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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Les nouvelles autorités du pays ont inscrit leurs actions dans le cadre de la souveraineté nationale qui est devenue leur crédo politique. Une noble et exaltante démarche pour que le peuple retrouve sa pleine souveraineté qu’il a perdue depuis des siècles. La souveraineté est la qualité de l'État de n'être obligé ou déterminé que par sa propre volonté, dans les limites du principe supérieur du droit, et conformément au but collectif qu'il est appelé à réaliser. Elle se réfère à la capacité d’un État à exercer son autorité et à prendre des décisions indépendamment, sans être soumis à des influences extérieures.

Dans cette volonté de maitrise de son destin, le débat se focalise davantage sur la politique, la justice, la défense, l’économie, l’agriculture et l’éducation. Or la santé ne doit pas être en reste. Il s’agit d’un élément géostratégique à prendre avec beaucoup de considération dans le monde actuel. Atteindre la souveraineté sanitaire fait appel à plusieurs choses. Pour le cas du Sénégal, la question de la souveraineté sanitaire devra être abordée sous quatre angles : (i) La définition et le financement des priorités nationales, (ii) la promotion de l’industrie pharmaceutique, (iii) l’implication et le développement du secteur privé national, et (iv) le changement de paradigme

  • La définition et le financement des priorités nationales

 

A l’instar de la plupart des pays africains, notre système de santé est extraverti dans ses priorités et ses financements, les deux étant intimement liés. En effet les programmes prioritaires de santé sont financés à plus de 80% par des fonds extérieurs provenant des partenaires multilatéraux, bilatéraux, ou des ONG (les ONG servent souvent d’agents de mise en œuvre des partenaires multi et bilatéraux). S’il faut reconnaitre que ces financements ont aidé à faire reculer des maladies comme le paludisme, la rougeole, et bien  d’autres maladies infectieuses, il est évident que dans certains cas les priorités définies par les bailleurs de fonds ne reflètent pas les réels besoins du pays et détournent parfois l’attention des décideurs des vrais problèmes et urgences de l’heure. Par exemple les maladies chroniques (diabète, hypertension, cancer…) qui sont complexes et dangereuses, ne bénéficient pas du même niveau d’investissement et d’attention que les maladies infectieuses (comme le VIH, la tuberculose et le paludisme) et la planification familiale.

Dans le moyen et le long terme, il sera important de revoir nos priorités, de les aligner à nos besoins réels et de dégager les voies et moyens adéquats pour les financer. C’est seulement là que l’apport des partenaires pourra trouver la complémentarité nécessaire pour créer les résultats attendus dans l’amélioration de l’état de santé des populations.

  • La promotion de l’industrie pharmaceutique locale

La faiblesse du tissu industriel au Sénégal s’est traduite par une quasi-absence de l’industrie pharmaceutique. Résultat, le Sénégal importe presque tous ses besoins en produits, matériels et équipements de santé. Quatre-vingt-dix pour cent (90%) des besoins en médicaments sont importés pour un marché du médicament qui représente environ 150 milliards de FCFA par an. Il s’y ajoute que l’importation des médicaments est fortement dépendante du marché extérieur et de la fluctuation des prix. Aussi les crises mondiales à l’image du Covid19 ont montré les risques de la dépendance aux pays étrangers pour la fourniture de produits de santé.

Ainsi les budgets de médicaments sont difficilement maitrisables, ce qui expose le pays à des risques de perturbation de la chaine d’approvisionnement en cas de crises, des risques de rupture de médicaments et consommables à tout moment, mais aussi à une faible maitrise sur la qualité et la quantité des produits importés. Pour éviter cette situation de vulnérabilité, le gouvernement du Sénégal avait instauré le Plan de relance du secteur de l’industrie pharmaceutique en 2021. Ce plan visait à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% de notre consommation d’ici 2030 et 50% d’ici 2035. Les nouvelles autorités devront s’atteler à faire l’état des lieux et à mettre à jour ce plan pour l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables permettant de créer une chaine de valeur et de la richesse, mais aussi in fine de réduire le prix des médicaments.

Ce plan revu devra être réaliste et réalisable. Il est évident qu’il sera difficile voire impossible, à court terme, de s’engager dans la production de machines complexes (comme celles utilisées dans des domaines comme la radiologie et la biologie). Toutefois il est tout à fait possible à moyen terme, de se lancer dans la production de médicaments, et consommables et d’outils chirurgicaux de base, comme le coton, les compresses, les aiguilles, cathéters, kits de perfusion intraveineuse, les kits d’instruments de chirurgie etc.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale devra en collaboration avec le Ministère en charge du Commerce et de l’Industrie, encourager et encadrer les investisseurs locaux pour la mise en place de petites et moyennes entreprises spécialisées dans la production de matériel médico – chirurgical afin de réduire à moyen terme la forte dépendance de notre pays dans ce domaine. Pour cela, les machines-outils existent ; il suffira juste de stimuler l’entreprenariat dans le domaine et le faire accompagner par une politique volontariste de développement d’une véritable industrie locale de production de matériaux médicaux et chirurgicaux de base. Dans le cadre de cette vision, notre pays devra se donner les moyens de ne plus importer du coton, des seringues, des cathéters et du petit matériel de chirurgie. A cet effet, la création d’une structure chargée de la promotion et de la mise en place de telles unités de production devrait être mise en place. Le rôle de ce dernier serait de promouvoir les investissements, la recherche de partenariat technique et financier ainsi que l’accompagnement des acteurs.

Ce développement de l’industrie pharmaceutique doit intégrer la pharmacopée traditionnelle à travers la valorisation des évidences actuelles et une recherche dynamique sur les plantes médicinales. Enfin l’Etat doit accompagner ce développement avec des financements et des mesures incitatives en direction des promoteurs.

  • L’appui et la plus grande implication du secteur privé de la santé

Les prestataires privés sont une source majeure de soins de santé avec une offre diversifiée, y compris les services diagnostiques, pharmaceutiques, dentaires et les soins médicaux et chirurgicaux. On estime que le secteur privé représente environ 40 à 50% des prestations faites en direction de la population. Le secteur privé de la santé est généralement constitué d’entreprises individuelles développées sur financement propre. De ce fait, il est un acteur incontournable pour la concrétisation de la souveraineté nationale. Cependant les prestataires privés font face à des défis majeurs qui limitent l’impact de leur contribution dans le système de santé. Il s’agit notamment de leur faible intégration avec le système de santé publique, des paiements directs des patients, du manque d’accompagnement et de mesures incitatives pour stimuler le développement de ces entreprises et la création d’emploi.

Avec les orientations fixées par les nouvelles autorités étatiques sur l’appui au secteur privé national et la question de la souveraineté nationale, le secteur privé de la santé constitue un acteur majeur. Il représente également un atout dans l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’offre de services de santé au profit des populations mais aussi pour le développement économique du pays en positionnant le Sénégal comme une destination pour le tourisme médical en Afrique de l’Ouest.

Pour ce faire, il est important de mobiliser plus de ressources pour développer le secteur privé en créant des facilités de financements à travers le système bancaire national pour les professionnels de la santé, mais aussi en ouvrant le secteur à d’autres investisseurs non médicaux. Une plus grande implication d’investisseurs privés dans ce secteur permettrait d'élever les niveaux de financement ainsi que les modes de gestion qu'appellent de tels investissements. En outre, l’octroi de subventions, à l’image des hôpitaux publics, ou d’autres mesures incitatives en échanges de la prise en charge des patients en urgence ou en routine à des tarifs raisonnables avec la transmission des données par le secteur privé, devraient être étudiés. Tout ceci devrait etre accompagné de la mise en place de systèmes de financement et d'assurance maladie innovants afin de garantir l'acces aux soins pour tous.

  • Changement de paradigme au sein de l’expertise nationale

 

Il est incontestable que pour mener ces réformes majeures, un changement de paradigme s’impose au niveau des décideurs et des experts de la santé chargés de concevoir les politiques et stratégies jusqu’au niveau des personnels de la santé en charge de les mettre en œuvre. Ces acteurs habitués depuis des décennies à adopter des politiques et directives verticales concoctées dans les officines de New York, Paris, Londres ou Genève, doivent changer de mode opératoire et avoir plus de discernement pour l’intérêt national en s’appuyant davantage sur des bases factuelles et le contexte local. C’est à ce titre que le développement de la recherche en santé devra être mieux financée et organisée avec la mise en place d’équipes pluridisciplinaires et complémentaires travaillant sur des sujets d’intérêt pour éclairer les décisions et accompagner la mise en œuvre des politiques de santé.

Enfin, prenant en compte le concept ‘’Jub, Jubal, Jubanti’’, la formation des ressources humaines qui constituent la pierre angulaire de ces transformations- doit être réadaptée pour produire le nouveau type d’agent de santé mieux outillé, mieux conscientisé et au service exclusif de ses concitoyens pour leur bien-être. La souveraineté signifie la maitrise de son destin. Elle implique une bonne connaissance des besoins pour produire ce dont on a besoin et consommer ce qu’on produit. La santé ne saurait faire exception à la règle.

Dr Moussa Thor                                                                                                 Dr Sylla Tihama  

Expert de Santé Publique                                                                  Expert en Santé Publique

Consultant international                                                                 et Management de la Santé

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Après les derniers affrontements en fin de semaine dernière à Tinzaouatène, localité située à la frontière algérienne, l’armée malienne avait dans un communiqué reconnu  la perte d’un nombre important de combattants et la perte de nombreux équipements et matériels.

Suite à ce revers contre  les rebelles du Cadre Stratégique et Permanent (CSP), l’Etat Major Général des Armées malienne à dans un communiqué publié le 30 juillet 2024 déclaré  que, conformément à la solidarité entre les Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES), et en application du mécanisme de défense collective et d’assistance mutuelle de l’AES, les FAMa, en coordination avec les Forces armées du Burkina Faso, ont débuté, ce mardi 30 juillet 2024, une campagne aérienne dans le secteur de TINZAOUATENE.

Cette campagne vise selon l’armée à sécuriser les personnes et les biens dans la localité de TINZAOUATENE et ses environs, contre la coalition de terroristes auteurs d’exactions, d’abus et de trafics illicites contre les populations maliennes.

Des objectifs précis de haute valeur y compris des caches, des plots logistiques et des véhicules ont été ciblés informé l’armée.

Durant cette opération, l’État-Major Général des Armées a invité la population civile dans le secteur à se tenir à distance des positions occupées par les Groupes Armés Terroristes pour prévenir tous dommages collatéraux.

Les Forces Armées de la Confédération AES demeurent déterminées et engagées à poursuivre leur mission régalienne de sauvegarde de l’intégrité territoitoriale et de la souveraineté des Etats confédérés conclu le communiqué.

 

Les  » Jeunes espoirs de Médina Baye  » à leur tête Cheikh Macky Seck, petit-fils de Baye Niass, ont fustigé la démarche adoptée par les promoteurs du chantier de l’Esplanade de la grande mosquée,. Pour eux, leur communication est désastreuse mais leur gestion des travaux du chantier est aussi opaque. 

 » Dès le départ, l’agence des grands travaux de la Faydha Tidianya ( AGTFT) a publiquement critiqué la Jamhiyatu Ansaarud Dîne, seule entité de la Faydha reconnue officiellement par le fondateur de la ville sainte Baye Niass. Sur les ondes de la radio Al Fayda, ils les ont critiqués devant le monde entier arguant que ladite structure n’a pas de compétences pour gérer un événement comme le Mawlid  » a rappelé Cheikh Macky Seck, président des  » Jeunes Espoirs de Médina Baye « .

Ne s’arrêtant pas dans son argumentaire, il a nié les 800 millions de francs CFA que l’agence a déclaré avoir investi dans le chantier de l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye.  » Nous les avons entendu dire à la radio que les fondements seulement ont couté plus de 500 millions de francs CFA. Cette somme nous la contestons car elle est loin de la vérité des investissements effectués dans ce chantier  » explique encore M. Seck.

» Cette agence a montré son incompétence et son opacité dans ce chantier, il est impensable de lui redonner la grande mosquée de Médina Baye. Car, devant le président Macky Sall, elle avait assuré qu’avec 300 millions de francs CFA, elle pourrait finir les travaux de l’Esplanade. Malgré la remise de cette somme et les millions cotisés en natures et en matériaux par les disciples de Baye Niass, elle n’a pas achevé les travaux mais pis elle continue à demander encore de l’argent  » fustige le président des  » Jeunes Espoirs de Médina Baye «.

Rappelant les chantiers comme le poste de santé de Médina Baye ainsi que la mausolée de Mame El Hadj Abdoulaye Niass de Léona, achevés et livrés depuis des mois par le promoteur, Cheikh Macky Seck a conseillé aux guides religieux de la cité sainte à ne pas confier la grande mosquée à l’agence des grands travaux de la Faydha Tidianya ( AGTFT).  » Ceux qui ont prolongé un chantier de 8 mois en 2 ans, augmentaient un bilan initial de 300 millions de francs CFA en gouffre de milliards, ne pourront pas assurer de futurs travaux d’envergure  » a-t-il mis en garde.

Le président des  » Jeunes Espoirs de Médina Baye  » a appelé le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son premier ministre M. Ousmane Sonko à faire bénéficier à la cité un nouveau programme de modernisation.  » Le Maouloud va bientôt arriver, et nous connaissons tous les problèmes d’eau de la cité ainsi nous les appelons à plus de considération pour la ville de Baye Niass car toute sa jeunesse s’était mobilisée pour leur donner une large victoire lors de la présidentielle  » a conclu M. Macky Seck.

C’est un truisme de dire que la décentralisation, sous sa forme actuelle, n’a pas permis aux collectivités territoriales de sortir des ténèbres. Le management de la plupart de ces entités de l’état pose problème. La commune de Ourossogui en est un exemple parfait.

 

En effet, ces dix dernières années, la commune a stagné, pour ne pas dire qu’elle recule. Aucune réalisation sérieuse ne pourrait être mise à son actif. Une dégradation accélérée des équipements collectifs, notamment le marché central, la gare routière... Il est triste de noter que ce poumon économique de la région, malgré son attractivité, manque d’un leadership apte à porter son rayonnement.

 

L’équipe municipale a presque démissionné face à ses missions. Nous invitons les autorités à prendre leurs responsabilités pour sauver Ourossogui des affres de la  bêtise humaine. Une déchéance totale de cette commune emportera le reste de la région dans les abîmes du chaos. Vivement une délégation spéciale.

 

Dr Bassirou NIANG, Président DENTAL SOGUI, 

Président Rassemblement National Sénégalais / Jaalal Leydi

 

Les populations adoubent leur maire et mettent en garde les faiseurs de troubles… Conscient des préoccupations de la commune, le maire Babacar Ndao a posé des actes considérables. C'est laison pour laquelle les populations de cette localité n’ont rien trouvé de mieux que de le remercier pour services rendus à la communauté. À l’occasion d'une rencontre avec la presse, les populations ont mis en garde les détracteurs du premier magistrat de la commune. Son nom n’est plus à présenter. Il pilote la commune de Yeumbeul Nord depuis 2022. Tantôt, il est nommé ''Messi'' et dés fois, les jeunes l’appellent ''Babs''. Plusieurs responsables sont montés au créneau pour se féliciter de la politique sociale de leur édile. Selon eux, « depuis son avènement à la magistrature, le maire ne cesse d’accorder une grande importance à l’éducation, à la santé ainsi que les autres secteurs. Il y injecte beaucoup d’argent pour mieux outiller les différents acteurs de la commune ». Le responsable des jeunes salue aussi les efforts consentis pour l’hivernage 2024. « A ce jour, toutes les dispositions sont prises par les services du maire. Tout se passe comme sur des roulettes pour le moment, contrairement à ce que véhiculent des profanes en la matière. Nous, populations de la commune Yeumbeul Nord, décernons un satisfecit au maire Babacar Ndao pour sa capacité managériale exemplaire ». À cause des actes qu'il est en train de poser, les jeunes se réjouissent des efforts consentis en moins de trois ans de gestion des affaires publiques. C’est ce qui témoigne son rapprochement avec les populations. Des personnes interrogées mettent en garde les opposants et adversaires du maire. Selon elles, «ce sont les politiciens sans base qui veulent perturber le travail de l’équipe municipale, chose qu’ils ne vont plus accepter et demandent aux opposants du maire d’attendre les élections locales pour aller à la rencontre des populations. Il est encore très tôt pour déclarer la guerre. Babacar Ndao a été investi par les populations qui sont satisfaites de sa gestion jugée transparente».

Il est l’un des rares arabophones Sénégalais à décrocher cette prestigieuse distinction de Docteur Honoris Causa. En effet, l’histoire retiendra que le sénégalais Souleymane Gadiaga est entré définitivement dans le cerclé très fermé des bénéficiaires de ce Grade délivré par des institutions mondialement connues dans l’enseignement et la vulgarisation de la Langue Arabe. La cérémonie de remise de sa distinction s’est déroulée ce samedi 27 juillet 2024 à l’Institut Islamique de Dakar en marge d’un colloque international sur l’enseignement de la langue Arabe Islamique.

C’est un nombre important d’académies et d’universités  qui se sont donné rendez-vous, ce week-end, dans la capitale sénégalaise, pour les besoins de cette rencontre internationale sur l’enseignement de la langue arabe sous le thème général : ‘’Défis et perspectives’’. Cette activité est organisée en collaboration avec l’université de Minnesota, l’université Ibn Zohr du Maroc, de l’université franco arabe du Mali, de l’Union Africaine des Académiciens arabes et arabophones du Maroc, en présence de délégations venues du Nigéria, de l’Egypte, de la Tunisie. Une rencontre de grandes sommités qui a vu notre compatriote, Souleymane Gadiaga élevé au Grade de Dr Honoris Causa pour services rendus à la Langue Arabe, mais aussi son riche parcours académique et son abnégation à défendre les intérêts des arabophones du Sénégal, entre autres. Et c’est l’imam Ahmed Dame Ndiaye de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, Dr Fathi Mohamed qui dirige le World Islamic of Muslim Youth, ont ainsi décerné à M. Gadiaga, par ailleurs membre du Conseil Economique Social et Environnemental CESE) le doctorat d’honneur ou plus scientifiquement le Grade de Dr Honoris Causa, sous les applaudissements de toute la salle acquise à la cause.

Tout comme Souleymane Gadiaga, mention a été décernée au Pr Mohamed El Moctar Dieye, coordinateur du Colloque, au Directeur Général de  l’Institut Islamique de Dakar qui a accueilli ces sommités mondiales, au secrétaire général de l’Union africaine des académiciens arabes et arabophones du Maroc et du représentant de l’Université Ibn Zohr d’Agadir au Maroc, qui ont tous contribué à la réussite de cette journée qui a célébré l’excellence dans la promotion de la langue Arabe, et durant laquelle d’importants thèmes ont été débattus sous forme de session. On pouvait retenir, entre autres : ‘’La langue Arabe : histoire, acteurs et influence’’, présidée par Dr Oumar Al Farouq Sow de l’Université de Minnesota, Branche Sénégal.

Youssouf NDIONGUE

Le nouveau Directeur général, Monsieur Baye Niass, promet un renouveau pour l'agence

 

 Ce mercredi, une réunion de prise de contact s’est tenue à l’Agence de Construction des Bâtiments et d’Édifices Publics (ACBEP), marquant une étape cruciale pour le nouveau Directeur Général, Baye Niass. « Nous rendons grâce au bon Dieu et remercions le personnel de l'ACBEP. Cette rencontre a été l'occasion de familiariser avec le personnel, d’écouter leurs attentes et de mesurer leur engagement », a-t-il déclaré. 

 Nommé par décret présidentiel, Bayé Niass a tenu à exprimer sa gratitude au président de la République et au Premier ministre Ousmane Sonko pour la confiance placée en lui. Il a également souligné les défis auxquels l’ACBEP est confrontée et a présenté un plan en trois points pour redresser la situation. « Premièrement, nous attendons des autorités étatiques un soutien inconditionnel. Deuxièmement, l’engagement et la motivation du personnel sont cruciaux. Troisièmement, nous devons nous concentrer sur une gestion saine, intégrée sur les principes du jub, jubal, junàti », a expliqué Monsieur Baye Niass. 

 Le Directeur Général a également souligné l'importance de redonner confiance aux partenaires et de restaurer la réputation de l'agence. « Nous voulons rassurer nos partenaires en réalisant les projets qui nous sont confiés avec ponctualité et qualité. Notre objectif est de voir l’ACBEP redevenir une structure majeure, contribuant activement à l’émergence du Sénégal. » 

Monsieur Baye Niass a également abordé les préoccupations du personnel, notamment leurs conditions de vie et la nécessité de régularisation. « En tant qu’autorité, je prends note de ces revendications et je m’engage à travailler avec mon équipe pour trouver des solutions. » 

 En conclusion, le nouveau Directeur Général a appelé à la confiance et au soutien des autorités, des ministères et de tous les partenaires pour redonner à l’ACBEP sa vocation première de construction et garantir la réalisation de projets dans les délais et avec une qualité irréprochable.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a nommé Jacques Habib Sy, Transparency International comme son Conseiller spécial à la Primature.

Je rappelle que Jacques Habib Sy a été épinglé par l'Inspection générale d'État (Ige), lorsqu'il était Délégué général pour l’organisation du XVème sommet de la Francophonie, dans un marché de gré à gré de 65 milliards fcfa, avait soutenu lors de la parution du livre de Macky Sall : «Le Sénégal au cœur», que ce livre devait s'intituler «La famille au cœur de la République». «Cousins, beaux-pères, beaux-frères, gendres, frères…, tous gravitent autour de l'appareil d'État sous le régime l’Alliance Pour la République (APR). 

C’est ce même Jacques Habib Sy a vu sa femme nommée Ministre des Affaires Étrangères et de l’intégration africaine, Mme Yassine Fall, une vraie calamité diplomatique c’est la raison pour laquelle notre Roi d’Angleterre Diomaye Premier (qui règne mais ne gouverne pas), a récemment nommé le Professeur Abdoulaye Bathily comme son Envoyé spécial avec portefeuille spécifique : la Diplomatie.

Chez Jacques Habib Sy, il ne reste que sa bonne, son chien et son gardien qui ne sont pas encore nommés car sa fille vient d’être nommée récemment Directrice générale de l’Agence pour la Promotion et le développement de l’Artisanat.

À côté le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, a nommé sa propre fille sa belle fille et a copté son gendre, tous dans son cabinet.

L’ancienne Présidente de l’OFNAC Nafy Ngom Keita, a vu son frère Daouda Ngom nommé ministre de l’Environnement, son fils Falidhou Keita nommé Dg de la CDC et son autre fils nommé Sg SN HLM.

Le constitutionnaliste Ngouda Mboup lui aussi nommé PCA du Port Autonome de Dakar et son propre frère lui aussi nommé Dg de la Sapco.

Du vrai népotisme au cœur du «Projet». 

On constate avec ce nouveau régime d’illusions une véritable rupture systémique à géométrie variable.

Cela reste sans commentaires pour ceux qui critiquaient Aliou Sall, alors qu’il fut Maire de Guédiawaye de 2014 à 2022 avant d’être nommé et suite à de fausses accusations, il avait démissionné à la tête de la CDC pour se mettre à la disposition de la Justice et aussi évitait de gêner son frère Président de la République.

 

*Matar GUEYE, Digne opposant au Pouvoir en place*

La vie est ainsi faite. Avec ses chocs endogènes, exogènes. Ses péripéties, les unes plus profondes que les autres. Il est des moments de notre histoire où le seul vœu est de revenir en arrière, revivre intensément des temps forts, partager à nouveau avec les proches de grandes actions de solidarité et d’entraide. C’est ce qui arrive aux proches de Feue Fatoumata DIAGNE plus connue sous le sobriquet de FIFI. De Thiès à Dakar en passant par Guédiawaye, Cité Gendarmerie et Unité 3 des Parcelles Assainies de Keur Massar, endroits où elle a vécu, ils-elles se passent un vocable: l’IRREMPLACABLE.

 

Des langues qui se délient. En effet, ils-elles affirment : «elle peut être approchée, côtoyée, mais quoique l’on puisse faire, on ne saurait jamais l’égaler. Sa touche est unique; sa démarche intellectuelle toujours innovante; son approche sociale et communautaire toujours symbolique, ont tenu quasiment toutes les personnes qui ont vécu-et qui voudraient encore vivre avec elle. La regarder converser avec des pères et mères de famille de toutes les unités des Parcelles et Jaxaay qui affirment détenir aujourd’hui leurs papiers d’état civil et ceux de leurs enfants grâce à elle.

 

Selon les propos de Mme SOW Secrétaire Générale du GIE And Bokk Nday Bokk Baay» tout ce que nous savons en tant que structure économique, c’est grâce à Fifi qui nous a fait former en Leadership et en des activités génératrices de revenus (transformations céréales locales-fruits et légumes-savon entre autres). Pour Vieux DIAGNE Formateur «la générosité n’a pas de borne. Appuyée par la Fondation Allemande Rosa Luxemburg, je venais à l’Unité 3 chez elle -où elle avait fait aménager une salle pour initier les femmes de différents groupements en Alphabétisation Fonctionnelle et à l’Informatique…».

 

Mme LO, Présidente de l’Amicale des Femmes du GSK Mame NDAWA se dit «fière d’être la première femme embauchée, travaillant en étroite collaboration avec ma jumelle FIFI. Elle me demandait toujours mon avis sur d’importantes questions sur lesquelles j’éprouvais beaucoup de plaisir à répondre. Les ambitions de Fifi pour les tous petits étaient très grandes. Elle ne cessait d’innover…». Imam Babacar FALL de l’Unité 9 des Parcelles dira : «Moi ce qui m’a le plus fasciné chez cette Dame, c’est sa piété, son amour pour le Sceau des Prophètes et sa ferveur religieuse. En plus il faisait du culte du travail un sacerdoce. Tous les matins, nous empruntions le même chemin pour nous rendre respectivement au boulot».

 

Dans ses souvenirs plus ou moins lointains, Baye DIAGNE un de ses frères de THIES : «je retiendrai toujours de Fifi cet être très jovial, entière, généreuse, qui adorait partager avec tout le monde. Ses ami(e)s et promotionnaires de l’Association SOS Nguent, un des plus populaires de la Ville de Thiès ont, il n’y a pas longtemps, témoigné toute leur gratitude à celle qui toute sa vie durant ne cessait de leur apport confort et réconfort.

 

Madièye MBODJ et Babacar DJIMERA ses camarades de Yoonu Askan WI (Secrétariat Permanent et Section Départementale de Keur Mssar) ont insisté sur la combattivité sans limite de Fifi. Ils ont mis en exergue dans leurs témoignages respectifs l’engagement sans faille de la Lionne de la Banlieue, son intransigeance dans la défense des intérêts des populations, des couches vulnérables en particulier. Son sens du don de soi, son sacrifice pour les populations démunies restera pour eux un des traits caractéristiques de Fifi, y compris dans son ADN. Que dire maintenant de son ami M.KONE qui enseigne la Physique et la Chimie au GSK Mame NDAWA?

 

Sinon que sa force réside en ceci:«dégueul ndiguelou djeukeureum». Fifi est née pour être toujours première. Elle lègue aux épouses cette ligne de conduite. Dans le contexte du Joub –Joubeul –Joubeunti, où notre pays est à la recherche de valeurs supérieures, Fifi, patrimoine immatériel, peut servir d’exemple pour toutes les générations.

 

Les négociations entre Dakar et Paris sur la présence militaire française sur le territoire sénégalais doivent se dérouler dans le calme et sans décisions impulsives.
C'est ce qu'a déclaré le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

Je ne peux pas vous dire quand ça aura lieu parce que même les modifications qui doivent intervenir entre pays doivent être discutées en toute sérénité et en toute amitié. Je ne pense pas qu'on ait besoin aujourd'hui, quel que soit le partenaire,  d'aller vers des ruptures brutales », a-t-il déclaré, répondant à une question d'une journaliste.

L’imposture est mise à nu ! 

CMU
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