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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

En perspective à l’avènement de l’inauguration du premier baril de pétrole, l’Etat du Sénégal renforce déjà la communication de Petrosen, avec le recrutement d’un homme du sérail, expert dans le domaine du pétrole et du gaz, en la personne d’Ibrahima Bachir Dramé. Bien connu dans ce domaine au regard des publications, conférences et autres panels qu’il animait et publiait merveilleusement bien jusque-là, Bachir va non seulement promouvoir une bonne stratégie de communication, mais, va désormais s’occuper des relations publiques de l’institution pour une plus grande ouverture dans le monde, avec un accent particulier en direction des investisseurs.

L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, c’est ce qu’il convient de dire avec le recrutement de l’expert pétrolier Bachir Dramé en qualité de Directeur de la Communication et des Relations Publiques de Petrosen. Jusque-là, l’homme était courtisé de partout, au Sénégal et à l’extérieur, pour former, sensibiliser et informer les citoyens sur les découvertes des ressources naturelles, leur impact sur l’émergence du Sénégal et les belles perspectives qui se dessinent pour le pays. Lui-même aimait à dire dans ses  interventions médiatiques : « Avec les découvertes du pétrole et du gaz au Sénégal, rien ne sera plus comme avant. Nos compatriotes devront maintenant s’attendre à une amélioration sensible de leur niveau de vie et ceci sur tous les plans et à tous les niveaux. Mais, il faut qu’ils soient prêts pour mieux accompagner ces importantes découvertes, et bénéficier des retombées de ces richesses naturelles qui vont permettre aux jeunes de disposer d’un emploi qui pourrait être tiré des dérivés des métiers du pétrole et du gaz. Je leur suggère dès à présent de suivre des séances de renforcement de capacité et l’ouverture d’un institut du Pétrole et du gaz est à inscrire dans ce cadre. Le Président de la république l’a si bien compris qu’il ne cesse d’inviter les jeunes à se former afin de faire face aux importants changements positifs qui se dessinent pour l’économie nationale ». Ibrahima Bachir Dramé aux commandes de la communication de Petrosen, c’est une autre image de l’institution, mais aussi, une visibilité claire de la politique de l’Etat dans le domaine du pétrole et du gaz vis-à-vis de l’extérieur, principalement des partenaires techniques et autres investisseurs.

Pour éviter les dramatiques conséquences nées des catastrophes naturelles ou des ravages dus aux phénomènes météorologiques, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC en Anglais) est mise en place. C’est un régime novateur d’assurance contre les phénomènes extrêmes, Conçue pour aider les États membres de l’Union africaine et à faire face à une misère qui sévit parallèlement à une insécurité alimentaire, ARC compte, de manière décisive aider les états africains à résister aux conséquences climatiques, à travers des actions productives, notamment au Sénégal qui, à travers le Ministre de l’Intérieur, a reçu la délégation de l’ARC et qui a reçu des chèques de décaissement d’un montant global de 13.9 milliards F CFA.

 

La cérémonie de remise symbolique des chèques de décaissement de l’ARC au Ministre de l’Intérieur, Ministre de tutelle du Programme de l’ARC au Sénégal et au partenaire Réplica, Start Network a eu pour cadre dans les locaux dudit Ministère. Aly Ngouille Ndiaye qui s’est réjoui d’une telle initiative a rappelé la mission classique de la mutuelle africaine et a montré toute la satisfaction du gouvernement pour la continuité de l’engagement de l’ARC à accompagner le Sénégal dans sa préparation/réponse aux évènements climatiques extrêmes. « Il faut que les populations se remettent rapidement des effets causés par les catastrophes naturelles et pour cela, les interventions bénéfiques de nos partenaires sont les bienvenues », a laissé entendre le Ministre de l’Intérieur, en charge de la protection civile. Pour rappel, le Sénégal fait partie des pays fondateurs de l’ARC et, est membre de l’institution depuis sa création en 2012. Il a été l’un des premiers pays à contribuer financièrement à la mutuelle d’assurance ARC Ltd en souscrivant à une police d’assurance contre la sècheresse en 2014. « Depuis, le Sénégal a renouvelé chaque année sa couverture d’assurance en payant une prime annuelle estimée à 1.5 milliards de FCFA, montant imputé au budget du Ministère de l’Intérieur. En 2019, le gouvernement du Sénégal ainsi que le partenaire Réplica, Start Network, ont souscrit à une police d’assurance contre la sécheresse pour un montant de prime annuel respectif de 1.9 milliards de FCFA et de 1.6 milliards de FCFA », fait noter le Ministre.

Mohamed Beavogui, Dg de l’ARC, en présence de Abdoulaye Noba, Directeur de la Protection Civile et Superviseur du programme et Massamba Diop, administrateur dudit Programme, a laissé entendre qu’un Plan Définitif de Mise en Œuvre décrivant les activités qui seront engagées a été défini par le gouvernement du Sénégal et Start Network et, est en cours de validation par le Comité de revue et de validation ARC. Ainsi, avec la saison agricole 2019 au Sénégal qui a rencontré d’importants déficits pluviométriques, il est heureux de voir que les informations communiquées par l’ANACIM sont confirmées par les outils de suivi de l’ARC, qui révèlent qu’à ce jour, au moins 975 000 personnes sont touchées directement par la sécheresse. « A ce titre et sur la base des deux polices d’assurance qui ont été contractées, le gouvernement du Sénégal et le partenaire Réplica, Start Network, ont reçu un décaissement à la fin de la saison, le 11 novembre 2019, d’un montant minimum respectif de 7.5 milliards de FCFA et 6.4 milliards de FCFA afin d’assister les populations les plus affectées », lit-on dans le communiqué rendu en marge de la cérémonie de remise de chèque.

Youssouf NDIONGUE

 

Il y a un constat qui se confirme de plus en plus : c’est que l’enseignement public est de plus en plus cher. Chaque année, le coût des inscriptions connait une hausse, sans préavis ni avis aux autorités parentales. A cela, s’ajoute le coût exorbitant des outils non pédagogiques et qui constituent de réels motifs d’exclusion de l’élève s’il en fait preuve de manquement. C’est le cas des uniformes des élèves dont le port est obligatoire, ou des cotisations logées dans des rubriques qui n’avaient, jusque-là, pas été répertoriées dans le fonctionnement classique des études. Cette situation a fait sortir de leur gond quelques parents d’élèves de Dakar et de Thiès, et qui, pour le moment alertent l’Etat et l’opinion sur une installation progressive d’une privatisation de l’enseignement public.

En ce dimanche de début novembre, où le soleil refuse de darder ses rayons, quelques parents d’élèves se retrouvent sous l’arbre à palabres et prennent  les trois normaux. Mais, Alpha Deh et ses amis ayant appris que le chiffre 3 est désormais banni dans quelques vocabulaires (surtout dans le cercle politique) s’obligent de résumer leur séance de thé à seulement deux verres et sont bien dans leur peau. Les voilà donc qui peuvent entamer leur causerie. Parlant de tout et de rien, le débat sur la cherté de la vie les fait constater qu’ils partagent, tous, le même point de vue que l’enseignement privé n’est en rien différent de l’enseignement public. « Moi personnellement mes enfants sont dans un lycée public, mais c’est comme s’ils sont dans le privé tellement qu’il y a de nouvelles dépenses qui, annuellement, s’ajoutent au coût de l’inscription. Figurez-vous que, rien que le prix de l’uniforme dépasse, pour mes deux élèves, les 60.000 F, sans compter les cotisations hebdomadaires, ou bimensuelles, pour des rubriques qui n’étaient pas inscrites à l’ordre du jour. Je me passe des cours de renforcement que les enseignants ont institués et qui paraissent obligatoires, sous peine, pour l’élève, d’être exclu définitivement de l’école, s’il n’est la risée de ses promotionnaires », fait réagir Alpha Deh. Dans la même veine, poursuit un de ses amis, « cette situation ne peut plus continuer. On ne distingue plus le privé du public. Les parents d’élèves sont très fatigués  avec des dépenses qui n’étaient prévues et qui ne sont jamais annoncées. Si on y ajoute les outils pédagogiques qui nous font perdre la tête, le coût du transport des élèves et les autres dépenses, on n’est pas loin de se décourager, avec comme seule possibilité le fait de revoir l’opportunité de poursuivre les études, et d’aller, dès à présent, se renseigner sur le marché de l’emploi de manière si précoce pour les élèves ». Pour la troisième personne qui observait et écoutait ses amis, « je pense que cette situation est créée en complicité avec l’Etat qui, ne pouvant respecter ses engagements vis-à-vis des doléances des enseignants, laisse faire et affiche le mutisme. Mais nous allons créer une entité pour nous faire entendre, car nous savons tous que cette situation est partagée par tous les parents d’élèves ».

Youssouf NDIONGUE

Le leader du CCL est très ferme sur la question. Personne n’est autorisé à nourrir des ambitions tant que le Président Sall est encore au pouvoir. Le pays est en chantier et ils sont invités ç travailler à la réussite du PSE. Sinon, menace-t-il, «  ils me verront sur leur chemin. Ils sont tous avertis ».

Que vous inspire le débat instauré de manière prématurée sur le troisième mandat ?

On ne peut reprocher aux gens d’avoir des ambitions, mais il faut suivre les directives émanant de la coalition bby. Ceux qui s’activent pour remplacer le Président Macky Sall ne disposent ni de charisme, ni le poids politique nécessaire, ni l’engagement auprès des sénégalais,  ni l’expérience requise. De ce fait, nous avons un mandat de cinq ans durant lequel 8 mois seulement sont écoulés, mais avec l’ambition de toujours réussir le PSE. Nous devons plutôt nous concentrer pour apporter des solutions aux problèmes des sénégalais. C’est ce qui est beaucoup plus important que de cogiter sur un troisième mandat ou penser à remplacer Macky Sall. Je dis sincèrement que ceux qui s’activent et travaillent à des positionnements seront démasqués et je vous dis que le sabre va s’abattre sur eux. Dans un parti politique, il faut faire faire preuve de respect de l’éthique et de la déontologie. Mais pour bon nombre de nos camarades de Benno ou de l’APR, ils se tuent sur des choses qui n’aboutiront pas. Je leur demande de travailler derrière le Président élu à 58,07%.

Une nouvelle opposition semble naitre. A-t-elle des chances de survivre aux côtés de Macky ?

La nouvelle opposition fait rire. C’est des coalitions sans lendemains. Ils n’ont pas la même vision, ni les mêmes objectifs. A la veille de chaque élection, ils se réunissent et après chaque débâcle, chacun part de son côté comme si de rien n’était. Une minorité ne peut jamais imposer sa loi à la majorité. D’ailleurs, j’invite Pape Diop, Idrissa Seck, Madické Niang et les autres à retrouver la famille libérale et de travailler la main dans la main. L’autre message que je voudrais lancer à ceux qui sont dans la coalition au pouvoir et qui nourrissent des ambitions prématurées sont invités à se taire  et se terrer jusqu’à la fin du mandat actuel. Qu’ils sachent quez Macky sait tout de leurs manœuvres. Sur le débat concernant le 3ème mandat, nous dicterons à Macky la voie à suivre le moment venu.

Wade et Macky se sont enfin retrouvés. Que ressentez-vous pour y avoir travaillé depuis ?

Je peux dormir tranquille. Tous ceux qui suivent l’actualité savent que j’ai toujours plaidé pour leur retrouvaille. On devait tous y travailler mais on m’a lassé seul sur le terrain. Entre le père et le fils, il ne devait  y avoir que la paix. On m’a appelé depuis le palais présidentiel pour me féliciter suite aux retrouvailles entre les deux présidents, père et fils. Sinon, le CCL soutient fermement le Président Macky Sall. L’appel que je lance est que personne ne vienne perturber cette paix qu’on vient de sceller. Que ça soit Karim Wade ou qui qu’il puisse être. J’invite les autorités à s’ouvrir aux militants et aux populations, comme quoi, le jour où on aura besoin d’eux, tout sera facile pour nous.

Youssouf NDIONGUE

 

La longue marche de compagnonnage de l’Afao avec la Cedeao ne pouvait déboucher que sur l’organisation d’un atelier de renforcement des capacités des femmes et des jeunes des OSC de l’Afrique de l’ouest pour les former et les préparer aux effets des changements dans le but qu’elles adoptent des comportements de résilience. Cette activité de trois jours s’est ouverte ce mercredi 23 octobre et a eu pour cadre le centre d’incubation de l’Afao sis à Gorom, dans le département de Rufisque.

Dans le cadre des missions que l’Afao s’est assignées, figure en bonne place le volet ‘’Renforcement de capacités des femmes’’. C’est dans ce contexte que la structure que dirige Me Khady Fall Tall, en partenariat avec la Cedeao, via le Centre du genre de la Cedeao et la Commission Economique, est allée plus loin que les états, en allant tirer dans les tiroirs les importants rapports issus de la COP 21 et des autres conférences internationales sur les enjeux des changements climatiques, et durant lesquelles, étaient esquissées des solutions pour mieux faire face à ce phénomène de réchauffement planétaire. Mais, pour un changement de comportement et  des actions de résilience, des renforcements de capacités sont nécessaires, surtout à l’endroit des populations africaines, notamment les femmes et les jeunes de l’espace Cedeao. D’où la tenue des sessions de formation pour agir sur la réduction de la vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques à l’endroit de ces couches cible. Selon Khady Fall Tall, Présidente de l’Afao, « il est important que les séminaristes soient initiées, entre autres points de la formation, sur les bases conceptuelles du changement climatique et de ses différentes manifestations et conséquences ». Pour Mme Aissata Ba du Centre Genre de la Cedeao, « le plus important sera le suivi qui sera apporté à cette formation, avec la mise en place d’une plateforme qui statuera sur un plan d’actions afin de mener ensemble des programmes similaires pour les états de l’espace. Mais, nous nous réjouissons de cette initiative et nous mesurons, à sa juste valeur, le travail mené par la présidente Khady Fall Tall pour son engagement à promouvoir la femme ».

Youssouf NDIONGUE

Conformément à la tradition établie, le directeur général sortant Ibrahima Sall a passé le flambeau à son successeur Mamadou Kassé qui vient, ainsi, de prendre fonction à la Sicap S.A. Mais ce dernier aura la lourde mission de faire comme son prédécesseur qui a amené la société à une cime jamais égalée avec un taux record de plus de 4OOO unités d’habitations et en laissant un bilan si élogieux que lors de la cérémonie de passation d’hier, le personnel et le conseil d’administration n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de Ibrahima Sall.

C’est un bilan constitué de deux grands axes que Ibrahima Sall a laissé à son successeur : le social et la relance de la société.  Pour le premier point, il fallait écouter les témoignages du personnel pour se rendre compte des efforts fournis par le DG sortant sur le plan social. Selon Ibrahima Diaw, le sg du syndicat des travailleurs, « c’est un climat social apaisé que Ibrahima Sall nous a laissé. Mais aussi, nous nous estimons heureux de voir une revalorisation de nos salaires à hauteur de 20% sous son règne. Mieux, un travailleur/un logement a été un de ses chers objectifs qu’il a atteints, sans oublier que les cadres également ont vu leur véhicule renouvelé ». L’autre facette de la bonne gestion de Ibrahima Sall a été la relance des activités de la Sicap S.A. En effet, avec le lancement de nouveaux chantiers et l’élaboration d’un plan de production de 30.000 logements, le Dg sortant, responsable politique et leader du parti Model aura titillé les bonnes performances. Comme s’il avait déjà anticipé sur le programme cher au Président Macky Sall de 100.000 logements, Ibrahima Sall aura joué sa partition sur cet objectif à caractère social et qui fait saliver tout travailleur, c’est-à-dire, les faire bénéficier d’un toit. A en croire le personnel toujours, « avec Ibrahima Sall, la Sicap a été le moteur de l’habitat social, et là, à l’endroit du dg entrant, les travailleurs ont décrété : nous voulons des actions et de l’audace comme votre prédécesseur ». Pour le Dg sortant, « j’ai pu travailler dans une rivière tranquille et dans des eaux claires, ce qui a fait que je ne pouvais qu’obtenir ces résultats que vous tous témoignez aujourd’hui ». Dans le même sillage, dira Mamadou Kassé, « ce sera difficile de faire comme Ibrahima Sall, mais quand nous nous mettons tous au travail, nous allons arrimer la Sicap à la vision du chef de l’Etat pour relever les défis ».

Youssouf NDIONGUE                          

Dakar ce sera, du 2 au 10 novembre 2019, la capitale de la musique cap verdienne. « Enfin ! », peuvent donc s’exclamer les mélomanes longtemps sevrés des belles sonorités venues du pays des Manu Lima, Césaria Evora, et autre Réné Cabral, qui ont jadis enflammé les coins de détente et les soirées dansantes de beaucoup de jeunes sénégalais des années 90. Pour revigorer cette belle musique aux sonorités exquises, des acteurs culturels organisent le Festival de la musique du Cap-Vert (FESMUCAP), avec l’ambition de contribuer au renouveau de ce style en perte de vitesse depuis un certain temps dans notre pays, à la faveur de nouveaux sons venus du Nigéria et d’ailleurs.

 

Pour le promoteur principal, Isidor Lopez, par ailleurs, parlementaire Cap verdien, « nous

organisons ce festival à Dakar, mais, ce sera aussi un moyen pour nous de tendre le bras à la communauté capverdienne. Nous comptons aussi apporter un renouveau dans ce projet de reconquête du public sénégalais en permettant à des artistes capverdiens de renouer avec le public local ». Selon lui, « le FESMUCAP vise à ramener la culture du Cap-Vert au Sénégal pour mieux faciliter le partage et le renforcement des liens des deux pays et que plus de 30 artistes capverdiens sont attendus dont Gil Semedo, Nueuza, Jorge Neto, Yvon Paris, Tamm Tam 2000, Melany Vieira, Cordas DoSol ou encore Djedje ». En conférence de presse pour le lancement de cette importante activité, Isidor Lopez, bien ancré dans la culture sénégalaise pour avoir grandi dans le chic quartier de Sicap Baobab et de la Médina rappelle que « le premier Festival de la musique du Cap-Vert avait été organisé il y a 20 ans à Gorée, à l’initiative de Mix Teixeira, aujourd’hui manager-gérant d’un hôtel à Dakar et ancien promoteur initiateur du concours ‘’Miss Cap-Vert’’ au Sénégal. Et donc, cette fois-ci, il y aura une amélioration dans l’organisation avec la tenue en marge du festival, des séances utiles telles que des activités de sensibilisation, une conférence, un dépistage et d’autres faits marquants »

Youssouf NDIONGUE

Ils sont nombreux, ces problèmes qui gangrènent le district sanitaire de Guédiawaye. Entre autres, l’affectation d’un Médecin chef de District dans les meilleurs délais, la nomination d’un Superviseur SSP, le paiement régulier et à temps de la motivation du personnel socio-sanitaire. Les agents du centre de santé ont tenu un point de presse pour amener les autorités à une plus grande considération et pour une meilleure prise en charge des points de leurs revendications.

Selon Ndiawar Diagne, de la sous-section Sutsas du District sanitaire de Guédiawaye, « tout est parti, de la forte pluie accompagnée d’un vent violent, avec des désagréments causés dans la nuit du 02 au 03 Octobre 2019. La toiture de la maternité du centre de santé de Wakhinane s’est alors affaissée en occasionnant des blessures et traumatismes chez le personnel de garde. Cependant, devant la gravité des dégâts, les autorités sanitaires du district ont brillé par leur absence et mutisme qui frisent le mépris. En effet, la maitresse sage-femme a informé depuis les premières minutes du sinistre (vers minuit) le Médecin-chef adjoint (MCA) du district.  Cependant, les autorités ont abandonné les victimes à leurs sorts, sans aucune assistance, jusqu’au lendemain matin malgré la psychose et les appels du personnel de garde ».

En effet, souligne Ndiawar Diagne, « nous exigeons, de ce fait, à la place du rafistolage,  la fermeture de ces locaux indignes de recevoir des femmes qui donnent la vie. C’est devenu une impérieuse nécessité pour garantir la sécurité des prestataires et des clientes sans oublier leurs précieux enfants». Ainsi, poursuit-il, « le Médecin-chef adjoint a poussé la provocation jusqu’à servir des demandes d’explication  au personnel de la maternité au moment où le Médecin-chef du district brille par son absentéisme, car ayant déserté le district au profit d’une ONG au moment où le district n’a même de Superviseur de soins de santé primaires (S/SSP) ».

Suffisant pour que la Sous-section dépose un préavis de grève pour la période du 11 novembre 2019 au 11 février 2020, avec comme objet, l’arrêt immédiat des menaces à l’endroit des prestataires, la fermeture de la maternité jusqu’à réfection totale du bâtiment, la prise en charge médicale totale des victimes avec un suivi psychologique, l’aménagement d’un local adapté afin de poursuivre le service public, la régularisation du personnel communautaire ayant fait l’objet d’une demande d’explication, l’affectation d’un Médecin chef de District dans les meilleurs délais, la nomination d’un Superviseur SSP dans les meilleurs délais, le paiement régulier et à temps de la motivation du personnel socio-sanitaire conformément à l’arrêté de Monsieur le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, l’arrêt immédiat de la mensualité de la motivation des membres du CDS, la suspension de l’aide au logement alloué aux médecins.

Youssouf NDIONGUE

Depuis la levée de boucliers sur la question des 94 milliards, le Sieur Sonko a fait de cette question une propagande politique et mercantiliste. En effet, Sonko s'est invité dans ce dossier avec infraction et effraction tout en portant des accusations gratuites et mensongères sur d'honnêtes fonctionnaires qui ont géré ce dossier avec délicatesse et responsabilité. Qui ne se souvient pas des propos tendancieux de sonko à la place de la nation devant une foule surexcitée à qui il disait que des virements bancaires seraient effectués  et qu'il détiendrait de fameux comptes bancaires.

Voilà un député du peuple qui crée en catimini un cabinet (Mercalex et Atlas) qui démarche des marchés sur ce même dossier des 94 milliards et qui empocherait 12% de ce montant soit plus de 11 milliards de francs C.F.A.

En recevant la famille Ndoye propriétaire du titre foncier en question, Ousmane Sonko se vantait de ses compétences de maîtres chanteurs tout en rassurant la famille qu'il connaît bien les méthodes de pressions à mettre en pratique pour contraindre l'Etat à accélérer ce dossier.

Voilà donc le vrai visage de ce député qui n'est jamais présent à l'assemblée nationale et qui ne vient que pour faire des shows. Sachant que son discours est insipide et improductif, Sonko change son fusil d'épaule tout en se victimisant.

Sentant le retour du bâton, l'accusateur public dit craindre pour son casier judiciaire et son éventuelle inéligibilité car le peuple a découvert sa supercherie.

En refusant de répondre à ses collègues députés qui ont initié une enquête parlementaire légitime, Sonko dit porter plainte devant le procureur sans s'assumer et assumer la plainte.

Face à ce comportement irresponsable et dangereux, la COJER encourage la justice à poursuivre les investigations tout en condamnant les coupables et maîtres chanteurs. Après tout ce tintamare, que tous les acteurs soient à l'écoute de la justice en acceptant les lois et règlements en vigueur dans notre pays.

Très soucieux du travail qui se fait à l’Assemblée Nationale, que ce soit en commission ou en plénière, le MCR/GAW rappelle la nécessité, pour les parlementaires, de débattre des questions d’envergure telles la loi pour l’application de la peine de mort au Sénégal, qui présente plus d’enjeux et d’intérêt que les débats politiciens. Fallou Ndiaye, le leader du MCR/GAW déclare à cet effet : "nous avons plus besoin de lois dissuasives pour mettre fin à ces nombreux cas de meurtre devenus, aujourd’hui, monnaie courante, qu’une loi pour éliminer un adversaire politique. Cela n’intéresse pas le président de la République qui travaille plus à réconcilier les citoyens, comme il en a administré la preuve, lors de l’inauguration de la grande mosquée de Massalikoul Jinaan. Il est donc temps que nos députés posent les vrais débats à l’Assemblée Nationale. Car aujourd’hui, les sénégalais sont plus soucieux de leur devenir que de se voir administrer des débats de bas étage." 
Pour Fallou Ndiaye , "les députés s’affairent à voter une loi pour modifier le règlement intérieur de l’Assemblée, avec en ligne de mire, un moyen pour éliminer un adversaire politique. Cela doit changer, et de grâce, qu’on nous ramène par-exemple le vote pour le retour de la peine de mort ou d’autres lois pour dissuader les cas de meurtre." 
Pour finir, le patron de MCR/GAW d’ajouter : "nos parlementaires doivent prendre exemple sur le chef de l’État qui a entamé une phase de réconciliation avec tous les citoyens, sans exclusive. Il a donc donné une suite favorable au dialogue national qui risque, avec cette loi qui sera votée vendredi prochain, d’être annihilé, malgré tous les efforts déployés dans ce cadre, et qui commencent à porter ses fruits."
Fallou Ndiaye, coordinateur Mouvement citoyen Républicain «Guindi Asskan Wi» (MCR)

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