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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Les tensions sociopolitiques qui secouent le pays, depuis quelques temps, prennent de plus en plus des allures inquiétantes et nous préoccupent. Une affaire privée qui est censée concerner deux citoyens soulève un rapport de force dangereux entre le pouvoir et l’opposition d’une part  et les Sénégalais d’autre part. Constatant l’utilisation démesurée de la force publique contre toute voix discordante et manifestation, suivie d’une série d’arrestations et d’emprisonnements de citoyens qui n’ont rien fait d’autre que d’exprimer leur désaccord. Constatant, pour le regretter,  les appels à la résistance face aux forces de l’ordre et à l’institution judiciaire qui risquent d’installer une instabilité politique, sociale et économique durable; Constatant que la justice fait l’objet de suspicions graves de partialité á propos du traitement de plusieurs affaires politico-judiciaires. La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI interpelle les acteurs et appelle á la retenue et au sens de la responsabilité et à l’apaisement pour préserver la démocratie, la paix et la cohésion sociale. 

La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI exige de l’Etat qu’il soit garant de l’équilibre et de l’impartialité dans le dossier judiciaire qui oppose deux citoyens (Ousmane Sonko et Adji Sarr). Les Sénégalais ont choisi l’Etat de droit et la démocratie pour vivre ensemble, cela requiert un Etat juste avec son institution judiciaire qui garantit l’impartialité, seule condition pour rétablir la confiance entre la justice et les justiciables rudement atteinte aujourd'hui. La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI exige la cessation immédiate des arrestations et détentions arbitraires contre les militants de PASTEF et condamne fermement la mise sous mandat de dépôt de Guy Marius Sagna et compagnie. Ils doivent être libérés sans condition pour calmer la tension sociale et permettre une sortie paisible. La Plateforme de la société civile JAMMI REWMI exige également des responsables et membres de PASTEF d’arrêter le discours belliqueux et d’insubordination face aux institutions républicaines.

Estimant que la paix est un chantier, la Plateforme JAMMI REWMI a pour but de contribuer à trouver des solutions à la situation actuelle tendue, mais aussi, d’anticiper sur les crises multiformes qui pointent à l’horizon et qui peuvent, si on n’y prend garde, engendrer des conséquences irréversibles sur la démocratie, l’Etat de droit et les conditions de vie du peuple sénégalais pour lequel nous nous engageons en tant qu’acteurs de la société civile à être les remparts pour la préservation de la cohésion sociale.  La Plateforme JAMMI REWMI renouvelle sa confiance au groupe de contact de la société civile pour rétablir le lien avec les acteurs et les forces vives politiques et religieuses pour prévenir les crises multiformes qui guettent le Sénégal… La Plateforme JAMMI REWMI s’engage, plus qu’hier, à lutter pour la préservation des acquis démocratiques, à arrêter les tentatives de restriction de l’espace civique et des libertés, et à œuvrer pour une démocratie transparente et des institutions respectées et acceptées par tous les acteurs. 

Le Club Sénégal Emergent (CSE) en Assemblée Générale Extraordinaire restreinte et dans le respect stricte des mesures barrières, ce lundi 1er mars 2021, a apprécié la situation nationale caractérisée d’une part par l’achat de 200 000 doses du vaccin contre le Covid 19,  le lancement officiel par le Président de la République de l’opération de vaccination contre la pandémie et d’autre part les péripéties de l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr .

                                             

A propos de l’affaire Ousmane Sonko/ Adji Sarr, le Club Sénégal Emergent (CSE) constate que d’une affaire privée, opposant deux citoyens sénégalais justiciables de faits de mœurs ,celle-ci est devenue une affaire d’Etat , à considérer comme telle , au regard des graves perturbations de l’ordre public, d’indices concordants et graves d’attentat à la sûreté de l’Etat, de destruction sauvages et systématiques de biens publics et privés, de menaces et agressions contre de personnes . Une situation qui découle d’une politisation outrancière du dossier sous la forme d’une accusation fallacieuse d’un prétendu complot politique et d’une victimisation comme ligne de défense. Toutefois, à l’instar de beaucoup de Sénégalais, la plupart anonymes mais en fins observateurs, le CSE relève la posture de défiance outrancière et furieuse de Ousmane  Sonko vis-à-vis de la loi et des institutions de la République en dépit de son statut de chef de parti et de député. Pour rester dans les faits concrets et irréfutables, que constate-t-on avec Monsieur Ousmane Sonko? 

 

Un  refus systématique de déférer à la convocation de la gendarmerie, un refus de la levée de son immunité parlementaire, une déclaration de refus de répondre aux convocations du juge. A cela s’ajoutent : sa demande illégale de récusation de juges, ses attaques systématiques et mal fondées contre le Président Macky et ses poignons subjectives et outrageantes contre les juges et le procureur de la République. Qui plus est, une utilisation maladroite de voies de non-droit, constituée  par son appel à la résistance populaire active, l’usage du terrorisme verbal, politico-médiatique et physique géométriquement centré sur certains journalistes et personnalités supposées comploteurs. Ces voies de non-droit indiscutables se sont aussi illustrées par des incendies, des saccages d’entreprises identifiées comme françaises, de destructions de biens personnels et d’incendies de domiciles de paisibles citoyens, à Dakar, à Louga et Rufisque.

 

Le CSE, comme de nombreux Sénégalais, relève, pour s’en désoler, un amalgame dangereux foulant au pied la sacro-sainte cohésion nationale, qui affleure de la tentative d’instrumentalisation machiavélique de la crise casamançaise, pourtant en voie d’extinction.

Le CSE attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le chantage évident que Monsieur Sonko brandit vis-à-vis des Institutions judiciaires par des velléités de résistance suicidaire visant à créer les conditions de tueries sur sa personne, sa famille, ses gardes du corps et/ou les forces de l’ordre. Le Club Sénégal Emergent regrette aussi qu’une partie de la presse, certains acteurs des réseaux sociaux et soi-disant experts se soient livrés, par des sorties verbales, audiovisuelles et des vidéos à des révélations illégales et attentatoires aux bonnes mœurs et à la vie privée des parties en conflit sur de supposés procès- verbaux d’audition de la gendarmerie et de l’instruction en cours.

 

Par ailleurs, le CSE remarque une offensive en matière de communication sur l’affaire Sonko /Adji Sarr du côté de la majorité au pouvoir depuis la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. Cette attitude, de l’avis du CSE, risque de créer une cacophonie politico-judiciaire qui n’est pas favorable à l’exercice d’une bonne justice. Qui exige de la sérénité !

En effet, les juristes ont coutume de dire que « lorsque la politique entre au prétoire par la porte, le droit en sort par la fenêtre ». Le CSE constate en plus que les nombreuses arrestations de responsables du PASTEF et de présumés manifestants sans aucune communication de la justice sur ces arrestations. Fort de tous ces éléments et dans le souci de dire vrai et d’expliquer, le Club Sénégal Emergent (CSE) lance un appel au leader du PASTEF, Ousmane Sonko, aux responsables et militants de tous bords politiques, aux acteurs de la presse et des réseaux sociaux ,aux avocats des deux parties, aux populations, en particulier à la jeunesse, de faire prévaloir la paix , la sérénité et la responsabilité en faisant cesser et faire cesser , les attentats à la vie privée et aux bonnes mœurs ,au respect de la loi et des institutions républicaines tout en laissant la justice faire son travail sans pression aucune. Le CSE invite enfin les chefs religieux et coutumiers, dépositaires d’une sagesse séculaire à appeler au calme et à la sérénité pour préserver la paix et la stabilité dans notre pays qui évolue déjà dans un environnement troublé par des menaces sécuritaires multiformes.

 

Il demande à l’Etat, en particulier à la justice et aux forces de l’ordre, au regard du caractère sérieux de cette affaire, de respecter et faire respecter la loi dans un esprit et une démarche de responsabilité, de sérénité, de rigueur et de professionnalisme dans la gestion de la situation. Le Club Sénégal Emergent (CSE) recommande la sauvegarde de la vie privée des protagonistes de cette affaire. Au nom d’une nécessaire conformité avec nos mœurs et nos traditions de Kersa et de Soutoura, il suggère au juge de faire sur cette affaire, des auditions à huis clos ; aux avocats des différentes parties et à la presse de faire preuve de professionnalisme et de responsabilité. Au demeurant, pour le CSE, l’exigence de l’heure pour tous les citoyens, républicains et démocrates, est la Défense sans concession de l’Etat de droit qui garantit l’égalité et la liberté de tous les citoyens et qui soumet l’ensemble des Institutions, y compris l’Etat, à la Loi.

 

La démocratie, c’est aussi la séparation et l’équilibre des pouvoirs. Faut-il rappeler les principes qui régissent l’Etat de droit « marbrés » dans le préambule de notre Constitution. On peut, entre autres principes, relever dans ce préambule, « l’inaltérabilité de la souveraineté nationale qui s’exprime à travers des procédures et consultations transparentes et démocratiques », « la séparation et l’équilibre des pouvoirs conçus et exercés à travers des procédures démocratiques », « le respect des libertés fondamentales et des droits du citoyen comme base de la société sénégalaise (…) « le respect et la consolidation de l’Etat de droit dans lequel l’Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale ».

 

L’Assemblée générale extraordinaire du Club Sénégal Emergent attire l’attention de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais sur les priorités de l’heure qui méritent la mobilisation et la synergie de tous les efforts pour endiguer la crise consécutive à la pandémie de la COVID-19. Indubitablement, le Président Macky Sall a fait faire d’énormes progrès au Sénégal grâce à de nombreuses réalisations du Plan Sénégal Emergent avant la survenue imprévisible du virus qui constitue une chape de plomb sur les programmes et projets. Toutefois, en dépit de la COVID-19, le CSE souligne la nécessité individuelle et collective de poursuivre les réalisations du PAP2A, à s’approprier le Plan de relance économique défini par le Chef de l’Etat pour le retour d’une croissance solide et inclusive, à s’engager dans une participation massive à la vaccination contre la COVID-19, la voie royale pour un retour à une situation normale qui ouvre tous les possibles d’épanouissement et de bonheur pour les citoyens, notamment les jeunes et les femmes. 

 

Pour le Club Sénégal Émergent 

Le Président Youssou Diallo

Loin de moi l'idée de fêter le 1er Anniversaire de l'intrusion du coronavirus dans l'espace temporel sénégalais, jour pour jour, depuis le 02 Mars 2020, mais c'est plutôt l'occasion de saluer le leadership du Président de la République, suivi en cela par la pro action et les qualités de management des membres du Gouvernement, en général, des Ministres de la Sante et de l'Action Sociale, du ministre des Collectivités Territoriales du Développement et de l'Aménagement des Territoires, du Ministre des Finances et du Budget ainsi que du Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, en particulier...

                                  

Un an déjà que le Président Macky Sall, tel un Chef d'Etat Major qui commande toutes les troupes, avait déclaré la Guerre à l'ennemi commun pernicieux et invisible, capable de trop de nuisances et de dégâts, aussi bien chez la personne humaine qu'au niveau de notre économie... Un fort appel, tellement bien compris que tous les chefs religieux, tous les leaders politiques (de la majorité présidentielle de Benno Bokk Yaakaar comme de l'opposition), de même que  tous les patriotes, s'étaient rangés derrière lui. Partant du principe que seules les grandes causes peuvent solidifier une nation, Son Excellence Monsieur Macky Sall n'a, depuis la 2e alternance, en 2012, jamais quitté la trajectoire de placer le Sénégal sur l'orbite de l'émergence à l'orée 2035.

 

Dans cette dynamique, Mr Abdoulaye Diouf Sarr se trouve à l'endroit et au bon moment. Nous voici donc chers compatriotes à un tournant historique de notre vaillante lutte contre la propagation de la pandémie. Au virus Covid 19, la recherche internationale n'a pas mis du temps à lui trouver un vaccin. Mr le ministre Diouf Sarr a été le premier à se faire vacciner, donnant l'exemple aux 16 Millions de sénégalais que le vaccin est sûr. Ainsi d'ailleurs, s'apprête-t-il à recevoir un 2e lot de vaccins ce mercredi 3 Mars.

 

Nous devons tous faire confiance à nos autorités et aux éminents spécialistes, tels que le Professeur Seydi qui a réaffirmé la fiabilité du vaccin contre le coronavirus. Le leadership du Président Macky et son charisme diplomatique permet à notre pays et à ses voisins de la sous région ouest africaine d'être parmi les premiers à se prémunir en renforçant l'immunité contre la pandémie. Pour que vivent les communautés dans une santé sereine ! Afin que redémarrent les machines économiques ! Inscrivons-nous dans les différentes plateformes mises en place par le Comité National de Surveillance et de Lutte contre ce fléau.

 

ABDOUL AZIZ SECK CADRE RÉPUBLICAIN

 

Le Sénégal s’est engagé à construire 100 000 logements sociaux sur cinq ans, entre 2020 et 2025, dans le cadre d’un programme au profit des personnes à faible revenu. Ce programme, qui vise à «rendre le logement décent accessible», prend en compte les femmes et les Sénégalais de la diaspora. Il s’inscrit dans le cadre d’une «politique d’inclusion sociale et d’équité territoriale» comme le souhaitait le Président Macky SALL.

 

Avec la mise à disposition directe et gratuite du foncier, la prise en charge de la voirie et des réseaux divers, un plafond de 20millions qui passe à 12millions, Plus de 255.541 inscrits à ce jour, trois conventions signées, des négociations en cours avec dix-huit (18) promoteurs, la Cde et l'Ipres, le FONGIP etc.… qui accompagnent le projet, des jalons importants ont été posés pour la réalisation des 100 000 logements.

Le Président  avec sa profonde fibre sociale, marque ainsi toute sa détermination pour loger les sénégalais. En effet, cet ambitieux projet qui pourrait paraitre chimérique commence à prendre forme avec un premier jet de 1000 logements à Bambilor, Fatick et Kaolack bientôt livrés. Le Président Macky SALL assure et continue de rassurer.

Cette vision holistique est donc à saluer, car allant au-delà même de loger les sénégalais. En effet, rien qu’au Sénégal 100 000 logements, c’est 7 millions de m2 de carreaux à fabriquer, 7 millions de mètres carrés de tuiles à fabriquer, 600 milles portes et 400 milles fenêtres à fabriquer. C’est aussi 200.000 kit sanitaires à fabriquer, mais encore et surtout, c’est 1 million d’emplois pour les jeunes sénégalais dans les 5 prochaines années à venir.

 

La coalition ADIANA du Ministre Thierno LO, est donc lié au Président Macky SALL par son ambitieux programme et se bat pour que le Président puisse réaliser ce pour quoi il a été élu et réélu. Nous restons dans la constance, nous avons battu campagne pour ce programme et nous avons convaincu des milliers de sénégalais pour la validation. D’où notre responsabilité pour que le Président puisse réussir sa mission afin de faire un merveilleux legs aux générations futures comme il aime le dire. Par conséquent, nous invitons les sénégalais à se focaliser sur ces débats sociaux, économiques etc. … qui revêtent plus d’intérêts.

Le programme «Zéro bidonville», inscrit dans le programme ‘liguéyal Euleuk » du Président Macky SALL, se justifie par le fait que le Sénégal connaît, depuis plusieurs années, une forte croissance de sa population au niveau des agglomérations urbaines. Ce phénomène a entraîné un développement des bidonvilles dans presque toutes les régions du pays. Le coût du logement étant très élevé, les personnes à faibles revenus ainsi que toutes celles qui n’ont pas les moyens d’opter pour des logements décents en quartier privilégié sont obligées de se tourner vers ces bidonvilles. Cet ambitieux programme du Président Macky SALL contribuera non seulement à éliminer ces bidonvilles mais aussi à lutter contre leur formation, d’ici 2035, la cité «Baraka» de Liberté 6 Extension en est une parfaite illustration. Le président Macky SALL séduit encore une fois de plus !

 

En avant pour le progrès et la matérialisation du programme ‘’liguéyal Euleuk’’ cher à notre coalition ADIANA ! Vive le Sénégal !

 

Papa Malick Guisse

President des jeunes de la coalition ADIANA

 

"La Pandémie de la Covid 19 a perturbé le monde entier de 2020. Qu'a-t-elle révélé des limites humaines et quel impact sur le système éducatif de notre pays ? Quelles seraient les caractéristiques d'une école du futur ?". Ceci a été le thème débattu par 2400 élèves qui ont participé, cette année, à la présélection de la Fondation UBA qui a organisé un concours national de dissertation, activité qui s'inscrit dans le cadre du Programme ''L'Afrique qui lit'', initié justement pour lutter contre la déperdition scolaire des élèves envahis par les réseaux sociaux. Au finish, trois lauréats sont sortis du lot, remportant respectivement des bourses d'études et d'importantes sommes d'argent et d'outils pédagogiques.

 

La Fondation UBA est déterminée à accompagner le développement socio économique des populations en soutenant les secteurs  de l'environnement et de l'éducation. S'inspirant des valeurs du groupe bancaire et s'assurant à ce que la RSE soit reconnue, non pas comme un outil marketing, mais plutôt comme une contribution de l'entreprise à la promotion et au développement durable des communautés, la structure a lancé le programme ''l'Afrique qui lit'', suivi du concours national de dissertation. Selon Ibnou Samb, directeur juridique et SG UBA, ''cette initiative vise à redonner la culture de la lecture aux jeunes africains qui, attirés par les médias sociaux, ne se consacrent plus à la lecture. C'est en effet un facteur militant contre le système éducatif des pays africains en général, et il convient, en urgence, de travailler à redonner goût à la lecture''. 

 

‘’Il fallait d'abord tester les capacités rédactionnelles des élèves du secondaire en les soumettant à une épreuve de dissertation, une occasion pour le groupe bancaire d'octroyer des bourses d'études aux 3 gagnants, et à ce jour, souligne Ibnou Samb, ''21 élèves ont pu en bénéficier pour des universités africaines de renom''. Cependant, il faut rappeler que depuis 2019, en plus des 21 bourses offertes, les deux écoles comptant le plus de candidatures reçoivent une dotation en matériel de plus d'1 million FCFA.

Le bureau de la Fédération des Acteurs de l’information et de la communication du Sénégal (FACS) a tenu une réunion par visioconférence le Samedi 27 février2021 à la suite de l’interdiction d’accès des médias privés à l’Hémicycle pour retransmettre le déroulement en plénière de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, le vendredi 26 Février 2021. Le Bureau de la FACS condamne fermement cette mesure rétrograde et inqualifiable de l’Assemblée nationale à l’égard des médias privés qu’il considère comme une entrave manifeste au libre exercice de leur mission et au traitement pluriel de l’information. Elle révèle un recul démocratique dangereux pour le Sénégal, et c’est d’autant plus incompréhensible que c’est cette même institution qui a saisi les médias privés d’une demande de couverture pour retransmettre en direct la prise du vaccin anti-covid des parlementaires et du personnel administratif de l’Assemblée Nationale, dans l’après midi de la même journée.

Tout en déplorant cette attitude malheureuse de la deuxième institution de la République, lieu par essence des débats d’idées et de la respiration démocratique, ainsi que les nombreuses menaces proférées à l’endroit de journalistes comme Maimouna Ndour, Ahmed Aidara et Pape Ale Niang dans l’exercice de leur mission, le Bureau de la Fédération des Acteurs de l’information et de la communication du Sénégal tient à rappeler que les médias privés font office de services publics au même titre que les medias d’Etat, et par conséquent, sont d’égale dignité. Mieux, à l’image d’une démocratie mature et apaisée qui s’est traduite par deux alternances politiques pacifiques à la tête de l’Etat en l’espace d’une décennie, le Sénégal le doit dans une très large mesure à l’existence d’une presse privée responsable et au rôle de sentinelle de la démocratie que les medias ont joué jusqu’ici. Pour la FACS, ces acquis démocratiques conquis de haute lutte par plusieurs générations d’acteurs des médias et qui ont constitué jusqu’ici la marque de fabrique du Sénégal, ne doivent souffrir d’aucune forme d’altération et méritent d’être préservés à tout prix par tous les acteurs de la vie publique, pouvoir comme opposition.

Considérant que ce sont les libertés d’informer et d’expression qui sont aujourd’hui menacées au Sénégal dans ce contexte de troubles politico-judiciaires, le Bureau de la FACS lance un appel solennel à toute la corporation, à tous les citoyens sénégalais épris de valeurs de démocratie, de liberté, et de transparence, aux autorités religieuses et coutumières, aux organisations de la société civile, de se constituer en bouclier sur toute l’étendue du territoire et à l’étranger comme un seul homme, contre tous ceux qui seraient tentés de se dresser contre l’exercice de ces libertés. La FACS invite aussi les journalistes à veiller au respect des règles strictes de vérification et de recoupement dans le traitement de l’information relative à cette affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, pour éviter la diffusion de fausses nouvelles et les manipulations, de quelque bord qu’elles puissent venir.

La FACS met en garde les leaders politiques du pouvoir comme de l’opposition contre tous agissements ou attitudes hostiles vis-à-vis des hommes de medias, de nature à entraver le libre exercice de leur travail et invite enfin les autorités étatiques en charge de la sécurité publique, de prendre toutes les dispositions idoines afin d’assurer la sécurité des locaux des organes de presse, la sécurité des reporters, des cameramen, des preneurs de sons et d’images, et des photographes qui sont sur le terrain, ainsi que celle de leurs outils de travail en ces temps de menaces, d’intimidations et de manipulations de toute sorte. La FACS appelle enfin toute la classe politique sénégalaise au ressaisissement et à un esprit de dépassement, et à mettre la République au dessus de leurs intérêts crypto-partisans afin de préserver l’image de vitrine de la démocratie en Afrique et dans le monde du Sénégal qui a reçu un sacré coup le vendredi dernier à l’hémicycle.

Depuis quelques temps, le Directeur Général de l'AIBD S.A, Monsieur Doudou Ka, effectue des visites dans des structures partenaires. Après l’ASPT, l’ancien administrateur général du FONGIP était, ce vendredi 26 février 2021, dans les locaux de la SAPCO pour assister à une réunion de prise de contact avec le Directeur général, Maître Aliou SOW. Une rencontre riche en informations et qui se traduira prochainement par la signature d’une convention de partenariat pour le développement du hub aérien et touristique en vue de promouvoir la destination Sénégal.

 

Dans l’optique d’une mise en œuvre réussie de la stratégie ‘’AIBD : Hub aérien en 2025", les partenaires et structures dont la mission recoupe le développement du volet touristique devront peaufiner des stratégies communes afin que la destination Sénégal soit des plus avantageuses, tant sur la qualité des infrastructures que sur la politique d’aménagement de ses côtes. Pour cela, la SAPCO, en tant que structure en charge de ce domaine et dans le cadre de la mutualisation des ressources avec l’AIBD, s’ouvre et se met en phase, d’où la nécessité de mettre en œuvre ensemble quatre piliers fondamentaux qui soutendent la stratégie définie lors de la réunion entre Me Aliou Sow et M. Doudou Ka.

  1. La Génération de trafic, étroitement liée à la promotion du tourisme;
  2. L’Expérience voyageur mémorable, essentielle pour fidéliser les touristes, mais aussi pour répondre à leurs attentes;
  3. L’accès et la connectivité aux zones touristiques par un système de transport sécurisé et adéquat, avec un réseau de bus de qualité et attractif;
  4. Le rayonnement et la diversification de l’AIBD pour aménager et développer un aero-city.

 

Le développement de ces importants nécessite la signature prochaine d’une convention entre l’AIBD et la SAPCO, deux structures forcément liées par leurs missions respectives et dont le dénominateur commun, en définitive, est de consolider un hub aérien et touristique afin de mieux promouvoir la destination Sénégal

 

 

Les directeurs de la Sapco et de l’Onfp, Me Aliou Sow et Dr Souleymane Soumaré, ont procédé ce jeudi 24 février à la signature d’une convention de partenariat dans le but de mutualiser leurs ressources. Un acte fort apprécié par les deux parties, et qui va permettre à la Sapco d’accéder aux offres de programmes mis en place par l’Onfp bénéficiaire d’une expérience avérée en matière de formation professionnelle et technique.

L’acte 1 de ce partenariat vient d’être franchi par la signature d’une convention qui verra l’Onfp  mettre à la disposition de la Sapco une main-d’œuvre qualifiée. Pour Me Aliou Sow, «dans l’objectif d’être en phase avec les recommandations du chef de l’Etat, on s’est rapproché de l’Onfp pour disposer de ressources et de compétences de qualité. Cette activité entre ainsi dans le cadre d'une solidarité entre les deux structures et vise à améliorer l'employabilité des jeunes. Notre principale attente est de voir s’ouvrir les portes d'une formation en adéquation avec les exigences de la Sapco ». Cependant, souligne le Directeur général de la Sapco, «nous nous sommes engagés dans une politique RSE pour soutenir l’attractivité des jeunes, mais aussi pour la valorisation des acquis nés des différentes expériences». A son tour, le patron de l’Onfp s’inscrit en phase avec son hôte, et fait savoir que «des centres de formation sont mis en place dans le cadre de la promotion du tourisme. Par ailleurs, il est important de noter que dans ce cadre, de nouveaux centres sont érigés à Diamniadio, suite à l'éclosion de clusters». Dr Souleymane Soumaré d’ajouter : «nous sommes bien à l'ère des synergies, ce qui ouvrira aussi les portes d'un développement harmonieux avec toutes les opportunités. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que l'Onfp va bien accompagner la Sapco pour disposer d’une main-d'œuvre qualifiée et soutenir l’employabilité».

Fier d’un tel accompagnement, le DG de la Sapco rassure sur les potentialités qu’offre ce partenariat pour ceux qui assurent à un emploi décent : «nous avons une autre conception de l'emploi, car, au delà du travail salarié, nous misons sur le développement de l'entreprenariat. Déjà, dans le cadre de là RSE, des secteurs comme Saly seront bien aménagés, et nos interventions vont même au-delà, puisque nous sommes aussi dans l’artisanat d’art, et nous allons vers l’horticulture, pour vous dire que l'investissement touristique irrigue tous les secteurs d’activité».

Cette signature de convention s’est tenue dans les locaux de l’Onfp et s’est déroulée en présence du Directeur des Ressources Humaines de la Sapco, Coumba Ndoffène Diouf et de quelques membres du bureau de l’Onfp.

Youssouf NDIONGUE

La campagne de vaccination contre la covid19 est lancée au Sénégal ce mardi 23 juin par les autorités. Après le Ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr et El Hadji Mansour Mbaye, communicateur traditionnel, c’est autour du maire de Fass Gueule Tapée Colobane, Monsieur Ousmane Ndoye de montrer la voix. Le Sieur Ndoye a prix sa dose et a félicité le chef de l’Etat qui, selon lui, s’est battu pour apporter ce liquide précieux à sa population. Ainsi il appelle la population à aller se faire vacciner en masse sans oublier de continuer le respect des mesures barrières.

« Je ressens une satisfaction pour mon peuple en faisant référence au chef de l’Etat qui a mis à la disposition de son peuple 200.000 doses de vaccin. Sur 54 pays africains, il y a 7 seulement qui ont démarré la vaccination, le Sénégal faisant partie. Alors on ne peut que remercier notre brave président qui nous a aidés à retrouver ces vaccins assez rapidement. Je suis également soulagé, car, quand j’écoute les spécialistes de la médecine parler, ils disent qu’il n’y a pas de remède si ce n’est le vaccin contre la Covid. Et quand cette solution nous a été proposée, je me suis immédiatement vacciné. Cela ne veut pas dire que je dois laisser les mesures barrières », a-t-il assuré Ousmane Ndoye Maire de Fass Gueule Tapée Colobane en incitant la population également à continuer le respect des mesures barrières. Il demande également à tous les leaders de montrer la voix pour que la population puisse aller se vacciner en masse tout en continuant à respecter les mesures barrières pour stopper cet ennemi invisible.

 

Ils ne sont pas loin de ruer dans les brancards pour exiger leurs terres. Réunis autour du collectif des jeunes Lébou de Ouakam, Babacar Diagne, Daouda Diop et leurs camarades rappellent au président Sall ses promesses de 2012 qui promettait, une fois au pouvoir, de leur restituer leurs propriétés. Il s'agit des 2/3 de la superficie des terres de Ouakam qui, depuis des années, s'effritent de plus en plus au profit de détenteurs qui ne sont pas de la collectivité.

 

Neuf ans après être élu, rien de nouveau sous le soleil et ne pouvant plus supporter la longue attente, ils menacent de dérouler des actions qui, cette fois, seront décisives. En même temps, les terres de Ouakam se perdent sans pour autant que les véritables propriétaires n’en soient bénéficiaires. Ces derniers ne sont pas non plus concernés par les nouvelles attributions et restent stupéfaits quand d'autres en bénéficient, comme la commune de Yoff qui est parvenue à se servir de 20 hectares représentant un lot de 557 parcelles. Tout cela, malgré la ferme promesse du candidat Macky Sall en 2012 qui fustigeait le bradage du foncier de Ouakam, avant de décliner son intention d'apporter des clarifications sur cette spoliation qu'il ne cessait de décrier. Tous ces ingrédients réunis chauffent le cœur des jeunes du collectif qui n'en peuvent plus de laisser exploiter leurs propriétés. En conférence de presse ce dimanche, Babacar Diagne dit gaucher, l’un d’eux déclare : « nous avons toujours fait preuve de stoïcisme et de résignation devant le spectacle désolant qui se passe sous nos yeux. Mais nous attendons que le chef de l'État apporte urgemment des solutions à nos inquiétudes, surtout qu'il avait lui même fait part de sa volonté de régler l’affaire. Comme les années passent et jusque-là, rien de concret, nous avons décidé de passer à la vitesse supérieure. C'est justement la pandémie qui fait qu'on ne peut pas dérouler, mais le temps est venu de faire savoir à tout monde que les 2/3 de la superficie de Ouakam restent nos propriétés ». Ne voulant pas être guetté par le syndrome MBackiou Faye, avec l'accaparement de vastes étendues pour prétexter la construction du monument de la renaissance, les jeunes du collectif décident, à l’unisson, de se mobiliser enfin et sonnent l’alertent. « Si ce n'était pas la pandémie, les choses pourraient se passer autrement, mais dès la fin, on nous verrait et on nous entendrait », menacent-ils.

Youssouf NDIONGUE

 

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