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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Un mois après mon installation à la mairie de Thiaroye Gare,  j'ai eu  une première offre de cadeau : Un 4/4 Ford d'une valeur de 15 millions et une importante enveloppe financière. Mais derrière, ce cadeau insinue aussi que l'auteur te donne par la main droite et le retire par la main gauche, avec les marchés fictifs et l'exclusivité de gagner tous les marchés comme auparavant. J'ai décliné l'offre.

Deuxième proposition de certains collecteurs (Diouti), chaque week-end 500 000 F, équivalant à 2 millions FCFA par mois, des collecteurs dont le salaire ne dépasse pas 150 000 FCFA par mois. La commune perdait au minimum 100 millions F par an, j'ai relevé tous les collecteurs de leur poste après leur offre. Je peux énumérer encore d'autres offres.

J'ai licencié des personnes qui ont des CDI, mais n'ont jamais mis les pieds à la mairie avec des salaires de cadres (emplois fictifs). En 5 mois de gestion, si  je n'avais pas pris l'option de rompre ce système, je  peux me retrouver facilement à l'heure actuelle entre 30 à 50 millions FCFA.

 Je partage les mêmes convictions du maire de Thiès Babacar Diop "L'homme n'est rien. Nous finissons toujours au fond d'un trou, laissant amis et parents en pleurs. Je souhaite à ma mort qu'on dise : il aimait son pays, il a vécu en se rendant utile plutôt qu'il était riche. Je souhaite retrouver mes futurs compagnons dans la dignité d'homme comme je suis né dans cette dignité. ''

 

La sortie de Mélenchon et de Faure, taxant le Sénégal de «Démocratie piétinée», à cause du professionnalisme montré par nos services de renseignement,  qui ont pu déceler, à temps, des risques de troubles graves à l’ordre public, permettant ainsi, à l’Autorité préfectorale, d’interdire le rassemblement du 17 juin 2022 à Dakar, et de mettre en branle les forces de sécurité publique qui ont pu étouffer, dans l’œuf, le projet d’insurrection auquel avait appelé une  partie radicalisée de l’opposition politique Sénégalaise, qui organisait ce rassemblement, mérite d’être commentée !

 

En effet, leur hypocrisie saute aux yeux, puisqu’ils n’auront jamais cautionné dans leur pays qu’une organisation politique, syndicale, ou de la société civile, au nom de la Démocratie, et des libertés démocratiques, fasse un appel public à manifestation pour aller déloger le Président Macron ! Au contraire, ils seraient en première ligne pour non seulement condamner pareil appel, mais aussi, pour exiger leur arrestation préventive, pour éviter des massacres, en appelant à un Front Républicain, contre l’anarchie !

 

Mais puisqu’il s’agit de pays d’Afrique, notamment d’Afrique Francophone, particulièrement du Sénégal, ce qu’ils jugent inadmissibles chez eux, est normal chez nous ! Pourtant quand le Canada interdisait le mouvement des Camionneurs et dispersait leur rassemblement par les forces de l’ordre, ils n’ont pas osé taxer la Canada de «Démocratie couchée» ! Ils ont osé le faire au Sénégal, à cause de leur mentalité néocoloniale, qui leur permet de dicter ce que le pouvoir politique Sénégalais devrait faire  dans une crise politique !

 

Ils s’en prennent à l’arrestation des organisateurs, publiquement connus, de ce rassemblement, dont des Députés de l’opposition et de gens de la société civile ! Pis encore, ils exigent leur libération, et l’arrêt des poursuites en cours pour trouver et neutraliser les terroristes encore en  cavale ! Ce qu’ils n’auraient jamais exigé en France ! Ils n’arrivent pas encore à comprendre que la République démocratique et l’Etat de Droit ne sont ni le monopole exclusif, encore moins l’apanage de la France ! Ils devraient savoir qu’en matière de Démocratie, le Sénégal n’a rien à apprendre de la France !

 

En effet, que ce soit sur la parité dans les assemblées électives, ou l’inclusivité dans le domaine électoral, à travers le parrainage citoyen, contre leur parrainage par les Elus, le Sénégal est en avance sur leur pays ! Ainsi, notre système politique, est plus pluraliste et plus représentatif des courants d’opinions chez eux. Donc, notre République démocratique est plus ancrée sur le suffrage universel et diversifié des citoyens, que chez eux !

 

Républicains, et Démocrates sénégalais, disons NON au néocolonialisme rampant, sous le manteau de la Gauche française, des Mélenchon et Faure !

 

Ibrahima SENE PIT-SENEGAL

 Dakar le26 juin 2022

 

Du haut de ma petite expérience politique amassée depuis mes premiers pas dans le mouvement MDJ de la LD/MPT  au collège, où on taquinait des ouvrages pas faciles à déchiffrer, tels que les écrits des bolchéviques,  en passant par le capital et d’autres lectures, notamment sud américaines, on était convaincu que la révolution des masses populaires était possible.  

Dans ce cheminement militant de jeunes collégiens, la culture et la conscientisation des masses semblaient être les clés pour un nouveau Sénégal.  Plus tard, l’entrisme avait adouci nos leaders de l’époque, et nous avions changé de cap.  A l’université, la soif de changement nous amena à fréquenter les libéraux, jusqu’à l’avènement de l’alternance en 2000. La pratique du pouvoir dilua notre libéralisme dans une forme de socialisme, dictée par les urgences de l’époque. Et c’est dans cet esprit qu’Idrissa nous disait,  fort justement, que la propriété privée n’exclut pas le sens de la justice sociale. C’est même une question d’intelligence relationnelle et de sécurité.  C’est l’avènement d’une sorte de libéralisme social.  Il fallait laisser la propriété privée et la liberté individuelle s’exprimer, mais, il fallait surtout construire et répondre aux exigences du parti  de la demande sociale. 

Cette politique s’est accentuée depuis 2012 avec un fort penchant vers la satisfaction des besoins du monde rural,  avec des programmes comme le PUDC, l’éducation,  l’université,  l’hydraulique etc.  Brutalement, et sorti des lambris d’une bourgeoisie débridée, on nous propose un cocktail jusque là illisible, avec un vocabulaire approximatif et populiste.

IL FAUT CHANGER LE SYSTÈME 

Plusieurs questions nous envahissent.  De quel système parle t- on ?  Ceux qui en parlent, sont – il vraiment en dehors, où des maillons de ce système ? Quel système  faudrait- il mettre en place ? Et pour quels résultats ? Autant de questions qui demeurent  sans réponses. Nous sommes à notre sens devant une ROUGEOISIIE.  Un mélange  qui tente malencontreusement de mixer une bourgeoisie oisive, issue du SYSTÈME, avec une sorte de communisme réactionnaire.

Ce cocktail, sans mode de pensée opératoire, qui surfe sur le côté sombre de la société de l’information, ne pourrait constituer une offre idéologique sérieuse. Et c’est là où il faut agir. Mao disait : ‘’il n’y a pas d’action sans pensée, car la ligne n’est pas claire’’. Ce qui explique justement  l’arrogance dans le verbe,  car les arguments ne suivent pas. On doit revenir aux fondamentaux, et la prochaine assemblée devrait réfléchir sur ces aspects essentiels de la démocratie. Ils fondent véritablement la vraie citoyenneté et l’engagement politique des plus jeunes.  Sans cela, notre projet du commun vouloir de vie commune est sérieusement menacé. Ce qui fait un citoyen accompli,  c’est la capacité de discernement, à défaut, on court le risque de toujours recommencer à zéro. 

 

Dr Bassirou NIANG,  INTELLIGENCE RÉPUBLICAINE

 

L’omnipotence est propre à Allah, celui qui s’en proclame se berce lui même dans une marée de mensonges. C’est l’histoire d’un lutteur devenu promoteur qui veut garder la couronne à tout prix. Malgré lui, la saison est ouverte, il n y’a plus d’excuse. Malheureusement pour lui, dans l’arène, voilà le jeune Tyson fort comme un lion et robuste comme un éléphant avec des leaders décomplexés, prêts à en découdre pour restaurer les droits et redonner l’espoir d’une arène saine comme vantée l’eau de kirène. 

 En sus, de jeunes sirènes, loin du sentimentalisme et de la convoitise d’un abri provisoire de richissimes coffres-forts cadenassés à bord des villas de marbres aux Almadies, qu’on croirait être à Rome où à côté des grands barons, avec une beauté sublime, sont mêmes des défenseurs de Tyson malgré une grave accusation sur la dignité d’une semblable qui n’en mérite pas le moindre degré. Le promoteur-lutteur veut choisir son adversaire, l’arbitre, ses propres média pour la publicité, la pelouse et les spectateurs…

 Les sages ont dit le non doit pour écarter un-face-to-face. 

 Les griots Père B et autres savent que ce sont les gris-gris de Tyson qui font peur à Ndafa, il va devoir supporter le tapage et autres manifestations pour accepter de se battre parce que le trône de Gal Gui attend un successeur digne de le porter. Bref, une liste de titulaires avec des noms connus partout au Sénégal peut faire peur. Un Weur-Ndonbo scellé à la dernière minute entre Yewwi et Wallu peut faire mal. Du moins ça sonne bien à l’oreille pour laisser une réserve car il y’a politiciens et hommes politiques. Pour ces élections législatives, il faut une liste de titulaires et de suppléants. La liste de suppléants est prévue au cas où un suppléant ne peut pas suppléer un suppléant en principe. C’est comme dans une équipe de foot où l’on ne trouve que des remplaçants. Illogique que cela puisse être. 

Le promoteur-lutteur pense bien pouvoir réussir son coup en imposant la force. Son arsenal de combat est exposé ça et là comme si cette force n’émanait pas du peuple, que ces fils qui défendent les couleurs du Sénégal ne sont pas nés dans nos villes, nos villages. Que cet argent qui les paie n’émane pas du peuple qui cotise dans la caisse commune. Il oublie que lui même n’avait pas la force quand il était malmené jusqu’à ce qu’il se réfugie en pleurs auprès du khalife. Je parie que cette dictature ne passera pas, illogique, inimaginable dans une arène de gladiateurs qui ont su vaincre et perdre dans la dignité, qui ont su féliciter leurs adversaires et partir à pont.

Le Sénégal est dans un tournant décisif, toute personne qui se tait reste complice.

Il faut oser dire la vérité au PR, que lui ce qui le grandit c’est de laisser toutes les représentations politiques qui ont franchi le cap des parrainages de participer aux élections législatives. Si le principe de l’élection c’est la participation, que tous les partis soient représentés. Je suis dans la coalition «Les Serviteurs/MPR» tête de liste du département de Diourbel mais, je soutiens Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal dans leur combat pour le règne de la démocratie, dans la paix et le respect des institutions. Je ne cautionne pas la violence, je suis pour le triomphe de la vérité, de ce qui est juste, normal et bon, comme le disait Kéba Mbaye dans son discours «l’éthique aujourd’hui». Je suis contre un troisième mandat, mais je n’ai rien contre le PR, c’est un homme bon qui est tout simplement mal conseillé.

Seule la lutte libère et quand les casseroles vont vibrer au rythme des bongos, que la danse diabolique prend l’arène et que les supporters en chaleur se déchaînent sur le sol et sous le soleil ardent, c’est là que nous verrons un autre Sénégal. Il faut arrêter quand il est temps. De l’arène du côté de Diourbel, nous avons des poltrons qui roulent avec le pouvoir et ne piperont pas mot pour garder leur petits privilèges…De Diop à Tall, vous êtes tous pareils. Le Maire-maçon est parti en Allemagne sous une couverture  souple pour narguer un peuple émotif, qu’il mette son manteau avant que le froid lui ventile la cervelle, s’il en a. Il y aura des élections et tout le monde sera au rendez-vous et que le meilleur gagne.  Qu’Allah protège le Sénégal avec nos khalifes bien aimés, régulateurs de la paix sociale.

 

Lena Sène, Présidente et CEO de DCA Africa, a participé au Qatar Economic Forum organisé à Doha du 20 au 22 Juin 2022. Invitée par Bloomberg, sponsor de l'évènement, notre compatriote participait au panel "The Futur of Public-Private Partnerships", en français "Le Futur des partenariats public-privé".

 

L'importance de cette thématique est liée au fait notamment que, les partenariats public-privé (PPP) jouent un rôle crucial dans l’accélération des transformations des prochaines générations qui relient les communautés, améliorent la prestation de services et stimulent la croissance économique. Les PPP représentent environ 10 % des investissements annuels dans les infrastructures des gouvernements des pays en développement et environ 3 % des dépenses mondiales en infrastructures.  Le panel, modéré par Ruth David Chef Adjoint du Bureau de Londres de Bloomberg, a exploré comment les gouvernements et l’industrie peuvent tirer parti des leçons apprises pour améliorer les partenariats public-privé. 

 

Durant son intervention, Mme Léna Sène a notamment souligné le besoin réel d’intégrer la dimension ODD (Objectifs de développement durable) afin de mesurer l’impact social et la performance ESG (environnement/social et gouvernance) des projets de PPP. Elle a aussi noté la nécessité de préserver l’équilibre économique entre toutes les parties prenantes, y compris la société civile. Objet de nombreuses attentions lors de cette importante rencontre, Léna Sène a ainsi été sollicitée par des médias la télévision qatarie AL JAZEERA, de même que des hommes d'affaires et autres investisseurs désireux d'en savoir le plus possible sur des opportunités de partenariats et le Sénégal.

 

Notre compatriote a débattu aux côtés de : Saleh Majid Al-Kulaifi, Sous-secrétaire Adjoint aux Affaires Commerciales au Ministère du Commerce et de l’Industrie de l’État du Qatar, Miguel Azevedo Directeur General de Citigroup au Moyen-Orient et en Afrique, Luay Al Shurafa Président et Directeur général de General Motors en Afrique et Moyen-Orient, Mohammad Barakat Directeur Général et Trésorier du US-Qatar Business Council, Mujtaba Jaffer Président Exécutif d’Africa Gas and Oil Company et PDG de Grain Bulk Handlers, Saoud Al-Attiyah Sous-secrétaire Adjoint aux affaires économiques, Ministère des Finances du Qatar.

 

 Le Qatar Economic Forum, rencontre d’envergure mondiale, accueille chaque année des chefs d’État, d’entreprises et des experts de divers horizons pour réfléchir sur des pistes en mesure de relever certains des défis les plus urgents du monde, à travers le prisme du Moyen-Orient. Au registre des officiels, l'édition 2022 a été rehaussée par la présence de Son Excellence Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani Emir du Qatar, Son Excellence Dr. Hage G. Geingob Président de la Namibie, Son Excellence Faure Gnassingbé Président du Togo, Son Excellence Paul Kagamé Président du Rwanda, Son Excellence Kassym-Jomart K. Tokayev Président du Kazakhstan, Son Excellence Irakli Garibashvili Premier Ministre de la Georgie.

 

 *Les rideaux sont tombés sur la 34e édition de la Semaine Nationale de l'Enfant (SNE). Lancée le 16 juin à Sédhiou en même temps que la célébration de la 32e Journée de l'Enfant Africain (JEA), la SNE a été clôturée ce 23 juin dans le département de Keur Massar par le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants.*

 

Keur Massar a battu le record de mobilisation lors de la clôture de la Semaine Nationale de l'Enfant. Venue présider la cérémonie, le ministre Mme Ndèye Saly Diop Dieng, a rendu un vibrant hommage aux enfants avant d'appeler au renforcement de la mobilisation pour assurer leur protection contre toutes formes de maltraitances.

Le Sénégal, pour sa part, accorde plus que jamais une attention particulière à la promotion des droits et la protection des enfants, placées au cœur du capital humain.

Notre pays dispose, en outre, de moyens de protection de l’enfant et des Comités Départementaux de la Protection de l’Enfant (CDPE) sont installés sur l'étendue du territoire national grâce à l’adoption en 2013, de la Stratégie Nationale de la Protection de l’Enfant (SNPE).

Selon le Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, de grands pas ont été réalisés dans ce domaine. En plus de l'adoption de la SNPE, des lois sont votées pour protéger davantage les enfants (loi contre le viol et la pédophilie, les MGF, le travail des enfants, le mariage précoce des enfants...).

Des réalisations saluées par les acteurs et PTF qui appellent à maintenir le cap.

Cette cérémonie a aussi été l'occasion pour les enfants de s'exprimer.

Cette année, les activités se sont tenues au tour du thème "Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013".

 

Maintes fois repoussés malgré l'insistance des populations, les travaux de la Route des Niayes-Tally Diallo- Keur Massar tardent à voir le jour. Avec l'hivernage qui s'installe, cette route devient impraticable et cause d'énormes désagréments aux usagers. Suffisant pour que Malal Diallo, responsable Apr du département de Pikine monte au créneau et sollicite l'intervention urgente du président Macky Sall pour soulager cette vieille doléance, surtout que, dit-il, '' le Ministre de l'économie nous avait rassurés sur la disponibilité du financement''.

 

Après avoir reçu en audience le collectif des usagers habitants  Djeddah Thiaroye Kao et Thiaroye Yeumbeul, Malal Diallo implore l'intervention du chef de l'État. ''Non seulement nous déplorons le retard dans le démarrage de la réhabilitation de la route principale, mais nous fustigeons le fait qu'aucun des engagements du Ministre Amadou Hott n'a jusqu'ici été respecté. Nous sommes en hivernage et cette route devient impraticable, avec la conséquence de voir les désagréments désenchanter les usagers de cette artère principale. Nous alertons de ce fait le président de la République sur le fait que les autorités qui habitent cette localité se détournent des préoccupations des populations confrontées à des difficultés énormes en cette période d'hivernage. Même si sur le plan politique, l'Apr est toujours sortie victorieuse des élections précédentes,  les doléances restent sans solution'', se.plaint Malal Diallo. 

 

 Concernant cette route, le Ministre Hott avait annoncé décrocher un financement de la Chine à hauteur de 50 millions d'euros, soit 30 milliards FCFA, destiné à la réhabilitation de cette voie qui Route des Niayes-Tally Diallo-Keur Massar. ''C'est plus une exigence, mais une demande sociale dont les usagers sont en droit d'attendre des autorités'', explique Malal Diallo, responsable Apr dans la commune Djeddah Thiaroye Kao

 

 

Le verdict est finalement tombé. Ahmed Aïdara et compagnie ont été placés sous mandat de dépôt. Depuis vendredi dernier, ils étaient en garde à vue dans les locaux du commissariat de Guediawaye tandis que l'adjoint au maire de la commune de Yeumbeul Nord, lui avait été appréhendé à son domicile, près de la mairie. 

 

Présenté au parquet de Pikine-Guédiawaye ce lundi, les "Yewwistes" ont été poursuivi pour participation à une manifestation non-autorisée, provocation d'un attroupement et trouble à l'ordre public. Une information qui a été donnée et confirmée  par un de ses avocats quelques heures après la décision du tribunal. Le maire de Guédiawaye sera donc jugé en flagrant délit de même que ses compagnons comme le 9ème adjoint au maire de la commune de Yeumbeul Nord. Une source autorisée nous indique que, " Pape Seck fait parti des jeunes qui ont appelés à l'insurrection. Ses paires avaient brûlaient des pneus au niveau de certaines artères de la banlieue au moment où les leaders de leurs partis étaient à la place de l'obélisque pour semer le même désordre". Une même source nous a fait savoir que, " les flics avaient déjà des preuves nécessaires pour arrêter le maire et autres".

Pape fait parti des responsables actifs du parti Pastef en banlieue et il pose beaucoup d'actes pour soutenir Ousmane Sonko dans beaucoup de démarches pour la consolidation de Pastef au niveau de la base. Lors de la manifestation du vendredi dernier, les jeunes "Yewwistes" de Yeumbeul avaient eux aussi avaient sortis pour se faire entendre en barrant les routes, bloquant certaines artères de la banlieue avant d'être disperser. C'est ce qui justifie son arrestation pour rejoindre le maire dans le violon ainsi que certains de leurs camarades de coalition. Placés donc sous mandat de dépôt, eux tous ils vont être jugé le vendredi prochain. Ils dormiront leur première nuit à l'hôtel du quatre avant de faire face au juge des flagrants délits. 

Modou Toure

 

 

Tant que la manifestation reste pacifique, épargnée de violences et n'entrave pas la libre circulation des personnes et des biens, on peut tolérer. Cette déclaration émane du leader de Manko Wattu Sénégal (MWS) qui poursuit actuellement, dans l'hexagone, une tournée d'informations et de sensibilisation sur les enjeux des prochaines élections législatives qui se tiendront le 31 juillet 2022. Ce périple ne l'a pas empêché de réagir à la proposition de Ousmane Sonko sur le concert de casseroles et de klaxons comme forme de manifestations politiques.

 

Pour Ousmane Faye, ''il faut que ces tueries notées après les appels insurrectionnels de l'opposition cessent. Cela ne peut plus continuer et force restera toujours à la loi. Je m'indigne du fait que les jeunes ne doivent plus être des chairs à fusils et à canon pour l’opposition. Par conséquent, le concert de casseroles et de klaxons peut être admis tant qu'il n'y aura pas de violence, ni d'entraves à la libre circulation des personnes et des biens. Nous sommes dans un état avec une forte vitalité de la démocratie. On accepte que les citoyens s'expriment librement pour manifester leur courroux et leur amertume, mais que ça ne gêne personne''.

 

Et de renchérir: ''Si l'opposition qui n'a rien à prouver aux Sénégalais se permet de faire un concert de klaxons, les militants de Benno doivent faire autant, plus et mieux pour exhiber les multiples réalisations du Président Macky. C'est pourquoi le jour J, c'est à dire le mercredi prochain, que tous les sympathisants de BBY et amis du régime  sortent les tam-tams, les bongos, et autres sifflets, une manière pour nous de montrer que ce que le chef de l'État a fait comme réalisations mérite qu'on en fasse écho. J'en invite tous.les sénégalais qui sont dans leur terroir à respecter ce mot d'ordre et sortir leurs matériels. Nous sommes plus nombreux en termes d'électeurs et nos tam-tams vont noyer leurs casseroles'', propose le patron de MWS en pleine séance d'explications aux Sénégalais de la diaspora.

 

 Ainsi leur a t-il dit, ''vous qui êtes ici à l'extérieur du Sénégal, vous pouvez apprécier, mieux que quiconque, le leadership du président Macky Sall après sa brillante médiation réussie dans la résolution du conflit Russo-ukrainien. Un travail salué par ses pairs africains et la communauté internationale qui a donné satisfaction pour avoir permis la libération des millions de tonnes de céréales et éviter une éventuelle famine. Cette prouesse réussie par le chef de l'Etat est reprise ici dans les chaînes européennes et devrait être saluée par les nationaux. Donc ceux qui vous disent autre chose racontent des contrevérités. L'opposition sénégalaise se distingue dans la manipulation et cherche à tromper les jeunes. Mais vous qui pouvez mesurer les difficultés causées par la crise qui sévit aujourd'hui dans le monde, vous êtes bien avertis, parce que vous savez bien les efforts que le Président Macky fournit tant sur le plan national, avec l'émergence d'infrastructures de développement, qu'international. L'impact de cette crise n'épargne aucune économie, à fortiori celles africaines'', convainc Ousmane Faye.

 

Mais, termine-t-il, ''c'est dommage qu'en collaboration avec une certaine presse, l'opposition et Yaw essaient de torpiller ce beau travail par la désinformation. J'appelle donc tout le monde à se mobiliser pour octroyer au président Sall et la coalition Bby, la majorité confortable à l'Assemblée nationale. Et qu'on n’acceptera plus ces actes insurrectionnels et de défiance vis à vis des institutions. Désormais toute forme d'expression qui entrave la vie des Sénégalais ou qui amène la violence, devient intolérable''.

 

C'est vers les coups de 11 heures que le maire de Guédiawaye a été arrêté, le jour de la manifestation, juste près de l'arrêt Dial Mbaye. De même que sa sœur, son garde rapproché ainsi que d'autres personnes membres du mouvement Guédiawaye La Bokk. Une manifestation qui avait été interdite et qui a enregistrée trois morts et plusieurs blessés, à travers l'étendue du territoire national.

 

Beaucoup de leaders de Yewwi et de leurs militants ont été également arrêtés. D'abord Guédiawaye avait été barricade, surtout aux alentours de la mairie et environs par la force de l'ordre le jour du vendredi dernier. Le cortège du successeur d'Alioune Sall se dirigeait au cœur de la capitale pour rejoindre les autres manifestants. C'est ainsi qu'ils ont été stoppés. Les leaders de Yewwi avaient voulu braver l'interdiction des autorités. C'est ce qui explique d'ailleurs le débordement constaté. Un affrontement entre force de l'ordre et manifestants. Les jeunes ont brûlés des pneus en barrant certaines routes de la banlieue pendant quelques heures avant que la police ne les chasse. Pendant ce temps Ahmed Aidara et ses compagnons étaient sous les verrous, attendant la notification de leur garde à vue. L'indiscipline des jeunes qui ont voulu semer du désordre à travers certains quartiers n'a duré que quelques heures. Et jusqu’à des heures tardives de la nuit du vendredi, le maire de Guédiawaye n'avait pas été libéré. Des responsables comme Khalifa Sall, le maire de Thiaroye Sur Mer étaient sur les lieux pour d'acquérir de la situation du leader du mouvement Guédiawaye La Bokk. Ses proches déclarent que, "monsieur Aidara a passé toute la nuit à pleurer, en déplorant des conditions dont-il a été traité". Plusieurs d'entre eux sont entre les mains des autorités, 48 heures après la manifestation qui a enregistré des morts et des blessés. Ils pourront être poursuivis pour trouble à l'ordre public ainsi que d'autres délits punis par la loi....Une affaire que nous suivons de près...

 

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