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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Tout système de relations professionnelles est composé d’acteurs ( le gouvernement , les employeurs , et leurs organisations, les travailleurs et leurs syndicats ), de procédures d’établissement des règles et lois relatives aux relations professionnelles, et contexte qui constitue le cadre d’évolution des acteurs  Le contexte tel que défini est composé de trois éléments : Les caractéristiques technologiques, le marché et les contraintes budgétaires, et le contrôle et la distribution du pouvoir dans la société. La difficulté consiste à déterminer à partir de quel moment il est possible de conclure qu’un élément du contexte a plus d’impact que les autres sur les procédures d’établissement des règles et lois. Il ne fait aucun doute aujourd’hui au Sénégal l’élément du contexte qui a déterminé tous les autres aspects des relations professionnelles a été L’ERESION du pouvoir d’achat des travailleurs.

La hausse de l’inflation constatée depuis la fin de l’année dernière continue à s’accélérer ces derniers mois dans le pays de l’UEMOA , notamment au Sénégal. L’élément du contexte qui a déterminé tous les autres aspects des relations professionnelles est le niveau assez élevé de l’inflation ; ce sont donc les contraintes et le marché qui devraient dans une large mesure intervenir dans les rapports de force entre gouvernement , employeur et travailleurs. Pour faire face à l’inflation une décision mixte interprofessionnelle du 06 juin 1986 entre  - la CNES, l’UNISYNDI , le SCIMPZX et le SYPAOA d’une part 

 - la CNTS d’autre part,  Est convenu, une augmentation du salaire mensuel forfaitaire de 3000 f est appliqué a tous les salariés permanents ou non à compter du 1 janvier 1986.

 

Cette augmentation porte le nom d’indemnité de cherté de vie et étendue par l’arrêté interministériel n 1371 MFPT - DTSS - MEF en date du 09 novembre 1989 portant extension de l’indemnité de cherté de vie à toutes les catégories d’entreprises (Jos du 13 janvier 1990) . Par conséquent s’appuyant sur ledit Arrêté et compte tenu du niveau assez élevé de l’inflation (+ 2%) il est est du ressort des centrales les plus représentatives d’ouvrir des négociations avec l’état, les employeurs et leurs organisations au fin d’ augmenter les salaires proportionnellement à l’érosion du pouvoir d’achat des travailleurs. J’accuse le silence coupable des organisations syndicales par rapport à la pauvreté des travailleurs.

 

 

Il est, en ce bas monde, des êtres dont le parcours plus ou moins long, plus ou moins éphémère, peut être assimilé à quelque chose d’étrangement divin. En effet, des paroles formulées aux actes posés, tout ce qui émane de ces personnes là, à y regarder de près, peut indiquer pour des êtres tant soit peu avertis, une  provenance surnaturelle, dépassant de loin une quelconque compréhension humaine. Celle dont il est question dans ces propos, appartient sans aucun doute, à cette catégorie là. Qu’on les appelle érudits, immaculés, saints, d’une générosité sans bornes, d’une bonté sans limites, d’une croyance écarlate, ces personnes sont à  coup sur des élues de Dieu Le Tout Puissant. C’est absolu. On  a beau vouloir exceller, dans tous les domaines de la vie, mais s’il n’y a pas une once divine pour accompagner, l’objectif peut ne pas  être atteint. Fatoumata DIAGNE par son sobriquet FIFI, défunte épouse Mme NIASS peut, naturellement être logée à cette enseigne.                                    

 De l’enfance à l’adolescence

Plusieurs témoignages concordent sur son parcours atypique. Sénégalo-malienne, de père thiessois et de mère malienne, Fatoumata DIAGNE plus connue sous le pseudonyme consacré de FIFI, est native de Thiès, une des régions à histoire très chargée dans cette partie centre ouest du pays de Lat Dior et de Cheikh Anta DIOP. Sa terre natale de Thiès dénote déjà, par cette mixité africaine consolidée par le chemin de fer Dakar-Bamako, cet esprit de révolte et de résistance face à toute forme d’oppression ou de domination dressée sur son chemin, qu’elle combattra plus tard dans son parcours politique. Dans le quartier Hersent, ses frères et tantes de sa famille paternelle ainsi que ses amies d’enfance avec qui elle a partagé l’école et les jeux rappellent comment FIFI était adulée, polie, respectueuse des personnes âgées dont sa grand-mère paternelle qui l’aimait plus que tout. D’ailleurs Mame Ndawa dont il s’agit, avait fini de prendre la place d’une mère qui vivait à des centaines de kilomètres au loin, en pays voisin. Ainsi, entre études scolaires et cheminement social, elle poursuivra son cursus social qui la mènera à sa rencontre avec un jeune homme qui, faisant la navette entre Louga, Dakar et Thiès où lui aussi avait des parents, allait devenir son époux.

 A l’épreuve de mère, d’épouse et d’éducatrice

Ainsi donc après la bénédiction de la grand-mère doublée de mère, Mame Ndawa, et du père, la voilà sur le chemin du Ndiambour d’Alboury Ndiaye dans précisément la Commune de Louga au quartier Santhiaba Nord, à la maison conjugale où, encore des témoignages, belle mère Sokhna Fatou Ba et Mame, s’arrachaient la nouvelle recrue, leur belle fille Fatoumata Diagne FIFI devenue Mme Niass. La présence de la belle fille se savait dès les abords de la demeure des beaux parents. En effet, nous dit-on, Fifi se levait comme à son habitude dès l’aube, se dirigeait au dehors, balai à la main pour rendre propres les abords et l’intérieur de la concession de sa seconde famille. La belle mère et la grand-mère, comme à Thiès, l’aimaient plus que tout. C’est pourquoi elle ne s’est jamais sentie dépaysée et avait hâte de revenir à Louga, sachant qu’elle y serait toujours accueillie à bras ouverts.

Quelque temps après, cap sur la région de Dakar où entre les localités de Guediawaye, la Cité Gendarmerie et l’Unité 3 de Keur Massar, elle allait accompagner son mari et poursuivre sa trajectoire sociale en tant que mère et épouse. Mais éduquée à ne jamais baisser les bras, pleine d’énergie, elle va prendre plusieurs initiatives dans le domaine éducatif. Il reste entendu que Fifi ne faisait rien sans avoir l’aval de son époux. C’est une de ses autres qualités saluées par toutes celles et tous ceux qui la connaissaient. C’est encore une vertu religieuse dont elle s’inspirait fortement. De fil en aiguille, elle allait articuler l’éducation de ses enfants et la prise en charge de jeunes enfants. Dans son nouveau domicile de l’Unité 3, de 11 puis 27, elle allait totalement se lancer dans la socialisation des tous petits.

Dans ces nouvelles habitations des Parcelles et de Jaxaay érigées grâce au Président Wade pour désengorger les zones inondées entre Pikine et Guediawaye, elle se voit confier les enfants de mères enseignantes, vendeuses et commerçantes qui, chaque jour acheminent leurs enfants chez Tata FIFI, pour ne les reprendre qu’en fin d’après midi. Poursuivant ainsi son petit bonhomme de chemin, elle envisagea alors l’ouverture de classes dans le cycle élémentaire. Le Groupe Scolaire Keur Mame Ndawa voyait ainsi le jour, Keur Tata FIFI en étant le précurseur. De fil en aiguille, le groupe continuait dans sa lancée jusqu’à occuper aujourd’hui une place prépondérante sur l’échiquier scolaire dans le nouveau département de Keur Massar, en introduisant le cycle du Moyen-Secondaire, dans les ordres d’enseignements de l’Etablissement. Depuis quelques années déjà, le GSKMN enregistre les meilleurs résultats au CFEE, aux  examens d’entrée en 6e et au BFEM. Fifi avait compris depuis fort longtemps l’importance de certains intrants dans les considérations d’ordre pédagogique.

En tant que Directrice du GSKMN, elle mit en place le volet Transport et Cantine Scolaire permettant ainsi aux parents d’élèves de placer leurs enfants dans de meilleures conditions d’apprentissage. Très tôt le matin, le groupe de chauffeurs et d’accompagnants parcourent en bus GSKMN des kilomètres de route pour aller prendre les élèves et les apprenants chez eux pour les acheminer à l’école. Elle tenait particulièrement à ces deux volets qu’elle jugeait importants pour atteindre les objectifs de performance et d’excellence que le GSKMN s’était assignés. Les mêmes trajets seront arpentés à 16 heures tous les jours, sauf les Mercredi et Samedi, où c’est à 13 heures que le chemin inverse sera parcouru. La cantine scolaire permet aux élèves et aux tout-petits de se restaurer en mi- journée, vu que l’instauration de la journée continue est l’option prise par la Direction du GSKMN.

Sur le front social et politique

Que dire des actions entreprises par Fifi sur les plans politique et social ? Mme la Directrice du GSKMN, tout en étant très versée dans les questions d’éducation n’en était pas moins une véritable actrice sociale. En effet, n’est ce pas elle qui faisait du porte-à-porte sur l’étendue du périmètre communal en sensibilisant les pères et mères de familles sur l’importance de l’état civil, aussi bien pour les enfants que pour les adultes eux-mêmes ? Beaucoup de témoins affirment que c’est grâce à elle, si un grand nombre d’enfants et d’adultes disposent aujourd’hui de leurs bulletins et extraits de naissance d’une part et d’autre part, de leurs pièces nationales d’identité. Sur un autre registre, les habitants des différentes cités, parfois distantes de plus d’un kilomètre affirment disposer d’eau potable à partir du robinet érigé devant son domicile à l’unité 3. Même les daaras et les enfants talibés étanchent leur soif grâce à Fifi.

Le Mouvement des Jeunes Humanitaires des Parcelles regrettent le Rappel à Dieu de leur Marraine.

En effet, nous disent ils, c’est Fifi qui a donné le nom d’humanitaire au Mouvement qui leur a fait obtenir le Récépissé, qui les a toujours accompagnés pendant des années, durant le mois de Ramadan avec les kits alimentaires dénommés ‘’Ndogou Populaire’’. Restant dans ce volet social et humanitaire, les habitants des différentes localités citées (et jusqu’à Thiès, Guediawaye entre autres, affirment que le soutien de Fifi ne leur a jamais fait défaut. Au-delà des denrées alimentaires, des factures d’eau et d’électricité, du paiement de frais médicaux ou de factures scolaires), elle s’est battue pour que l’Unité 3 où elle résidait, ait sa Mosquée grâce à l’ONG ARPIECA qui non seulement a totalement construit la Mosquée, mais a distribué des kits alimentaires durant les mois de Ramadan successifs en collaboration avec Fifi.

Même durant la Tabaski, de la viande était distribuée à des indigents avec le bœuf immolé grâce à ARPIECA. Cette ONG continue ses actions en reconnaissance et en signe de fidélité vis-à-vis de leur partenaire Fifi aujourd’hui rappelée à Dieu. Mme la Directrice du GSKMN, marraine du Mouvement Humanitaire des Jeunes des Parcelles, était aussi Présidente du GIE Bokk Nday Bokk Baay. Les femmes avec qui elle s’accompagnait, ont affirmé lui être redevables puisque non seulement elle a créé le Groupement qui dispose de sa reconnaissance juridique, mais elle a su être autonome. Financièrement, Fifi leur a appris à compter sur leurs propres forces ; ce qui leur a permis de verser des montants de 200 à 300 000 aux membres du GIE qui en font la demande le 11 de chaque mois, jour qu’elles ont choisi pour se rencontrer.

Sous un autre rapport, Fifi a su rassembler les femmes et les jeunes des Parcelles autour d’une Coalition ‘’Sama Gox, Sama Askan’’ (Mon quartier, Mon Peuple) en 2014, dans le but de conquérir des suffrages aux Elections Locales d’alors. Devenue Conseillère Municipale, elle allait inscrire ses marques dans la marche de la Collectivité Locale en initiant un certain nombre de programmes au profit des femmes en tant que Présidente de la Commission Municipale pour l’Entreprenariat Féminin. C’est ainsi que des femmes ont pu bénéficier de modules de formation sur le leadership, sur les transformations de produits locaux entre autres.

Sur le plan politique, voilà une militante engagée dès les premières heures contre l’arbitraire, l’oppression ou l’impunité. Elle portait par devers elle, l’ensemble des valeurs positives de notre société. Selon ses camarades de Yoonu Askan Wi, le Délégué Général Madièye Mbodj en tête, Fifi était l’incarnation des Valeurs de nos héroïnes Njeumbeut, Ndaté Yalla Mbodj, Aline Sitoé Diatta, de nos Saintes Mame Fawade Wellé et Mame Diarra Bousso pour ne citer que celles là. Ses sœurs du Forum des Femmes Dakaroises sous la houlette de leur Présidente Yacine Diagne, continuent à pleurer son départ prématuré vers l’éternel, tellement elle jouait un rôle essentiel dans le dispositif. D’ailleurs la plupart de ses camarades dans le Département de Keur Massar ont souligné que si elle était encore en vie, elle serait naturellement choisie pour diriger la Mairie de Keur Massar Sud ou pourquoi ne pas être Présidente du Conseil Départemental.

Elle en avait le charisme et le leadership. Dieu en a décidé autrement. Néanmoins, ses proches parents, ses camarades, les femmes du Gie Bokk Nday Bok Baay, son époux en premier lui jurent reconnaissance et fidélité dans la dynamique de poursuivre l’œuvre immense qu’elle a légué à sa descendance, pour la postérité.  

                                                                           LA FONDATION

                                                                              

         

 

 

 

  

C'est une lourde enveloppe que la responsable de l'APR de la commune de Dieuppeul Derkle, Mareme Tabane a dégagée aux fins de permettre aux populations, notamment aux femmes, de bien passer la fête de Tabaski, et dans la dignité. Un appui financier sous forme de cash-transfert qui s'inscrit dans le sillage de la méthode utilisée par le président de la République qui,  récemment, a permis à des millions de ménages de disposer d'un soutien. 

 

Comme à la veille de chaque grande fête, korite et Tabaski, Mareme Tabane se démène pour assister les populations de sa localité. Entre dons en nature et des enveloppes financières, la responsable de l'APR mobilise les femmes pour leur permettre de bénéficier de ses largesses, comme le font les plus grands responsables qui disposent de portefeuille de l'État.

 

Expliquant son geste, Mareme Tabane déclare: ''Dans ces moments de grandes sollicitations, les responsables doivent se substituer au président de la République pour assister les populations. Cela permettra  de rendre visible sa politique sociale dont l'importance a fini de convaincre les plus sceptiques''. 

 

En plus soucieuse de permettre au président Macky Sall de disposer d'une majorité absolue à l'assemblée lors des prochaines législatives du 31 juillet, Mareme Tabane lance un appel aux militants et sympathisants, de voter les listes de Benno Bokk Yakaar. '' Il faut qu'on continue cette dynamique d victoires enclenchées depuis 2012. Cela signifie que les Sénégalais dans leur grande majorité adhérent à la bonne vision du chef de l'État pour un Sénégal émergent'', fait-elle savoir.

 

 

Ils étaient en grève de la faim pour exiger de l'État du Sénégal leur recrutement dans la fonction publique. Une doléance entendue par le Président de la République qui, en Conseil des Ministres de ce mercredi 6 juillet, a donné des directives allant dans le sens d'insérer les personnes handicapées diplômées. Pour le mouvement national des handicapés républicains, ''cette importante mesure est à saluer avec la plus grande énergie, car elle confirme tout le bien qu'on disait de la politique sociale du chef de l'Etat. Et aussi elle s'ajoute aux nombreux acquis déclinés dans le cadre de la loi d'orientation sociale soutenue par les pouvoirs publics depuis 2012''. 

 

Le bureau du mouvement des handicapés républicains se réjouit de la décision de recruter les diplômés handicapés en gréve de la faim. Le président Toumani Camara et ses camarades applaudissent une telle initiative qui, selon eux, renforce la politique sociale du président Macky Sall qui a encore prouvé qu'il accorde une place prépondérante à  l'égalité des chances et à la promotion des droits des personnes handicapées. 

 

Cette mesure est édictée dans un contexte de pré campagne pour les élections législatives et pour lesquelles, le chef de l'Etat a encore démontré sa volonté de faire de l'inclusion sociale un point phare de sa ligne de gestion.   En effet, se félicitent les membres du MNHR, '' le président Macky Sall a décidé d'inclure dans les comités électoraux départementaux et communaux le Pôle des personnes handicapés, ce qui est une avancée dans l'organisation des formations politiques. Pour Cheikh Ndiaye, Vice Président du mouvement, '' en perspective aux prochaines joutes du 31 juillet aussi importantes que les législatives, nous remercions et approuvons la.decision du Président Macky Sall qui implique les personnes handicapées dans l'organigramme des comités électoraux et départementaux. Nous percevons bien ce message qui est pour nous une invitation à redoubler d'efforts dans la coalition Benno Bokk Yakaar, et à participer activement aux efforts de conquête  d'une majorité confortable à l'Assemblée nationale''.

 

 

Les propos tenus par Ousmane Sonko, selon lesquels, le président de la République "a un problème particulier avec la Casamance et les Casamançais. Cette stigmatisation est extrême, surtout ceux qui ont des noms à consonance Diola", ont suscité, hier, une violente réplique de Lat Diop. 

 

"C'est vraiment honteux et scandaleux, qu'un homme politique, formé à l'école de la haute administration, puisse tenir des propos aussi irresponsables et dégueulasses, dans une République. Je précise que, lors de ma dernière conférence de presse, j'avais dit à qui voulait l'entendre, que le leader de PASTEF, Ousmane Sonko, est un fractionniste, un rebelle et un ethniciste qui ne s'assume pas. Il est en train de prouver au monde entier que tout ce que j'avais dit sur lui était vrai", assène-t-il. 

 

Le responsable "apériste" dans le département de Guédiawaye d'enfoncer le clou : "Ousmane Sonko ne se considère pas comme un sénégalais. C'est la raison pour laquelle, il ne respecte aucune institution du pays. Vous ne l'avez jamais vu compatir quand l'armée enregistre des décès. Vous ne l'avez jamais vu communier avec le peuple sénégalais, en cas de joie nationale, comme ce fut le cas, lorsque les Lions ont remporté la Coupe d'Afrique des nations de football. Quand le Président a invité toute l'opposition à l'accueil des Lions du football, il a trouvé le moyen de ne pas venir à l'aéroport". 

 

En outre, Lat Diop relève, pour le déplorer, que le chef de file de PASTEF "fait insulter les marabouts, les forces de défense et de sécurité, le président de la République, les magistrats, toutes les institutions". "C'est un séparatiste dont l'objectif est de saper l'unité nationale. Mais, qu'il sache que c'est peine perdue. On est en période électorale. Réglons cette question. Et ensuite, il faudra régler son problème, parce que les Sénégalais en ont marre de lui", fulmine également M. Diop.   

 

Le Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE) assure que "le président de la République, Macky Sall, ne connaît ni Diola, ni sérère, ni Wolof, ni toucouleur. Il ne connaît que les fils du Sénégal en tant que père de la Nation".  A l'en croire, "toutes les personnes de bonne foi savent que le Président Macky Sall porte la Casamance et les Casamançais dans son cœur. Il a beaucoup fait pour le Sud du pays. Ce qu'il a fait là-bas, aucun président de la République du Sénégal ne l'a fait". 

 

En guise de conclusion, Lat Diop martèle : "Je ne parle pas en l'air. Ousmane Sonko, il faut le combattre par tous les moyens. C'est un danger pour la République. Il faudra que la République prenne ses responsabilités pour régler ce cas. Ousmane Sonko est une menace pour la cohésion nationale, il faut l'arrêter. Il veut se suicider, parce qu'il sait ce qui l'attend. Mais, il ne perd rien pour attendre".

Cela fait presque deux ans que la Cour d’appel de Dakar a blanchi Mme Aïda Ndiongue, avant d’ordonner à l’État de lui restituer ses biens. Mais depuis lors, aucun franc n’a été restitué à l’ancienne mairesse des HLM qui vit actuellement une injustice morale et financière. Aussi, ses avocats, parents, amis et sympathisants prennent l’opinion à témoins. Pour cause, depuis l’ordonnance de non-lieu rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) et une décision de la Cour d’appel demandant la restitution de ses biens, Mme Aïda Ndiongue peine à retrouver son patrimoine. 

 

Pour Youssou Dieng,  porte parole du RASAN, « dans cette affaire, la Justice avait ordonné à l’État de lui restituer tous les biens.  A partir d'aujourd'hui, nous prenons la bataille en main. Il faut faire en sorte que Macky Sall restitue à Aïda Ndiongue son argent. Qu'on lui rembourse intégralement son argent. C'est de l'arnaque, du vol déguisé ». A l'en croire, « ce combat ne doit pas être seulement celui des  sympathisants de Aïda Ndiongue, mais celui de tous les Sénégalais ».

 

  1. Dieng  précise que c’est le président de la République qui doit pousser à l’application de cette décision, car, c'est l'état qui a empêché à Mme Aïda Ndiongue de faire son travail social, surtout pendant la période de tabaski. 

 

La défaite du camp présidentiel dirigé par le ministre de la Santé d’alors Abdoulaye Diouf Sarr lors des locales dernières à Yoff a été due non à la force de l’opposition mais plutôt à la division dans les rangs de la majorité présidentielle. La frustration qui a émané de l’éviction dans la course aux locales des listes départementales et locales de la principale force de frappe qu’est l’actuel Directeur du centre hospitalier Abbas Ndao et responsable Apr dans la dite commune le Dr Amadou Ndiaye, a fini de donner les véritables causes de la débâcle. Le vote- sanction a ainsi émané de la jeunesse de tout un terroir derrière celui qui est à ses chevets, le Dr Amadou Ndiaye, de surcroit Coordonnateur National du Mouvement And Doleel Marième Faye Falaat Macky Sall. L’entité qui a étendu ses tentacules dans des pays comme le Maroc, la Tunisie, l’Espagne, le Canada, les Etats- unis d’Amérique, etc, s’est attelée à la visibilité des actes posés par la première dame dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations et de la prise en charge financière et matérielle de leur vécu quotidien ( eau, électricité, santé, éducation, pèlerinage aux lieux saints, manifestations religieusamases, etc). Le mouvement qui a connu un élargissement considérable de ses rangs, avec une soixantaine d’associations qui y ont adhéré, continue aussi de vulgariser et de promouvoir les grandes réalisations dans tous les domaines du président Macky Sall.

En dépit des coups bas, rivalité et trahisons dont il est victime de la part du camp de Abdoulaye Diouf Sarr ( il a lui-même accueilli les premiers pas de Abdoulaye Diouf Sarr à l’AFP), , Dr Amadou Ndiaye ( il est Docteur d’Etat en pharmacie et Docteur d’Etat en génétique des populations) continue de plus belle ses actions sur le terrain politique alliées à ses charges de Directeur de l’hôpital Abbas Ndao où il est placé à la tête depuis 2021 avec la bénédiction du président Macky Sall lui- même. Ses performances administratives et professionnelles ont expliqué que sous son magistère, les recettes de l’hôpital sont ramenées à plus de 500 millions de frs cfa et les salaires du personnel régulièrement payés

Il continue d’être fortement appuyé par les autorités coutumières locales ( Jaraaf, Ndeyedji Réew) , les populations, les militants et en particulier les jeunes et les femmes.

Il est révélé qu’avec « les promesses non tenues par l’actuel coordonnateur du comité électoral Abdoulaye Diouf Sarr, Dr Amadou Ndiaye a débloqué plus d’une vingtaine de millions de frs » cfa tirés a-t-on révélé,  d’appuis de ses souteneurs personnels, pour pouvoir satisfaire les attentes des militants et des populations.

Même si aujourd’hui, il ne figure pas sur les liste des députables, il s’est davantage retroussé les manches, en tant que vice- coordonnateur local, pour appuyer la liste du camp présidentiel. Il a eu à faire savoir «  Je travaille en particulier pour le président Macky Sall. J’ai depuis longtemps adhéré à sa vision et à ses options de conduire le Sénégal vers l’émergence et le bien -être des sénégalais. Je ne céderai devant aucun obstacle et cela les leaders de l’opposition comme Sonko ou Barth sont les premiers à en être conscients dit-on ici. Aucun sacrifice ne sera de trop pour moi, pour participer à la victoire du camp présidentiel lors des prochaines législatives. Afin de donner une majorité confortable au président Macky Sall à la prochaine législature ».

Dr Amadou Ndiaye dit ainsi œuvrer pour la réunification des forces disparates du camp présidentiel, la remobilisation des troupes, la massification, pour faire face à l’adversaire commun, qu’est l’opposition.

Mohamed Al Amine THIOUNE

 

 

"La mouvance présidentielle obtiendra le résultat le plus agréable pour les élections législatives de ce mois de juillet surtout à Mbao, dans le département de Pikine et partout au Sénégal"

 

"Macky Sall n'a jamais perdu les élections au Sénégal de 2012 jusqu'à nos jours"

 

Abdou Karim Sall a été accueilli par une foule monstre au théâtre de verdure de Mbao où les chantaient son nom au rythme de Niaani. "Diarama"Aks, monsieur le maire "Gnou Ngui Diegalou", "Bodio Bodio Yee", " So Leen Baale, Dou Ma Leen Baale": Des termes en langue Wolof dont chantait l'assistance dès sa descente de sa voiture avant d'entrer dans la salle. Une situation qui nous emmène à dire que les populations de Mbao ont déjà "votées" pour Abdou Karim Sall.

 

Il est 11 heures 30 minutes. Des sages, des représentants de la coalition de bby, des notables, des jeunes et des femmes, même le chefs de village sans parler des enseignants étaient déjà sur place. Elimane Seck en mode de présentateur de cérémonie annonce l'arrivée du maire de Mbao. Les intervenants étaient nombreux. Chacun parlait de ses engagements dans l'arène politique pour soutenir Abdou Karim Sall qui est le soldat du Président de la République. ET l'actuel locataire de la mairie de déclarer que, " Macky Sall n'a jamais perdu les élections au Sénégal de 2012 jusqu'à nos jours.7.500 voix étaient les résultats pour bby face à ses adversaires lors des élections locales passées. La mouvance présidentielle obtiendra le résultat le plus agréable pour les élections législatives de ce mois de juillet surtout à Mbao, dans le département et partout au Sénégal", explique le ministre maire selon qui, " des bâtiments sont en phase de construction au niveau de la mairie pour lutter contre les inondations et pour permettre au personnel de mieux travailler". Poursuivant ses propos, il déclare que, " certaines routes seront pavées. Les travaux pour le curage des points d'eau et la construction de canalisations pour l'évacuation des eaux pluviales stagnantes sont en cours. D'ici deux ans, Mbao aura d'un autre visage. 35 agents qui travaillaient dans des conditions précaires et douteuses, ont été régularisés et renumeres". Une telle mobilisation n'a jamais été enregistrée dans le département de Pikine. Toujours est-il que pour Abdou Karim Sall" des investissements vont être fait dans tous les domaines pour améliorer les conditions des vies des populations de Mbao. Je serai votre serviteur et les portes de mon bureau resteront ouvertes pour vous qui m'avez fait confiance.  Les réalisations en cours font parties de mon programme lors de la campagne électorale. J'appel tout le monde au travail pour accompagner le président de la république", souligne le ministre maire qui se dit satisfait de la mobilisation des "Mbaois"qui l'ont accueillis à grande pompe.

COMPOSANTE DU COMITÉ ÉLECTORAL, MIS EN PLACE

Gheikh Diaw, Elimane Seck, Maodo Gueye, Abdou Aziz, Amina Dia, Ale Samb etc... Suffisant pour qu'Abdou Karim Sall qui fait parti des responsables qui ont toujours gagnés leurs bases politiques et qui a pris la parole, promettre une victoire à la coalition de bby au niveau de Mbao pour les élections législatives du 31 juillet prochain.

Modou Touré

 

Le Sénégal vit depuis un certain temps une situation délétère causée par la violence  née des manifestations et initiatives politiques. Ainsi, plus les élections législatives s'approchent, plus les populations craignent de vivre le chaos, avec ses conséquences tant économiques que sociales. Cette situation interpelle les membres du Mouvement des Jeunes Elites de Demain (JED) qui, en marge d'une journée de synthèse de philosophie des candidats au Baccalauréat, invitent les différents acteurs politiques à plus de fair-play, de sérénité et  de tempérance dans les propos lors de leurs différentes activités. Mieux, indique Baye Talla Thiongane, coordonnateur dudit mouvement, «nous allons nous déployer sur le terrain pour porter la sensibilisation auprès des populations afin de ne jamais répondre aux appels de casse et de violence orchestrés par une partie de la classe politique».

 

Les membres de JED sont catégoriques: «nous sommes des jeunes engagés pour promouvoir la paix et la stabilité dans notre pays, et cela démarre par la commune de Golf Sud où nous habitons. Le constat est que depuis la fin des élections locales, le discours politique est teinté de menaces et de violences, si ce ne sont que des insultes. Or, le discours qu'on veut entendre, en tant que jeunes, acteurs de l'émergence et avenir de demain, est différent de nos aspirations. A cet effet, nous nous organisons pour regrouper le maximum de jeunes possible afin de pouvoir intervenir dans la sensibilisation». En effet, souligne le coordonnateur des JED, et pour qui l'avenir d'un pays dépend de sa jeunesse, «conscients de nos devoirs et de nos droits, mais sachant surtout que nous devons apporter dans ce pays, il y a lieu de ne pas se disperser. Car, nous estimons que chacun peut suivre son idéologie ou son leader politique, mais nous tenons à ce que les jeunes proposent une alternative dans la vision qu'il conviendra de partager avec les acteurs politiques. L'objectif est juste de sauver notre pays pour le propulser vers d'autres élans de développement».

 

 «Nous avons compris, en définitive, que ce ne sont pas certains hommes politiques qui vont changer le visage du Sénégal, parce que tout simplement, ce que nous avons vu jusqu'à présent ne convainc personne, à part que les importantes réalisations du Président Macky Sall qui, apparemment, a beaucoup fait. Il faut le dire, les projets sortent de terre, les infrastructures, les emplois et bien d'autres acquis sociaux restent les atouts qui peuvent permettre au Sénégal de relever la tête», reconnaît Baye Talla Thiongane

                                                                         

Son nom fait vibrer les profondeurs du delta Saloum

Sa voix a atteint les divers horizons des mangroves du Saloum.

Symbole de résistance et d’engagement, elle parlait pour toutes les femmes des 21 îles du Saloum

Elle est née dans ce petit paradis terrestre suspendu entre l’océan Atlantique et le fleuve Saloum

Une île au multiples choix. Choix entre le poisson de mer et celui du fleuve Saloum

Choix entre les fruits sauvages des forêts classées et ceux de la mer Saloum

Choix entre le rythme des vagues de l’océan et du silence des mangroves du Saloum

Choix entre les constructions modernes face à l’océan et les cases des pécheurs du Saloum

Choix entre partir pour la terre ferme et rester dans les îles sans voitures ni pollution

Sa tendre enfance fut bercée par les chants des oiseaux et la brise matinale de la mer Saloum

Les promenades en pirogues entre les bolongs, la cueillette des huitres sur le sable fin du fleuve Saloum

Les recueillements dans l’île déserte de Sangomar pour un avenir meilleur des enfants de Saloum

Elle se décida et son choix fut de rester ; rester pour défier cet avenir incertain dans le Saloum

Elle resta pour changer les choses, pour bousculer les hiérarchies, pour réveiller les démons de Saloum

Changer les conditions de vie des femmes en refusant la fatalité dans ce terroir qu’est le Saloum

Bousculer les hiérarchies pour donner la chance à celles qui en ont besoin pour un meilleur Saloum

Réveiller les démons des profondeurs des îles pour une protection du delta Saloum

Alors que s’annonçaient les découvertes de pétrole et de gaz dans ce delta Saloum

Elle se souciait de l’avenir des futures générations face à cette exploitation dans le Saloum

Et au fur à mesure qu’elle portait la voix de l’éveil des consciences dans son natal Saloum

Elle sentait une faiblesse au plus profond d’elle et une voix qui lui parlait du futur de Saloum

N’ayant le temps de la partager, n’ayant la force de l’articuler, Alima Sarr alluma une flamme et s’éteignit

 

 Ibrahima THIAM

 

 

 

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