vendredi 17 mai 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Président Macky Sall a reçu ce matin le Professeur Didier Raoult. Le médecin français,  spécialiste des maladies infectieuses est en mission au Sénégal dans le cadre de sa collaboration avec ses partenaires. Dans le contexte de lutte contre la COVID 19, leurs travaux portent sur l'évolution des variants et les mesures de protection. Le professeur Raoult a été élevé à la dignité de commandeur dans l'ordre national du Lion par le Président Macky Sall à l'occasion de cette audience. Une décoration qu'il reçoit avec beaucoup de fierté. 

Au-delà de cette décoration, synonyme de reconnaissance de son travail dans le domaine de la recherche scientifique et médicale, c’est toute l’estime du peuple sénégalais qui est ainsi matérialisée à travers l’acte posé par le chef de l’Etat. En effet, au début de la crise sanitaire, l’humanité toute entière nourrissait une peur bleue, pour n’avoir jamais rencontré auparavant, du moins de leur vivant, une maladie aussi redoutable de par la rapidité de sa contamination et du taux élevé de décès qu’elle engendre, surtout dans les pays européens et d’Amérique. Les gens avaient surtout besoin, à l’époque, d’être rassurés et c’est ce que le Professeur Didier Raout avait compris. Conséquence, il avait gagné l’estime de personnes soucieuses et conscientes des efforts du Médecin Français.

On se rappelle du jour où, à Marseille, après une semaine de travail, Pr Raout, dans sa voiture, avait la surprise de sa vie en voyant des citoyens l’applaudir, et même l’ovationner, comme s’il avait remporté un trophée international. Ils lui disaient : «Bravo Professeur, merci pour le travail accompli dans le cadre de la Covid». Mais en réalité, ils étaient plus satisfaits d’avoir reçu du Professeur cet espoir de sortir victorieux de cette maladie ravageuse. Le président Macky Sall, en homme averti et mesuré, a lui aussi fait preuve de reconnaissance à M. le Professeur méritant. Il l’a élevé au grade de Commandeur de l’ordre national du Lion, ce mardi 30 mars 2021, une fin de mois qui coïncide, prions pour que cela continue, au début de la fin de la pandémie du coronavirus.

 

Le Réseau National des Femmes Syndicalistes du Sénégal (RENAFESS) regroupant la coalition des centrales syndicales les plus représentatives à savoir la CNTS, CNTS/FC, CSA, UNSAS et UDTS a célébré ce lundi la journée internationale de la Femme. Sous le thème “Leadership féminin: pour un future égalitaire dans le monde de la Covid-19”, la cérémonie s’est tenue à travers un panel sur la protection sociale.

Les femmes des centrales syndicales les plus représentatives ont mis en place un cadre organisationnel le RENAFESS, pour une meilleure prise en charge des revendications des femmes. Ainsi dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Femme, le dit réseau a organisé, un panel sur la protection sociale. Ceci en présence des présidentes des femmes des cinq centrales syndicales, Awa Diop de la CNTS/FC, Coumba Dickel Diawara de la CNTS, Khady Badji de l’UDTS, et Abibatou Sylla de la CSA.

 “La protection sociale demeure un problème particulier surtout au niveau des femmes qui sont dans le secteur informel. Nous allons réfléchir au tour de ce panel pour que les autorités puissent prendre en compte la protection sociale qui à un coût. Nous les femmes nous nous engageons pas seulement sur la protection sociale mais aussi sur beaucoup de problèmes où les femmes sont victimes d’inégalités. Il va falloir aussi que nous portons le combat auprès des décideurs, faire un plaidoyer lobbying pourvoir faire ratifier certaines conventions comme la convention 189, 190 et la recommandation 206”, a fait savoir la coordonnatrice du RENAFESS, Madame Nafissa Samb.

Elle ajoute qu’aujourd’hui si les femmes ont accepté d’aller ensemble autour du RENAFESS celà est un plus pour elles pour trouver des solutions aux problèmes des femmes. Elle rappelle que ces dernières ont besoin de renforcement de capacités et d’avoir une certaine visibilité.

Venu représenter les cinq secrétaires généraux de la coalition des centrales syndicales, Pape Birama Diallo de l’UNSAS, a tenu à féliciter le RENAFESS de cette belle initiative qui est de célèbrer la journée dédiée aux femmes travailleuses et qui porte sur une thématique qui est d’actualité la protection sociale.

 “Nous sommes venus renforcer et soutenir la dynamique qui est enclenchée avec la nouvelle équipe du RENAFESS mise en place composée d’amazones avec à sa tête la coordonnatrice Nafissa Samb, de toutes actions entreprises dans le cadre de la promotion de l’autonomisation des femmes, de la défense de leurs droits, et la ratification de la convention 190 sur la violation et harcèlement des femmes en milieu du travail”,  a fait savoir M. Diallo

Pour lui, il faut aller de l’avant pour soutenir les femmes vers une protection sociale dynamique qui intègre l’économie informelle qui représente 93% des emplois et dont la frange la plus importante est constituée de femmes travailleuses. Il ajoute qu’il faut élaborer des stratégies pour faire appliquer les recommandations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de la CSI.

 

Dans le cadre du renforcement des capacités de l’Office National de Formation Professionnelle, la Nouvelle Génération Sénégalaise en Marche (NGSM) a signé un contrat avec ladite structure pour davantage assister les jeunes dans leurs formations et à accéder aux financements.

Le président du mouvement Nouvelle Génération Sénégalaise en Marche (NGSM), Adama Bèye veut aider l’ONFP à trouver des financements pour les jeunes. « Nous sommes venus en soutien pour aider l’ONFP dans la formation. Mais également aider l’organisation à trouver des financements pour la jeunesse sénégalaise », a-t-il dit.

Pour sa part, le Directeur Général de l’ONFP,  le Dr Souleymane Soumaré, s’est réjoui de cette belle opportunité que leur offre la Nouvelle Génération Sénégalaise en Marche qui, pour lui, est un partenariat particulier parce que pour la plupart du temps l’ONFP signe des conventions pour accompagner les structures ou des jeunes dans des formations. Ainsi, il ajoute que, cette fois-ci, le cachet particulier est que NGS a compris que pour former les jeunes ou pour financer les jeunes, il faut d’abord qu’il y ait suffisamment de ressources financières et pour ces dernières soient utilisées à bon escient, il faut que les jeunes soient très bien formés.

Sur ce, le Dr Soumaré souligne que cette possibilité offerte par NGSM de chercher des partenaires financiers qui vont pouvoir accompagner financièrement l’ONFP non seulement à dérouler des opérations de formation pour tous ces jeunes qui attendent aujourd’hui d’être formés, mais aussi de pouvoir les accompagner sur l’auto-emploi et l'entrepreneuriat en finançant éventuellement les plans d’affaires.

                                                                                                                                           

Les évènements récents et la construction d’un discours nauséabond et haineux offrent à notre cher pays une image jusque-là inconnue. Ce glissement a bien une origine, qu’il nous faut en urgence identifier et combattre. « Seul un fou, peut croire qu’entre le déshonorable et l’honorable, entre le vice et la vertu, ce n’est qu’une affaire d’opinions » disait Cicéron. Non ! le pays n’est pas fait de deux camps : les mauvais et les bons, les fourbes et les intègres, les beaux et les vilains. Ce pays est une nation, c’est bien un coin du monde où le sang est mêlé et les angoisses partagées. J’ai choisi de célébrer aujourd’hui, en rappelant à la jeunesse et autres manipulateurs égoïstes, que nous venons de quelque part et que la barque continuera de voguer allégrement sur le fleuve de la paix, pour que demain, nos enfants et nos petits enfants continuent de chanter l’hymne national et s’émerveiller devant l’épopée d’ELHADJ OUMAR TALL et les faits d’armes de LAT DIOR NGONE LATYR, DE ALBOURY PENDA ET DE LA REINE DE KABROUSSE ALINE SITOE DIATTA….

Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : « Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes » est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie.

Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue. Je disais tout à l'heure : « avoir souffert ensemble » ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l'effort en commun. Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer à la vie commune. L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. Oh ! Je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l'ordre d'idées que je vous soumets, une nation n'a pas plus qu'un leader politique le droit de dire à son département : « Tu m'appartiens, je te prends ». Un pays, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu'un en cette affaire a droit d'être consulté, c'est l'habitant. Une nation n'a jamais un véritable intérêt à s'annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le vœu des nations est, en définitive, le seul critérium légitime, celui auquel il faut toujours en revenir. Il urge alors pour nos compatriotes de se ressaisir pour préserver jalousement l’héritage des pères de la nation, notamment de LEOPOLD SEDAR SENGHOR ET DE SON FRERE MAMADOU DIA….       

 

De peu, l’organisation du congrès constitutif de l’International des Parents d’Elèves (IPE) n’allait pas se tenir, malgré l’invitation faite aux différents corps diplomatiques et aux participants venus d’Europe et de quelques pays africains. Pour une première du genre en terre africaine, il a fallu le concours et l’assistance de dernière minute du Ministère de l’Education Nationale et de la Cosydep pour sauver l’organisation d’un si important conclave aux enjeux énormes pour l’avenir de l’éducation de nos jeunes confrontés à des phases de crise, et qui appellent l’implication de tous les acteurs étatiques comme non étatiques.

Les parents d’élèves réunis autour d’une union nationale (Unapees) ont étalé leur mécontentement pour avoir été carrément ignorés, zappés et snobés par les différents services de l’Etat et ceux qui pouvaient bien faire preuve d’acte de reconnaissance pour une organisation réussie de leur conclave. Pour Abdoulaye Fané, Président de l’Unapees, «il faut dire que nous n’avons pas été soutenus, nous avons souffert. A part le Ministère de l’Education Nationale et la Cosydep, personne d’autre n’a réagi. Si ce n’était pas cela, nous aurions honte devant des invités qui ont tout fait pour participer à ce congrès». Alors que nombre de structures nationales comme étrangères opèrent dans l’exploitation de nos terres, M. Fané réitère : «Il va falloir lancer cet appel, ne serait ce que pour le respect de la responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) pour que beaucoup de structures qui s’installent ici puissent quand même contribuer afin que le système éducatif soit davantage promu». Pour rappel, il avait fallu jouer des coudes et des mains devant le Maroc et le Burkina, grands pays prêts à tout, pour décrocher l’organisation, chose réussie avec le leadership des leaders de l’Unapees, «mais de peu, sans l’apport du Ministère de l’Education et de la Cosydep, ce serait toute honte bue qu’on aurait dit, diplomatiquement, à Son Excellence l’Ambassadeur du Burkina au Sénégal de retourner sur ses pas, car l’organisation du congrès de l’IPE n’a pu se tenir faute de moyens», regrettent les organisateurs.

Pourtant, qu’est ce qui n’a pas été fait pour arriver jusque- là? «L’Ipe, qui regroupe toutes les associations venues des quatre coins du monde, est une histoire qui date de cinq années, à Marseille d’abord, à Grenoble ensuite et à Dakar enfin pour sa concrétisation. Conscients que le système éducatif dans tous nos pays souffre de l’absence d’enseignants, de la dégradation de l’environnement avec des grèves répétitives qui ne sont pas spécifiques au Sénégal, nous les acteurs que nous sommes, avons travaillé dans ce chantier et espérons aujourd’hui une grande attention de nos autorités étatiques et non étatiques, et attendons que des organisations comme le système des Nations Unies, l’Unesco et autres, nous accompagnent pour faire en sorte que la voix des parents puisse être entendue», rappelle Abdoulaye Fané.

 

Le maire de Pikine Nord Amadou Diarra est-il sur le point de rejoindre l’APR? En tout cas, au regard des fleurs qu’il a jetées à Néné Fatoumata Tall, allant jusqu’à la considérer comme l’Amazone du gouvernement de Macky Sall, la réponse coule de source, comme quoi, il n’hésiterait certainement pas à y déposer ses baluchons. Et l’élément qui semble confirmer une telle hypothèse est venu de lui-même vendredi dernier, lors de la pose de la première pierre de la Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté (MJC) du département de Pikine. Parvenant à faire une mobilisation comparable à une démonstration de force, certainement dans le but de montrer sa force de frappe politique, le maire de Pikine Nord qui avait rallié le camp de Madické Niang lors de la dernière présidentielle, a insisté sur ses compliments adressés à hôte de Ministre de la Jeunesse, sans que personne ne puisse mettre le doigt sur l’élément qui mérite une telle appréciation. Mais pour les avertis de la scène politique, c’est simplement un appel du pied qui ne restera pas vain.

  
Des fleurs, et pas des moindres ! C’est ce que le maire de Pikine Nord a jeté au Ministre de la jeunesse Néné F. Tall qui, en guise de réponse, a servi un sourire et des qualificatifs qui en disent long sur une possible nouvelle alliance entre l’ancien libéral et l’APR. Devant de grands responsables du parti présidentiel, tels que les Ministres Matar Ba, Abdou Karim Sall, Moussa Sow, Khadim Diop, Aliou Sall et son oncle de maire de ville Abdoulaye Thimbo, cet a appel du pied est bien compris et fera certainement l’objet d’une concrétisation officielle. A en croire des observateurs avertis, la scène politique est telle que le bien du rival ne se dit pas en public. Mais quand c’est un acte posé publiquement au vu et à l’écoute de tous, ca devient une drague. Surtout que dans ce contexte de recomposition politique, à la faveur des prochaines échéances, rien n’est de trop pour se taper le maximum d’électeurs, même mobiliser des milliers de personnes dans un contexte de pandémie du coronavirus, où pratiquement, les autorités sanitaires crient partout et quotidiennement le respect des gestes barrières et du port de masque. Mais annoncée comme une activité sobre et citoyenne, la pose de la première pierre de la MJC s’est transformée finalement en une grande manifestation politique qui rappelle l’effervescence des campagnes présidentielles ou législatives. Toutes les conditions étaient donc réunies pour Néné Fatoumata Tall et Abdoulaye Thimbo d’inviter le maire de Pikine-Nord Amadou Diarra à rejoindre les rangs de l’APR afin de travailler aux côtés du Président Macky Sall. Certainement intéressé, Diarra choisit le format d’une conférence de presse pour annoncer la suite à donner à cette demande. Mais, tient-il à remercier le Président Macky Sall, et on se demande encore la raison qui justifierait une telle reconnaissance.

 

 

La Présidente du Haut Conseil du Dialogue Social et ancienne Ministre d’Etat de la Fonction Publique, du Travail et des Organisations Professionnelles, sous le magistère du Président Abdoulaye Wade, Mme Innocence Ntap Ndiaye, est véritablement sur le terrain de la médiation. Après une tournée réussie en Côte d’Ivoire le mois de février dernier, et récemment dans le sud du pas, la voilà qui signe, ce vendredi 26 mars2021, une convention de partenariat avec l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP) dont le but est de prévenir et d’empêcher des conflits sociaux dans le monde du travail.

Cet accord de partenariat vise à offrir aux partenaires sociaux des plateformes de dialogue et une documentation élaborée en vue de rénover des instruments juridiques comme la convention collective nationale interprofessionnelle. La signature de convention de partenariat s’est déroulée en présence de la présidente du HCDS, Innocence Ntap Ndiaye et du directeur de l’ONFP Dr Souleymane Soumaré. Cette signature de convention entre le HDCS et l’ONFP est l’aboutissement d’un long processus de collaboration entre les deux institutions. Ces deux structures ont conjugué leurs efforts pour offrir aux partenaires sociaux des plateformes de dialogue. «La présente convention vise la réalisation d’études et enquêtes portant sur des problématiques actuelles et futures d’intérêts commun pour les mandats tripartites, le renforcement de capacités de ces derniers en dialogue social et négociation collective», a souligné la présidente du HCDS, Madame Innocence Ntap Ndiaye. Pour l’ONFP, «l’enjeu de cette signature est de haute portée. Cette convention nous permettra d’exécuter notre cœur de métier, la formation mais cette fois-ci dans un domaine spécifique car l’une des missions du HCDS est d’appuyer et de former les acteurs en matière de prévention et de résolution des conflits sociaux», a indiqué Dr Souleymane Soumaré.

 

 

Les populations de la commune de Wakhinane Nimzatt emboitent le pas à l’Intersyndicale Synpics-Cnts de la Rts qui, face à la presse hier, a vigoureusement dénoncé l’attitude du Directeur général Racine Talla. Selon les journalistes et techniciens de cette boite, «Racine Talla est le seul problème de la Rts et ne doit plus diriger la maison». Mais, ce cri de cœur est partagé par ses administrés qui ne le kiffent pas du tout et n’hésitent pas à le faire savoir. Pour Mame Cheikh Seck, coordonnateur du collectif ‘’Nio lank’’ authentique, «notre maire est balloté entre deux fronts et doit céder le plancher pour quelqu’un de plus sociable et plus humble».

 

Pour Mame Cheikh Seck, accompagné de ses camarades du collectif, «le problème fondamental est que cet homme est d'une arrogance notoire. Avoir un salaire de 5 millions chaque mois, 2 véhicules à sa disposition, 750 litres de carburant, passeport diplomatique à la famille, frais de mission et de prise en en charge coûteux et encore, nous disons que cela ne doit pas être un prétexte pour exercer une arrogance sur les administrés». En effet, cette arrogance et violation sont également notées respectivement à la Rts et la mairie de Wakhinane Nimzatt, et s'expliquent par le fait qu'il se prend pour un méritant et non un militant de l'Apr. «A l'instar de la Rts, les populations de Wakhinane Nimzatt comptent aussi se débarrasser de Racine Talla qu’elles considèrent comme maire fantôme qui ne s'intéresse qu'à ses rémunérations mensuelles, ses biens fonciers accumulés en complicité et sous le manteau de maire de Wakhinane Nimzatt», fait noter Mame Cheikh. Poursuivant ses décocher ses flèches, le coordonnateur du collectif des jeunes dézingue : « Nous répétons qu’à l’image des journalistes qui étouffent par les excès de leur directeur, « nous exigeons sans délai le départ de Racine Talla et l'installation d'une délégation spéciale soucieuse et intègre des préoccupations pressantes des populations de Wakhinane Nimzatt, cette partie de Guédiawaye vulnérable nichée au cœur de la banlieue», dixit Mame Cheikh Seck, coordonnateur collectif Nio Lank Authentique.

 

Youssouf NDIONGUE

 

Les populations du Fouta sont rouges de colère contre un des leurs, en l’occurrence le griot de Macky Sall. Non seulement ils ont hué les responsables de l’Apr qui ont osé, en pleine pandémie de coronavirus, défier les édictions des médecins et autres personnels de santé pour un respect strict des gestes barrières, mais ils sont très remontés contre Farba Ngom and Co qui avaient plus soucié d’une mobilisation réussie, histoire de montrer au chef de l’Etat qu’il peut encore compter sur eux devant l’assaut des Sonko boys. Mais dans tous les cas, l’acte posé par le député-maire des Agnam Civol est estampillé IRRESPONSABLE pour quelqu’un qui doit être aux avant-gardes par rapport aux attentes de son chef et de la République tout entière.

Si l’on parvient à décrypter le désamour des apéristes du Fouta, eux qui ont toujours fait preuve de loyauté à l’endroit de Macky Sall,  alors, on n’est pas loin de prédire, à juste raison d’ailleurs, le début de la fin du parti présidentiel. Sinon comprendre le mutisme de toute une région à 100% beige marron presque, quand les Sonko boys se défoulaient sur les populations sans une once de résistance ? Pire encore, ce dimanche, en plein meeting de démonstration ou test de popularité au Fouta, le camp de l’Apr a été copieusement hué par les populations, au moment où, à Dakar, plus précisément à Pikine, de vastes mouvements politiques réunis autour de l’entité Yeggi Fouta organisaient une conférence de presse pour dénoncer, avec la dernière énergie, le je m’en foutisme du député. Mais ce que personne n’arrive à comprendre, c’est l’organisation en pleine pandémie d’un meeting politique, dans un stade archi plein de militants dont la plupart n’avaient pas porté leur masque de protection, les gestes barrières foulés aux pieds. Cette scène retransmise en direct dans des télévisions où la maladie fait des ravages pourrait  nous valoir des considérations qui ne nous honorent point. Chose qui fait dire à Fatimata Ndiaye et Abdoul Bodéjo Tall de Yeggi Fouta que «si demain, le Fouta se réveille avec une troisième vague de corona, qu’on l’impute à Farba Ngom». Mais ce que tout le monde dit au Fouta et ailleurs, c’est que le meeting organisé par le griot attitré du président Macky Sall a déjà révélé avant l’heure, la descente aux enfers du régime. Au profit de qui ? Qui vivra verra !

Les étudiants en pharmacie à l’université Cheikh Anta Diop ont magnifié la cérémonie de sortie de promotion ce weekend. Pr Ndèye Coumba Toure Kane, Recteur université Sine-Saloum, marraine de la promotion sortante de pharmacie s’est félicitée du choix porté sur sa personne et s’est réjouie sur l’importance du thème. « C’est un réel plaisir pour moi d’être choisie comme marraine de cette promotion. Une occasion pour moi, en tant que pharmacienne, de formation de les motiver, car le chemin est long, mais il faut y croire. Nous sommes des exemples pour ces jeunes. Nous avons fait notre formation ici et on en est sorti. Les jeunes sont l’avenir et il faut qu’ils y croient », a-t-elle assuré.

 

Elle a profité de l’occasion pour saluer l’importance de la conférence inaugurale sur les défis et enjeux de la vaccination assurée par le professeur Sambakhé Ndiaye Dieye. Une conférence qui est d’une grande importance si on sait que le coronavirus est une maladie à mutation. Ainsi, la marraine a salué l’efficacité des vaccins utilisés par les Sénégalais et en appelle la population à aller se faire vacciner. Pour terminer, elle a renouvelé son engagement à accompagner les étudiants dans leur mission de prendre le relais pour un avenir meilleur.

 

CMU
cmu