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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

 

Matam, tel le couperet d'une sentence de mort, la nouvelle est tombée crue. Sur le ciel du Daande Maayo, des villes, villages et hameaux du Dieri, de Danthiadi son village natal et sur tout le territoire de la Commune de Ogo plane l'ombre d'une déception collective. Toute la contrée que Maître et sa dynamique équipe de campagne électorale avaient parcourue, ratissée de long en large pour offrir sur un plateau à Benno Bokk Yaakaar (BBY) une majorité confortable à l'Assemblée Nationale, est ébahie. 83 % et plus dans ce contexte électoral critique n'est pas à la portée de qui veut. N'est-ce pas une des deux meilleures performances du Sénégal  ? C'est parce que les 21 jours de campagne pour les élections législatives ont accentué et enrichi cette proximité affective de Maître Malick d'avec les populations du département, qu'elles ont fini de se convaincre avoir enfin trouvé l'oreille idéale pour transmettre à son cher président leurs doléances raisonnables et raisonnées. 

Il était attendu le grand frère, avec toutes les prières formulées par toutes les autorités réligieuses de la zone à l'endroit du Chef de l'État, du Garde des Sceaux, des acteurs politiques du CACEAM (Cadre de Concertation d'Échanges et d'Actions de Matam) à une station supérieure ou à la tête d'un autre département ministériel pouvant impacter sur les projets structurants en cours et à venir du département et de la région de Matam. Mais, en guise de récompense, Me Malick Sall, Ministre de la Justice est remercié du gouvernement malgré le travail colossal fourni pour doter le président de l'APR d'une réserve naturelle de voix qui pèsera sur la balance pour faire la différence en Février 2024.

 On peut comprendre et accepter cette fourberie dont certains sont nés maîtres, qui brouille schémas et castings et oblige le Président à se mettre au goût d'un "realpolitik" qui l'éloigne de ses hommes. Pour une personnalité de sa classe, un politique "au sens noble du terme" jamais il ne pataugera dans les eaux nauséabondes des caniveaux pour des chicaneries politiciennes. Me Malick Sall ne s'arrêtera pas en si bon chemin pour ce travail fructueux qui a vu les fruits mûrir à quelques 16 mois des échéances politiques. Ses collaborateurs, ses proches, ses militants et sympathisants mêlés à des milliers de voix qui sussuraient attendre son retour triomphal à Danthiadi pour lui manifester urbi e orbi leur soutien indéfectible. Aujourd'hui plus qu'hier, ils sont plus déterminés à le lui prouver comme ce soir mémorable du meeting de clôture du 29 juillet 2022, où Danthiady était devenu le carrefour de convergence de tout le gotha politique du Bosséa et du Nguénar, prêt à apporter au président de l'Alliance Pour la République et au Parti la régénérescence d'une nouvelle dynamique, d'un nouveau souffle vivificateur, en un mot la vitalité dont un parti conquérant à besoin pour être au coeur de la patrie.

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"Malick pour Tous, Tous pour Macky" (MTM), n'est pas un vain slogan.

Il résume tout le sens de la philosophie du soutien désintéressé du généreux philanthrope accordé au chef de l'APR.

 

                Habib  Ka

 

 

La première chose qui est venue à la tête de certains responsables politiques membres de l’APR des Parcelles Assainies, c’est les agissements décriés de l’entourage proche du nouveau Premier Ministre qui sont hostiles à la coordination des projets de leur leader. Il est toujours accompagné d'opportunistes et de laudateurs qui l'ont toujours tenu en otage sans sérieusement lui apporter grand-chose, et ne quittent jamais sa permanence sise aux Parcelles et côtoient Amadou Ba d’une manière éhontée et abusée.

Face à ce qu’on peut considérer comme obstacle, certains cadres de l’APR des Parcelles invitent Amadou Ba à faire preuve d’inclusion et à associer des responsables des Parcelles dans la gestion. Bocar NDIONGUE, en fait partie et met en garde : «Il doit revoir son entourage et travailler à conquérir Dakar. Je dois dire que sur le plan politique, la conquête de Dakar devrait rester son premier objectif. Amadou Ba sait bien que sa localité est tombée dans l’escarcelle de Yewwi et que cela fait suite à de mauvaises investitures. Ensuite, il a eu à occuper les postes de Ministre de l’Economie et des Affaires Etrangères, mais il faut regretter qu’il n’ait jamais pu promouvoir un parcellois. C’est un grand dommage. Avec un entourage qui le dessert plus qu’il lui est propice, Amadou Ba est appelé à corriger ces erreurs. Maintenant qu’il boxe dans une catégorie supérieure, son entourage qui l’a toujours desservi, je le redis, devrait plutôt l’aider. C’est des non-dits pour lesquels notre premier ministre est interpellé».

Mais, tout de même, tempère le cadre républicain, «nous félicitons le Président Macky Sall et le remercions par rapport au choix d’un responsable des Parcelles pour conduire et coordonner la nouvelle équipe gouvernementale. Ces félicitations vont aussi à l’endroit du Président de l’Assemblée Nationale Amadou Mame Diop, mais aussi au nouveau patron de la primature». Enfin, conclut Bocar Ndiongue, "un grand chapeau à Son Excellence à qui nous attendons de mettre toujours l'homme qu'il faut à la place qu'il faut"

Bonjour Monsieur Lamine DIOUCK,  vous êtes responsable socialiste et conseiller technique du Ministre Serigne Mbaye Thiam. Quels sont les mots que voudriez bien adresser suite à sa reconduction comme Ministre de l'Eau et de l'Assainissement ?

 

Tout d'abord remercier le Chef de l'Etat, le Président Macky Sall pour cette confiance renouvelée, cette confiance constante. Lors de son dernier message à la nation, le 16 septembre, le Chef de l'Etat indiquait toute la priorité qu'il accordât à la lutte contre les inondations pour, dit-il, rendre le quotidien des sénégalais plus soutenable. Reconduire donc le ministre Serigne Mbaye Thiam  qui a commencé à matérialiser sa vision dans ce secteur peut aisément se comprendre. Les actes posés depuis qu'il est à la tête de ce ministère prouvent qu'il  veut faire de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement une réalité au Sénégal afin de satisfaire un engagement du Chef de l'Etat, le Président Macky Sall dans son programme 5.3.5.

 

2) Il y'aurait eu beaucoup de bruit le concernant durant le montage de la nouvelle équipe gouvernementale. Qu'en est-il ?

 

 Vous savez, nous commençons à être habitués à ces sorties orchestrées et bien planifiées à chaque remaniement.  Certains camarades oublient le décret divin et le fait aussi que c'est le Chef de l'Etat qui nomme qui il veut où il veut. Maintenant,  on ne peut pas interdire à des camarades d'avoir des ambitions, je dis bien ambitions et non prétentions, mais qu'ils le fassent dans le respect et la camaraderie socialiste. Ce qui s'est passé samedi, avec ces sorties bien planifiées, montre à suffisance qu'il y a une nette volonté de nuire, de ternir l'image d'un camarade ; des attaques nourries pas des motivations crypto personnelles, donc dépourvues de toute objectivité. Le seul tord du Ministre Serigne Mbaye Thiam est que certains voulaient être ministre à sa place. Ils ne peuvent rien lui reprocher.  Mais qu'ils sachent aussi il y a une dimension compétence et loyauté dans sa reconduction. Ils lui reconnaissent tous ses compétences dans la gestion de son ministère, son engagement pour le Parti et sa loyauté au Président Macky Sall.  Critiquer sa reconduction c'est critiquer ouvertement le Chef de l'Etat qui a porté son choix sur sa personne. Ces mêmes camarades qui chantaient ses compétences, sa disponibilité et son comportement d'homme d'état confirmé, pas plus tard que la semaine dernière, sont les mêmes qui, aujourd'hui,  après sa reconduction, l'attaquent dans la presse. Je veux dire à l'opinion nationale et surtout aux camarades que le PS n'a été nullement le blocage de l'annonce du gouvernement. C'est archi faux. C'est de la pure manipulation et des contre vérités ficelées par des mercenaires politiques. Mais qu'ils sachent qu'ils ne peuvent pas nous déstabiliser ou nous divertir. Qu'ils sachent que désormais,  Serigne Mbaye Thiam,  qui s'y frotte s'y pique. 

 

3) Comment appréciez vous le peu de responsables socialistes dans le nouveau gouvernement?

 

Mais on a reconduit nos deux ministres qu'on avait dans le gouvernement sortant.

Maintenant,  la vraie question, c'est la vie politique du parti. Nous sommes tous d'accord qu'aujourd'hui, il nous faut nous réinventer pour jouer notre rôle dans la vie politique du Sénégal.  Paradoxalement, ceux qui ne voulaient pas de renouvellements hier, nous parlent maintenant de leur urgence. J'applaudis des deux mains et je lance un appel pour ces renouvellements. Mais qu'on sache qu'ils ne peuvent se faire, aujourd'hui,  que par un congrès extraordinaire. Il nous faut plus de rythme pour faire danser les autres. Et le ministre Serigne Mbaye Thiam est à mon avis bien placé pour porter cette transition. 

 

4) Un de vos responsables a fixé la date de la fin de votre compagnonnage avec Benno en 2024. Vous confirmez ?

 

Le PS est dans le Benno et il reste dans le Benno. Nous sommes membres fondateurs de cette grande coalition ; il ne faut pas l'oublier et en 2019 nous avons investi le Président Macky Sall à la maison du Parti même. Donc ce mandat est aussi un mandat du PS. Maintenant en politique,  ce sont les dynamiques qui dictent les rencontres, les alliances et les retrouvailles. En parlant de retrouvailles, je pense aussi aux retrouvailles de la grande famille socialiste.  J'y travaille personnellement et j'ai la ferme conviction qu'ensemble, si on est uni, solidaire et généreux, le PS va naturellement retrouver son charme d'antan. C'est cela qui doit tous nous motiver aujourd'hui et non les manipulations de basse étage pour attaquer un républicain reconnu et un homme d'état confirmé. Quand on a un champion en politique,  qui est une autre forme de compétition,  il faut le protéger et le défendre. Qu'on le veuille ou non, le ministre Serigne Mbaye Thiam reste un champion qui aujourd'hui capitalise beaucoup de soutiens au sein du Parti et même au-delà.  

Par Youssouf NDIONGUE

L’opposition a été dans un passé récent marqué par une certaine civilité avec les tenants du pouvoir. Les relations qu’entretenait l’opposition aux titulaires du pouvoir étaient la plupart régies par une véritable prise de hauteur face à la rivalité. Les historiens me diront qu’il a existé au Sénégal des oppositions violentes entre François Carpot et Blaise Diagne, entre Lamine Gueye, Majmouth Diop Abdoulaye Wade, landing savané, Abdoulaye Bathily et Senghor, entre Wade et Abdou Diouf entre Macky sall et Abdoulaye Wade. Mais de ces grands hommes politiques, il a toujours existé une certaine limite, pour ne pas dire une cordialité dans l’affrontement. Aujourd’hui, nous assistons plus à des positions réfractaires qu’a une opposition. Cette situation nous incite à nous poser des questions, au regard de la faiblesse du discours et la pauvreté de leurs arguments, s’il n’y a pas un agenda caché face à de tels comportements qui frisent même la déraison.

Partant d’une telle atmosphère inquiétante, le Sénégal est-il condamné à vivre une époque où l’espace civique et politique est de plus en plus infecté par une certaine race d’hommes politiques aux antipodes de ce qu’est réellement une opposition ?  Discours vides de sens, débat violents et sans substances pour permettre à l’électeur de se prononcer sur plusieurs possibilités. Au-delà de ces formes de «positions réfractaires », les intellectuels avertis et autres observateurs de la scène politique se doivent de sortir de leur silence, sinon, c’est tout un legs historique qui va s’affaisser pour laisser la place à un nouveau type d’opposition qui, au lieu d’incarner de une nouvelles approche saine dans les règles démocratiques, s’adonne à la manipulation et à la diffamation.

Face à une situation aussi piégée, il faudra toujours garder à l’esprit que le recul peut toujours se produire et la première chose pour tout citoyen c’est de refuser l’inacceptable.

L’inacceptable c’est de refuser la dictature de ces positions réfractaires : une opposition s’interdit de terroriser l’électorat pour la contraindre à voter pour elle. Et le respect des règles du jeu démocratique  repose sur une majorité qui se doit de respecter le peuple et une opposition qui se doit de ne pas empêcher le citoyen d’agir en toute liberté de conscience. En effet, si une opposition se propose, ouvertement ou hypocritement, d’introduire des mesures irréversibles, menant immédiatement à terme, à subvertir la  conscience du citoyen électeur, elle cesse d’être une opposition pour adopter des positions réfractaires. Or, en démocratie, ces formes de positions ne peuvent être qu’antidémocratiques. Bertrand de Jouvenel ne démentirait pas cette thèse, lui qui considérait que de la libre concurrence d’opinions saines dans les règles du jeu démocratique, une opinion majoritaire se dégage et commande, mais son commandement ne saurait jamais entraver le jeu de la liberté d’opinions qui se poursuit et aboutit à une opinion majoritaire différente qui commande à son tour.  Vouloir interrompre ce processus par toutes les formes de violence, soient-elles médiatiques, vous sortez aussitôt des règles du jeu ». 

L’inacceptable, c’est le sort de cette jeunesse prise en otage par ces positions réfractaires. Nos jeunes frères sont sous le pied d’un tremblement psychologique potentiel, parce que pris en otages par une certaine dictature menée par le biais des réseaux sociaux. Attention à la dislocation sociale : Ce problème posé par cette forme d’opposition, on le voit venir, il commence à réveiller des analyses surtout au moment où le Sénégal est devenu un pays pétrolier et gazier. Serions capables, si ça continue de le contrôler et de modifier la situation en l’abordant de front? Ou bien, nous bornerons nous à accompagner cette forme d’opposition qui vraiment n’augure aucune confiance par rapport à la stabilité de ce pays ? C’est sans aucun doute le problème politique majeur de l’avenir de ce pays.

Il faut y ajouter un élément : le Sénégal fait face à un processus de médiatisation avancée. On peut avoir de ce phénomène, « une vision libérale classique optimiste » comme le dit Jean Marie Colombani. Au fond, depuis bientôt 20 ans, nôtre pays est engagé dans des processus de désacralisation : d’abord du Président de la République, ensuite de l’Etat, et aujourd’hui du Pouvoir législatif, judiciaire, l’Armée et la Gendarmerie, à travers la médiatisation. Au bout du compte, il doit en résulter un danger pour le citoyen moins armé que d’autres face à ce pouvoir. En quoi consiste le rôle d’une bonne opposition sinon de permettre aux citoyens d’avoir, par les faits, des moyens équilibrés que leur offre par média, une bonne information loin du choc des lignes éditoriales de contrôler la majorité.

Il s’agit d’un long processus : la difficulté, c’est que nous sommes encore au commencement du processus, au tout début de l’ère médiatique à outrance. Comme le dit Alain Minc « nous avons progressivement quitté les rivages paisibles, rassurants, balisés par la démocratie représentative pour aborder l’inconnu de la démocratie d’opinion. C’est pour dire que nous sommes dans une phase d’incertitude et si l’on n’y prend pas garde avec cette forme d’opposition, c’est tous nos mécanismes représentatifs qui seront déstabilisés pour nous faire avancer vers un autre mode de démocratie que nous ne connaissons pas ».

J’en ajouterai un autre bien connu mais important. Nous vivons la fin d’une génération de politiques et la montée d’une autre. Une page est sur le point d’étre fermée. Nous entrons dans une zone beaucoup plus risquée, car nous changeons de mode de production. Nous passons d’un cadre de référence idéologique à un autre sans connaitre exactement le nouveau cadre ni les modes d’organisation de la vie politique qui en résulteront. Nous sommes là encore passés d’un moment à un autre. Les repères sont brouillés, voire inexistants et la politique parait considérablement affaiblie pour donner libre court à des formes d’opposition inquiétante.

Des révolutions, nous en avions connues dans le passé. Mais cette forme d’opposition au mobile non encore élucidé, c’est une première au Sénégal. Même si l’histoire ne se répète jamais, il n’est peut être pas inutile d’analyser ce qui a caractérisé les périodes analogues. Dans la politique sénégalaise, la soit disante crise de 1962 a marqué le passage de la première République à la seconde République pour marquer l’instauration d’un régime présidentiel fort. Mais à l’époque il y’avait une conscience supérieure de la préservation de la paix et du commun vouloir de vie commune malgré les convictions politiques et sociales. A cela, s’ajouta la grève de 1968 qui était un tournant décisif sur la question estudiantine : les étudiants se révoltaient des nouveaux modes de vie qu’engendrèrent les progrès technologiques et la société industrielle contre l’exode rural, mais aussi contre les difficultés que causèrent aux entrepreneurs, aux commerçants, la faillite du socialisme face à l’agression du capitalisme, la dure loi des banques, la misère des uns, la ruine des autres, l’écrasement des paysans par la sécheresse et un systhéme économique inhumain et insolent, voila le constat que l’on pouvait faire dans les année 68. Par contre les événements de 88 et 93 ont étaient marqués par une soif de changement de régime. Celui de 2000 contrairement à ce que disent certains, c’est à cause d’un président atteint par les limites d’âge. Compte tenu de tous ces événements il y a eu toujours une conscience supérieure de préservation de la paix et du commun vouloir de vie commune.

Un autre point : on voit se creuser un nouveau phénomène. Un fossé se creuse entre la société et ses élites, qu’elles soient politiques, économiques, journalistiques universitaires, etc. il est de la mission du politique de corriger ce déséquilibre. Notre système avait un fil conducteur : la république. Malgré tout, elle incarne un espoir social permanent. Si l’on n’y prend pas garde avec cette forme d’opposition, c’est un pays en lambeau que nous allons léguer à nos cadets, neveux et enfants. Car les préoccupations de cette opposition ne sont plus comment saisir ce fil de l’espoir permanent grâce à un jeu démocratique sain. Malheusement la majorité des hommes qui la composent se demandent comment, par ce mobile, passer d’une situation précaire à une situation stable. C’est là que se trouve toute la ruse de cette nouvelle classe soit disante politique.Tant que les citoyens ne prennent pas individuellement le destin de ce pays en mains pour entretenir cet espoir permanent, bonjour les mercenaires politiques !

Pour avancer dans l’argumentaire, posons-nous d’abord la question : Qu’est une opposition contrairement à une position réfractaire : Tout d’abord, l’opposition constitue un contre-pouvoir : elle permet d’éviter que la majorité, une fois arrivée au pouvoir, la tentation de mener une politique à l’encontre de ce que le peuple attend d’elle. Par les différents moyens légaux dont elle dispose: elle peut remettre en cause de la responsabilité gouvernementale devant le peuple par le  biais de l’assemblée nationale, la saisine du Conseil constitutionnel si elle ne remplit pas ceux à quoi elle a été choisie entres, autres. L’opposition incarne aussi la possibilité d’une alternance politique avec des propositions, mais pas par des discours violents et vides de sens: elle participe à l’existence du pluralisme politique. Et ce pluralisme permet de choisir ses gouvernants. Or, il n’y a pas de choix véritable que si l’électeur peut se prononcer entre plusieurs possibilités. Ainsi, l’opposition, en proposant de nouveaux projets à la politique nationale, permet aux citoyens éventuellement mécontents de disposer d’un choix d’adhésion en fonction des discours que l’on leur sert. Enfin, l’opposition permet de renouveler le personnel politique lorsque la majorité perd le pouvoir, une nouvelle génération peut trouver une place de choix dans l’opposition, et se préparer ainsi à assumer des fonctions importantes à l’occasion d’une victoire future.

Par contre une position réfractaire à la différence d’une opposition est une attitude qui frise une forme de rébellion inconsciente. Et c’est tout cette atmosphère que nous vivons actuellement au Sénégal. Oui , pourquoi : parce ce que leurs discours est loin de refléter ceux à quoi doit refléter le discours d’une opposition crédible et responsable. Et le premier critère d’une opposition responsable, au-delà de tout intérêt partisan, c’est la préservation de la nation qui est comme le dit Ernest Renan renvoyant au libre droit du peuple de disposer de lui-même, il en ressort cette magnifique définition : «deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu de par le passé. Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Je me résume. Devant l’intérêt général que nous devons être l’esclave de personne, surtout de groupuscule réfractaire à l’agenda caché, ni de son discours ni de ses manipulations, ni de la direction des chaînes argumentaires qu’il distille à longueur de journée dans les réseaux sociaux»

Partant de cette définition, ce que nous voyons c’est tout sauf de l’opposition. Car nous assistons à des formes de crimes de passion politique dus à une triche politique à fond non élucidé et la frontière qui les sépare, est difficile à déceler, vu le terrorisme médiatique que vit le Sénégal. Nous sommes au temps de la préméditation et du crime politique parfait. Nous faisons face à une  forme d’opposition criminelle de par sa passion politique et les mobiles nébuleux qui la fondent. Vu leurs argumentaires, nous sommes poussés à nous poser la question de savoir si les raisons qui les animent est neutre, au contraire, à y regarder de près surtout la configuration de ces groupuscules, les personnes qui les fondent, leurs trajectoires, leurs états d’esprits qui peuvent être décelés à travers leurs discours sans parler des outils qu’ils se servent tout est là pour que l’on fasse attention.

N'est-ce pas celui qui aujourd’hui s’arroge comme le poste de chef de l’opposition qui disait, il n’y a pas longtemps, que tous les présidents vivants qui ont dirigé le pays Sénégal doivent être fusillés, n’est pas lui aussi qui demande au peuple de se lever à chaque fois qu’il se sent menacé juridiquement pour qu’il continue de posséder sa liberté honteuse qu’il se targue d’avoir en bandoulière ? N’est pas lui aussi qui aujourd’hui qui dans ces adresses à l’opinion avait dit que le président de la république  n’aime pas la région dont-il est devenu maire ? N’est pas lui encore qui avait dit que notre armée républicaine est à la solde d’une puissance étrangère ? Ou allons-nous avec cette forme d’opposition ?  Malheureusement, s’il savait ce que recèle ce silence politique qui s’est affiché sur lui lors de ces dernières élections, il aurait l'idée de se taire et de se laver de tout reproche, vu qu’il se dit très clean et raisonnable pour critiquer le système dans lequel il est né, il a grandi, et a contribué à le consolider jusqu’au moment où il se trouve radié, parce qu’il a bafoué les règles qui fondent le métier qu’il avait choisi pour vivre et faire vivre sa famille. Mais par la force de la peur qui l’anime, et le caractère d’une vengeance pour un système qui l’a défénestré et qu’il ne peut combattre à lui seul, lui et quelques aigris de sa corporation veulent en faire une doctrine aux relents politique. Hier jugé et radié, présentement taxé de violeur et de mœurs légères, il voudrait légiférer un jour pour se venger.

Une position réfractaire et une opposition politique c’est deux choses : un réfractaire c’est celui qui dit non. Un opposant même s’il refuse c’est aussi celui qui ne renonce pas et qui parfois dit oui. A nous citoyens: nos attentes c’est qu’elles nous disent: Quel est le contenu de ce « non » ? Signifie-t-il  que, « les choses ont trop duré », « jusque-là oui, ou au-delà non», « vous allez trop loin », ou encore, « il y a une limite que vous ne dépasserez pas ». En somme, qu’elle est l'existence de la frontière entre ce qui est permis et le non permis. On ne sent pas ces questionnements dans ce sentiment de révolte qui est devenu « encombrant ». nous avons l’impression que  certaines personnes veulent s’arroger une certaine liberté de vouloir étendre leur droit au-delà d'une frontière à partir de laquelle un autre droit lui fait face et la limite. C’est cette forme catégorique d'intrusion sur fond de certitude confuse que l’on juge intolérable face au bon droit.

Ahmad Saikou Sow citoyen sénégalais.

 

Excellence Monsieur le Président de la République

Il est de notoriété publique que la situation de La Poste est extrêmement préoccupante. A travers leurs complaintes, on a pu sentir la profonde détresse que vivent les milliers de travailleurs qu’elleemploie. Il y va certainement de même pour les centaines de prestataires permanents (gardiens, agents d’entretien…).

Une chose est aussi certaine, votre volonté manifeste à trouver une solution face aux difficultés que traverse la société nationale.

Toutefois, la situation réelle de La Poste ne semble pas être maîtrisée, eu égard à quelques erreurs d’appréciation notées çà et là.

 Le devenir de l’entreprise interpelle tout citoyen, à plus forte raison lorsque l’on y a passé vingt-cinq ans avec des états de service à tout point de vue irréprochables (de commis à cadre supérieur sans devoir quoi que ce soit à personne, par la grâce de Dieu) et de surcroît lorsque l’on est postier fils de postiers (père et mère), c’est pourquoi je vous écris pour contribuer un tant soit peu à éviter des erreurs qui inéluctablement conduiraient à l’arrêt définitif de la société. Ce qui engendrerait un drame social jamais observé dans ce pays. Et, je suis persuadé que vous ne voudriez pas que le bilan de votre magistère, for élogieux jusque-là, soit terni par ce dilemme social.

Permettez-moi, cependant, de lever quelques équivoques sur des idées arrêtées concernant La Poste :

  • Il se dit que la Poste n’est pas compétitive faisant allusion le plus souvent à l’activité courrier. Or, La Poste, ce sont plusieurs métiers et donc marchés et il n’y a que le sous segment de la ‘’poste aux lettres’’ qui est en déclin, pour lequel l’entreprise ne perd pas de l’argent et constitue une vache à lait avec quelques centaines de millions engrangés chaque année. Tous les autres marchés sont en croissance à deux chiffres.
  • La Poste est considérée comme une entreprise archaïque d’où le refrain qui est toujours servi que La Poste doit se moderniser. Or, ce que l’on ignore c’est que La Poste est pionnière dans des secteurs de pointe telle que la monétique. Pour preuve le premier portefeuille électronique, c’est son œuvre. Il suffit de se référer au bâtiment sur la VDN dénommé NAFA du nom du projet y relatif développé en 2002. Et, bien d’autres investissements ont été consentis.
  • L’effectif est aussi souvent pointé du doigt comme étant pléthorique. Il est vrai que si l’on se base surle rapport entre le chiffre d’affaires et la masse salariale, il est indéniable qu’il y a un problème. L’analyse permettrait de voir qu’il y a un problème de gestion des ressources humaines mais surtout une sous activité. Sur les domaines en croissance, La Poste est très loin de son potentiel. En activité normale, l’effectif actuel ne saurait suffire.

Mais alors, où se trouve le mal ? Comme il a été dit à La Poste, on ne travaille pas assez et souvent pas bien. Comme vous le savez la responsabilité relève exclusivement des managers successifs qui ont été nommés et qui avec leurs accompagnants encombrants ne travaillent pas et gênent ceux qui veulent le faire. Et, ils ne se privent pas de recruter à tour de bras à contre-courant de l’activité.

Cependant, ces comportements sont loin d’être les principales causes des difficultés de l’entreprise.

Fondamentalement, le mal réside dans les partenariats noués avec des tiers dans différents secteurs. L’illustration ironique que j’en fait, c’est un vendeur de beignets qui scelle un accord avec un vendeur de farine (qui n’est pas un meunier le plus souvent) et qui doit après avoir acheté de la farine (à un prix hors norme et en surplus) doit rétrocéder une partie des ventes sous forme de commission au partenaire. L’exemple le plus patent c’est la fabrication de toute pièce de son premier concurrent dans le secteur des transferts. Malheureusement, quand on veut y mettre de l’ordre, on est limogé sans coup férir et l’on continue!!!

Si pour les premiers types de dysfonctionnements on peut y apporter aisément des corrections, il en est autrement pour les seconds.

Compte tenu de tout cela, il n’est pas surprenant que La Poste traverse une crise aigüe. Il est aussi vrai que votre engagement pour la résolution des problèmes est constant et salué.

Cependant, vous me permettrez Excellence Monsieur le Président de la République de faire quelques remarques par rapport aux solutions préconisées :

  • La restructuration, il est indéniable qu’il faille restructurer La Poste. Cependant, c’est la démarche entreprise qui est sujette à caution. En effet, depuis des années c’est une opération en cours pilotée par une sous-commission interministériel de restructuration du Groupe La Poste issue de la commission de restructuration des sociétés en difficulté, mise en place par l’Etat et qui déroule sa feuille de route.

Le redressement d’une entreprise ne peut être l’œuvre de fonctionnaires (nationaux ou internationaux) quelles que soient, par ailleurs, leurs compétences. La restructuration est une démarche dynamique menée par un spécialiste d’entreprises, leader sachant fédérer le personnel dont l’implication est vitale, avec qui il partage son plan de restructuration, le tout avec un plan de communication qui vise l’ensemble des acteurs dont les consommateurs dont il faille restaurer la confiance.

Les productions de cette commission relèvent de la gestion normale d’une entreprise (production d’états financiers, mise en place d’une comptabilité analytique, etc.) et sont considérées comme des préalables. Or, la situation de La Poste relève de l’extrême urgence. De plus, cela accroit la léthargie au niveau de l’entreprise renforçant le ralentissement de l’activité. Malheureusement, il y a des activités qui une fois à l’arrêt seront difficiles voire impossibles à relancer. Il s’agit principalement des activités financières. Les exemples sont à profusion tant au niveau national qu’international (Lehman Brothers (USA), les postes du Niger et de la Côte d’Ivoire (bien que restructurées), etc.).

  • Il a aussi été question de la création d’une nouvelle société (si ce n’est pas faire confusion avec recapitalisation, comme certains ont pu le faire). Certes, c’est une option, cependant, même si l’opération était menée avec toute la dextérité qui sied, il serait quasi impossible de ne pas observer un arrêt de l’activité, avec les conséquences évoquées tantôt. La Poste présente des comptes inextricables, or dans cet exercice, il va falloir procéder à une évaluation ne serait-ce que de l’apport partiel d’actifs. Les exemples de substitution d’une société ancienne par une nouvelle, ce sont soldés par un temps d’arrêt relativement long de l’activité (SOTRAC, Société de Transport du Cap-Vert, SIAS, etc.).

En définitive, Excellence Monsieur le Président de la République, La Poste est en situation d’extrême urgence de sauvetage et il vous revient de prendre immédiatement les bonnes décisions disponibles, avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

Si je pus me le permettre, je vous suggèrerais :

  • D’en faire une affaire de postiers
  • De nommer un directeur général chargé de mettre en œuvre un plan source de sa vision et surtout d’être capable de mobiliser des fonds indépendamment de l’Etat.

Cela constituerait un signal fort à l’endroit des travailleurs et de l’opinion publique quant à votre volonté de sortir l’entreprise nationale du gouffre dans lequel elle se trouve et aussi un soulagement pour le directeur général actuel qui non seulement a atteint ses limites mais se trouve dans une situation inconfortable, moralement parlant.

Veuillez croire, Excellence Monsieur le Président de la République, à l’expression de ma haute considération.

                                           Yoro BA

Inspecteur des postes et des services financiers

 Expert financier (certifié HEC Paris)

DESS Marketing et gestion commerciale

DESS Audit financier, comptable et fiscal

Contrôleur de gestion

 

Dans un discours millimétré, en onze minutes le Président a voulu  rassembler et panser les maux dans une démarche inclusive, avec les organisations concernées. 

 

Sur un autre plan, le chef de l'état, tel un père de famille  à rappeler aux enfants égarés, que la République ne s'accommode pas avec certains comportements. 

Le peuple invite les acteurs au dialogue et à la concertation. Les muscles n'ont rien à faire dans un espace de dialogue. 

 

Bien entendu, l'opposition  s'attendait à autre chose (3e mandat,   amnisties...) .l' agenda du chef de l'état est tout autre. Place à un nouveau gouvernement et l'urgence sera les réponses à apporter aux effets des crises multiformes. 

 

Dr Bassirou NIANG

 

mercredi, 14 septembre 2022 18:18

Mimi à visage découvert (Par Doudou Ka)

A défaut de s’asseoir dans le fauteuil de Président de l’Assemblée nationale, elle s’est installée dans l’outrance en voulant faire croire que sans elle, l’alternance de 2012 n’aurait pas été possible.

 

Pour celle qui depuis 10 ans, s’adonne à une usurpation des droits de la propriété intellectuelle, en revendiquant faussement la maternité du programme Yoonu Yokkuté que j’ai moi-même co-piloté avec l’actuel Directeur Général de l’ADEPME alors qu’elle n’y a contribué que pour deux mots, « Borsa Familia » qu’elle a copié du Brésil et que le Président Macky Sall a dû se résoudre à transformer en Bourse de Sécurité Familiale en élargissant le champ et la cible, son destin ne peut être tendu que vers les plus hautes fonctions,  voire la plus haute de la République.

Alors que sa parole n’a véritablement jamais influencé la marche du Sénégal, son intermède primatorial n’a créé que fractures et ruptures dans la société sénégalaise avec sa foireuse traque des biens mal acquis. Ce qui a considérablement et définitivement miné son image auprès de l’opinion nationale.

 

Grande brûlée de ses propres turpitudes, il faut se souvenir de ce que visait l’ancienne Première ministre, qui depuis sa répudiation gouvernementale, ne tient plus en place. Elle qui se rêvait encore en Première ministre ou en deuxième personnage de l’État, vient de subir un camouflet retentissant qui cabosse encore un peu plus, une carrière politique déjà depuis longtemps à la dérive.

 

Avec cet énième échec à l’élection du président de l’Assemblée nationale, Aminata Touré paie l’addition d’une pensée politique gravée dans le conflit, l’intrigue et la surenchère. Alors vouloir faire porter le chapeau de son échec politique et personnel au Président Macky Sall, qui est allé la chercher alors qu’elle était au creux de la vague, en assurant sa prise en charge en pension complète dans les endroits et restaurants les plus huppés à Dakar, pendant toute  la durée de la campagne de 2012 (14 janvier au 25 mars 2012), est à appeler par son nom : ingratitude.

Seule responsable de son désastre politique, elle qui est la première personnalité politique au Sénégal à avoir dirigé une liste d’une coalition au pouvoir n’ayant pas obtenu une majorité même relative, ce qui l’a probablement privé du perchoir de l’Assemblée Nationale, «Mimi» Touré tente de surnager et de nous attendrir en s’érigeant en victime et en parlant de «mérite ». Cet émoi théâtralisé, pathétique et catastrophique pour tromper encore une fois les Sénégalais, ne fait que la discréditer encore davantage.

 

Mais au fait, de quel mérite parle t-elle ? Elle qui n’a jamais gagné une seule élection, elle qui n’a aucune base politique connue, elle qui pour la première fois dans l’histoire récente du Sénégal, a fait perdre à un parti présidentiel, la majorité à l’Assemblée.

 

Qui s’est étonné et qui s’étonnera alors de la voir se répandre sur tous les médias, pour subodorer un lien hallucinant entre sa déroute politique et la famille du Président de la République. Avec en filigrane, une volonté désormais actée de faire passer en contrebande, ses ambitions présidentielles pour 2024. Son rêve ultime. Et pour se tracer ce destin qu’elle persiste seule à voir grand, aucune borne n’est infranchissable. 

 

Alors si vous pensez à pirouette, girouette, courbette et prête à n’importe quel lot de consolation lorsque ses intérêts sont en jeu, ne cherchez plus. Vous avez tiré le bon numéro. C’est «Mimi» qu’il vous faut.

 

Marionnette, intrigante et électrique à la fois, manipulatrice, dangereuse allant même jusqu’à fabriquer dans l’arrière cuisine de son ministère, de faux dossiers judiciaires contre des fidèles du Président, sa réaction outragée contre le chef de l’État moins de 24 heures après avoir perdu l’élection à la présidence de l’Assemblée Nationale, démontre le manque de sincérité de son engagement auprès du Président de la République qui après coup,  a entièrement eu raison de la débrancher de la gouvernance du pays.

 

Une chose est sûre, le Président Macky Sall n’a aucune responsabilité dans la survenue de sa faillite politique et de son humiliation mémorable et ineffaçable.

 

Mais seulement voilà, « Mimi » garde encore sa place au sein de la majorité présidentielle. C’est pourquoi  je l’invite à taire les échos de sa déception qui est grande et  compréhensible mais qui n’est pas le fait du Président de la République, Macky Sall. Reste à espérer la voir mettre ses incantations et ses frustrations de côté, pour continuer à bâtir le Sénégal de l’émergence aux côtés de la majorité présidentielle."

 

 

Doudou KA

Co-rédacteur du Programme Yoonu Yokkuté 

Membre du Cabinet du Candidat Macky SALL en 2012

Président Coalition Doggu pour le Grand Sénégal

 

 

 

Pour un oui ou pour un non, les gens de l'opposition sont prêts à faire croire du n'importe quoi aux Sénégalais. L'affaire de la procuration pour le vote du bureau de l'Assemblée nationale doit être tirée au clair. Ce qui a fait réagir Mamadou Moustapha Ndiaye président du collectif des jeunesses Mackystes : ''il est important d'abord que les gens sachent c’est quoi une procuration avant de tirer des conclusions hâtives et avant de faire l'amalgame. Il faut comprendre qu'elle est un acte délivré pour une personne dont on a confiance pour qu’elle vote pour vous. C'est aussi simple que ça. Et donc si Mme Mimi Touré a délivré une procuration de vote au nom de Farba Ngom pour le compte de Benno Bokk Yakaar (BBY) depuis hier, il n'y a donc pas de raison que ce dernier ne  vote pas pour elle''.

 

 Poursuivant son propos, Moustapha Ndiaye tient à dire ceci: '' Par contre, si l'ancien PM change d'avis, elle doit justement le notifier par un acte au Président de l'Assemblée nationale pour annuler sa procuration. Sans quoi, l'actuelle procuration ne peut être atteinte de caducité tant qu'il n'y a pas renoncement notifié''.

 

Mais il se trouve que le Président de l’AN n’a pas reçu d’acte annulant la procuration, Farba Ngom est tenu, et là c'est un droit et un devoir, de voter pour Mimi, à son nom. Il faut que cela soit clair pour tous, opposition comme citoyen lambda''..

 

Donc en l'espèce c'est Mimi seulement qui peut annuler sa procuration de vote par un autre acte adressé au Président de Amadou Mame Diop et le problème est réglé aussitôt. Mais termine le président du collectif des jeunes de la grande majorité présidentielle (CJGMP), par ailleurs, président des jeunes de la coalition Manko Wattu Sénégal (MWS),

Mamadou Moustapha Ndiaye, '' on ne voit pas comment Mimi le ferait. Parce qu'elle a fait savoir hier qu'elle reste toujours député de la coalition BBY. Donc cette affaire de procuration est définitivement close''.

 

 

 

L’industrialisation doit être un vecteur efficace et le fondement de la croissance économique si et seulement si la propriété intellectuelle figure au cœur des dispositifs dans la création des richesses, des emplois et de la diversification de l’économie. C’est du moins le vœu émis, ce 13 septembre, à Yaoundé, par les autorités africaines en charge de la Propriété intellectuelle, dans le cadre de la célébration de la journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle. Cette date coïncide fort bien avec le soixantenaire de l’OAPI dont le lancement est marqué par un panel en vidéo conférence pour discuter autour du thème : « Quels leviers pour l’émergence face aux défis de l’industrialisation et de la diversification économique dans les Etats membre de l’OAPI ?».

Comment faire pour que la PI soit un vecteur d’industrialisation dans les pays africains ? C’est le panel qui a été suivi en Visio par les responsables des Structures Nationales de Liaison (SNL), des journalistes, inventeurs, industriels et autres entreprises innovantes. Dans son message destiné aux administrateurs de l’OAPI, le Directeur de l’institution panafricaine fait noter que «de nombreuses mutations et des perspectives heureuses situent le contexte de la célébration du soixantenaire de l’Organisation. Dès lors, cette célébration se veut un moment de réflexion, d’introspection et surtout de projection pour envisager l’OAPI du futur, tout comme la place qui doit être accordée à la propriété intellectuelle dans les politiques d’industrialisation et de diversification des économies africaines».

 Dans sa politique de développement socio-économique de notre pays, le Gouvernement du Sénégal a fait de l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle, un maillon essentiel pour le développement industriel, la création des richesses, des emplois et de la diversification de son économie. Il a, dans ce cadre, participé à la célébration de la journée, à travers l’intervention par Visio de Talla Samb, le Conseiller juridique de l’ASPIT, département qui assure la mission de la SNL. Il convient de retenir qu’en vue de soutenir l’effort de développement technologique et industriel de ses Etats membres, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a entrepris depuis quelques années des actions pour soutenir et encourager la création d’entreprises susceptibles de valoriser le potentiel technologique des institutions publiques ou privées de R&D, des inventeurs, les faisant ainsi contribuer audit développement. C’est ainsi qu’elle organise tous les deux ans, dans l’un des Etats membres, un salon de l’invention et de l’entreprise innovante. La 9ème édition de ce Salon est prévue se tenir cette année à Abidjan en Côte d’Ivoire, du 16 au 19 Novembre 2022.

A l’absence de Mansour Faye à l’Assemblée nationale, c’est son cousin et proche parent Amadou Mame Diop qui est bombardé au perchoir. Pour Moussa Sow Thiam, journaliste et membre de la coalition Wallu du Président Wade, «ce que Macky Sall est en train de préparer n’est pas loin d’un coup d’Etat constitutionnel. Les deux mandats présidentiels se révèlent présentement trop justes, il faut alors un schéma juridiquement gagnant avec des hommes de confiance pour rester encore au pouvoir après 2024. Et la théorie de ‘’l’ami de mon ami étant forcément mon ami’’, le cousin de mon beau frère pourrait être valable et servir de prétexte». Du moins, voilà l’explication qu’il faut donner sur le choix du nouvel homme fort de l’Assemblée Nationale.

A en croire Moussa Sow Thiam, «c’est Mansour Faye qui était visé pour remplacer Moustapha Niasse et profiter d’une démission de Macky Sall avant la fin de son mandat. Et dans ce cas, c’est le beau-frère, en tant que président de l’Assemblée nationale, et donc deuxième personnalité du pays, qui va lui succéder. Mais comme il n’a pas réussi le test des législatives pour avoir été laminé dans son département de Saint-Louis par l’opposition, il ne peut plus jouer le rôle de second. A défaut du beau-frère donc, le cousin peut valablement valider son élection de député en aspirant à de lourdes responsabilités étatiques». Un schéma classique qui ne recoupait pas, d’emblée, l’assentiment d’un citoyen lambda qui n’aurait pensé que le Président Macky Sall pouvait être dans une dynamique de bien servir la famille au détriment de l’Etat, des camarades de parti et de coalition. L’appétit venant en mangeant, trace le journaliste Moussa Sow Thiam, «Macky Sall aurait l’occasion de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 parce qu’il n’avait pas terminé son deuxième mandat. Ce qui sera un véritable coup d’état constitutionnel. Cette stratégie lui épargnerait le chaos qui pourrait survenir une fois qu’il aurait décidé de se présenter pour un troisième mandat»

Le journaliste et non moins responsable politique de la coalition Wallu Sénégal à Saint-Louis, Moussa Sow Thiam, de fustiger la stratégie anodine, banale et antirépublicaine de Macky Sall pour se maintenir au pouvoir, et assimilable à un népotisme dégradant qui consiste à mettre sur orbite la famille après les bonnes positions et autres sinécures servies à Aliou Sall, Abdoulaye Thimbo, Mansour Faye, Thérèse Faye, Adama Faye, Birame Faye, Ibrahima Faye, etc. «En tout cas, ceux qui doutaient encore de la mise en œuvre du projet de dévolution monarchique de la dynastie Faye Sall peuvent à partir de maintenant se faire une idée de la faisabilité dudit projet», alerte Moussa Sow Thiam.

Correspondant particulier

CMU
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