jeudi 21 novembre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Ousmane Sonko ne s’attendait pas à un si désagréable accueil à Colobane, ce dimanche, quand il y était parti s’enquérir de la situation des marchands ambulants invités depuis un certain temps à quitter les trottoirs. Une mesure qui les a mis dans tous leurs états et ils s’en sont pris, contre toute attente, à Ousmane Sonko dont ils pensaient que sa venue aux affaires serait une aubaine pour eux.

 

Et les voila très remontés contre les nouveaux dirigeants de ce pays, et n’ont pas manqué de le montrer. Ce dimanche, en choisissant de faire un petit tour à Colobane pour leur rendre visite et les rassurer sur l’imminence du règlement de leur situation, Ousmane Sonko devrait avoir la honte de sa vie en entendant des insultes et des huées de la part des ambulants qui ne juraient que par lui.

 

Mais, au-delà, apparemment le problème de Sonko et Colobane ne date pas d’aujourd’hui. On se rappelle de 2021, 2022 et 2023, des années où le combat politique avait fini de terroriser les riverains de la Place de l’Obélisque, on garde encore en mémoire les populations de Colobane qui montaient au créneau pour avoir été victimes des manifestations interdites durant lesquelles l’opposition amenée par Ousmane Sonko faisait fi des instructions du Préfet de Dakar et envahissait le quartier, entrainant les forces de l’ordre et de défense à jeter des pompes à gaz lacrymogène, parfois dans les maisons, avec souvent un passage destructeur d’agresseurs et d’assaillants.

 

A l’époque tout Colobane gardait une dent contre Sonko, tête de file d’une opposition stoïque qui, sous le prétexte d’un droit à la résistance, entrainait Colobane dans des émeutes et un désordre que les populations ne sont pas prêtes à oublier. Donc Sonko hué et insulté aujourd’hui à Colobane ne peut être que justice rendue pour certains parmi ceux qui lui ont réservé un si historique accueil.

 

Dans un contexte marqué par l’aggravation des risques de voir le Sénégal, ce pays qui nous est si cher, qui nous a tant donné, basculer dans l’abîme. C’est l’avis de Mamadou Lamine Massaly qui a jeté l’éponge concernant le poste de PCA qu’il occupait jusqu’ici. Son but est juste de faire face à ce régime qu’il qualifie de dictateur. Son texte in extenso.

 

«Comme vous le savez, le 24 mars 2024, le peuple souverain a décidé de tracer une nouvelle trajectoire, en signant une troisième alternance politique et démocratique, portant du coup au pouvoir une nouvelle équipe, cristallisant tous les espoirs, notamment ceux de la jeunesse.

 

Mais malheureusement, force est de constater, que tous ces espoirs ont été trahis, pour la simple raison qu’en lieu et place d’un programme alternatif, les porteurs de ce que les tenants du pouvoir appellent pompeusement le PROJET, n’ont vendu aux Sénégalais, notamment à la jeunesse, que du toc, de la tromperie pure et dure, du saupoudrage et de la tartufferie. C’est dire en réalité, que ce PROJET n’existe que dans l’imagination fertile des vendeurs de chimères et d’illusions.

 

La seule arme d’une autorité à la tête vide, aux ambitions limitées, c’est d’insulter la Justice et les Institutions de la République, dont l’Assemblée Nationale. Le Sénégal est assurément dans une mauvaise pente, comme en témoigne la situation catastrophique que vivent les marchands ambulants, les commerçants, les meuniers, les conducteurs de moto Jakarta, les transporteurs, les paysans qui n’ont reçu que des semences inopérantes. Notre intime et profonde conviction est que laisser faire, c’est être acteur de cette mascarade et se taire, c’est être complice.

 

C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de démissionner du poste de Président du Conseil d’Administration de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), pour désormais faire face aux complots ourdis par le régime actuel, sur le dos des Sénégalais. Je me fais d’ailleurs l’agréable devoir de remercier très profondément le Président Macky Sall, qui m’avait nommé à ce poste le 30 novembre 2022.

 

L’heure de la grande mobilisation a sonné, pour défendre ce pays et la République, qui risquent d’être vendangés. Le refus du Premier Ministre de se livrer à l’exercice constitutionnel de Déclaration de Politique Générale (DPG) devant la représentation nationale en est une parfaite illustration. Mais que tout le monde sache que le Sénégal n’est pas le titre foncier d’un groupe d’hommes courts, aux idées très courtes. C’est aussi le moment pour l’opposition de former un seul bloc autour de l’essentiel, pour faire face aux errements de ce régime.

 

Les Sénégalais ont trop laissé faire, mais nous allons nous dresser contre tous les pyromanes, d’où qu’ils viennent. Aux paysans, jakartamen, marchands ambulants, aux travailleurs des collectivités territoriales, à toutes les couches sociales désabusés, je suis totalement à votre disposition, pour barrer la route aux politiciens aventuriers. C’est un combat politique de salubrité publique et l’avenir de ce pays en vaut la chandelle. N’est-ce-pas vous Ousmane Sonko qui disait ceci : ‘’Les Sénégalais doivent arrêter de donner un chèque en blanc aux dirigeants. La souveraineté appartient au peuple qui la délègue….’’ »

 

Les avocats de Doro Gaye, qui avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire, ont finalement obtenu gain de cause. Inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, Doro Gaye est placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin.

 
Pour rappel, Doro Gaye avait quelques bisbilles avec le nommé Zakiroulahi sur une affaire de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour la somme de 1,2 milliard F CFA. L’ancien collaborateur de Macky Sall a été interrogé dans le fond par le juge du troisième cabinet.

Doro Gaye avait été placé sous mandat de dépôt, notamment concernant la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar et était envoyé en prison.

L’homme d’affaires avait finalement trouvé un accord de paiement avec la partie civile Zakiloulahi Sow. Il s’était engagé à verser un acompte de 500 millions FCFA et le reliquat avant la fin du mois de juillet 2024.
 

Le parti Gox Yu Bess - A.N.T.A observe avec une attention particulière le débat actuel concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko. Mais, ce qui est sûr, c’est que son leader tient à exprimer sa position claire et inébranlable : «le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable», décrète-t-il.

 

C’est avec regret que les responsables de Gox Yu Bess ANTA constatent ces polémiques stériles et nuisibles qui continuent de miner le débat politique. Et qu’il est impératif de rappeler que chaque nomination d’un Premier Ministre avait suscité des discussions similaires, cherchant à imposer un calendrier précipité pour cette DPG. Pourtant, l’histoire a démontré que chaque Premier Ministre a pris le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales : par exemple, Macky Sall avait attendu 7 mois, Abdoul Mbaye l’avait déclaré 6 mois après l’installation d’une nouvelle législature, et dernièrement Amadou Ba a attendu 3 mois avant de faire sa DPG, avec les mêmes polémiques à l’époque alimentées par le même type de politiciens en quête de notoriété sur les réseaux sociaux à défaut d’avoir une base populaire. Concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko, «notre parti est en phase avec lui sur l’exigence de rétablir la légalité au sein de l’Assemblée nationale avant de décliner sa feuille de route qui déroulera la vision du Président de la république son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les violations actuelles du dysfonctionnement doivent être corrigées dans les délais incompressibles respectant la loi. Ce n’est qu’une fois cette étape cruciale franchie que le Premier Ministre pourra présenter sa DPG au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du peuple souverain et nulle part ailleurs, conformément à l’article 55 de notre Constitution, dans un climat de légalité et de sérénité», recadre Ameth Diallo.

 

Qui reste conscient que certains opposants ont soulevé le fait que ce même règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été utilisé à plusieurs reprises pour organiser des débats et des procédures sans correction. «Cependant, cela ne justifie en aucun cas la poursuite de violations des règles établies. Le fonctionnement de l’Assemblée nationale doit être bloqué tant que les textes qui la régissent n’auront pas retrouvé leur légalité. Les personnes impliquées dans la falsification de ces textes doivent être identifiées et lourdement sanctionnées», proteste-t-il. Depuis sa création, Gox Yu Bess - ANTA est guidé par un principe simple : la République, ce sont les lois. Sans respect des lois, il n’y a plus de République. Par conséquent, «tout le monde doit respecter la loi, quelles que soient les circonstances, événements ou contextes politiques. Aucune dérogation à ce principe n’est possible.

Gox Yu Bess - ANTA réaffirme son engagement ferme pour le respect strict de la Constitution et des lois de la République. Nous ne tolérerons aucune entorse aux règles constitutionnelles ni aux textes réglementaires. Chaque action politique doit s’inscrire dans le strict respect des principes républicains et de l'État de droit», indique-t-il.

Y.ND

 

 

Pour ceux qui ont des yeux et une cervelle, l’amorce du changement systémique avec le nouveau Pouvoir au Sénégal a eu un effet positif auprès de la population.

Les choses sont claires. Il y a d’un côté les optimistes majoritaires, qui saluent les premières décisions courageuses de rupture, et il y a de l’autre côté minoritaire, les charlatans qui prédisent à l’aide d’une boule de cristal que l’échec est imminent.

Contentons-nous de compulser et de revisiter les premières séquences des actions de Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, après 80 jours d’exercice du Pouvoir.

  1. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que la composition du Gouvernement a été faite d’une manière objective et équilibrée avec la nomination de personnes dont le profil sied parfaitement à la fonction.

Les ministères de Souveraineté que sont les Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et de la Justice ont été confiés à des dignitaires apolitiques expérimentés, rigoureux, et au passé glorieux.

  1. La politique diplomatique de proximité déployée dès l’installation du nouveau Pouvoir en se rendant chez les pays voisins est un signal fort de l’ancrage du Sénégal dans le panafricanisme.

Il ne fallait plus ostraciser les Etats voisins, mais plutôt travailler à leur réintégration dans toutes les instances sous régionales et de les inscrire à nouveau dans le concert des nations africaines en les laissant mener leurs réformes et leur politique.

  1. La situation foncière au Sénégal était devenue inextricable, alarmante, telle une pandémie dans toute l’étendue du territoire provoquant de graves litiges fonciers pouvant déboucher à la révolte des populations.

Il est donc heureux et salutaire que l’Etat central veuille désamorcer une bombe sociale qui allait fragiliser la cohésion nationale.

L’annulation du partage de ‘’Bouki’’ sur l’immense superficie de Mbour 4 à Thies et son affectation pour des projets immobiliers nationaux est une source de satisfaction générale.

Il en est de même sur les scandales de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, de la bande des filaos à Guédiawaye, sans oublier l’audit sur le bradage du patrimoine bâti de l’Etat.

  1. Dans des difficultés financières très aigues depuis des années, le monde paysan était dans une grande détresse, frisant l’agonie.

Grace à la diligence de l’Etat, la catastrophe a été évitée de justesse avec le paiement de plusieurs années d’arriéré de paiement. Avec ce geste fort, l’Etat a assumé sa responsabilité pour sauver la présente saison agricole.

  1. La Publication des rapports des corps de contrôle a révélé la très mauvaise gouvernance, liée à une corruption endémique qui a prévalu sur une très longue période au Sénégal.

Les sénégalais ont été abasourdis tant la prédation de nos maigres ressources ont été spoliées et saccagées.

Il y a eu tellement d’orgies financières que le ressort social de confiance entre l’ancien Pouvoir et le peuple s’est cassé pour aboutir à ce fort sentiment de rejet envers la classe politique traditionnelle.

  1. La tenue du Dialogue National, consacré aux Assises sur la Réforme et la Modernisation de la Justice va permettre à l’amélioration du système judiciaire sénégalais, qui depuis quelques années a été chahuté, mettant en mal notre modèle démocratique.

Certainement, les Conclusions de ce dialogue sociétal réconcilieront les sénégalais avec leur Justice.

  1. Les récentes actions citoyennes avec le Set-Setal ont été massivement suivies par les populations qui veulent un meilleur Cadre de vie, démontrant ainsi son adhésion totale à tout appel patriotique des Autorités étatiques.

C’est une relation fusionnelle que l’Etat doit susciter auprès de cette merveilleuse jeunesse, enthousiaste et engagée dans la voie du redressement national.

Et l’Etat doit veiller avec vigilance à ce que ne s’installe pas un Casus Belli entre les différentes générations pour une bonne et sereine transmission du bâtonnet ‘’témoin’’.

  1. L’allégement remarquable et remarqué du dispositif de sécurité à Dakar a été bien apprécié par les populations qui ont été traumatisées durant des années par la présence intempestive et envahissante des Forces de Sécurité et de Défense.

L’Etat vendait de la peur aux citoyens sénégalais qui se retrouvaient dans un environnement délétère et angoissant.

Nous assistons aussi aujourd’hui à une gestion frugale de l’Etat, avec une sobriété protocolaire aux déplacements de Monsieur le Président de la République et des membres du Gouvernement.

  1. Les différentes mesures prises par le Gouvernement pour l’acheminement des pèlerins à la Mecque, et le déplacement des sénégalais dans les régions à l’occasion de la Tabaski ont été positivement appréciées par les populations, ainsi que la gestion de l’approvisionnement du marché en moutons et denrées.
  2. La nouvelle et grande volonté de l’Etat pour une transparence dans la gestion de nos ressources naturelles avec l’envoi d’une forte délégation ministérielle dans la région aurifère de Kédougou donne de l’espérance aux populations pour un avenir meilleur.
  3. L’engagement solennel de Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye avec le démarrage de la production pétrolière de Sangomar a amplifié la croyance que le Sénégal est entré dans une nouvelle ère de croissance et de développement.
  4. La décision salutaire de revisiter les contrats et conventions défavorables au Sénégal est à magnifier à plus d’un titre.

Elle permettra de rétablir une équité dans le partage des richesses produites à partir de nos ressources naturelles.

Pour dire, nos ressources halieutiques, nos phosphates, notre or, notre pétrole, notre gaz, notre zircon, notre lithium et autres doivent servir d’avantage au peuple qui en est le dépositaire et propriétaire.

Dans un post sur la page Facebook de la Convention des Dakarois du 23 Mai 2023, nous écrivions :

« Il nous semble aussi important que l’Etat du Sénégal doit avoir une plus grande confiance et empathie envers son secteur privé.

Il y a un complexe et une immortalité manifeste dans l’attribution de certains marchés de travaux d’envergure aux entreprises étrangères, alors que l’expertise et les ressources humaines qualifiées ne font pas défaut au Sénégal.

Le secteur privé sénégalais est outillé pour exécuter toute ingénierie technique et financière. Il y a de l’entregent, disposant d’un portefeuille relationnel important à travers le monde pour trouver des partenaires techniques et financiers de références.

Malheureusement l’Etat n’est pas à leur écoute, préférant traiter et négocier dans de lugubres officines avec ceux

Qui ont été initiés et informés des projets. Ces délits d’initiés font le lit de la corruption, de la concussion et de la surfacturation.

Dans tous les pays réellement souverains, il existe une discrimination positive pour protéger et appuyer son secteur privé. »

Comment comprendre qu’un simple aménagement de la Corniche Ouest de Dakar soit confié à une entreprise étrangère, alors que le Sénégal regorge d’architectes paysagers et d’environnementalistes ?

L’Etat doit comprendre que la pauvreté ne se partage pas et qu’il doit créer des richesses qui bénéficieraient à la Nation sénégalaise par l’augmentation du pouvoir d’achat. L’Etat doit libérer les immenses énergies novatrices des jeunes sénégalais dont le génie et le talent sont reconnus.

Le renouveau économique du Sénégal, passera indubitablement par l’endogénisation d’une agriculture performante, adossée à une industrie de transformation et de valorisation des produits.

Comment comprendre que le Sénégal, gros producteur d’arachide, n’arrive pas à produire de l’huile d’arachide, malgré ses différentes unités industrielles qu’il faut simplement réhabiliter (SONACOS) ? 

Comment comprendre qu’il n’existe pas au Sénégal une tannerie pour la transformation des peaux et cuirs, alors que nous en produisons énormément avec les fêtes religieuses (Tabaski, Magal, Gamou, etc) ?

D’autres exemples peuvent être cités à volonté, tant le potentiel est énorme.

C’est ce paradoxe à inverser qu’il faut saluer le narratif de la vision du Gouvernement qui s’adosse sur une endogénisation intégrale du secteur tertiaire, à savoir l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche, sans oublier l’Artisanat.

L’Etat, désormais sous la férule des nouvelles Autorités, devra faire preuve de ténacité et de fermeté.

Face aux groupes d’intérêt, au poids des habitudes et des droits acquis, il faut un réel courage politique pour réformer en profondeur.

Le Gouvernement du Sénégal doit poursuivre et intensifier ses efforts avec détermination pour engager des initiatives audacieuses et visionnaires qui inviteraient la jeunesse sénégalaise, porte étendard de la Nation, à s’approprier le PROJET.

Pour l’Agriculture, la mère des batailles, il s’agira d’avoir une stratégie pertinente en concentrant les moyens sur les filières prioritaires (riz, maïs, mil, arachide), et résoudre enfin la problématique de la conservation des produits horticoles en cas d’abondance de production.

Ce n’est pas le moment de nous divertir sur une production de blé au Sénégal, même si c’est possible.

Renforçons et développons d’abord les filières porteuses pour le rééquilibrage de notre balance de paiement, et encourageons les sénégalais à consommer du pain fait de blé et de mil.

C’est de la redondance que de le souligner.

Tous les leviers sont en place, il suffit de la volonté pour les actionner fermement.

Dans tous les domaines, le secteur privé national est en mesure de proposer un accompagnement complet qui inclut la phase amont (conception, études, financements, et exécutions).

Les Autorités sénégalaises doivent relever le défi de construire la confiance avec le secteur privé national qui doit être le moteur de la croissance, créatrice de richesses.

Certes, depuis son installation, le Gouvernement fonctionne avec des pare-feu car les urgences surgissent de partout, en prenant en compte la grande impatience des populations.

Néanmoins, il faut de la prospective et de la réactivité quand se présente des opportunités pour asseoir les bases des réformes économiques.

Avec toute la bonne volonté du Gouvernement, le Sénégal ne se développera pas sans une approche inclusive de tous ses fils.

Dans quelques années, un rendez-vous sera très attendu pour évaluer concrètement la tenue des engagements pris par le couple Diomaye-Sonko.

Il y sera moins de questions de promesses que de constats.

                       

Babacar Louis Camara

Président de la Convention des Dakarois

Un pan de l’histoire va être revivifié à Bargny

Samedi 29 Juin 2024. Une date historique dans le calendrier de la Communauté Musulmane Mouride de Bargny.

En effet, la localité de Bargny s’apprête à vivre un de ses plus grands jours.

Avec l’avènement de la pose de 1ère Pierre du Complexe Socio-Culturel Keur Serigne Touba en présence de Serigne Bassirou Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadr, Porte-Parole du Khalif Général des Mourides,

La Communauté Musulmane Mouride de Bargny va rappeler les nombreux passages de Serigne Touba Khadimou Rassol dans la localité.

C’est ici même à Bargny Ngoud au quartier Bayé chez le Grand Moufti Mme Thierno Yoro NDIAYE, que venait Le Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, rendre visite à son Grand frère Mame Mor Diarra.

Mame Mor Diarra Mbacké avait été un des disciples du Grand Moufti.

Donc ce n’est pas un hasard si la Communauté Musulmane Mouride de Bargny décide donc de matérialiser un des souhaits si chers aux différents hommes religieux venus de tous les coins du pays apprendre les percepts islamiques chez le Guide Emérite, à coté de Mame Mor Diarra pendant une huitaine d’années.

Entre Touba et Bargny, c’est une longue histoire de fraternité et de mysticisme.

D’ailleurs c’est la raison pour laquelle le Khalif Général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou a ordonné avant tout, la construction de la Mosquée avant de s’attaquer aux autres volets du Complexe dont la Résidence Khadimou Rassoul , son Annexe, et le Daara Moderne

La Communauté Musulmane Mouride de Bargny lance un Appel à toutes les sénégalaises, à tous les sénégalais, particulièrement aux Bargnois-ses de la diaspora mondiale pour qu’-ils-elles apportent leur contribution à ce grand édifice qui va sortir de terre.

Le Complexe a été cédé à la Communauté Musulmane Mouride de Bargny représenté par Serigne Mbacké SECK représentant le Khalif Général des mourides à Bargny. Le complexe sera érigé sur le titre Foncier 549/R appartenant à l’Etat du Sénégal.

A noter que la maquette du complexe socio culturel a été réalisé par Style Architect de Mme CISSE Fatoumata Fall sa Présidente Directrice Générale.

Le Complexe est au Cout Total d’un Milliard Trois Millions Quatre Cents Mille Francs CFA (1 003 400 000 FCFA) dont 400 Millions pour la Grande Mosquée….

                                                                                              Cheikh Fadel WADE

                                              Petit Fils du Grand   Moufti Thierno Yoro NDIAYE

                                                      Disciple de CHEIKH AHMADOU BAMBA

          

La baisse du prix de la baguette de pain annoncée par les autorités sénégalaises risque de ne pas être effective comme prévue ce lundi.

 

Si l’on en croit l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), le coût moyen du blé qui est en hausse constante ne permet pas d’apporter une réponse basée sur la baisse de l’essentiel des facteurs de production de farine.

 

« C’est donc avec regret que nous vous annonçons que l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal engage ses 7 membres dans une mesure de retrait. Les Meuniers ne peuvent s’engager dans un dispositif de vente à perte et déclare officiellement un arrêt provisoire de production », informe le président Claude Demba DIOP dans un communiqué transmis à la rédaction de Dakarmedias.

 

Refusant d’engager toute une filière à la dérive, « Il est décidé, à compter de ce lundi 24 juin 2024 un arrêt périodique et collectif de production permettant de ralentir le niveau des pertes induites quotidiennement, ce jusqu’à ce qu’une réponse assurant la survie des meuniers soit apportée », précise-t-il.

 

Voici le communiqué in extenso

 

COMMUNIQUÉ DE L’ASSOCIATION DES MEUNIERS INDUSTRIELS DU SENEGAL

 

Dakar, le 23 juin 2024

 

Mesdames et Messieurs, 

En 2021, vous aviez suivi les difficultés connues par l’industrie meunière sénégalaise. Une situation dont la gravité avait mobilisé tous les acteurs de la filière dans la recherche de solutions.

 

Comme tous les sénégalais, les Meuniers ont pris connaissance de la décision de l’État résultant du Conseil National de la Consommation du 21 juin 2024, de baisser le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA soit une réduction de 4000 FCFA.

 

Cette mesure intervient au moment où le coût moyen du blé est en hausse constante et dépasse 300 euros. Cette réalité ne permet pas d’apporter une réponse basée sur la baisse de l’essentiel des facteurs de production de farine. Les travaux menés en réunion technique avec les services de l’État ont permis de relever que larenonciation aux droits de douanes et taxes sur la valeur ajoutée (TVA) représenterait 1355 FCFA sur le prix du sac.

 

Dans ces conditions le financement de l’écart de 2645 FCFA sur le prix de la farine demeure incertain pour les entreprises meunières et pour l’ensemble des acteurs de la filière. La baisse de 4000 FCFA n’est pas financée à ce jour.

 

C’est donc avec regret que nous vous annonçons que l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal engage ses 7 membres dans une mesure de retrait. Les Meuniers ne peuvent s’engager dans un dispositif de vente à perte et déclare officiellement un arrêt provisoire de production.Nous rappelons que l’article 30 de la loi du N°94-63 du 22 août 1994 (sur les prix, la concurrence et le contentieux économique) nous interdit formellement de vendre à perte.

 

Actuellement, la hausse continue des prix du blé est ignorée par les autorités. L’AMIS a alerté le Ministère de l’Industrie et du Commerce, sur les effets d’une mesure hâtive au regard des stocks de blé déjà dans le circuit de production et des volumes farines en vente dans les réseaux de distributeurs. Mais malgré ces alertes sur l’impréparation du secteur, le prix de revient de la farine annoncé au sortir du Conseil National de la Concurrence est bien en-dessous du prix de vente réel, et la date d’entrée en vigueur est un coup porté à l’activité des parties prenantes.De sorte que chaque sac de farine boulangère livré depuis les unités de production constitue une infraction manifeste à la loi sénégalaise en plus d’amplifier les pertes des entreprises productrices.

 

L’application des prix annoncés oblige indirectement les meuniers à subventionner le prix du pain. Une situation qui mènera inéluctablement les 7 entreprises vers une faillite programmée et collective.

 

Les Meuniers rappellent leurs attentes d’éclaircissements sur les 4 points qui suivent :Le régime de compensation de la baisse est flou. La prise en charge intégrale des 2645 FCFA restante de compensation sur le prix du sac de farine boulangère est sans réponse à ce jour. Il est nécessaire d’identifier la partie qui finance et d’en savoir sur les modalités de paiement.

Le régime de renonciation sur les droits de douane et la TVA, ainsi que la date d’entrée en vigueur manquent de clarté. Il est essentiel de clarifier les modalités de prise en compte des stocks de blé déjà taxés en attente chez les Meuniers du fait de la révision de prix sur décision unilatérale de l’État.

Le régime de compensation des volumes en vente chez les distributeurs et grossistes de farine boulangère est méconnu. Pourtant ces acteurs de la filière sont contraints eux aussi de vendre à perte.

Le régime de prix applicable en région et Dakar tenant compte du transport fait défaut. De sorte que toute la filière s’expose à des sanctions à la date d’entrée en vigueur annoncée.

Nous rappelons que les Meuniers Industriels sont des entrepreneurs consciencieux, des acteurs économiques responsables et des défenseurs indéfectibles de la production locale.

 

C’est en cela que l’AMIS s’adresse à tous les partenaires économiques et gouvernementaux pour la préservation d’une production industrielle vitale pour tous.

 

Il est décidé, à compter de ce lundi 24 juin 2024 un arrêt périodique et collectif de production permettant de ralentir le niveau des pertes induites quotidiennement, ce jusqu’à ce qu’une réponse assurant la survie des meuniers soit apportée.

 

Par ce procédé nous faisons nôtres, les préoccupations de l’ensemble des acteurs de la filière face aux incertitudes persistantes concernant la baisse des prix.

 

Par ce procédé, nous ralentissons le chômage technique, inéluctable dans les prochaines semaines au regard des enjeux de sauvegarde de l’emploi préalable aux options de licenciement économique.

 

Par cette démarche responsable et citoyenne nous exhortons les autorités gouvernementales à veiller à la stabilité du marché dans l’intérêt de la filière et à relancer le dialogue nécessaire et salutaire. La filière est au bord d’une crise sans précédent et joue sa survie.

 

Les mesures que nous venons d’annoncer ont vocation à être reconduite à l’initiative des Meuniers Industriels du Sénégal tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.

 

Nous restons convaincu que seule une industrie forte et dynamique peut apporter du développement, de l’emploi et des recettes fiscales nécessaires au devenir du Sénégal.

 

Les Meuniers Industriels du Sénégal remercient l’ensemble des collaborateurs, acteurs économiques et partenaires sociaux pour les messages d’encouragement et de solidarité reçus.

 

Les Meuniers ne peuvent engager toute la filière à la dérive !!!

 

Claude Demba DIOP

Président AMIS

Pour un gouvernement  dit de rupture, une grosse bévue a été relevée du côté du ministère de la  Famille et des  solidarités. La  répartition et les opérations d'octroi et de distribution des aides  pour la Tabaski à l'endroit des personnes indigentes et aux vrais ayant-droits ne se sont  pas déroulées de manière juste. La dénonciation est venue   du côté de la présidente  du Comité des femmes  de la fédération  sénégalaise des  associations des personnes vivant avec  un handicap, Mme  Khady Ba. ''Le mécontentement est  généralisé au niveau de  cette grande structure  zappée et marginalisée   de manière surprenante et incompréhensible.   Alors que tous les critères et toutes les formalités ont été  remplis et satisfaits  conformément aux  exigences requises par la  Direction du ministère  de la Famille et des solidarités''.

 

La Présidente Mme  Khady Ba a en outre  révélé que le Ministère  les a mis dans une situation inconfortable  en leur disant ne pouvoir  satisfaire que 20  demandes d'assistance,  alors que leur entité fait au moins 28 associations''. Mais au finish, aucune n'a été satisfaite, ce qui a plongé les membres de ladite entité des  personnes vivant avec  un handicap dans une déception totale. La Présidente Khady Ba fait  savoir que les membres  de sa structure   continuent de venir aux  nouvelles, alors qu'ils sont victimes d'un forfait et d'une marginalisation  qui ne s'explique pas.

Ils ont fait remarquer  que leur surprise a été plus grande qu'ils ont appris que même des  personnes valides du département de Guédiawaye ont  bénéficié des aides      devant l'amertume  d'autres compatriotes  non seulement vivant  avec un handicap, mais, aussi vulnérables au plan social.

 

Saisissant cette  opportunité, la Présidente Khady Ba a exigé que le tir soit  rectifié par la ministre  Marietou Dieye elle-même, mais celle reconnue pour son engagement en faveur  de ses compatriotes  démunis. Elle a aussi  directement interpellé le Président de la République Bassirou  Diomaye Faye pour  reconduire en leur faveur  le poste de conseiller  dans le Cabinet  présidentiel, comme 

du temps de l'ancien régime du Président Macky Sall. Cela aiderait  a une meilleure prise en charge des personnes  vivant avec un handicap  qui représentent plus de 15 pour cent de la population sénégalaise.

 

Mohamed Al Amine  Thioune

  1.  

J’ai été voir bah Diakhate, imam cheikh Tidiane Ndao et Doro Gueye. Ils se portent bien et vivent l’épreuve dans la foi et la dignité. S’agissant de Doro, les propos qui lui ont été prêtés de se de  décharger sur le Président Macky Sall sont purs affabulations et mensonges. Doro revendique plus que jamais son amitié, sa loyauté au Président Macky Sall . C’est en toute bonne foi qu’il avait conclu avec le plaignant . Son avocat me Souleymane ndiaye est confiant . Doro ne mérite pas de telles attitudes lâches, lui qui s’est toujours consacré à ses compatriotes . La preuve la maison d’arrêt où il séjourne présentement a été rénovée par lui entièrement et de manière anonyme et fait preuve de générosité en l’endroit des couches défavorisées en bœufs et moutons denrées alimentaires. Prions pour ces personnes. Me Djibril War

Bruno Fuchs est incontestablement le candidat idéal pour représenter les Français à l'Assemblée nationale. Il vient de recevoir le soutien de l'ancien Premier ministre, monsieur Édouard Philippe, ce qui renforce encore sa crédibilité en tant que défenseur des intérêts de ses compatriotes.

 

Un Soutien de Poids : Le soutien d'Édouard Philippe à Bruno Fuchs n'est pas anodin. Ce geste montre la confiance placée en lui pour mener à bien les projets et défendre les valeurs des Français au Parlement. Lors de son précédent mandat, avant la dissolution de l'Assemblée nationale, Bruno Fuchs a su représenter dignement sa région ainsi que l'ensemble de la population française. Bruno Fuchs est reconnu pour ses actions en faveur de la paix, de la stabilité sociale, et du renforcement des relations entre la France et l'Afrique. Son bilan parle de lui-même, et ses initiatives sont largement appréciées tant en France qu'à l'international. C’est pourquoi de nombreuses figures influentes se mobilisent pour soutenir sa candidature aux législatives. Une Candidature Plébiscitée. Le profil de Bruno Fuchs attire un large soutien, non seulement en France, mais aussi en Afrique et ailleurs. Sa campagne électorale, en pleine effervescence, reçoit des validations de plusieurs personnalités éminentes. Pour les électeurs français, l’heure est venue de faire un choix décisif et de réélire Bruno Fuchs, un candidat porteur d’espoir et d’innovation pour l’avenir du pays.

M.T

 

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