Malal DIALLO Pithi
LÉGISLATIVES 2024: POLITICIENS "CUBE MAGGI", HONTE À VOUS ! Par Siaka Ndong
La transhumance politique est un sale business. A bas les politiciens "cube maggi" capables d'être dans toutes les sauces, pardon, avec tous les régimes pour ne pas dire "au pouvoir durant toute leur vie", pour paraphraser mon excellent confrère Momar Dieng. L'actuel DG du Port Autonome de Dakar et non moins membre influent du PASTEF le parti au pouvoir, Waly Diouf Bodiang, a lui aussi parfaitement raison de dire orbi et urbi et je le cite. "Après avoir gouverné, on s'oppose dignement. Après s'être opposé, on gouverne dignement". Vérité de Lapalisse !
C'est vrai qu'éthique et politique ne font pas souvent bon ménage, mais la dignité humaine n'a pas de prix. Notre regretté Alioune Badara Diagne dit Golbert, me disait un jour, que "dans la vie, on ne peut pas avoir été et vouloir être".Le slogan des nouvelles autorités au pouvoir depuis pratiquement 07 mois, "JUB JUBAL JUBANTI" ne peut pas et ne doit pas s'accommoder avec la honteuse et vaste opération tous azimuts de recel de transhumants par l'actuel pouvoir, que nous constatons pour s'en offusquer, en cette veille de campagne électorale. Si ces fameux "transhumants", une expression propre au bétail à la recherche de verts pâturages, avaient vraiment du monde, les tenants de l'ancien régime seraient toujours aux affaires. "On ne peut pas avoir été et vouloir être". A bon entendeur salut
Blanchiment d’argent : Le Sénégal quitte la zone “grise” du GAFI
Dans un communiqué publié ce vendredi 25 octobre 2024, le ministère des Finances et du Budget annonce le retrait du Sénégal de la “liste grise” du Groupe d’Action Financière (GAFI) qui identifie les juridictions dont les mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) sont faibles dans deux documents publics du GAFI qui sont publiés trois fois par an.
“Le Sénégal vient d’être officiellement retiré de la liste grise, à l’issue de la réunion plénière du GAFI tenue ce jour à Paris. La liste grise appelée aussi « Liste des juridictions sous surveillance renforcée » identifie les pays dont le régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP) présente des déficiences stratégiques”, a affirmé le ministère dirigé par Cheikh DIBA.
Qui rappelle que “le Sénégal, inscrit en février 2021 sur cette liste, avait pris l’engagement de remédier aux insuffisances identifiées par l’adoption d’un plan de vingt-neuf (29) actions déclinées en quarante-neuf (49) mesures. Le processus de mise en œuvre de ce plan d’actions s’est matérialisé par la présentation de neuf (09) rapports de suivi et d’un rapport de synthèse”.
Les services du ministère des Finances et du Budget d’ajouter: “A l’issue de ces revues documentaires, le Sénégal a reçu, du 12 au 14 août 2024 à Dakar, la visite des experts de l’International Cooperation Review Group (Groupe de Revue de la Coopération) du Groupe d’Action financière (GAFI), sous la présidence du Ministre des Finances et du Budget Monsieur Cheikh DIBA en présence de ses collègues membres du Gouvernement en charge de la justice et de l’intérieur”.
Affaire Danzguer- Nihat: Le pôle financier a déjà tranché
L'affaire Daneguer-Nihat sera donc vidé aujourd'hui. Ces derniers doivent faire face au juge. Une affaire qui a été déjà tirée au claire. Nihat a déjà versé une importante somme d'argent et un terrain nu à son protagoniste.
En effet, Danzguer- et Nihat doivent faire face au pôle financier ce vendredi pour élucider l'affaire qui les avait opposés. Ils doivent tous répondre aux questions du juge. Il faut noter que Nihat avait déclaré qui'il ne doit pas de l'argent à Danzaguer. Une somme qu'il avait déjà versé avec un terrain. Cette information qui a été confirmée par Leina, l'une des témoins oculaires. Une affaire qui doit être close surtout quand on sait que l'accusé né doit plus à son plaignant qui a déjà reçu son dû.
Moussa T.
CREATION D’UNE PLATEFORME REGIONALE D’ECHANGES DE DONNEES DU SIPAO: Dakar abrite une réunion d’experts gouvernementaux afin d’examiner la faisabilité
Le contexte sous-régional est marqué par la montée croissante des menaces et risques sécuritaires complexes et sophistiquées qui nécessitent une riposte appropriée, avec des personnels bien formés et des outils d'enquête performants, d'où l'impérieuse nécessité d'inscrire nos services de sécurité dans une posture d'anticipation et d'adaptation. C’est dans ce cadre que s’inscrit la tenue à Dakar, pendant trois jours, d’une réunion d’experts gouvernementaux afin d’examiner le système d’échanges de données du système d’informations policières en Afrique de l’ouest (Sipao).
Il y a une nécessité sous régional est marqué par la montée croissante des menaces et risques sécuritaires complexes et sophistiquées qui nécessitent une riposte appropriée, avec des personnels bien formés et des outils d'enquête
et un grand espoir que le SIPAO occupe une place importante dans l'architecture sécuritaire de l'Afrique de l'Ouest, puisqu'il permettra de fournir immédiatement aux services d'enquêtes, les renseignements utiles sur les antécédents judiciaires de toute personne poursuivie, mais aussi de retrouver des personnes recherchées, des armes, des véhicules et d'autres objets d'intérêt. A travers des renseignements statistiques fiables sur le niveau de la criminalité dans la sous-région, la plateforme sous régionale du SIPAO servira d'outil de décision aux Etats membres de la CEDEAO. Selon Cheikh Niang, secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier ouvert ce mercredi, «après avoir largement répondu aux exigences d'une coopération inter- services, au niveau national, n'est-t-il pas venu l'heure d'étendre ce partage d'information policière au niveau régional pour faciliter plus efficacement les mouvements de personnes et de marchandises aux points de passage frontaliers ?? ». Selon lui, «il faut reconnaitre que sans détours, la réponse à cette interpellation est affirmative. Les Services d'application de la loi de l'Afrique de l'Ouest ont effectivement besoin d'échanger leurs données criminelles via une plateforme sécurisée pour démasquer les criminels qui évoluent, entre nos frontières poreuses, sous plusieurs identités frauduleuses ». Il faut rappeler que sous l'égide de la Commission de la CEDEAO, le Programme SIPAO vise une phase ultime qui est de mettre en place, une plateforme régionale et de donner la possibilité d'une connexion aux bases de données mondiales d'INTERPOL pour un échange avec la communauté mondiale des agences d'application de la loi et de rendre notre région plus sûre. Pour Dr Abdourakhmane Dieng de la Cedeao, «l’objectif de cette réunion est de finaliser le projet d’acte additionnel relatif à la plateforme régionale du SIPAO, comme recommandé par le 10ème Comité de pilotage du SIPAO et la réunion du Comité d’experts de la CEDEAO tenue en mai 2024 et consacrée à la création de la plateforme régionale du SIPAO, pour présentation au Conseil de médiation et de sécurité aux fins d’adoption. Le Système d’information policière d’Afrique de l’Ouest (SIPAO) vise à relever les défis en matière de sécurité auxquels les pays d’Afrique de l’Ouest sont confrontés en permettant la collecte efficace des informations de police via un système national centralisé et en donnant la possibilité d’échanger les informations recueillies aux niveaux national, régional et international».
FAUSSES ACCUSATIONS " CONTRE L’ANCIEN MINISTRE ALIOU SARR : LE MAIRE DE NOTTO DIOBASS LAVÉ A GRANDE EAU PAR SES PAIRES…
La municipalité de Notto Diobasse, une localité située dans la région de Thiès traverse une période tumultueuse, marquée par des accusations de malversations financières à l’encontre de son maire, Monsieur Alioune Sarr. Ancien ministre du commerce, Monsieur Sarr, qui a récemment rallié le camp présidentiel sous la bannière de PASTEF, se retrouve au cœur d'une controverse politique et foncière qui suscite de vives réactions.
Les tensions ont été exacerbées par des allégations selon lesquelles certains adjoints et membres de son conseil juridique seraient impliqués dans des opérations immobilières douteuses, avec des chèques attribués à des promoteurs mais non émis en son nom. Cette situation a alimenté les critiques de l'opposition, qui soutient que ce soutien politique est motivé par des enjeux financiers.
En réponse à ces accusations, la mairie a réagi vigoureusement. Des plaintes ont été déposées contre des promoteurs impliqués dans des lotissements illégaux, notamment dans les villages de Mbomboye, Dakhar Mbaye, et Thieo. Le maire a annulé des conventions de lotissement non réalisées, et une enquête a révélé l’existence de titres administratifs délivrés de manière illégale.
« Ces actions visent à protéger le patrimoine foncier de notre commune et à mettre fin à la spéculation foncière qui nuit à nos populations », a déclaré un représentant de la mairie.
Malgré les tensions, le maire a réaffirmé son engagement envers le développement communautaire. Il a annoncé la création d’une commission chargée des lotissements, ainsi que des mesures pour sécuriser les ressources foncières de la commune. Une plainte a également été déposée auprès des autorités compétentes pour récupérer des terres spoliées, dans un effort pour restaurer la confiance des citoyens.
« Nous continuerons à lutter pour le bien-être de notre communauté, malgré les cabales orchestrées contre nous », a souligné Alioune Sarr.
La situation à Notto Diobasse met en lumière les défis complexes liés à la gestion foncière et à la politique locale. Alors que la mairie tente de redresser la situation, les tensions politiques et les enjeux fonciers continuent de peser lourdement sur la dynamique de la commune.
Réforme Constitutionnelle : La Fondation Konrad Adenauer et l'Association Sénégalaise de Droit Constitutionnel Réunies pour un Dialogue sur l'Avenir du Droit Constitutionnel au Sénégal
Ce jour, la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), en partenariat avec l'Association Sénégalaise de Droit Constitutionnel (ASDC), a organisé une rencontre de haut niveau autour de l'évolution du droit constitutionnel au Sénégal sous l'ère du nouveau régime politique. Cet événement a marqué une étape importante dans le débat sur la réforme constitutionnelle, à un moment charnière pour la démocratie sénégalaise.
La rencontre a permis aux juristes, académiciens et représentants de la société civile d’aborder des sujets cruciaux liés à la réforme du droit constitutionnel, en mettant en lumière les défis et opportunités qui accompagnent les transitions politiques dans le pays. En s'appuyant sur les événements récents, notamment la décision du Conseil constitutionnel sur le report des élections présidentielles, les participants ont souligné la stabilité et l'indépendance de l’appareil juridique sénégalais, deux piliers essentiels d'une démocratie solide.
La mission de la Fondation Konrad Adenauer en Afrique subsaharienne est de promouvoir l'État de droit, la démocratie et les droits humains sur le continent. Lors de la rencontre, un représentant de la fondation a salué le Sénégal pour sa maturité démocratique, affirmant que le pays peut servir de modèle pour d'autres nations africaines. "Les événements de cette année ont montré que le Sénégal est une démocratie mature et stable. Le rôle fort et indépendant du Conseil constitutionnel est un signe que le système juridique sénégalais est un garant essentiel de cette stabilité", a-t-il déclaré.
La Fondation a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de réforme constitutionnelle dans la région, en partenariat avec des institutions comme l'ASDC. Ces réformes visent à approfondir l’État de droit et à renforcer la démocratie, avec un accent particulier sur le respect des droits humains.
Les discussions ont porté sur la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir la continuité d'un État de droit capable de répondre aux défis politiques et sociaux. La Fondation Konrad Adenauer et l'ASDC ont convenu de continuer à œuvrer ensemble pour soutenir un cadre constitutionnel stable et inclusif au Sénégal, en tenant compte des enjeux actuels.
Cette rencontre s’inscrit dans une série d’événements organisés par les deux institutions pour engager des réformes constitutionnelles, en réponse aux besoins évolutifs du Sénégal et des aspirations démocratiques de ses citoyens.
Cette journée d’échanges marque un nouveau pas vers la consolidation de la démocratie sénégalaise, avec le soutien continu des partenaires internationaux et nationaux.
Mamadou Touré
COMMUNE DE NDIAGNE (Louga): Serigne Touba SÈYE nommé coordinateur du comité électoral
Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain se préparent de manière stratégique par le parti au pouvoir. Les responsables de Pastef, conscients des enjeux de ces joutes, ne lésinent aucunement sur les moyens humains et matériels pour procéder aux nominations dans les différentes coordinations communales, départementales et régionales. Et si dans certaines localités, les désignations se font sur des considérations politiques, d'autres par contre, comme la commune de NDIAGNE dans la région de Louga, le choix d'un agent administratif a fortement pesé sur la balance. Ainsi, Serigne Touba SÈYE va coordonner le comité électoral de Pastef, avec l'espoir de décrocher les meilleurs résultats électoraux.
L'homme qu'il faut à la place qu'il faut, c'est ce que le Pastef a dû mettre en évidence pour installer l'agent administratif, Serigne Touba SÈYE, en service au programme national de développement local (PNDL) comme le coordonnateur du comité électoral de NDIAGNE. Très influent et toujours soucieux du devenir de sa localité, ''Bamba'', comme l'appellent certains proches, ne tardera pas à formuler des prières pour une victoire écrasante de son parti. Mesurant l'ampleur de cette tâche, il sollicite déjà des prières et un soutien sans faille pour la réussite de cette essentielle mission. Faisant ainsi preuve de reconnaissances à l'endroit des responsables de Pastef, il a déclaré : «je souhaite exprimer ma sincère gratitude au président Bassirou Diomaye Faye, au Premier Ministre Ousmane Sonko ainsi qu'à tous les responsables de Pastef de la commune de NDIAGNE pour la confiance accordée à ma modeste personne en me désignant comme coordonnateur du comité électoral communal, un honneur que j'accueille avec humilité et détermination. Je serai alors ravi de participer à la mise en œuvre le Jub Jubal Jubanti».
Communiqué de la Cocidef: La solidarité nationale au Fuuta, un vœu pieux !
Les populations du Fuuta vivent une situation angoissante depuis plus de 20 jours. En effet, des maisons sont à terre, des dispensaires et des écoles inondés et la population est en détresse. Face à cette situation, la convention pour la citoyenneté et le développement du Fuuta (Cocidef) constate avec regret le mépris des autorités, qui inondent les réseaux de communiqués lapidaires les uns plus aériens que les autres.
La situation est extrêmement grave et mérite le déclenchement de l’état d’urgence, une rencontre de l’ensemble des acteurs politiques de tous bords, la mobilisation du génie militaire. Il faut rendre le problème national pour qu’une solution nationale soit trouvée. En rappel, avec le COVID, le Sénégal avait tiré son épingle du jeu, parce que justement la cause était devenue nationale.
La Cocidef invite ses membres à une mobilisation pour organiser un gala de solidarité, afin de collecter des vivres et des appuis aux populations sinistrées. En outre, la Cocidef étudiera, avec ses conseils, les voies de droit qui s’offrent aux impactés. Nous sommes une terre de foi, rappelons-nous de l’invite du Seigneur à rester dans la joie face aux malheurs. Car, «Dieu n’éprouve que ceux qu’II aime. Qu’Allah nous facilite».
Le comité directeur de la Cocidef
Entrepreneuriat et climat : Comment les jeunes entrepreneurs africains peuvent inverser la tendance face au changement climatique
Je suis fier d’être Nigérian et fier d’être Africain. Je suis également philanthrope et entrepreneur, et j’ai vu de mes propres yeux que pour lutter efficacement contre le changement climatique dans le contexte africain, de l’Égypte au Nigeria en passant par l’Afrique du Sud, nous devons nous tourner vers les personnes directement impactées.
Trop souvent, nos entreprises n'ont pas créé de valeur durable sur notre continent ou ont échangé des ressources pour des profits à court terme au lieu d'investissements à long terme. Promouvoir l'entrepreneuriat et soutenir les jeunes entrepreneurs, qui développeront des entreprises et créeront des emplois durables, est une voie cruciale vers des solutions climatiques à long terme. En 2010, mon épouse et moi avons eu une idée. Inquiets de la pauvreté croissante, nous avons fondé la Fondation Tony Elumelu (TEF) et engagé 100 millions de dollars pour identifier, accompagner et financer de jeunes entrepreneurs africains — des jeunes avec des idées brillantes et la volonté de relever les défis les plus pressants du continent. Ils manquaient de capital, de connexions et de mentors. Ils manquaient de chance. Nous voulions changer cela. C'était un pari audacieux visant à autonomiser le groupe démographique le plus vulnérable et le plus nombreux d’Afrique, en les encourageant à créer leur propre richesse plutôt que de compter sur l'aide extérieure. Et ce pari a porté ses fruits.
Depuis sa création, la fondation a permis à 20 000 entrepreneurs, répartis dans 54 pays africains, de créer 400 000 emplois directs et indirects et de générer plus de 2,3 milliards de dollars de revenus. Nous avons offert des formations commerciales à plus de 1,5 million de jeunes. Étant donné l'ampleur de la tâche, nous collaborons avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l'Union européenne (UE), et d'autres partenaires pour approfondir notre impact. Nous fournissons des financements, des mentorats, des formations commerciales et un soutien en matière de plaidoyer aux entrepreneurs, notamment dans les régions fragiles, les zones de conflit et les communautés mal desservies.
Ensemble, nous relevons des défis tels que le chômage des jeunes, la pauvreté et l'insurrection grâce à l'entrepreneuriat. En 2022, nous nous sommes associés à l'initiative Génération Illimitée (GenU) de l'UNICEF et à la Fondation IKEA pour lancer un programme d'entrepreneuriat vert qui soutient les jeunes dont les entreprises répondent à la triple crise planétaire. Parmi les 20 000 jeunes entrepreneurs que TEF a soutenus, plus de 500 abordent directement ou indirectement les défis liés au changement climatique, et plus d’un tiers (35%) travaillent dans le secteur agricole. En donnant les moyens aux jeunes, nous établissons un moteur dynamique qui stimule la croissance économique et le développement à travers le continent. Ces entrepreneurs deviennent également des piliers vitaux de soutien au sein de leurs communautés. Ils créent non seulement des emplois essentiels et des revenus, mais aussi soutiennent des familles et brisent le cycle de la pauvreté. Plus que jamais, il est temps d'apporter une perspective climatique à cet entrepreneuriat.
L'Afrique se réchauffe plus rapidement que le reste du monde. D'ici 2030, environ 118 millions d'Africains devraient faire face à la sécheresse, et l'élévation du niveau de la mer menace les régions côtières, ce qui pourrait déplacer des millions de personnes. Le changement climatique entrave l'accès aux besoins essentiels : l'eau, l'énergie, la nourriture et l'éducation. Mais ces défis offrent également des opportunités extraordinaires pour ceux qui ont un esprit entrepreneurial, afin de s'attaquer au changement climatique tout en créant une valeur économique significative.
Par exemple, comment pouvons-nous améliorer la durabilité des petits exploitants agricoles, qui représentent 80 % des exploitations en Afrique subsaharienne et emploient 60 % de la main-d'œuvre du continent ? Quelles stratégies peuvent être mises en œuvre par les pays africains dotés de vastes forêts — tels que le Gabon, le Liberia, la Guinée-Bissau et le Congo — pour exploiter efficacement ces puits de carbone critiques ?
Pour libérer tout le potentiel des solutions vertes en Afrique, nous devons soutenir l'entrepreneuriat — et cela ne peut être réalisé par les gouvernements seuls. Nous devons intégrer les régimes d’incitations gouvernementales aux opportunités offertes par le secteur privé. Il est impératif que philanthropes, décideurs politiques et entreprises s'unissent. Je parle de ce mouvement comme étant l’« Africapitalisme » — un appel au partenariat dirigé par le secteur privé, visant à favoriser la prospérité pour tous. Le réchauffement climatique n’est pas une fatalité. Les entrepreneurs sont, par nature, des résolveurs de problèmes ; ils possèdent la curiosité d’explorer les opportunités et les défis, la créativité pour concevoir des solutions innovantes, et la détermination pour transformer les obstacles en succès. L'entrepreneuriat des jeunes peut être une solution pour éviter la crise climatique imminente. Il est temps de libérer ce potentiel.
Le mouvement Jëff sa Wāll : Une posture contributive pour la réussite du projet.
Ayant pris la pleine mesure des enjeux politiques de l'heure et ayant surtout une claire conscience de
conscience des enjeux de développement d'un Sénégal en devenir
Le mouvement "Jëff sa Wāll" prend sur elle la responsabilité historique et l'engagement inconditionnelle et désintéressée de soutenir le Pastef à travers les leaders actifs, avertis et convaincus de la viabilité et de pertinence du but du projet et des ambitions qu'il charrie.
Faudrait-il le rappeler.
Notre engagement n'est pas réductible aux postures reductrices de l’observation ou de la figuration. Il va se traduire plutôt par participation active et une contribution efficiente consistant à l’utilisation de tous les moyens nécessaires et de toutes les conditions possibles d'une mise en pratique réussie de la vision qui le soutenir.
Notre conviction forte est que le Projet proposé par le Pastef demeure l'infrastructure solide par laquelle se bâtira un Sénégal plus juste, plus prospère et plus souverain auquel le vaillant et beau peuple sénégalais aspire.
Ce projet, porté par des hommes dont la probité morale, la compétence, le patriotisme et honnêteté intellectuelle ne font l'ombre d'aucun doute. Ces valeurs nécessaires aux dirigeants d'un pays comme le nôtre épousent les contours nos principes directeurs de la solidarité agissante du travail acharné et de la générosité citoyenne et pérenne.
C’est à la lumière des considérations mentionnées plus haut qui ne souffrent d'aucune ambiguïté que le mouvement " Jeff Sa Wāll" va s'atteler pleinement à son opérationnalisation sur le terrain. Toutes les régions seront passées au peigne fin pour que chaque Sénégalais sensibilisé s'identifie et s'approprie cette vision pour la transformer en une réalité salvatrice. Nous nous voulons acteurs naturels de la Vulgarisation de la vision 2050 par une communication lucide, intelligente et efficiente.
Faudrait-il le souligner.
Nous ne nous contenterons pas d'être des partenaires de cette alliance. Nous nous approprions la mission d'être défenseurs ardents de ce projet.
Notre engagement est le couronnement logique de notre certitude que le projet n'est pas seulement ambitieux, mais il est aussi réaliste et réalisable.
En tant que fervents adeptes et promoteurs du développement durable, nous sommes persuadés que cette initiative incarne les principes essentiels d'un Sénégal équitable et prospère.
Le mouvement "Jëff sa Wāll" continuera d'œuvrer inlassablement conformément à ses principes adossés au slogan : “La contribution écocitoyenne au service du développement durable”.
Nous mettrons à profit nos compétences et notre expertise pour favoriser un développement qui respecte les valeurs sociales, économiques et environnementales. Cette posture nous semble fondamentale pour l’avenir de notre nation.
Notre alliance avec le Pastef repose sur une conviction fondée par une convergence de vues sur des questions qui rythment la marche du Sénégal. Notamment celle que l’avenir du Sénégal réside dans un projet clairement defini et porté par des hommes de principes. Ensemble, tessons une synergie forte et dynamique pour bâtir un Sénégal meilleur.
"Pastef et Jëff sa Wāll : Ensemble, pour un avenir durable et souverain".