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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Les étudiants en pharmacie à l’université Cheikh Anta Diop ont magnifié la cérémonie de sortie de promotion ce weekend. Pr Ndèye Coumba Toure Kane, Recteur université Sine-Saloum, marraine de la promotion sortante de pharmacie s’est félicitée du choix porté sur sa personne et s’est réjouie sur l’importance du thème. « C’est un réel plaisir pour moi d’être choisie comme marraine de cette promotion. Une occasion pour moi, en tant que pharmacienne, de formation de les motiver, car le chemin est long, mais il faut y croire. Nous sommes des exemples pour ces jeunes. Nous avons fait notre formation ici et on en est sorti. Les jeunes sont l’avenir et il faut qu’ils y croient », a-t-elle assuré.

 

Elle a profité de l’occasion pour saluer l’importance de la conférence inaugurale sur les défis et enjeux de la vaccination assurée par le professeur Sambakhé Ndiaye Dieye. Une conférence qui est d’une grande importance si on sait que le coronavirus est une maladie à mutation. Ainsi, la marraine a salué l’efficacité des vaccins utilisés par les Sénégalais et en appelle la population à aller se faire vacciner. Pour terminer, elle a renouvelé son engagement à accompagner les étudiants dans leur mission de prendre le relais pour un avenir meilleur.

 

Dans le cadre de la préparation du congrès constitutif de l'international des parents d'élèves qui se tiendra au King Fahd, le 27 mars prochain, l'Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) a décliné, à l'occasion d'une rencontre avec la presse, les objectifs et les enjeux de cette grande activité internationale qu’on peut considérer comme un conclave des acteurs de l’éducation. Pour l’heure, tout est fin prêt, mais l’Etat est quand même invité à mettre la main à la poche pour assurer les derniers réglages.

Le Maroc et le Burkina ont fait des pieds et des mains pour décrocher l’organisation du congrès de l’international des parents d’élèves, une première du genre en terre africaine qui verra le Sénégal recevoir de hautes sommités africaines et mondiales de l’Education. Ce sera  le 27 mars prochain au King Fahd, sous la présidence de Mamadou Talla. En conférence de presse de lancement, Abdoulaye Fané, le président de l’Unapees a bien campé le décor de ce que devra être le congrès et l’intérêt de réussir l’organisation. ‘’Il faut dire qu’il s’en est fallu de peu que le Maroc nous coiffât au poteau pour accueillir cette importante activité. Mais avec le leadership des membres de l’Unapees, l’expérience et la clairvoyance de leur esprit, le Sénégal sera bien à l’honneur‘’.

Corroborant les propos de son président, Thierno Ndao, le trésorier national de l’Unapees explique : ‘’Il est important de noter que c'est depuis 2016 qu'une telle manifestation a commencé à se préparer avec l'accompagnement des homologues français. En 2018, 21 associations de pays africains ont signé une pétition pour justement mettre en place cette plateforme  internationale qui sera finalement lancée à travers un congrès constitutif’’. Mais, pour réussir cette importante mission, d’intenses lobbyings sont menés pour décrocher le portage institutionnel. C’est ainsi que le congrès sera présidé par le Ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla.

Pour Abdoulaye Fané, ‘’un appel est lancé au chef de l'État pour une grande implication, mais aussi à la Première Dame pour une réussite de ce congrès qui nécessite d'importants moyens. Contrairement à ses concurrents dans l’organisation, à savoir le Maroc et le Burkina, il faut préciser que le Sénégal ne dispose d'aucune ressource, mais avec la qualité et la dextérité de ses fils, le pari de l’organisation est réussi, avec tout ce que cela comporte comme avantages dont le bénéfice d’un accord de siège qui pourrait découler d'une réussite de la manifestation. Mais pour l’heure, même si tout est fin prêt, l’Etat est quand même invité à mettre la main à la poche pour les derniers réglages. Car, l’enjeu en vaut bien la chandelle’’.

Youssouf NDIONGUE

 

 

Les membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Dakar ont fait face à la presse pour se prononcer sur sa situation délétère. Ces membres se disent avoir un combat unique qui est de permettre à la chambre de jouir de son rôle. Un combat mené depuis 12 ans si in se réfère aux propos de Monsieur Birane Yaya Wane, administrateur de Société, Liste And Defarat Chambre de Commerce. Ainsi ces membres exigent un audit et réclament le départ de Assome Aminata Diatta, qui est, selon eux, no seulement incompétentes mais ne fait que politiser la Chambre de Commerce.

“La situation de la CCIAD est inquiétante. Ce qui fait que nous vivons un calvaire avec le Ministère du Commerce car il ne connaît le rôle d’un consulaire dans un pays. Il s’agit établissement public à caractère professionnel. L’Etat et le président de la république n’ont pas le droit de signer un seul contrat sans qu’il ne soit confié à la CCIAD pour voir les tenants et les aboutissants”, a soutenu Monsieur Birane Yaya Wane qui déplore la gestion nébuleuse de la structure. Selon Monsieur Wane, Aminata Assome Diatta est incompétente et son ministère est politisé. Ce qui, selon lui, a mis la Chambre dans cette situation déplorable. “Beaucoup d’argent circulent dans les caisses de la Chambre. Cet argent détourné par des pauvres voleurs est inadmissible. Et jusque-là l’Etat n’a même pas pris la peine de faire un audit pour arrêter ce vol”, assure-t-il.

Birane Yaya Wane soutient qu’il y a beaucoup de magouilles et de détournement d’argent au vu et au su de tout le monde. Une situation qui inquiète vue la non réaction ou la sourde oreille de Assome Aminata Diatta. A cela s’ajoute des personnes incompétentes qui occupe les postes les plus importantes; il s’agit du cas de la trésorière qui, selon lui, ne sait ni lire ni écrire. Une chose qui interpelle directement le président de la République. Il insiste sur la limite de l’administration  et appelle à la démission de toutes ces voleurs et personnes incompétentes pour le bon fonctionnement de la CCIAD. Pour sauver la CCIAD, Monsieur Wane exige le limogeage du Ministre du Commerce, Madame Assome Aminata Diatta qui est, selon lui, très incompétente et ne cesse de prolonger la structure dans un état désastreux.

 

Il n’y a pas plus remontés que les arabisants du département de Pikine contre Ousmane Sonko qui a encore proféré des menaces d’actionner une seconde vague de manifestations comme celles qui avaient valu au Sénégal une dizaine de morts et des centaines de blessés. En guise de réponse cinglante face à ces menaces que Pastef semble détenir désormais comme arme contre le chef de l’Etat, Oustaz Bassirou Sow, leader de la Fédération des jeunes arabophones du Sénégal (Fnjaas) alerte les Pastéfiens sur d’éventuels cas de décès qui pourraient survenir, ou même un quelconque blessé à l’issue de ces émeutes promises par les faux patriotes. « Ce sera simplement la loi du talion qui leur sera appliquée cette fois-ci, si les choses dégénèrent : œil pour œil, dent pour dent et vie pour vie », brandit l’arabisant républicain en chef.

L’assemblée générale des mouvements arabisants du département de Pikine a été une bonne tribune pour Outaz Bassirou Sow d’exprimer son dégoût de voir le petit Ousmane Sonko, avide de pouvoir et prêt à tout pour l’avoir. « Mais s’il continue encore à défier le chef de l’Etat, les chefs religieux et même les sénégalais épris de paix et de justice, il nous aura en face de lui. Voilà quelqu’un qui a maille à partir avec la justice pour une affaire de mœurs et qui continue de se comporter en délinquant sans que personne n’ait à dire. Aujourd’hui, c’est comme s’il était le seul acteur politique dans ce pays, tellement il est dans des combines, des mensonges et maintenant il est à l’aise dans des menaces de brûler cette terre bénite sans que personne ne réagisse », a vigoureusement réagi l’arabisant.

Devant des membres de son mouvement venus massivement à la permanence de l’APR Pikine, assister à l’assemblée générale de mobilisation pour apporter leur soutien et montrer leur fidélité au Président Macky Sall, Basirou Sow a d’abord commencé par regretter que Sonko continue de défier publiquement la première institution de ce pays malgré l’intervention du khalife des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui avait déjà déjoué la bombe en jouant une médiation salutaire depuis le début de cette affaire, tout comme les autres chefs religieux. « Je n’en dirai pas plus, désormais le sabre est brandi contre tous ceux qui s’aventureront à saper le moral et la quiétude des sénégalais et à saborder la sécurité nationale. Nous ne sommes pas en guerre dans ce pays, havre de paix, mais seulement, la rigueur imposée par la pandémie a fini par nous appauvrir. Ce sont ces frustrations-là qui se sont longtemps accumulées pour donner la révolte populaire qu’on a assistée. Donc vouloir jouer le trouble-fête et se donner un bon rôle de pouvoir mobiliser à souhait les sénégalais, c’est l’erreur de Sonko qui ne sait plus où poser les pieds. Mais c’est fini, ces enfantillages. On ne le laissera plus défier nos autorités, et pour cela, nous allons prier pour que la justice tranche définitivement son différend avec la jeune sénégalaise qui l’accusait de menaces de mort et de viols répétitifs. Je pense qu’il a déjà à faire avec ces accusations fortes qui risquent de lui forcer le silence pour longtemps encore».

Les évènements douloureux vécus par le Sénégal constituent un signal fort de la jeunesse de ce pays pour alerter sur les dérives qui nous guettent. A en croire le responsable de l’APR du département de Rufisque, «le Président de la République a mis en place la Der pour permettre aux jeunes et aux femmes de bénéficier de facilités pour le financement de leurs activités. Mais personne, je dis, personne, à part les Ministres et autres sommités du régime, ne peut te dire la couleur de l’argent de la Der. C’est un échec qui saute aux yeux de tous et la preuve est fournie par ces millions de jeunes qui ont bravé les lacrymogènes des forces de l’ordre pour montrer leur déception et leur désespoir».

 

La Der comme les autres programmes et structures de financement, mis en place par Macky Sall pour lutter contre le chômage et l’absence de débouchés pour les jeunes formés, constituent un échec cuisant alors qu’à leur création, ils avaient suscité un immense espoir pour la jeunesse de ce pays. Pour preuve, «le signal est bien donné par ces sénégalais qui manifestaient leur mécontentement», selon Amadou Lamine Niang pour qui «le Président de la République ne mérite pas cette triste scène à la quelle on a tous assisté». Mais, indique-t-il, «j’ose espérer qu’il prendra des mesures idoines pour pousser ses responsables à plus de rigueur et à s’approcher davantage des gouvernés. Mieux, on attend qu’il opère les grands changements au niveau des postes de décision. Si cela n’est pas fait, alors, on n’est pas loin d’une seconde vague de contestations et des manifestations de la faim, chose qui ne s’est jamais produit dans ce pays», théorise le responsable de l’APR qui présidait une rencontre politique avec ses militants dans le département de Rufisque.

 

Selon lui, «au-delà du chef de l’Etat, c’est tous les responsables du parti présidentiel qui doivent décrypter le message lancé par les jeunes lors des chaudes empoignades avec les forces de l’ordre, occasionnant des saccages et des pillages de biens publics et appartenant à des privés. A l’endroit de se supporters, Lamine Niang déclare : «Rufisque ne mérite le sort qu’il est en train de vivre. Vous, les femmes et les jeunes, vous êtes victimes d’une politique d’ostracisme orchestré par ceux à qui Macky a doté de moyens. Mais le constat est que personne, à part les ministres, ne peut dire avoir aperçu un franc des nombreux organismes de financement qui existent dans ce pays. C’est pourquoi j’ose espérer qu’heureusement, le chef de l’Etat va rectifier le tir avec la mise à disposition d’un montant de 350 milliard FCFA obtenu sur réaménagement du budget. Mais là aussi, on s’attend à ce qu’il change ceux qui ont échoué par de plus compétents et qui sont là depuis la création du parti, mais qui n’ont jamais pu mettre leur expérience au service d’une quelconque cause nationale».

Le secrétaire d'état en charge des sénégalais de l'extérieur célèbre utilement la femme en cette quinzaine qui leur est dédiée rurale.  Considéré par les siens comme l'espoir du Sine, Moise Sarr a, en effet, octroyé ce samedi 13 mars 2021 treize motopompes à des groupements féminins travaillant dans le jardinage et le maraîchage et un moulin à mil aux femmes de Kobosikil.

Cet acte de haute portée rentre dans le cadre de l'autonomisation de la femme et l'allègement des travaux domestiques des femmes du monde rural. Selon lui, il compte rester toujours dans la dynamique tracée par le chef de l'Etat Macky Sall qui travaille à doter à toutes les femmes du matériel moderne pour mener à bien leurs activités économiques et s’insérer en même temps dans un monde meilleur.

Ces actions ont été très bien appréciées par les femmes et toute la population de la commune de Diarrère qui ont encore renouvelé leur soutien sans faille à leur digne fils monsieur le secrétaire d'état Moise Diégane Sarr, un jeune patriote toujours engagé aux côtés Président de la République pour un Sénégal émergent. Suite aux derniers évènements malheureux subis par notre pays récemment, M. le ministre lance un appel à toute la population sénégalaise au calme et à la retenue.

 

C’est une alerte adressée au chef de l’Etat et signée par deux grands responsables de l’APR Rufisque : il s’agit de Abdoul Aziz Seck, membre de la CCR dudit département et Matar Ndoye, membre de la coordination départementale. «Il y a lieu, au lendemain des manifestations qui ont eu cours dans le pays, de tirer les principaux enseignements face à la vague de réactions émaillées dincidents, de saccages, de pillages etc. En conférence de presse dans le département de Rufisque, ces responsables de la mouvance présidentielle se félicitent dabord du fait que le chef de lEtat ait décrypté le message des jeunes, avant dimputer la responsabilité aux membres de lAPR et de la coalition Bby face à ce quon appelle la grogne populaire. Voici leur déclaration en entier.

«Tout d’abord, nous nous inclinons devant la mémoire de toutes les personnes qui ont péri suite aux évènements douloureux que nous avons vécus. Le contexte est lourd et trop chargé. Notre cher Sénégal vient d'être secoué par une vague d'émeutes et de manifestations d'une rare violence qui ont presque projeté le pays au bord du chaos. La ligne rouge a failli être franchie et le Sénégal a longtemps retenu son souffle. Sous ce registre, le président de la République Son Excellence Monsieur Macky Sall avec toute la sérénité qui le caractérise a su décrypter le message en étant réceptif à la foi à la plainte des manifestants et celles de nos régulateurs sociaux, c’est-à-dire nos marabouts et le clergé».

«Nous saluons les appels au calme de notre président de la République qui compte garder le cap de la pacification. Notre coalition sérieusement atteinte par les événements douloureux du moment a marqué le pas et n'est pas allée au charbon au moment où les manifestants dictaient leur loi, tandis que les leaders de l'opposition et une partie de la société civile étaient en roue libre et tenaient le haut du pavé dans les débats radio télévisés comme dans les réseaux sociaux. Pendant ce temps, ils étaient nombreux ces ministres, députés, maires et autres cadres qui ont déserté et flanché en faisant le profil bas».

«Ce vide qu'ils ont crée a été très préjudiciable à notre coalition. Pourquoi une telle reculade ? Nous dénonçons et condamnons cette posture. Nous sommes redevables au président de la République, nous avons le devoir de conforter notre majorité en temps de crise. Ne mettons pas de gants. La crise s'est installée. Au lieu de travailler à y remédier, les pontes du régime se sont débinés en effritant nos rangs. Il urge de rappeler que ces responsables investis et dotés de nomination honorable sont aujourd'hui dans une tour d'ivoire. A défaut de mouiller le maillot, ils font ombrage à la jeunesse engagée et debout derrière le président Macky Sall. La logique voudrait qu'ils assistent cette jeunesse et travaillent à la caser. Ils sont tous redevables au chef de l’Etat».

«C'est un impératif pour cette flopée de privilégiés d'adopter une démarche de synergie. Autrement dit, les jeunes du parti devraient être impliqués à fond dans une démarche de synergie. Encore une fois le président Macky Sall ne mérite pas une telle posture. Conscient de l'absence de résilience de nos leaders politiques face à une telle situation, nous avons choisi d'initier un vaste rassemblement autour du président de la République pour reprendre en main le destin de notre coalition sur la base d'un engagement sincère et désintéressé. Ceci justifie amplement notre rencontre ici à Keury Kao pour peaufiner une stratégie pouvant nous permettre de palier la faiblesse de nos leaders et de resserrer les rangs pour tenir et faire face, histoire d'éviter que le rapport de force ne change de camp dans ce contexte si tendu qui semble donner à l’opposition un état de grâce».

La Génération des Forces Citoyennes (GFC), entité dynamique évoluant dans la banlieue dakaroise a vu nécessaire de s’allier avec ‘’Guédiawaye and Gesem’’ et ‘’Actions 2024’’, des structures de jeunes nées d’une révolte populaire à la suite des fortes manifestations ces derniers jours. Mais, dans le cadre de leur plan d’action concocté lors d’une réunion, ces jeunes révolutionnaires ont pour seul et unique mot d’ordre : la démission sans délai du Ministre de la Jeunesse qui a lamentablement échoué.

 

Le Président de la république avait annoncé, la mort dans l’âme, qu'il avait compris  le message des jeunes qui se sont vigoureusement fait entendre lors des récents événements. Pour montrer leur disponibilité et leur ouverture par rapport à la proposition du chef de l’Etat de les accompagner avec la mise en place d’un programme de 300 milliards, Pape Cheikh Seck, le leader de GFC et ses camarades posent une sorte de préalable : « Nous lui demandons d’abord, de destituer sans délai le Ministre de la Jeunesse Nene Fatoumata Tall pour que nous puissions croire à son offre ». En effet, selon ces banlieusards, « le problème des jeunes s‘est accentué depuis sa nomination à la tête du Ministère de la Jeunesse, promotion acquise suite à la bénédiction de son protégé Aliou Sall, présumé complice dans l'affaire Petrotim. Et donc, en plus de Néné F. Tall, un autre Ministre doit céder la place pour avoir lamentablement échoué : c’est celui de l'Emploi. « C’est également une exigence des jeunes et non une demande », précise Pape Cheikh. Qui insiste pour la mise en pratique de cette condition : « le Président est averti de toute conséquence résultant de l'omission de cette exigence des jeunes, et particulièrement ceux de Guédiawaye qui se sentent trahis et déçus par leur propre sœur et Ministre Néné F. Tall et leur maire Aliou Sall ». Pour le moment, le combat continue et désormais, « ce sera œil pour œil avec Aliou Sall, Nene Tall et Racine Talla qui ont trahi la confiance des populations profondément mises sur le tapis ». Donc, la révolte ne va pas s’estomper malgré le calme revenu depuis hier, et elle risque ne pas se terminer sans le règlement de comptes au niveau local.

 

 

Le Chef de l'État, Son Excellence Macky Sall, s’est adressé à la nation ce lundi 8 Mars. Analysant le discours du Président de la République, tant dans la forme, dans le ton que dans le fond, l'APD et la Coalition ADIANA saluent la hauteur prise par le premier des sénégalais en tant que fils de la nation qui a fait preuve d’une grande compréhension et d’ouverture d’esprit, tout en apportant les solutions attendues par tout un peuple.

 « Je vous ai compris ! Donc je vous ai entendu Gronder votre colère et je vous ai compris. À moi de vous répondre, non en PÉRE DE LA NATION, mais EN FILS DE LA NATION. Je comprends votre colère et, en toute humilité, je ne me dédouane pas en fustigeant votre comportement. Je sais votre colère légitime et je réponds par des ACTES CONCRETS. Pour soulager autant que possible votre mal vivre, immédiatement, j'allège LE COUVRE FEU. Allant plus loin, je vais procéder à une réorientation budgétaire pour être plus près de vos préoccupations quotidiennes. Je vais me mettre auprès des familles en deuil et être au chevet des blessés. Tous, ensemble, nous allons reconstruire les infrastructures démolies par "notre colère destructrice". Cela a un coût que nous allons supporter malgré le marasme économique mondial. Je vous remercie de m'accompagner à MIEUX VOUS SERVIR dans la Paix et le respect de nos institutions. Faisant allusion aux attentes pour une justice équitable, le Président de la République, sans faire dans la démagogie, dira que celle-ci FERA SON DEVOIR. Hommage aux Forces de Défense et de Sécurité qui nous ont évité le chao. Vive le Sénégal qui a su puiser dans ses valeurs pour éviter le pire ».

Voilà en substance la compréhension de l'APD, partie prenante de BBY. Nous sommes fiers de nous engager et de l'assumer. Par ailleurs, durant tout le déroulement de ces événements, L’APD et la coalition ADIANA, par son Président, Monsieur Le Ministre Thierno LO, a pris son bâton de pèlerin pour faire œuvre de bons offices auprès des chefs religieux de toutes religions et obédiences. Toutes leurs prières sont exaucées, toute notre gratitude et la reconnaissance de toute la Nation.

Les événements douloureux qui ont secoué le pays, suite à des manifestations préoccupent les femmes de ‘’Taxawu jiggën ci Deug’’. Sous la houlette de l’honorable député Marie Thérèse Aïda Seck PAYE, ces braves dames montent au créneau et demandent, à travers un communiqué rendu public, l’arrêt des hostilités pour un retour durable de la stabilité sociale et la cohésion nationale pour une paix définitive, gage d’une relance possible de l’économie nationale, fortement ralentie par la Covid.

La journée internationale du 8 Mars qui leur est dédiée a été saisie par les femmes de ‘’Taxawu jiggën ci Deug’’ pour user de leur rôle prépondérant dans tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle et politique. En effet, les camarades de l’honorable député Marie Thérèse Aida Seck PAYE exhortent les femmes à consolider les acquis déjà capitalisés sur les questions de genre dans les processus légaux et politiques.

 Sous la thématique de ‘’Leadership féminin pour un futur égalitaire dans le monde face à la COVID-19’’, et au regard du contexte socio-économique et politique caractérisé par des violences perpétrées sur des personnes physiques et des scènes de saccages de biens publics et privés, les femmes de ‘’Taxawu jiggën ci Deug’’ demandent à leurs homologues sœurs de s’auto saisir de la question en tant que mère, sœur, épouse, nièce et grand-mère. En condamnant avec la dernière énergie les exactions commises de part et d’autre, elles exhortent les acteurs de quel que bord qu’ils soient d’œuvrer pour un dénouement de la situation. Par ailleurs, ces dames du mouvement dirigé par la responsable de Patte d’Oie manifestent leur soutien et leur solidarité à l’Etat afin de restaurer l’ordre public et de veiller à la sécurité des personnes et des biens. A l’endroit du peuple sénégalais, elles présentent les condoléances les plus attristées aux familles des victimes, tout en encourageant les services du Ministère de la Justice de rétablir la vérité dans le strict respect des lois et règlements

CMU
cmu