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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Lena Sène, Présidente et CEO de DCA Africa, a participé au Qatar Economic Forum organisé à Doha du 20 au 22 Juin 2022. Invitée par Bloomberg, sponsor de l'évènement, notre compatriote participait au panel "The Futur of Public-Private Partnerships", en français "Le Futur des partenariats public-privé".

 

L'importance de cette thématique est liée au fait notamment que, les partenariats public-privé (PPP) jouent un rôle crucial dans l’accélération des transformations des prochaines générations qui relient les communautés, améliorent la prestation de services et stimulent la croissance économique. Les PPP représentent environ 10 % des investissements annuels dans les infrastructures des gouvernements des pays en développement et environ 3 % des dépenses mondiales en infrastructures.  Le panel, modéré par Ruth David Chef Adjoint du Bureau de Londres de Bloomberg, a exploré comment les gouvernements et l’industrie peuvent tirer parti des leçons apprises pour améliorer les partenariats public-privé. 

 

Durant son intervention, Mme Léna Sène a notamment souligné le besoin réel d’intégrer la dimension ODD (Objectifs de développement durable) afin de mesurer l’impact social et la performance ESG (environnement/social et gouvernance) des projets de PPP. Elle a aussi noté la nécessité de préserver l’équilibre économique entre toutes les parties prenantes, y compris la société civile. Objet de nombreuses attentions lors de cette importante rencontre, Léna Sène a ainsi été sollicitée par des médias la télévision qatarie AL JAZEERA, de même que des hommes d'affaires et autres investisseurs désireux d'en savoir le plus possible sur des opportunités de partenariats et le Sénégal.

 

Notre compatriote a débattu aux côtés de : Saleh Majid Al-Kulaifi, Sous-secrétaire Adjoint aux Affaires Commerciales au Ministère du Commerce et de l’Industrie de l’État du Qatar, Miguel Azevedo Directeur General de Citigroup au Moyen-Orient et en Afrique, Luay Al Shurafa Président et Directeur général de General Motors en Afrique et Moyen-Orient, Mohammad Barakat Directeur Général et Trésorier du US-Qatar Business Council, Mujtaba Jaffer Président Exécutif d’Africa Gas and Oil Company et PDG de Grain Bulk Handlers, Saoud Al-Attiyah Sous-secrétaire Adjoint aux affaires économiques, Ministère des Finances du Qatar.

 

 Le Qatar Economic Forum, rencontre d’envergure mondiale, accueille chaque année des chefs d’État, d’entreprises et des experts de divers horizons pour réfléchir sur des pistes en mesure de relever certains des défis les plus urgents du monde, à travers le prisme du Moyen-Orient. Au registre des officiels, l'édition 2022 a été rehaussée par la présence de Son Excellence Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani Emir du Qatar, Son Excellence Dr. Hage G. Geingob Président de la Namibie, Son Excellence Faure Gnassingbé Président du Togo, Son Excellence Paul Kagamé Président du Rwanda, Son Excellence Kassym-Jomart K. Tokayev Président du Kazakhstan, Son Excellence Irakli Garibashvili Premier Ministre de la Georgie.

 

 *Les rideaux sont tombés sur la 34e édition de la Semaine Nationale de l'Enfant (SNE). Lancée le 16 juin à Sédhiou en même temps que la célébration de la 32e Journée de l'Enfant Africain (JEA), la SNE a été clôturée ce 23 juin dans le département de Keur Massar par le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants.*

 

Keur Massar a battu le record de mobilisation lors de la clôture de la Semaine Nationale de l'Enfant. Venue présider la cérémonie, le ministre Mme Ndèye Saly Diop Dieng, a rendu un vibrant hommage aux enfants avant d'appeler au renforcement de la mobilisation pour assurer leur protection contre toutes formes de maltraitances.

Le Sénégal, pour sa part, accorde plus que jamais une attention particulière à la promotion des droits et la protection des enfants, placées au cœur du capital humain.

Notre pays dispose, en outre, de moyens de protection de l’enfant et des Comités Départementaux de la Protection de l’Enfant (CDPE) sont installés sur l'étendue du territoire national grâce à l’adoption en 2013, de la Stratégie Nationale de la Protection de l’Enfant (SNPE).

Selon le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, de grands pas ont été réalisés dans ce domaine. En plus de l'adoption de la SNPE, des lois sont votées pour protéger davantage les enfants (loi contre le viol et la pédophilie, les MGF, le travail des enfants, le mariage précoce des enfants...).

Des réalisations saluées par les acteurs et PTF qui appellent à maintenir le cap.

Cette cérémonie a aussi été l'occasion pour les enfants de s'exprimer.

Cette année, les activités se sont tenues au tour du thème "Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013".

 

Maintes fois repoussés malgré l'insistance des populations, les travaux de la Route des Niayes-Tally Diallo- Keur Massar tardent à voir le jour. Avec l'hivernage qui s'installe, cette route devient impraticable et cause d'énormes désagréments aux usagers. Suffisant pour que Malal Diallo, responsable Apr du département de Pikine monte au créneau et sollicite l'intervention urgente du président Macky Sall pour soulager cette vieille doléance, surtout que, dit-il, '' le Ministre de l'économie nous avait rassurés sur la disponibilité du financement''.

 

Après avoir reçu en audience le collectif des usagers habitants  Djeddah Thiaroye Kao et Thiaroye Yeumbeul, Malal Diallo implore l'intervention du chef de l'État. ''Non seulement nous déplorons le retard dans le démarrage de la réhabilitation de la route principale, mais nous fustigeons le fait qu'aucun des engagements du Ministre Amadou Hott n'a jusqu'ici été respecté. Nous sommes en hivernage et cette route devient impraticable, avec la conséquence de voir les désagréments désenchanter les usagers de cette artère principale. Nous alertons de ce fait le président de la République sur le fait que les autorités qui habitent cette localité se détournent des préoccupations des populations confrontées à des difficultés énormes en cette période d'hivernage. Même si sur le plan politique, l'Apr est toujours sortie victorieuse des élections précédentes,  les doléances restent sans solution'', se.plaint Malal Diallo. 

 

 Concernant cette route, le Ministre Hott avait annoncé décrocher un financement de la Chine à hauteur de 50 millions d'euros, soit 30 milliards FCFA, destiné à la réhabilitation de cette voie qui Route des Niayes-Tally Diallo-Keur Massar. ''C'est plus une exigence, mais une demande sociale dont les usagers sont en droit d'attendre des autorités'', explique Malal Diallo, responsable Apr dans la commune Djeddah Thiaroye Kao

 

 

Le verdict est finalement tombé. Ahmed Aïdara et compagnie ont été placés sous mandat de dépôt. Depuis vendredi dernier, ils étaient en garde à vue dans les locaux du commissariat de Guediawaye tandis que l'adjoint au maire de la commune de Yeumbeul Nord, lui avait été appréhendé à son domicile, près de la mairie. 

 

Présenté au parquet de Pikine-Guédiawaye ce lundi, les "Yewwistes" ont été poursuivi pour participation à une manifestation non-autorisée, provocation d'un attroupement et trouble à l'ordre public. Une information qui a été donnée et confirmée  par un de ses avocats quelques heures après la décision du tribunal. Le maire de Guédiawaye sera donc jugé en flagrant délit de même que ses compagnons comme le 9ème adjoint au maire de la commune de Yeumbeul Nord. Une source autorisée nous indique que, " Pape Seck fait parti des jeunes qui ont appelés à l'insurrection. Ses paires avaient brûlaient des pneus au niveau de certaines artères de la banlieue au moment où les leaders de leurs partis étaient à la place de l'obélisque pour semer le même désordre". Une même source nous a fait savoir que, " les flics avaient déjà des preuves nécessaires pour arrêter le maire et autres".

Pape fait parti des responsables actifs du parti Pastef en banlieue et il pose beaucoup d'actes pour soutenir Ousmane Sonko dans beaucoup de démarches pour la consolidation de Pastef au niveau de la base. Lors de la manifestation du vendredi dernier, les jeunes "Yewwistes" de Yeumbeul avaient eux aussi avaient sortis pour se faire entendre en barrant les routes, bloquant certaines artères de la banlieue avant d'être disperser. C'est ce qui justifie son arrestation pour rejoindre le maire dans le violon ainsi que certains de leurs camarades de coalition. Placés donc sous mandat de dépôt, eux tous ils vont être jugé le vendredi prochain. Ils dormiront leur première nuit à l'hôtel du quatre avant de faire face au juge des flagrants délits. 

Modou Toure

 

 

Tant que la manifestation reste pacifique, épargnée de violences et n'entrave pas la libre circulation des personnes et des biens, on peut tolérer. Cette déclaration émane du leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) qui poursuit actuellement, dans l'hexagone, une tournée d'informations et de sensibilisation sur les enjeux des prochaines élections législatives qui se tiendront le 31 juillet 2022. Ce périple ne l'a pas empêché de réagir à la proposition de Ousmane Sonko sur le concert de casseroles et de klaxons comme forme de manifestations politiques.

 

Pour Ousmane Faye, ''il faut que ces tueries notées après les appels insurrectionnels de l'opposition cessent. Cela ne peut plus continuer et force restera toujours à la loi. Je m'indigne du fait que les jeunes ne doivent plus être des chairs à fusils et à canon pour l’opposition. Par conséquent, le concert de casseroles et de klaxons peut être admis tant qu'il n'y aura pas de violence, ni d'entraves à la libre circulation des personnes et des biens. Nous sommes dans un état avec une forte vitalité de la démocratie. On accepte que les citoyens s'expriment librement pour manifester leur courroux et leur amertume, mais que ça ne gêne personne''.

 

Et de renchérir: ''Si l'opposition qui n'a rien à prouver aux Sénégalais se permet de faire un concert de klaxons, les militants de Benno doivent faire autant, plus et mieux pour exhiber les multiples réalisations du Président Macky. C'est pourquoi le jour J, c'est à dire le mercredi prochain, que tous les sympathisants de BBY et amis du régime  sortent les tam-tams, les bongos, et autres sifflets, une manière pour nous de montrer que ce que le chef de l'État a fait comme réalisations mérite qu'on en fasse écho. J'en invite tous.les sénégalais qui sont dans leur terroir à respecter ce mot d'ordre et sortir leurs matériels. Nous sommes plus nombreux en termes d'électeurs et nos tam-tams vont noyer leurs casseroles'', propose le patron de MWS en pleine séance d'explications aux Sénégalais de la diaspora.

 

 Ainsi leur a t-il dit, ''vous qui êtes ici à l'extérieur du Sénégal, vous pouvez apprécier, mieux que quiconque, le leadership du président Macky Sall après sa brillante médiation réussie dans la résolution du conflit Russo-ukrainien. Un travail salué par ses pairs africains et la communauté internationale qui a donné satisfaction pour avoir permis la libération des millions de tonnes de céréales et éviter une éventuelle famine. Cette prouesse réussie par le chef de l'Etat est reprise ici dans les chaînes européennes et devrait être saluée par les nationaux. Donc ceux qui vous disent autre chose racontent des contrevérités. L'opposition sénégalaise se distingue dans la manipulation et cherche à tromper les jeunes. Mais vous qui pouvez mesurer les difficultés causées par la crise qui sévit aujourd'hui dans le monde, vous êtes bien avertis, parce que vous savez bien les efforts que le Président Macky fournit tant sur le plan national, avec l'émergence d'infrastructures de développement, qu'international. L'impact de cette crise n'épargne aucune économie, à fortiori celles africaines'', convainc Ousmane Faye.

 

Mais, termine-t-il, ''c'est dommage qu'en collaboration avec une certaine presse, l'opposition et Yaw essaient de torpiller ce beau travail par la désinformation. J'appelle donc tout le monde à se mobiliser pour octroyer au président Sall et la coalition Bby, la majorité confortable à l'Assemblée nationale. Et qu'on n’acceptera plus ces actes insurrectionnels et de défiance vis à vis des institutions. Désormais toute forme d'expression qui entrave la vie des Sénégalais ou qui amène la violence, devient intolérable''.

 

C'est vers les coups de 11 heures que le maire de Guédiawaye a été arrêté, le jour de la manifestation, juste près de l'arrêt Dial Mbaye. De même que sa sœur, son garde rapproché ainsi que d'autres personnes membres du mouvement Guédiawaye La Bokk. Une manifestation qui avait été interdite et qui a enregistrée trois morts et plusieurs blessés, à travers l'étendue du territoire national.

 

Beaucoup de leaders de Yewwi et de leurs militants ont été également arrêtés. D'abord Guédiawaye avait été barricade, surtout aux alentours de la mairie et environs par la force de l'ordre le jour du vendredi dernier. Le cortège du successeur d'Alioune Sall se dirigeait au cœur de la capitale pour rejoindre les autres manifestants. C'est ainsi qu'ils ont été stoppés. Les leaders de Yewwi avaient voulu braver l'interdiction des autorités. C'est ce qui explique d'ailleurs le débordement constaté. Un affrontement entre force de l'ordre et manifestants. Les jeunes ont brûlés des pneus en barrant certaines routes de la banlieue pendant quelques heures avant que la police ne les chasse. Pendant ce temps Ahmed Aidara et ses compagnons étaient sous les verrous, attendant la notification de leur garde à vue. L'indiscipline des jeunes qui ont voulu semer du désordre à travers certains quartiers n'a duré que quelques heures. Et jusqu’à des heures tardives de la nuit du vendredi, le maire de Guédiawaye n'avait pas été libéré. Des responsables comme Khalifa Sall, le maire de Thiaroye Sur Mer étaient sur les lieux pour d'acquérir de la situation du leader du mouvement Guédiawaye La Bokk. Ses proches déclarent que, "monsieur Aidara a passé toute la nuit à pleurer, en déplorant des conditions dont-il a été traité". Plusieurs d'entre eux sont entre les mains des autorités, 48 heures après la manifestation qui a enregistré des morts et des blessés. Ils pourront être poursuivis pour trouble à l'ordre public ainsi que d'autres délits punis par la loi....Une affaire que nous suivons de près...

 

Dakar Science Po (DKSP), la première grande école panafricaine de Science politique, a participé à la 14e édition de la Biennale de l’Art africain de Dakar. Les étudiants de Dakar Science Po ont, en effet, accueilli, le 28 mai dernier, dans leur établissement, un public nombreux venu assister au vernissage de l’exposition de tableaux d’art plastique qu’ils ont entièrement réalisés. L'exposition principale, composée de 59 artistes de près de 30 pays, s’est tenue à l'ancien Palais de justice de Dakar. Ici, les étudiants ont profité des enseignements en art plastique inscrits à leur programme et animés par l’artiste peintre Doudou Sarr Ndoye. Ils se sont révélés de vrais passionnés d’art et de peinture. C’est du reste ce qui les a conduits à adapter les œuvres d’art qu’ils produisent à l’actualité politique du moment, en choisissant comme thème de leur exposition : « Le changement climatique, préoccupation de la jeunesse ».

 

Pour les étudiants de DKSP, cette manifestation a été le premier grand défi de leur association. En somme, un premier coup d’essai qui, au final s’est avéré être un grand coup de maître à la grande satisfaction du public, des étudiants et de la Directrice générale, Docteur Mariam Aïdara qui explique : « À Dakar Science Po, nous avons pensé qu’en plus de la maîtrise des fondamentaux de la science politique, les jeunes ont besoin d’activités culturelles telles que l’activité artistique pour leur permettre de s’ouvrir à d’autres sensibilités pour élargir le champ de leur expertise et de leur socialisation ».

 

Ainsi, loin du bruit et des embouteillages habituels de Dakar, la capitale sénégalaise, l’exposition des étudiants de l'établissement situé sur la VDN x Route du Front de Terre Lot n°02, a vu se succéder d’éminents invités, dont Me Papa Laïty Ndiaye, Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Thérèse Diatta, la directrice de la Galerie Kemboury, entre autres. Tous se sont réjouis de cette invitation et de la qualité des tableaux qui ont mis en lumière l'intérêt que les étudiants accordent à l’art. Ils ont aussi partagé l’opinion selon laquelle, « Un bon intellectuel est quelqu’un qui a plusieurs talents. Sensibiliser les gens par l’expression artistique sur les questions environnementales est une bonne chose ».

 

Rappelant que la mission de l’établissement qui est de « former les nouvelles élites africaines, du secteur privé et du secteur public, à l’art de gouverner, entre autres, la Directrice générale de DKSP renseigne que durant leur formation, l’école met « tout en œuvre pour que ses étudiants acquièrent les bases solides de la Science politique qui est transversale à tous les domaines de la société qui aujourd’hui, doit faire face aux impacts négatifs du changement climatique ».

 

Faisant le bilan de la journée, Dr Mariam Aïdara soutient qu’elle a été une réussite. Selon elle, de l’engagement des étudiants, aux peintures exposées, en passant par la mobilisation des invités, cette première participation de Dakar Science Po à la Biennale de Dakar a tenu toutes ses promesses. « C’est une fierté de voir que cette génération de futurs hommes et femmes politiques prend conscience de toute l’importance qu’occupe la culture dans le développement d’un pays. Nous sommes fiers d’avoir pu participer à cette 14e édition et d’avoir pu inscrire Dakar Science Po aux côtés de très grands noms de l’art africain, et d’avoir apporté notre contribution à la célébration de l’art au Sénégal, et en Afrique en général. », a-t-elle conclu.

 

 

"Dadash Couture" s’est pendu. L’esthète des ciseaux n’excelle pas seulement en coupe et en couture. Loin s'en faut ! En plus d’être un spécialiste  de la haute couture, homme et femme, Pape Diop a aussi l’œil pour dénicher les bonnes graines . Il vient de convoler en justes noces avec  une belle nymphe aux yeux de biche.

 

L’union sacrée a été célébrée, ce samedi, à Dakar et ce, devant les  parents, amis et autres connaissances . Un mariage si riche en couleurs et en harmonie. Tant les deux tourtereaux étaient sur leur trente unième avec une belle mise au point  de Max Vision, le géant de la photographie.

 

La passion a envahi les étudiants de Dakar Science Po, eux qui ont subi des enseignements en art plastique dans le cadre de leur participation à la 14ème édition de la Biennale de l’Art Africain de Dakar. En effet, la Première Grande École Panafricaine de Science Politique a effectué une sortie à la 14e édition de la Biennale de l’Art africain de Dakar. Les étudiants de Dakar Science Po avaient accueilli, le 28 mai 2022, dans leur établissement, un public nombreux venu assister au vernissage de l’exposition de tableaux d’art plastique qu’ils ont entièrement réalisés. L'exposition principale, composée de 59 artistes de près de 30 pays, s’est tenue à l'Ancien Palais de Justice de Dakar.

Les étudiants de Dakar Science Po qui ont profité des enseignements en art plastique inscrits à leur programme et animés par l’artiste peintre Doudou Sarr Ndoye, se sont révélés de vrais passionnés d’art et de peinture. C’est du reste ce qui les a conduits à adapter les œuvres d’art qu’ils produisent à l’actualité politique du moment, en choisissant comme thème de leur exposition : le changement climatique, préoccupation de la jeunesse.

Pour les étudiants de DKSP, cette manifestation a été le premier grand défi de leur association, en somme un premier coup d’essai qui, au final s’est avéré être un grand coup de maître à la grande satisfaction du public, des étudiants et de la Directrice générale, Docteur Mariam AIDARA qui explique : « À Dakar Science Po, nous avons pensé qu’en plus de la maîtrise des fondamentaux de la Science politique, les jeunes ont besoin d’activités culturelles telles que l’activité artistique pour leur permettre de s’ouvrir à d’autres sensibilités pour élargir le champ de leur expertise et de leur socialisation. »

Ainsi, loin du bruit et des embouteillages habituels de Dakar, la capitale sénégalaise, l’exposition des étudiants de l'établissement situé sur la VDN X Route du Front de Terre LOT N°02, a vu se succéder d’éminents invités, dont Me Papa Laïty Ndiaye, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Sénégal, THÉRÈSE DIATTA, la Directrice de la Galerie KEMBOURY, etc. Tous se sont réjouis de cette invitation et de la qualité des tableaux qui ont mis en lumière l'intérêt que les étudiants accordent à l’art. Ils ont aussi partagé l’opinion selon laquelle, « Un bon intellectuel est quelqu’un qui a plusieurs talents. Sensibiliser les gens par l’expression artistique sur les questions environnementales est une bonne chose».

Pour ADJA FATOU NDIAYE DIENG, étudiante en licence 2, « L’art aiguise davantage sa curiosité, l pousse à se questionner sur le comportement des acteurs politiques africains dans leurs rapports avec la politique qu’ils réduisent exclusivement à la lutte pour la conquête du pouvoir, alors que le Peuple ne demande qu’une chose, la transformation de son environnement, comme l’artiste cherche à le faire, pour la prospérité, le bonheur, la paix et la sécurité. ». Papa SANGOULE NGOM, étudiant en Licence 2 et Président de l’Association des étudiants de Dakar Science Po (AEDKSP), va dans le même sens. Selon lui, « L’art et la Science Politique ne sont pas des domaines opposés. Ils sont interactifs, donc complémentaires ». La Directrice générale de DKSP, Dr Mariam AIDARA de rappeler « La mission de l’établissement, Première Grande École Panafricaine de Science Politique, qui est de former les nouvelles élites africaines, du secteur privé et du secteur public, à l’art de gouverner....Durant leur formation, nous mettons tout en œuvre pour que nos étudiants acquièrent les bases solides de la Science politique qui est transversale à tous les domaines de la société qui aujourd’hui, doit faire face aux impacts négatifs du changement climatique ».

« Nos objectifs, à moins et long terme, c’est d’arriver à faire en sorte que les Africains s’approprient les objectifs et les orientations de Dakar Science Po, pour contribuer positivement à la renaissance de l’Afrique. Nous souhaitons contribuer à l’émergence d’un nouvel Homme africain qui aura une autre

approche de la Politique, un Africanus novus, capable de répondre à tous les défis du monde actuel», a précisé Dr AIDARA. Faisant le bilan de la journée, la Directrice générale de la Première Grande École Panafricaine de Science Politique estime qu’elle a été une réussite. Selon elle, de l’engagement des étudiants, aux peintures exposées, en passant par la mobilisation des invités, cette première participation de Dakar Science Po à la Biennale de Dakar a tenu toutes ses promesses. « C’est une fierté de voir que cette génération de futurs hommes et femmes politiques prend conscience de toute l’importance qu’occupe la culture dans le développement d’un pays. Nous sommes fiers d’avoir pu participer à cette 14e édition et d’avoir pu inscrire Dakar Science Po aux côtés de très grands noms de l’art africain, et d’avoir apporté notre contribution à la célébration de l’art au Sénégal, et en Afrique en général. », a-t-elle conclu, avec un très grand optimisme.

Ils sont plus de 70 entrepreneurs contractés dans le cadre du projet MCDAR (Mécanisme Communautaire et Décentralisé de Développement de l'Assainissement Rural) lancé en 2015 par le Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement. Il consistait à construire des édicules publics (toilettes dans les lieux publics comme les marchés, foyers religieux, écoles, hôpitaux, cases et centres de santé, églises du Sénégal). Après réception de plus 600 unités d'une valeur de 2,500 milliards, l'Etat du Sénégal peine à honorer les factures. Face à la presse, ce mardi, les camarades d’Ibrahima Mbengue annoncent des actions fortes.

 

«Nous n'en pouvons plus. Depuis 6 ans, on court derrière notre argent. Nous avions présenté des dossiers valables et avions respecté tous les termes du contrat. Tous ceux qui étaient dans ce projet ont procédé à la réception de leurs ouvrages en présence du Préfet /ou sous-préfet de la localité sous la supervision d'un Inspecteur Général des Finances (IGF). En dépit de notre cri de cœur, l'on fait la sourde oreille. Ce qui est inadmissible», râle MBaye Ndiaye, membre du Collectif des Entreprises du MCDAR. Lui emboîtant le pas, Babacar Diouf, d'aller plus loin en déplorant une politique de deux poids deux mesures. «Le Président de la République Macky Sall avait donné des instructions fermes pour qu'on nous paie nos factures. Nous étions allés voir l'Agent Judiciaire de l'Etat. Mais, résultats des courses, une partie a été sélectionnée, on ne sait sur quelle base et payée au détriment de la grande majorité. Ce qui est injuste. Nos PV de réception sont là. Le Ministre de l'Economie et des Finances doit respecter les consignes du Président. Aujourd'hui, on ne doit pas sortir des sommes faramineuses pour, dit-on, venir en aide aux populations, créer des emplois en acculant à la faillite des Petites et Moyennes Entreprises (PME) comme nous. On doit consolider donc les emplois et non les précariser», embraie-t-il. Ibrahima Mbengue qui avait aussi à ses côtés Baye Fall, d'annoncer des actions dont une marche ou une grève de la faim pour les 70 entrepreneurs : «Nous lançons un vibrant appel au Président de la République Macky Sall pour le règlement définitif de leur problème. A ce jour, beaucoup de membres de notre collectif ont fini par rendre l'âme, d'autres poursuivis par les banques s'ils ne sont pas chassés de leurs maisons faute de paiement de loyer. Si le problème n'évolue pas, nous allons organiser des marches de protestation avec nos familles, faire diète. Trop, c'est vraiment trop».

Youssouf NDIONGUE

 

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