Malal DIALLO Pithi
PRIX DE MEILLEURE THESE AFRICAINE EN DROIT CONSTITUTIONNEL
Le magistrat Cheikh Mbacké NDIAYE du Conseil constitutionnel remporte le prix de thèse de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA)Dans la lettre de notification adressée au magistrat, par le Secrétaire général permanent de la CJCA, le Professeur Moussa LARABA, il écrit « Suite aux conclusions du "Comité de lecture et d’évaluation", composé d’éminents professeurs en droit constitutionnel chargés de choisir la meilleure thèse de doctorat, j’ai le plaisir de vous féliciter pour avoir remporté le prix du concours et qui est évalué à deux mille cinq cent Euros (2.500,00), pour votre thèse intitulée "La protection juridictionnelle de l’ordre constitutionnel au Sénégal" .Avec les salutations et félicitations du Secrétariat général de la Conférence ».La cérémonie de remise du prix sera organisée au mois de novembre 2024 à Victoria Falls, Zimbabwe. Au total, 23 candidatures provenant de l’Algérie, du Maroc, du Cameroun, du Sénégal, de la Namibie et de la République Démocratique du Congo ont été reçues au Secrétariat général permanent de la CJCA à Alger, en Algérie. Le magistrat Cheikh Mbacké NDIAYE est affecté au Conseil constitutionnel, depuis 2020. Il est membre du Service d’Etudes et de Documentation de la juridiction constitutionnelle. Ce service coordonné actuellement par le Vice-Président du Conseil constitutionnel rédige les projets de décision, de rapport, de communication, de note, de questionnaire, de réponses au questionnaire, de discours, rédaction de compte rendu et de toute autre question que le Président de la juridiction, en accord avec le Coordinateur, juge utile de lui soumettre. En 2015, Cheikh Mbacké NDIAYE a réussi le concours d’entrée au Centre de formation judiciaire, Section : Magistrature. De 2017 à 2020, il est affecté Tribunal de Grande Instance de Kolda en qualité de Substitut du Procureur de la République. Il a enseigné le droit constitutionnel à Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar de 2012 à 2015 étant assistant. Cheikh Mbacké NDIAYE est titulaire d’une licence et d’une maitrise en droit public, option Administration publique, d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Droit Public Général (DEA) et d’un Doctorat en droit public avec la mention « très honorable ». Le jury de la Thèse primée était composé du Professeur Ndiaw DIOUF (UCAD), Président, des Professeurs Alioune BADARA FALL (Université Montesquieu Bordeaux IV, France) Ismaila Madior FALL (UCAD), Mactar KAMARA (UCAD) en qualité de rapporteurs et El Hadji MBODJ, Directeur de Thèse. Cheikh Mbacké NDIAYE est l’auteur de plusieurs articles de doctrine en droit public.
Chronique d'un républicain convaincu*
Mon œil : Sur le capital humain et plus précisément, le développement humain ,selon le PSE.* *En réalité après avoir revisité le PSE, je suis convaincu que Son Excellence Macky Sall et le PSE étaient irremplaçables .* *Et voici le résultat . Avec ces stagiaires, il ne fallait pas attendre autres choses.*
Le projet doit être dénommé, la stratégie Nationale pour renforcer la vision de Macky Sall
Le PSE, le cordon ombilical de la politique Sénégalaise.
Le plan Sénégal Émergent
En inspirant de la stratégie Nationale de développement économique et social ( SNDES) et des autres documents stratégiques existant, le gouvernement du Sénégal a mis en place,dans une dynamique d'accélération de l'évolution du Sénégal vers l'émergence, un nouveau cadre de référence de la politique économique et sociale dénommé plane Sénégal Émergent (PSE) en 2014. Le PSE, sont l'ambition est de mener le Sénégal à l'émergence, est en phase avec la vision prospective «senegal horizon 2035» qui prend en compte les préoccupations et aspirations de la Communauté nationale
Le plan Sénégal Émergent est un instrument de prospective économique « Sénégal 2035» , structuré autour des axes stratégiques suivants :
AXE1 : la transformation structurelle de l'économie et de la croissance, à travers la consolidation des moteurs de croissance ( télécommunications et secteur financier) et le développement de nouveaux secteurs créateurs de richesses , d'emplois, d'inclusion sociale et à forte capacité d'exportation et d'attraction d'investissements ( l'agriculture et l'agrobusiness , l'habitat social, le tourisme et le secteur minier.
AXE2: le capital humain, la protection sociale et le développement durable qui constituent le volet social du PSE en s'inscrivant dans une amélioration significative des conditions de vie des populations, une lutte plus soutenue contre les inégalités sociales tout en préservant la base de ressources et en favorisant l'émergence de territoires viables .
AXE3 : la gouvernance, les institutions, la Paix et la sécurité qui mise sur le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance, de la protection des droits et libertés et de la consolidation de l'État de droit afin de créer les meilleures conditions d'une paix sociale et de favoriser le plein épanouissement des potentialités.
Ces trois axes stratégiques sont déclinés en programme et en projet sur une décès. La cohérence des programmes et projets avec les axes stratégiques est assurée prioritaires ( PAP) qui opérationalisent le PSE sur une période quinquennale.
Parmi ces trois axes , le deuxième axe qui est dédié au capital humain est divisé en plusieurs orientations stratégiques tel que :
Axe III : Développement humain
■ Orientation Stratégique 3.1
Assurer un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base
La répartition spatiale très inégale des infrastructures et équipements sociaux entre les territoires pose des problèmes d’équité dans l’accès aux services sociaux de base. Les régions de l’Ouest notamment : Dakar, Thiès, Diourbel concentrent une bonne partie des équipements et services sociaux (Hôpitaux, Médecins, Lycées…) au détriment des autres régions notamment de l’Est (Matam) et du Sud (Kédougou, Tambacounda, Sédhiou, etc.). Pour assurer un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base, les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants :
• Rattraper le gap en services sociaux de base dans les zones déshéritées ;
• Faciliter l’accès à des services sociaux de base de qualité ;
• Renforcer les mécanismes de planification sociale ;
• Atteindre les normes internationales dans l’accès aux services sociaux de base.
■ Orientation Stratégique 3.2
Améliorer la qualité du cadre de vie et de l’habitat
Avec la forte croissance démographique et urbaine, le Sénégal est de plus en plus confronté au déficit de logement, mais aussi de qualité de cadre de vie. L’accès à un logement décent se fait difficile dans les grandes villes entraînant des problèmes de promiscuité et de détérioration du cadre de vie. L’insalubrité et l’encombrement des espaces publics, la présence de pollution sonore et de l’air, l’insuffisance d’équipements socio-culturels et les constructions spontanées constituent les principales caractéristiques du cadre de vie sénégalais. Ainsi, pour améliorer la qualité du cadre de vie et de l’habitat, il faudra atteindre ces objectifs spécifiques :
• Faciliter l’accès à un habitat de qualité ;
• Assurer une bonne gestion des déchets ; • Assurer une bonne occupation de l’espace public ;
• Répondre aux besoins en équipements collectifs.
■ Orientation Stratégique 3.3
Renforcer la sécurité publique et les dispositifs de prévention et de gestion des risques
En moins de cinq décennies, la population du Sénégal est passée de trois à quatorze millions d’habitants. Cet accroissement important de la population ne s’est pas accompagné de services sociaux de base, de secours et de protection civile suffisants pour apporter une réponse dans un contexte marqué par la récurrence des actes de délinquances et des catastrophes naturelles comme anthropiques. Le déséquilibre territorial des dispositifs d’intervention sécuritaire et de secours persiste au détriment surtout des espaces marginaux (zone rurale et périurbaine) qui sont les plus exposés à certains actes de violence (vol de bétails et d’objet) et aléas (feux de brousse, foudre). Dans ce contexte, le Sénégal doit résolument renforcer sa politique sécuritaire et de prévention et de gestion des risques par la réalisation de ces objectifs spécifiques suivants :
• Assurer une gestion adaptée des risques sur les populations ; • Assurer l’équité dans l’accès aux services de secours ; • Garantir la sécurité des personnes et des biens.
■ Orientation Stratégique 3.4 : Réduire les inégalités sociales Les inégalités sociales sont une réalité dans notre pays et ont tendance à évoluer de manière très inquiétante. La pauvreté, l’exclusion sociale, la faiblesse des politiques de développement et de redistribution sont parmi les facteurs déterminants de ces inégalités qui se manifestent principalement au niveau de trois catégories : la population économiquement et socialement privilégiée ( emploi stable, revenus réguliers, et bonne protection sociale) ; la population fragile ( forte instabilité professionnelle, faible capital social) et les exclus (grande pauvreté, chômage, absence totale de protection, faible accès aux biens publics).
Ainsi, la réduction de ces inégalités devrait se réaliser à travers ces objectifs :
• Réduire le chômage et la dépendance des jeunes ;
• Réduire la pauvreté et la vulnérabilité sociale.
Axe IV : Système productif et intégration régionale et sous-régionale
■ Orientation Stratégique 4.1
Augmenter et diversifier la production du secteur primaire
Le Sénégal fait face à une insécurité alimentaire, du fait principalement de l’insuffisance de la production du secteur primaire. L’importation de produits alimentaires dont le potentiel de production existe au Sénégal continue de creuser le déficit de notre balance commerciale et constitue un important manque à gagner en termes de création d’emplois et de richesse. Pour favoriser une autosuffisance et une sécurité alimentaires et jeter les bases d’une industrialisation inclusive basée sur les ressources territoriales, il faudra augmenter et diversifier la production du secteur primaire. Pour ce faire, il est nécessaire de réaliser les objectifs spécifiques suivants :
• Assurer une bonne maîtrise de l’eau ;
• Moderniser l’appareil productif ;
• Organiser et accompagner les producteurs et les autres acteurs du secteur primaire ;
• Favoriser la conservation et l’écoulement des produits du secteur primaire ;
• Promouvoir la spécialisation des territoires.
■ Orientation Stratégique 4.2
Promouvoir l’émergence de pôles de développement par une valorisation adéquate des ressources et potentialités des territoires
Le diagnostic a révélé que nos territoires regorgent d’importantes ressources et potentialités. Malgré cet atout, la plupart d’entre eux sont peu attractifs et très dépendants de Dakar ou de l’étranger. Cela contribue à aggraver la forte concentration des activités et des populations dans la région Dakaroise avec les conséquences négatives sur la capitale liées notamment à la dégradation du cadre de vie. Pour inverser la tendance ou tout au moins atténuer cette forte dépendance vis-à-vis de Dakar et ainsi promouvoir un développement harmonieux du territoire, il est essentiel de développer des centres attractifs à l’intérieur du pays en se basant sur une exploitation rationnelle des ressources et potentialités de chaque territoire.
A cet effet, les objectifs spécifiques visés sont les suivants :
• Promouvoir un développement industriel inclusif ;
• Exploiter tout le potentiel touristique du territoire ;
• Faire de l’artisanat un levier de croissance endogène ;
• Promouvoir un commerce au service du développement des territoires ;
• Impulser l’émergence des pôles technologiques ;
• Assurer une meilleure valorisation du potentiel de la diaspora.
■ Orientation Stratégique 4.3
Faciliter l’accès à des facteurs de production performants et compétitifs dans les territoires L’un des freins pour le développement de nos territoires est lié à la faiblesse des facteurs de production dans les domaines du transport, de la formation, de la recherche et de l’accès au foncier, à l’énergie, et au crédit. Face à la libéralisation des échanges et à une concurrence internationale de plus en plus accrue, la compétitivité de notre économie passe par la mise en place de facteurs de production performantes et compétitives dans nos territoires. Cela constitue un préalable pour une valorisation des ressources territoriales et l’émergence de pôles de développement intérieurs.
Pour faciliter l’accès à des facteurs de production performants et compétitifs dans les territoires, il faut atteindre les objectifs spécifiques suivants :
• Doter le Sénégal d’infrastructures et d’équipements de transport adaptés ;
• Doter les territoires de structures d’appui à l’économie ;
• Faciliter l’accès au foncier, à l’énergie et aux TIC ;
• Adapter l’offre de formation aux besoins de l’économie ;
• Faciliter l’accès au financement dans les territoires.
■ Orientation Stratégique 4.4
Renforcer l’intégration du Sénégal dans la sous-région
Il existe une bonne dynamique d’intégration sous-régionale impulsée notamment à travers les organisations régionales et sous-régionales telles que l’UEMOA, la CEDEAO et l’Union Africaine. Malgré cette bonne dynamique, au niveau des échanges commerciaux, le Sénégal est plus tourné vers le reste du monde. Compte tenu de notre balance commerciale qui est excédentaire avec les pays de la sous-région, de leur proximité géographique et des bonnes perspectives d’intégration, le Sénégal doit renforcer son intégration dans la sous-région.
Les objectifs spécifiques qui concourent au renforcement de l’intégration du Sénégal dans la sous-région sont :
• Renforcer les infrastructures d’intégration ;
• Renforcer la coopération sous-régionale.
■ Orientation Stratégique 4.5
Assurer une meilleure insertion du Sénégal dans l’économie mondiale
Dans le cadre de la valorisation des ressources et potentialités nationales, l’économie mondiale joue un double rôle ; celui de fournisseur (car le Sénégal s’approvisionne à l’extérieur pour certains produits stratégiques) et celui de débouché. Dans ce contexte, elle peut présenter des opportunités et des contraintes. Ainsi, il est important de prendre en compte l’environnement économique international, qui influence l’économie nationale, dans l’élaboration des stratégies de valorisation des ressources et potentialités de nos territoires. L’analyse de l’environnement économique international permet au Sénégal d’évaluer ses capacités d’insertion dans les chaînes de valeurs mondiales et de rendre son territoire attractif.
Trois objectifs spécifiques permettent de réaliser cette orientation stratégique :
• Intégrer les chaînes de valeurs mondiales ;
Pont de la Sénégambie
• Augmenter les Investissements Directs à l’Etranger (IDE) ;
• Renforcer le rayonnement du Sénégal à l’international.
Son Excellence Macky Sall demeure le meilleur.
*Samba Ndong Responsable politique Apr.*
Communiqué de la FACS
La FACS exige la démission du Ministre Alioune SALL, pour une gouvernance responsable du secteur des médias**
Le Bureau Exécutif national de la Fédération des Acteurs de la Communication et de l’information du Sénégal (FACS) s’est réuni le vendredi 11 Octobre à Dakar pour examiner la situation actuelle des entreprises de presse et des travailleurs des médias et se pencher sur les propositions de solutions préconisées par la tutelle pour faire face à ces difficultés en particulier, la mise en place d’une commission d’examen et de validation des demandes d’enregistrement des entreprises de presse.
*Des difficultés persistantes des entreprises de presse et des travailleurs*
Sur la situation des entreprises de presse et des travailleurs du secteur des médias, le Bureau a constaté pour s’en désoler des difficultés économiques graves et persistantes ayant entrainé des fermetures d’entreprises, des arrêts techniques de travail, des cessations momentanées d’activités et de nombreux licenciements pour motifs économiques avec comme conséquence, une précarisation accrue de la situation sociale des travailleurs du secteur et une paupérisation de masse des acteurs. Cette situation extrêmement difficile des entreprises de presse et de leurs travailleurs qui a démarré depuis Mars 2021 avec la crise politique et ses conséquences désastreuses sur l’environnement économique des médias, se poursuit et s’est même aggravée contre toute attente et malgré le changement de régime.
Pour la FACS, les nouveaux facteurs d’aggravation des difficultés des entreprises de presse sont essentiellement liés aux mesures prises par les nouvelles autorités : le harcèlement fiscal, la suspension des conventions signées par les entreprises de presse avec les sociétés publiques, le blocage volontaire du paiement de la subvention annuelle d’appui à la presse et le clair-obscur du Ministre des finances et du Budget sur ce sujet quand il avait reçu la délégation du CEDPS. Ces mesures portent préjudice autant aux médias que les nouvelles autorités considèrent comme étant hostiles à leur politique qu’aux médias qui ont payé un lourd tribut pour leur accession au pouvoir dans le cadre de leur participation aux combats démocratiques de préservation des libertés individuelles et collectives sous l’ancien régime.
* *Une gestion cavalière et solitaire du secteur*
Comme toute réponse à toutes ces difficultés, la tutelle Ministérielle n’a rien d’autre à proposer aux acteurs et sans aucune concertation, que l’instauration d’une Commission en charge de l’examen et de la validation des demandes d’enregistrement des entreprises de presse dont le travail va se baser sur les données d’une plateforme en ligne qui n’est même pas encore au point techniquement depuis son lancement alors que les entreprises de presse s’étaient déjà enregistrées auprès du Ministère entre fin 2022 et début 2023, un enregistrement institué par arrêté ministériel à l’époque.
Cette décision cavalière et incohérente de la tutelle qui fait fi de la continuité de l’Etat et l’attitude va-t’en guerre du nouveau Ministre Alioune Sall à l’égard des acteurs du secteur, son manque de considération à leur égard, sa méconnaissance de la structuration et du fonctionnement des entreprises du presse sénégalaises et de leurs priorités, sa gestion solitaire du secteur, sont autant de faits qui le disqualifient dans la recherche de solutions aux difficultés que rencontrent les acteurs du secteur. Sa fuite en avant dans la prise en charge des nombreuses préoccupations des acteurs, son interprétation erronée du code de la presse, et son refuge derrière un code complétement dépassé par l’évolution du secteur des médias montrent bien qu’il est mal placé pour conduire les réformes nécessaires à l’assainissement du secteur qui ne peut se faire sans l’implication des acteurs du secteur.
Le Bureau de la FACS est arrivé à la conclusion que l’instauration de cette commission qui ne compte aucun membre d’association de la presse dans sa composition, ce qui est aux antipodes des principes de transparence et d’inclusion, est une vraie fausse réponse à de vrais problèmes parmi lesquels l’assainissement du secteur à travers des mesures administratives n’est et ne saurait être qu’un seul élément parmi les nombreuses mesures urgentes à prendre.
*Pour d’une gouvernance responsable du secteur*
Pour une gouvernance plus responsable du secteur, la FACS estime que le Ministre Alioune Sall doit démissionner car il est en train de passer à côté de la plaque dans la gouvernance du secteur en ignorant dans ses prises de décision les vraies préoccupations et urgences des entreprises et acteurs du secteur qui ont pour noms : déblocage de la subvention annuelle d’appui aux entreprises de presse, résolution des difficultés de paiement d’impôts de certaines entreprises, accompagnement à la formalisation des entreprises de presse qui sont à plus de 97% des entreprises informelles à l’image du reste du tissu économique sénégalais, protection sociale des travailleurs des médias, gestion transparente, équitable et inclusive du FADP et sa réforme, révision et toilettage du code de la presse devenu caduque en accusant un retard de presque deux décennies entre sa phase d’élaboration (qui a duré presque dix ans), de vote à l’Assemblée Nationale (2017) et de prise des premiers décrets d’application (2021).
Le Bureau Exécutif de la FACS tiendra très prochainement une conférence de presse pour décliner ses propositions de solutions à la crise profonde que connait le secteur de la presse et invite d’ores et déjà le Président de la République M. Bassirou Diomage Faye et son Premier Ministre M. Ousmane Sonko, à prendre toute leur responsabilité afin de confier la tutelle du secteur de la communication à l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et d’inclure parmi les projets de loi à initier, la révision du Code de la presse pour l’adapter à l’évolution du secteur et en extirper les mesures liberticides qui entravent la liberté de presse.
Contacts utiles :
- Le Président de la FACS : Maguette Diaw 77 093 05 49
- Le Secrétaire Général de la FACS : Bacary SEYDI 77 410 46 78
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CLOTURE DU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LE DROIT DE L’ENVIRONNEMENT A DAKAR
LE droit de l’environnement renforcé en Afrique de l’Ouest
Le Sénégal et sa capitale Dakar a été le théâtre d'un colloque scientifique international sur le thème : « Le droit régional ouest-africain de l’environnement : entre ambitions et réalités ». Organisé par le Laboratoire d’Etudes et de Recherches en Politiques, Droit de l’Environnement et de la Santé (LERPDES) de l’Université Cheikh Anta Diop, en collaboration avec l’ONG Natural Justice et le Département de droit public de l’Université Thomas Sankara du Burkina Faso, cet événement a réuni des juristes, des avocats et des experts de divers horizons. Au terme de quatre jours de discussions intenses, Me Diobe Gueye a déclaré : « Nous avons eu des panels riches en échanges, examinant l'état actuel du droit de l'environnement en Afrique de l'Ouest et les voies à suivre pour renforcer cette discipline encore embryonnaire dans la région. » Il a insisté sur l'importance de l'engagement des décideurs politiques pour influencer positivement les lois sur l'environnement.
Mme Sokhna Die Ka Dia, Directrice du Hub de Dakar pour Natural Justice, a précisé : « Nous avons abordé des enjeux allant de la théorie à la pratique, en espérant que les conclusions de notre rencontre soient intégrées dans les politiques de l'État sénégalais et des organismes régionaux comme la CEDEAO. »
Elle a souligné la nécessité d'un développement économique durable, qui respecte les droits de l'environnement. Les participants ont également abordé les défis liés à l'application des lois environnementales.
Natural Justice a affirmé son engagement à sensibiliser les communautés sur leurs droits, tout en se préparant à recourir à des actions en justice pour faire respecter ces droits lorsque nécessaire.
Cette rencontre, suivie de la première rencontre Afrique francophone d'ELCA (Réseau des juristes africains de l’environnement) les 10 et 11 octobre, marque un pas important vers la consolidation des efforts en faveur de la protection de l'environnement en Afrique de l'Ouest.
Les recommandations issues de ce colloque pourraient influencer significativement le développement de la législation environnementale dans la région.
SENEGAL-AGRICULTURE / Loi d’orientation agrosylvopastorale : des consultations et concertations lancées à Dakar
Des consultations nationales et des concertations thématiques sur la révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale ont été lancées vendredi à Dakar.
“Nous souhaitons recueillir, à travers cet atelier, les avis, les interventions, les inputs de tous les 18 millions de Sénégalais et de tous les partenaires techniques et financiers”, a expliqué le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne.
“Ce projet de loi en cours d’actualisation s’inscrit en parfaite cohérence” avec le projet de développement agropastoral proposé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a-t-il signalé en intervenant au lancement officiel de ces discussions.
Il rappelle que “ce projet vise à redonner aux producteurs et aux éleveurs leur autonomie et à leur permettre de vivre dignement de leur métier”.
Selon lui, “tous les points de vue sont nécessaires pour l’atteinte des objectifs” de ces concertations.
Mabouba Diagne invite les autorités administratives et les services déconcentrés ‘”à jouer pleinement leur rôle dans l’accompagnement et l’encadrement de ce processus”.
Il estime que “leur proximité avec les acteurs de terrain et leurs connaissances fines des spécificités locales sont des atouts majeurs et indispensables pour assurer le succès de ces consultations dans les terroirs”.
Il dit espérer que “cet atelier marquera les bases solides d’un engagement de tous pour la concertation, l’inclusion totale et la participation active afin d’aboutir à une loi qui servira non seulement aux générations présentes, mais aussi aux générations futures”.
Il a demandé, “parallèlement à la préparation de la révision et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale, de prendre toutes les dispositions pour préparer la tenue du Conseil supérieur d’orientation agrosylvopastorale avant la fin de l’année 2024”.
La société civile a appelé les autorités à s’approprier ses propositions afin d’aller de l’avant. “Nous sommes pleins de propositions qui ne peuvent être viables que quand l’État s’en approprie”, a dit la présidente d’honneur de l’ONG Enda Tiers-Monde, Marième Sow.
Les partenaires techniques et financiers se sont félicités de la démarche des autorités sénégalaises dans le cadre de la révision de cette loi.
“Nous félicitons le ministre et le ministère pour l’approche, pour la révision […] Et nous sommes très optimistes pour le progrès avec la loi”, a affirmé le directeur au Sénégal de l’Agence belge de développement, Abou El Mahassine Fassifihri.
Se félicitant de la vision commune pour un secteur très compétitif, durable et inclusif, M. Fassifihri a appelé à “une décentralisation intégrale de l’agriculture, du développement local”.
Élections législatives 2024
Investi sur la liste départementale pour les élections législatives du 17 novembre 2024, je tiens à remercier chaleureusement le président Macky Sall pour la confiance qu’il m’a accordée. Je réaffirme mon engagement à servir notre nation avec intégrité et détermination.
Nous avons une mission : travailler à la mise en œuvre de politiques qui répondent véritablement aux besoins de nos concitoyens, tout en assurant un contrôle rigoureux des actions du régime en place à travers une cohabitation constructive à l’Assemblée nationale.
Aux militants, sympathisants et responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal, je vous appelle à l’unité et à la mobilisation. Ensemble, concentrons-nous sur la victoire. Chaque effort compte pour bâtir un Sénégal plus fort et plus juste.
Restons unis et déterminés pour faire des législatives du 17 novembre un tournant décisif pour l’avenir de notre pays.
Texte écrit par M.Mamadou Gueye
Les étudiants de l'université numérique Hamidou Kane entament une grève illimitée.
Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Un-CHK) : Les étudiants entament une Grève illimitée.
Suite au préavis de grève adressé au Recteur, la Fédération Nationale des Etudiants de l'Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (FNEUN-CHK) a décidé, à l'unanimité de déclencher une grève illimitée, entraînant la fermeture des Espaces Numériques Ouvertes (ENO), à partir du Mercredi 09 octobre 2024.
Ce mouvement de grève vise à protester contre l'absence de connexion internet depuis trois mois.
Par conséquent, tous les étudiants de l'université seront contraints de suspendre leurs activités académiques (cours et examens) jusqu'à nouvel ordre.
Nous appelons tous les étudiants à se joindre à nous dans cette démarche. Votre participation est essentielle pour faire entendre notre voix et obtenir les changements nécessaires.
La Fédération Nationale des Etudiants de l'Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (FNEUN-CHK) réitère son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux des étudiants.
Offense contre Macky Sall à bord de la Ram: Mariéme Faye Sall livre sa part de vérité (Par Cheikh Yérim Seck)
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Législatives 2024 : La liste provisoire des candidatures retenues dévoilée
Législatives 2024 : La liste provisoire des candidatures retenues dévoilée
Législatives 2024 : La liste provisoire des candidatures retenues dévoilée
C’est fait ! La Direction générale des Elections (DGE) a publié, ce lundi, la liste des candidatures retenues pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. Selon des informations reçues, sur 49 dossiers déposés, 41 ont été retenus par la DGE. Toutefois, l’on signale que «les recalés ont 24 heures pour faire leur recours au niveau du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitive ». Voici la liste complète des 41 dossiers validés par le magistrat Birame Sène et Cie.
1-AND LIGUEY SUNU REW
2- SENEGAAL KESE
3-RV NAATANGUE
4- UNION DES GROUPES PATRIOTIQUES
5-COALITION PÔLE ALTERNATIF KIRAAY AK NATANGUE 3e VOIE
6- COALITION XAAL YOON
7- UNION CITOYENNE BUNT- BI
8-JUBANTI SENEGAL
9- AND CI KOOLUTE NGUIR SÉNÉGAL (AKS)
10-ALSAR
11-COALITION NAFOORE SENEGAL
12-UNION NATIONALE POUR L'INTÉGRATION, LE TRAVAIL ET L'ÉQUITÉ (U.N.I.T.E)
13-SAMM SA GAFAKA-SAMM SA ELLEG ACSIF
14-COALITION WAREEF
15-COALITION ACTIONS
16-UNION NAATALL KAAW-GUI (U.N.K)
17-COALITION DUNDU LENEEN
18-LA MARCHE DES TERRITOIRES ANDU-NAWLE
29-LES NATIONALISTES JEL LINU MOOM
20- COALITION MANKOO LIGGEEYAL SENEGAAL
(MLS)
21- COALITION DEKKAL TERANGA
22-AND DOOLEL LIGUEY KAT YI
23- PARTI ENSEMBLE POUR LE SÉNÉGAL (PEPS)
24-COALITION AND BEESAL SENEGAL-ABS
25-PARTI GARAP-ADS
26-COALITION GOX YU BEES
27-COALITION RÉPUBLICAINE SAMM SUNU REW
JOTALI KADDU ASKANWI
28- COALITION DEFAR SA GOKH
29-COALITION FÉDÉRATION DU RENOUVEAU
30- PARTI ALLIANCE JEF JEL
31-PASTEF
32-ENTITÉ ALLIANCE NATIONALE POUR LA PATRIE
33-COALITION FARLU
34- AND-SUXALI-PRODUCTION-TRANSPORT-AK-
COMMERCE-LAAP-FAL-JIKKO
35-SECTEUR PRIVÉ
36-COALITION DIAM AK NJARIN
37-COALITION SAMM SA KAADU
38-PARTI BES DU NIAKK
39-TAKKU WALLU SÉ
NÉGAL (TWS)
40- GRAND RASSEMBLEMENT DES ARTISANS DU SÉNÉGAL
41- COALITION SOPI SENEGAL
*Son Excellence Macky Sall tête provoque la tachycardie en semant la psychose et la panique totale dans le Camp des stagiaires* Une terreur irraisonnée, un affolement annonçant la débandade avec un effroi sentiment . Les gars sont devenus irréfléc
Une terreur irraisonnée, un affolement annonçant la débandade avec un effroi sentiment .
Les gars sont devenus irréfléchis et sont dans la provocation enfantine . L'effet conjugué de la cherté de la vie , des délestages , du manque d'eau, de l'émigration clandestine et des centaines de morts sur les routes poussent aux stagiaires d'être dans des états de délires discursifs .Ils sont maintenant déboussolés et ne peuvent plus tenir à cause de l'annonce de la venue du Président Macky Sall. Le meilleur bâtisseur sera de retour.
Mal élire ses dirigeants , c'est augmenter les malheurs au Monde mais choisir des incapables et incompétents renfrognés c'est catalyser la décadence et la ruine de l'état
La politique est l'art de gérer cité mais au Sénégal la politique des stagiaires c'est l'art d'augmenter le malheur au peuple.
Son Excellence Macky Sall avait laissé entre leur maison un Etat qui avait une bonne signature c'est pourquoi ils avaient la possibilité de se faire des levés de fonds au FMI et à l'eurobond.
Mais actuellement le Sénégal est en perfusion, les Sénégalais et les Sénégalaise souffrent des conséquences effroyables du manque d'ingéniosité.
L'émigration clandestine est en montée fulgurante cause le désastre dans les familles des victimes. La jeunesse est en panique à cause du manque de vision et du licenciement abusif des travailleurs. Le désespoir, le manque de confiance, la morosité économique risquent de brutaliser le quotidien des sénégalais.
Pour parer à désuétude économique grandissime , la seule façon est de stopper cette torpeur sociale est le changement de paradigme.
Cette changement, seul Son Excellence Macky Sall est capable de juguler cette morosité économique.
Son Excellence Macky Sall est un homme social qui gère un Etat et connaît les rouages stratégiques permettant à un Etat de hisser du haut de la hauteur des hautes Nations .
Les stagiaires sont en état de panique totale
La vision du Sénégal Émergent de Son Excellence Macky Sall, traduisait une volonté de changer et d'engager durablement le pays dans une dynamique de croissance forte et inclusive, créatrice d'emplois et préservant l'environnement et les ressources. Cette vision de développement économique et social a été traduite par une stratégie décennale, le PSE.
Le PSE avait fini par positionner le Sénégal comme Hub Régional logistique et industriel,minier, aérien , multiservices et touristique et à devenir un acteur de référé en Afrique de l'ouest et au niveau de l'ensemble du continent africain.
Le ODD 1 appelle à éliminer la pauvreté sous toutes ses formes, y compris l'extrême pauvreté, au cours des prochaines années. Toutes les personnes, partout dans le monde , y compris les plus pauvres et les plus vulnérables, devraient jouir d'un niveau de vie acceptable et de prestations de protection sociale. Cet objectif était en cohérence avec le PSE qui mettait un accent particulier sur la réduction de la pauvreté et des inégalités. L'éradication de la pauvreté sous toutes ses formes et dimensions, y compris l'extrême pauvreté, était une condition indispensable à l'autonomisation économique et au développement durable.
Conscient de cet état, le Sénégal sous Macky Sall avait engagé des programmes pour prendre en charge les populations qui vivent dans l'extrême pauvreté, de manière générale.Ainsi, le programme tels que :le programme National de Bourse de sécurité familiale ( PNBSF) , le programme de couverture Maladie Universelle ( CMU), la carte de D'égalité de chances ( CEC) , le programme d'adduction en eau potable ( PAEP) et le programme d'urgence de développement communautaire ( PUDC), visent à réduire la pauvreté, à lutter contre les inégalités sociales avec l'accès aux services sociaux de base et à améliorer les conditions socio-économiques des ménages vulnérables.
En termes de ressources publiques allouées aux services sociaux de base, notamment la santé, l'éducation et la protection sociale, ces dernières années ,seules les dépenses de protection sociale destinées aux programmes phares ont augmenté, tandis que dans l'ensemble, la part du budget social dans le total présente une tendance à la baisse,au risque de compléter seuil minimum de 30%fixé avec le FMI ( MENFP/ UNICEF,3017).
La réforme de la décentralisation à travers l'acte devrait améliorer l'efficacité des prestations pour la population, même si encore des efforts restent à faire pour que les collectivités territoriales exercent pleinement les compétences transférées et mobilisent suffisamment des ressources publiques et privées pour appuyer les programmes de réduction de la pauvreté, de protection sociale et les services sociaux de base.
*Samba Ndong Responsable politique Apr.*