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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le chef de l'État Ali Bongo a tenu à respecter le rituel qui consistait d’abord à célébrer, avec le peuple, la fête de l’indépendance. Ensuite, il avait décidé, malgré la rigueur exigée par le protocole, à se mettre debout lors des passages du fanion, des anciens combattants, mais surtout quand la fanfare chantait l'hymne national. Mieux, en tant que premier Gabonais, il a tenu coûte que coûte à saluer le général Yves Barrassouage qui a dirigé le défilé.pour lui décerner les hommages qu’il mérite.

 

Pendant plus d’une heure, le président a assisté au défilé militaire du 17 août, considéré comme le clou des festivités de la fête de l’Indépendance au Gabon. Ils étaient venus nombreux, les Gabonais, ce samedi 17 août sur le Boulevard de l’Indépendance situé sur le front de mer de Libreville. Certes, pour assister au défilé militaire, mais plis par curiosité afin d'apercevoir le président de la République dont il s’agissait la quatrième sortie publique depuis son retour définitif fin mars à Libreville. Comme à chaque fête nationale, le président de la République était flanqué des responsables des institutions constitutionnelles, des membres du gouvernement, des leaders religieux, des diplomates pour ces festivités célébrées en grande pompe.

 

Pour mieux enchanter les participants, l'organisateur du défilé a inclus  dans le programme un show aérien et marin pour ouvrir la manifestation. Ce show était animé par cinq hélicoptères de la Garde Républicaine (GR), un avion ATR de l’Armée. Au même moment, sur les flots de l’estuaire du Komo, les patrouilleurs de la Marine nationale faisaient montre de leurs capacités de dissuasion navale et aérienne.

 

Puis, à l'étape du défilé civil et militaire, des gendarmes, des contingents de l’armée de l’air, des éléments de l’armée de terre, de la marine, de la santé militaire, du génie militaire, mais aussi de la police, sans oublier les enfants de troupe du Prytanée militaire, des éléments appartenant au corps des sapeurs-pompiers, etc., bref, tout ce que la Nation compte de forces de défense et de sécurité a pu défiler aux pas, en séduisant avec leurs belles uniformes.

 

L'autre particularité de la célébration de cette fête nationale aura été la brillante participation des femmes. Issues des différents corps de la Gendarmerie, de la Police, de la Garde Républicaine, du Génie militaire ou de la Santé militaire, elles  se sont particulièrement bien distinguées. Mais, le clou de cette manifestation aura été sans aucun doute la parade des agents motorisés. En attendant l’année prochaine !

Yacine Fall

 

Avec le grand retard occasionné dans les travaux dans cette partie nord-Est du pays, il ne serait pas faux de dire que le Fouta peut être décrit comme l’otage de ses pseudo-leaders, et cela pour plusieurs raisons. Ce qui fait que le Président de l’Intelligence Républicaine, Dr Bassirou Niang ne peut s’empêcher de parler avec le cœur. Décryptons sa restitution.

Le contexte de la célébration de l’Aid El Kébir qui soutend sa thèse

« L’approche de la fête de la tabaski est un moment de grâces qui ramène l’homme à son créateur et célèbre, en même temps, le sens de l’épreuve dans notre relation avec le souffle divin. Suivre l’appel d’ALLAH avait poussait le prophète Ibrahim (PSL) vers l’acte suprême de soumission. Le sacrifice de Ismaël pour plaire à ALLAH. C’est donc un moment de grâces et de l’humanité retrouvé en chacun de nous ». Mais quel lien avec la Tabaski, vous demanderez-vous ? Justement, suivons le regard de Dr Bassirou Niang.

Le constat

« En regardant les vidéos postées sur les réseaux sociaux concernant les populations du Fouta meurtries par la dégradation de certains axes routiers, nous sommes obligés de faire référence à la mystique musulmane pour tenter de comprendre le comportement des gouvernants, notamment ceux qui sont censés nous représenter. De l’honorable député –médecin Moustapha Touré à la génération actuelle, jamais dans l’histoire du Fouta, nous avons eu des représentants aussi distants de nos préoccupations.

Parlons de la route Ourossogui – Kanel - Bakel. Il est tautologique de dire qu’il y’a quelque chose d’anormal, voire d’innommable sur le chronogramme de réalisations de cette route. C’est à Ourossogui, et en fanfare, que le chef de l’Etat, accompagné des autorités de la Banque Africaine de développement, avait été effectué le lancement des travaux, il y’a trois ans. S’il faut trois ans pour construire une route de moins de 150 Km, soyons sûrs que l’émergence n’est pas pour 2035. Au-delà de cette question, il faut nécessairement qu’on arrête de prendre le Fouta comme un réservoir de voix, et qu’après les échéances, on nous laisse avec nos problèmes. Les infrastructures sanitaires sont des fabriques de morts, sans équipements, encore moins de personnels soignants. L’école n’a jamais été le souci des gouvernants. Il faut considérer votre serviteur comme un rescapé d’un système scolaire prompt à envoyer nos enfants vers l’Afrique centrale où vers l’Europe. Les jeunes, jadis de prospères immigrés, sont aujourd’hui réduits dans une misère profonde. En rappel, le conseil des ministres décentralisé avait, dans sa planification, prévu d’investir plus de 500 milliards dans la région. Il faut se rendre à l’évidence que le quart n’y a pas été investi. Face à ce qu’on pourrait considérer comme un manque de considération notoire, il faut noter que MATAM, avec les phosphates de Ndendory, contribue plus que d’autres régions au budget national ».

                                                                                                                                            

Cri du cœur

« La situation du Fouta mérite plus que des slogans, nous demandons des investissements massifs et la mise en valeur des énormes potentialités de la région. Je termine en lançant un appel au Ministre de l’Environnement, pour que ses services arrêtent de donner des autorisations à des assoiffés d’argent qui massacrent nos forêts. D’ici peu, la vie dans cette région deviendra simplement impossible, si cette tendance n’est pas renversée ».

C'est un Aliou Dembouro Sow serein qu’on a rencontré chez lui à Sacré-Cœur, et qui a pu sortir quelques mots pour expliquer la mésaventure qui lui est arrivée en cette veille de tabaski. Comme ce qui s'est passe avec la défunte honorable Vice-Présidente du CESE, Fatoumata Makhtar Ndiaye prise à partie et assassinée en veille de fête religieuse, Aliou Dembouro, par ailleurs président du Conseil Départemental de Ranérou, est cette fois-ci la victime d'un acte qui lui a coûté des dizaines de millions de nos francs, du matériel important composé de bijoux et d’autres objets de valeur. Responsable politique APR, il s'en est ouvert à la presse : ''Ce n'est pas l'argent et le matériel que j’ai perdu hier, entre 19 et 21h, qui est important, mais le fait de ne pas laisser notre vie. Ça aurait été plus grave s'il y avait quelqu'un au moment du cambriolage. Car, je crains qu'il pourrait se passer plus pire. J'en appelle les autorités à déployer des mesures plus hardies en ce qui concerne la sécurité des élus qui paraissent aux yeux des gens comme des richards. J'invite l'État à mobiliser quelques centaines de nos ASP, en plus de multiplier des caméras de surveillance dans les quartiers de la capitale. Sinon on risquerait d'assister à des cas similaires en de pareilles périodes. J’en remercie le Bon Dieu car ça aurait pu être pire encore comme je l’ai dit. J’ai déposé une plainte au Commissariat de Dieuppeul et j’attends que justice soit rendue ''.

Youssouf Ndiongue

Le développement passera forcément par celui des collectivités locales ou ne le sera pas. Cette assertion servie par un adepte de la décentralisation est en passe d’être traduite avec la mise à la disposition de nouveaux outils mis à la disposition des collectivités dans le cadre de la mise en oeuvre de la Plateforme nationale de Planification locale du Sénégal. La validation politique des différents outils a été faite ce jeudi à l’occasion d’un atelier tenu à Dakar.

 Permettre aux collectivités territoriales, d’avoir de meilleures opportunités de lutte contre la pauvreté, tel est l’explication qu’il convient de donner à la mise à la disposition des Collectivités territoriales de nouveaux outils qui s’intègrent harmonieusement dans les processus de planification locale. Selon Ousseynou Touré, “ceci est un travail de coproduction qui a duré deux ans durant lesquels différents acteurs ont pu conjuguer leurs efforts. En effet, il faut comprendre que l’Etat, à travers une collaboration des ministères des collectivités territoriales et celui de l’économie, de la coopération et du plan, de la société civile et des partenaires technique et financier, a permis d’obtenir ce résultat”. C’est donc treize outils qui touchent des dimensions transversales et relatives au changement climatique, au genre, à la nutrition et à la migration couplés à 13 fiches pédagogiques ainsi qu’un référentiel de communication qui seront validés au plan politique par les acteurs institutionnels et territoriaux. Venu présider l’atelier le SG du Ministère des Collectivités Locales, représentant Oumar Gueye a touché du doigt l’épineuse question des défis liés à ces domaines précités. “Par exemple, concernant le changement climatique, dans leurs formats actuels, les processus budgétaires et l’élaboration des plans locaux de développement ne permettent pas d’intégrer suffisamment la dimension “changement climatique”, a reconnu Etienne Turpin. Poursuivant, il fait constater que “le genre, en dépit des acquis obtenus, il est noté que l’égalité des femmes et des hommes dans la vie quotidienne n’est pas encore une réalité dans tous les domaines.  Les femmes et les hommes ne jouissent pas encore des mêmes droits dans la pratique marquée par des déséquilibres de genre, notamment dans l’accès aux ressources et services sociaux de base”. Relativement à la nutrition, et nonobstant les multiples efforts notés depuis quelques années, et d’importants acquis permettant au Sénégal d’afficher des taux de malnutrition parmi les plus bas en Afrique Subsaharienne, “des réels défis subsistent encore. Parmi ceux-ci, le renforcement de la contractualisation avec les collectivités territoriales et de la responsabilisation des communautés pour un meilleur portage des questions de nutrition constitue un axe d’un réel enjeu”.

Pour valider ces outils, un test de l’intégration de ces éléments dans les processus de planification a été mené dans les communes de Sinthian Coundara (région de Kolda), de Darou Mousty (région de Louga), de Gamadji Saré et Mery (région de Saint- Louis), de Maka Yop et Dianké Souf (région de Kaffrine) et de Ndiob (région de Fatick). “C’est ainsi que l’atelier national de validation des outils d’intégration des dimensions transversales dans le guide  de planification du développement territorial avec l’ensemble des catégories d’acteurs de la décentralisation et du développement territorial est venu à son heure”, se félicite Ouseynou TOURE, Spécialiste en communication et Formation PNDL.

Youssouf NDIONGUE

 

 

 

Pour sa première session extraordinaire depuis qu’elle a été intronisée Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental, les mauvaises habitudes de nos chers honorables, membres de la quatrième institution de la République, semblent révolues et conjuguées au passé. Jadis marqué par un fort taux d’absentéisme et des débats de moindre facture, pour ne pas dire orientés vers des conjectures politiciennes, l’avènement de Mimi Touré est parti pour apporter des changements en profondeur, comme l’adoption ce jeudi 8 août, jour de clôture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2019, de la modification du Règlement Intérieur de l’institution.

Autre temps, autres mœurs, dit la coutume. L’ère de Mimi Touré à la tête du Cese est partie pour battre les records de qualité en termes d’intervention dans les débats, mais aussi, de régularité des membres de l’institution à assister aux plénières. Elle-même s’en est félicitée au terme des activités de la première session extraordinaire durant laquelle elle a pu faire un bilan honorable et satisfaisant. « Je me réjouis de la participation active des membres dans les débats qui étaient de haute facture, et qui témoigne de l’intérêt que cela a suscité. Nous avons pu noter aussi, avec une grande satisfaction, la régularité des membres qui ont rehaussé par leur présence aux différentes sessions. Par ailleurs, pour un renouveau à apporter dans le fonctionnement de l’institution, les membres ont adopté le projet de modification du Règlement Intérieur qu’ils ont voté presque à l’unanimité », a souligné Mme la Présidente du Cese.

Revenant sur le passage des auditions des Ministres, Mimi Touré rappelle que « la qualité des présentations a fini de mettre le doigt sur les efforts fournis par les membres du gouvernement, qui ont tous compris les orientations du chef de l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions Prioritaires. Que ça soit Ndèye Saly Diop Dieng, Cheikh Kanté, Ahmadou Hott, et Dame Diop, ils ont tous répondu, avec des arguments techniques et satisfaisants, aux préoccupations des membres, non sans susciter de l’espoir auprès des populations qui comprennent, enfin, que l’émergence au Sénégal est mise en branle avec bien sûr la méthode fast-track ».

Youssouf NDIONGUE  

Selon le responsable politique du département de Bambèye, « le leader de Pastef sait pertinemment qu’il ne pèse rien en politique. Pour exister, il est obligé de s'attaquer, par des fausses informations, à ceux qui font le buzz dans leur localité. Des personnes comme Mamour Diallo  qui sont en train d’abattre un travail énorme pour son pays, sont en fait les cibles d’Ousmane Sonko. On le sait tous, l’ancien Directeur des Domaines n'a pas démissionné pour ses intérêts personnel. Il est fils à tous les dignitaires religieux du Sénégal, de Louga au Fouta, de Touba à Tivaoune, de Tiénaba à Daaka, mais surtout, il a grand amour pour la religion et le Coran ». 

 

Pour Mamadou Ndiaye, « contrairement à Ousmane Sonko qui est une catastrophique pour la stabilité du pays, il risque de créer, avec des propos malveillants et non conformes à nos habitudes et coutumes, des incompréhensions entre les différentes des tarikhas. Mais heureusement que nos vénérés guide comme cheikh Ahmadou Bamba, Cheikh Tidiane Sy, Mame Limamoulaye, Mame Baye Niasse nous ont légué un riche héritage qui fait que nous vivons dans une cohésion sociale salutaire avec des comportements admis par l’Islam ». En effet, ajoute le jeune responsable de Bambèye, avec ses sorties médiatiques hasardeuses, « C’est comme si le leader de Pastef a pour mission de remettre en cause les fondements de notre pratique islamique qui est aujourd'hui reconnue dans le monde entier. Nous ne le connaissons pas comme un fervent talibé de l’une des tarikhas du Sénégal, et donc, le fait de célébrer les fêtes de tabaskis dans la division, semble lui plaire au point qu’il a l’air de s’en glorifier. Son accointance avec le pape du Sopi auprès de qui il cherche un appui pour exister politiquement en dit long sur la volte-face qu’il affiche  devant la famille de Wade. Nous lui demandons simplement de ne pas ravaler la saleté qu'il avait déversée sur eux. Sonko doit montrer qu'il ne sera pas un peu reux qui aille chercher soutien auprès d'un vieux en Retraite.

 

Pour un fait ou pour un geste, on te tire dessus. Que tu sois autorité ou un quelconque citoyen, ça ne change rien. On foule aux pieds le respect dû à ton rang, alors qu’il était plus loisible d’avoir la bonne explication avant de faire exploser ses sentiments. L’image qui passe sur la toile mettant en exergue le Ministre de l’Environnement arrosant une plante et posant les pieds sur une natte est justement mal interprétée par les internautes. Ce qu’il faut savoir donc, c’est ceci…

Quand on veut donner l’explication que le Ministre ne voulait pas salir ses chaussures, voilà qui est trop léger comme argument, cela fait rire même. Mais ça montre aussi que les gens ignorent tout du passé de l’homme Abdou Karim Sall qui est fait de luttes et de résignations dans les moments durs de la vie. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se montrer différent de ses semblables. Son éducation, sa culture humaine, ses fortes croyances ne lui donnent pas cette possibilité. Non, Abdou Karim Sall n’est pas hautain, il n’est pas impoli non plus. Il a seulement joui d’un privilège dû à son rang de Ministre.

Cependant, il faut comprendre que ce n’est pas lui qui est allé demander qu’on lui déroule le tapis, j’allais dire la natte, mais dans une République, ce sont plutôt les bonnes manières qui indiquent que tous les actes officiels doivent teintés de civilité, de solennité et d’honneur. Mais ça aussi, on peut le comprendre si on bénéficie d’une bonne éducation civique. Sinon, on serait tous dans une république banania…

You

Que se passe t-il au niveau des jeunesses apéristes? En tout cas, au moment où la jeunesse de la mouvance présidentielle est en train de lancer les vacances citoyennes a Rufisque, une importante partie de la jeunesse républicaine a tenu une réunion aux Almadies pour, disent-ils, peaufiner un plan de lutte. Selon nos sources, l'objectif de la réunion de ces militants de premières heures, «c'est de réunir leurs forces pour travailler ensemble dans une dynamique».

Ils ont choisi le jour du lancement des Vacances Citoyennes  à Rufisque pour mettre sur les fonts baptismaux leur nouveau cadre de lutte pour traduire en actes concrets la vision  du Président Sall. Ils, ce sont des jeunes du parti de l’APR qui travaillent pour le respect des idéaux qui fondent et guident les jeunesses républicaines. Née dans les flancs de l’organisation de la jeunesse républicaine, une nouvelle dynamique se fait jour et réclame une place de choix dans les instances du parti présidentiel. Composés de jeunes cadres de l’APR et des militants de première heure qui ont pour ambition de traduire en actes concrets la vision du chef de l’Etat, ces jeunes qui préfèrent pour le moment œuvrer dans l’anonymat ont fini de peaufiner une stratégie en mettant en place un plan d’actions qui démarre, après la fête de la Tabaski, par une tournée nationale. « Déjà, on nous attend dans toutes les régions du Sénégal où nous avons des équipes déterminées à asseoir nos bases afin de mieux traduire en actes concrets la vision  du chef de l’Etat. Nous ne sentons pas concernés par la gestion que nous voyons dans les instances des jeunes caractérisée par une gestion clanique et non inclusive, soit pour des comportements non conformes à l’éthique politique. Et donc, nous avons pris nos responsabilités à deux mains pour mieux défendre les réalisations du chef de l’Etat tout en réclamant notre appartenance à l’APR. Les prochains jours nous édifieront

Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (Medd) a invité, ce dimanche à Lompoul, les populations et les responsables locaux à faire en sorte qu’un patrimoine forestier intact soit légué aux générations à venir. ll a réaffirmé que ce vœu s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de reverdissement qui constitue un point phare du PSE Vert.

 

La 36e édition de la journée nationale de l’arbre célébrée ce dimanche 4 août 2019 à Lompoul dans la commune de Kab GAYE (département de Kébémer) était finalement présidée par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, au nom du chef de l’Etat que les populations s’apprêtaient à accueillir en pompe. Mais Abdou Karim Sall aura tenu un discours rassurant face à des populations qui avaient certainement des doléances à transmettre au Premier des sénégalais. C’est d’abord M. Abdoulaye SOW qui a déploré les coupes abusives de nos arbres qui dépeuplent nos forêts et qui enrichissent les trafiquants, avant de suggérer que « les taxes perçues sur l’importation des bois peuvent bien servir aux reboisements tout en améliorant les revenues des exploitants du secteur forestier ». Dans son intervention, le ministre est longuement revenu sur le sens de la journée dont le thème portait sur « La place de l’arbre dans les planifications stratégiques» avec comme parrain de l’édition 2019 le ‘’béer’’ aux nombreuses vertus curatives. Il a terminé son discours en invitant aux populations de planter, mais aussi de bien veiller sur la croissance des espèces mises sous terre. « J’invite tout le monde à la solidarité et à l’action. L’État ne peut pas venir arroser tous les arbres. C’est la raison pour laquelle les populations doivent jouer leur partition », a-t-il confié aux habitants de Louga. Les maires et les associations de femmes sont également invités à prendre part à la protection de l’environnement.

« Si on n’entretient pas nos forêts, cela aura une conséquence très négative sur nos conditions de vie. Je voudrais lancer un appel pour dire que le président de la République a fait un choix important, celui de léguer aux prochaines générations un patrimoine forestier intact ». Cet objectif sera atteint avec deux leviers essentiels, il s’agit de la protection des forêts et de la reforestation », a dit M. Sall.

Qui a aussi profité de cette occasion pour inviter les populations à sacrifier « au reboisement de leurs terroirs dans une perspective de reverdissement de ces derniers, mais également de lutter contre la désertification et de repeuplement de nos forêts ».

Youssouf NDIONGUE

En visite dans une boutique «prêt-à-porter» en plein centre-ville,  la Première dame, Mariéme Faye Sall, était assaillie par une foule qui la sollicitait pour une aide financière.

Au milieu d’un tohu-bohu indescriptible, elle a été exfiltrée par la police. Source A, qui donne l’information, signale qu’elle était accompagnée d’un seul garde du corps.

En visite dans une boutique «prêt-à-porter» en plein centre-ville,  la Première dame, Mariéme Faye Sall, était assaillie par une foule qui la sollicitait pour une aide financière.

Au milieu d’un tohu-bohu indescriptible, elle a été exfiltrée par la police. Source A, qui donne l’information, signale qu’elle était accompagnée d’un seul garde du corps.

CMU
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