudit Ministère a aussi magnifié les résultats de l'audit genre considéré comme la porte d'entrée du processus de mécanisme de coordination des interventions dans les politiques agricoles plus inclusive, même s'il reste des défis à relever par rapport  aux différents acteurs''. Il est donc permis d'espérer  qu'avec les partenaires, l'intégration du genre permettra de mettre le focus sur les femmes. Et selon le Ministre du Maer ''le Sénégal s'est résolument engagé vers l'émergence avec comme priorité la réduction des inégalités sociales et une équité homme - femme. Pour l'adoption des droits des femmes, le projet d'institutionnalisation devient un processus important pour donner à la femme les rôles qui lui sont dévolus''. En effet, l'engagement du Maer à promouvoir l'autonomisation des femmes dans le secteur agricole sera effectif. Les pré-requis sont identifiés à cet effet, et dans le même élan, l'élaboration du plan d'institutionnalisation genre du Maer s'accélère avec l'implication des PTF qui financent le processus''.

 

Youssouf Ndiongue

 

CMU
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