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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Le Directeur Général de la Senelec Papa Mademba Bitèye a été l’invité d’honneur, ce samedi 3 avril 2021, du Collectif des prestataires agréés de Senelec qui a tenu son Assemblée Générale au CICES. Composé de 8000 prestataires, le Collectif a loué les qualités du Directeur Général de Senelec qui, malgré la pandémie mondiale, a maintenu les emplois y compris ceux des prestataires. 

Le Coordonnateur du Collectif des prestataires agréés de Senelec, Birima Fall, a remercié le Directeur Général de Senelec pour ses réalisations et son soutien permanent. Par sa voix, les prestataires ont salué, à sa juste valeur, la contribution du Directeur Général de la Senelec dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d’emploi de l’Etat du Sénégal dans le secteur de l’électricité. «Dans ce contexte marqué par la crise sanitaire mondiale, la Senelec a été l’une des rares entreprises à sauvegarder et à préserver les emplois y compris ceux des 8000 prestataires de l’institution, et c'est grâce aux prouesses du Directeur général qui a su faire face», a salué Birima Fall. 

Dans son allocution, le Directeur Général de Senelec Papa Mademba Bitèye, a rappelé que la Senelec est une société nationale, un patrimoine qui appartient à tous les Sénégalais. C’est pourquoi elle est toujours prête à travailler avec tous les Sénégalais qui, à l’image du Collectif des prestataires, se constituent en opérateurs. La Senelec va continuer d’engager une collaboration franche, approfondie et essentiellement basée sur une préoccupation majeure qu’est la satisfaction du client. Ainsi, toutes les possibilités de partenariat seront explorées car le Sénégal ne se développera qu’avec des Sénégalais engagés et déterminés. Nous allons continuer ce dialogue et travailler ensemble en nous assurant de la légalité des procédures», a soutenu le Directeur Général de Senelec. Qui poursuit : «Vous avez compris que tout le monde ne peut être agent de Senelec, mais que tout le monde peut servir dans l’écosystème de Senelec».

Le Directeur général a annoncé un avis favorable de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour pouvoir travailler avec le Collectif des prestataires agréés de Senelec. C'est dans ce sens qu'une rencontre est ainsi prévue pour formaliser le Collectif et va permettre de dresser un répertoire des prestataires et renforcer davantage le Collectif. Les prestataires pourront ainsi, grâce à la volonté du Dg, bénéficier d’une habilitation de la Senelec après une formation pratique au niveau du Centre de Formation et de Perfectionnement Professionnel (CFPP) de la structure. La Direction Générale de la Senelec compte aussi accompagner les prestataires dans les recherches de financements au niveau de la Délégation à l’Entreprenariat Rapide (DER) ou au niveau du Fonds de garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) pour les aider à s’équiper en tant qu’acteurs de développement.

La grande mobilisation du mouvement national des femmes de l’APR ce lundi à Pikine a été un bon prétexte pour la responsable politique Mme Mbacké Fatou Diagne de rappeler au Président de la République et aux différents responsables du département les nombreuses doléances des militantes de l’APR jusque-là insatisfaites. «On parle de promotion des femmes alors que nous militons depuis 2008 sans jamais nous retrouver dans les plans mis en place par le régime. On entend à gauche et à droite des financements sans jamais voir la couleur, des nominations de personnes dernièrement venues dans notre parti, au moment où justement, nous avons toujours mis nos moyens au service de l’APR. Donc, nous demandons au président de revoir la position des femmes de Pikine nord dans le choix des hommes devant présider aux destinées des programmes nationaux et des agences», rouspète Mme Mbacké.

Il y avait un grand folklore et une grande mobilisation à l’arène nationale ce lundi de Pâques. Des femmes de l’APR venues des quatre coins de la capitale, habillées aux couleurs du parti et en blanc de paix pour certaines, toutes heureuses de revoir leur coordonatrice nationale Mme Ndèye Saly Diop Dieng, Ministre de la Femme. Heureuses certes, mais avides aussi d’écouter le message de relance des activités économiques éteintes par la pandémie. Des projets sociaux comme toujours, mais aussi des plans pour promouvoir l’autonomisation et l’épanouissement économiques de ses semblables dont certaines n’arrivent pas à s’y retrouver. C’est le cas de Mme Mbacké Fatou Diagne, responsable de Pikine Nord qui a tenu, en marge de cette activité, à rappeler aux responsables de l’APR, notamment au chef de l’Etat, qu’il y a encore des efforts à faire pour prendre en compte des militantes de première heure qui jusque-là, ont toujours servi de mécènes au parti sans un geste de reconnaissance. «J’ai toujours financé le parti, et je n’ai jamais bénéficié d’aucune largesse. Je pense qu’il est temps qu’on revoie le processus de fonctionnement afin de rendre à César ce qui lui appartient. Ces temps-ci, il y a beaucoup de bruit sur d’éventuels ralliements à l’APR. On parle de grands responsables d’autres partis, avec une promesse ferme de leur confier d’autres responsabilités. Nous ne sommes pas contre, car nous sommes pour une massification de notre parti, mais qu’on nous permette de goûter aux délices du pouvoir avant d’autres qui nous ont toujours dirigées», dresse Mme Mbacké.

 

 

 

Le ministre conseiller Dr Arona Coumba Ndoffene Diouf a été hier au terrain de NGB pour participer à la cérémonie d’inauguration du joyau de la commune de Grand Dakar. A sa grande surprise, il a été interdit d’accès avant d’être rappelé pour occuper une place « irrespectueuse » après avoir été parmi les premiers à donner sa contribution. Un comportement qu’il déplore en tant qu’autorité et fils de la localité.

Le terrain de Niarry Tally Grand Dakar Biscuiterie a été inauguré ce jeudi. Une inauguration qui ne s’est pas bien passée pour celui qui est le premier donateur pour la réalisation d’un tel projet. Contribuant à hauteur de 50 tonnes de ciment, le Ministre Arona Coumba Ndoffene Diouf a été interdit de s’installer sous la tente. Mais en tant que responsable, il a décidé de ne pas répondre à la provocation en essayant de rallier tranquillement son domicile avec ses militants. Un geste hautement salué par ces derniers.

« Avant tout, je tiens à préciser que je suis le premier donateur pour ce projet du président de la République que je remercie. Aujourd’hui (hier), il s’est agit d’une injustice contre ma personne et contre tous mes camarades de parti et des alliés venus simplement pour l’inauguration de ce terrain offert par le président de la République. Ce qui s’est passé est que, d’abord, ils ont élaboré une petite porte d’entrée gérée par des éléments du GMI et des nervis pour rendre l’accès impossible. Quand je suis arrivé avec mes invités, ils m’ont fait savoir que même ma sécurité ne peut pas accéder à l’intérieur. Il a fallu que je réagisse pour qu’ils acceptent de m’octroyer une place derrière tous les invités assis à la turbine. Une chose que je n’ai pas acceptée de par mon rang. Mais en tant que responsable et vu qu’il s’agit d’une réalisation de mon leader le chef de l’Etat, j’ai décidé de rentrer doucement sans problème », a dit Monsieur Diouf qui reconnaît le comportement de ses adversaires politiques qui ont montré « qu’ils ont peur de lui ».

Il déplore ainsi l’attitude de certains camarades de l’Apr. Il les appelle à plus de responsabilité et à la solidarité en leur faisant savoir qu’il va récupérer la mairie bientôt des mains de l’actuel maire. Un opportunité pour lui de renouveler son engagement à l’équipe de NGB, une équipe digne de son nom. Ainsi, il demande à Djiby Wade, malgré ses investissements, de revenir à la raison et de donner l’opportunité aux autres de remettre l’équipe à sa place.

Pour terminer, Monsieur Diouf fustige le comportement du ministre des Sports, Monsieur Matar Ba qui, selon lui, prétend être ami de Djiby Wade en oubliant les responsables Apr de la localité. Selon lui, le ministre donne des moyens aux opposants pour combattre l’Apr. Une situation qu’il dénonce jusqu’à la dernière énergie.

 

L’inauguration du complexe sportif a suscité la polémique. En effet, après l’événement, Arouna Coumba Ndoffene Diouf, responsable politique à la commune de Biscuiterie a fait une sortie médiatique pour accuser le ministre Matar Ba d’immiscer à la politique de la commune. Venu prendre part à la cérémonie Arouna a rebroussé  chemin car il voulait s’asseoir au premier rang de la tribune. La réponse de celui qui était en charge de l’organisation de l’événement et le président du comité des supporters n’a pas tardé.  Selon eux la cérémonie n’avait aucune coloration politique, le ministre était venu représenter le chef de l’Etat et  l’invite à cesser toute menace envers le ministre des Sports.          

Le comité d’organisation de la cérémonie d’inauguration du terrain de NGB a  apporté  des éclaircissements suite aux propos tenus par Arouna Coumba Ndoffene Diouf.  Il rappelle que c’était un événement sportif et non politique et que toutes les autorités de la commune ont été conviées à la cérémonie. A en croire Ahmadou Diop deuxième adjoint au maire de la commune de Biscuiterie, chargé de l’organisation de l’inauguration du complexe sportif, Arouna Coumba n’a pas voulu respecté la hiérarchie protocolaire et pour des raisons politiques il  a voulu se hisser au rang des ministres et Directeurs généraux.«Le présidium était constitué de ministre de la république et à ce que je sache Arouna n’est plus ministre de la République pour nous exiger une place au premier rang. C’est ainsi qu’il n’a pas voulu respecter le protocole établi et a plié bagage pour la simple raison de s’asseoir aux cotés des ministres et Dg», précise celui chargé de l’organisation.

Visiblement Arouna Coumba n’a pas voulu respecté les règles et est rentrée car ne voulant pas la place qui lui était réservée. Par presse interposé il a montré sa frustration et a formulé des menaces envers Matar Ba selon le deuxième adjoint au maire qui ne comprend guerre cette sortie médiatique. « Il a menacé le ministre des sports Matar Ba et qu’en même temps il se réclame appartenir au cabinet du Président de la République. De même il accuse le ministre de s’immiscer dans la politique d’APR au niveau de la commune. Le ministre a était invité par les supporters et la jeunesse à venir présider la cérémonie au nom du Chef de l’Etat. C’est le même cas pour le ministre Amadou Ba de par sa volonté le décret a été signe par le Président de la République, le directeur de la Sénélec, le maire de Dakar, le Préfet. Dans son allocution le ministre d’Etat n’a aucunement parlé de politique. Sa présence était purement sportive. Matar Ba œuvre énormément dans le social ici à Biscuiterie sans que personne ne la sache. Il se permet même de circuler sans garde de corps ce qui n’est pas le cas pour Arouna Coumba Ndofen. On ne va plus lui permettre de menacer le ministre, s’il recommence il ne va plus mener ses activités politiques dans la commune » ajoute-t-il.     

 Arouna Coumba qui se dit candidat pour la mairie de Biscuiterie a affirmé dans sa sortie contribué dans le projet à hauteur de 50 tonnes de ciment. Des propos battu en brèche par Medoune Diop président commission supporters de NGB. Pour lui, Arouna Coumba confond promesse et donation. « Il a été sollicité comme toutes autres autorités de la commune pour la construction du mur. Il nous avait promis 50 tonnes de ciment mais il nous avait remis que 10 tonnes. C’était pour la sécurisation du terrain, un mur que AGEROUTE a détruit lors des travaux. Nous sommes des sportif nous ne faisons pas de la politique. NGB appartient a tout le monde c’est un patrimoine national. Arouna a été invité en tant qu’habitant et autorité qui participe dans le développement sportif de la commune venir prendre par à une activité sportive. C’était le cas pour le ministre des sports » a démenti Medoune Diop.

 

Il est certainement le plus grand événement économique post-Covid que le Sénégal aura connu. En effet, l'implantation d'une centrale électrique de 300 MW, un projet d'ambition sous régionale, en parallèle avec le Pse qui ambitionne d'ici 2035, de rendre facile l'électricité en qualité et en quantité suffisante permettra, de couvrir les besoins des populations. La cérémonie de pose de la première pierre a eu pour cadre le Cap des Biches, dans le département de Rufisque, sous la présidence de Mme Sophie Gladima Ministre du Pétrole et des Énergies.

                                         

Le continent Africain éprouve un besoin énorme de voir émerger, dans ses terres, des projets d’envergure pour booster la création d'emplois et assurer la fourniture d'énergies nécessaire à son développement.  Ainsi, avec les impacts positifs qui en découleront, le coût d'électricité est parti pour être réduit, ne serait ce qu'à 18% de son prix actuel. Mais selon le directeur de la Senelec, «la mise en service de la centrale est prévue en juin 2022 et constituera une réponse aux populations dans leur demande croissante de bénéficier d'une énergie à moindre coût». Pour le Dg de WAE, Samuel Ameth Sarr, «plus de 600 millions d'Africains vivent sans électricité, il nous faut vite accélérer la cadence pour faire face à ces fortes demandes».

Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baydi Agne, dira ceci : «quand les citoyens peuvent porter le projet de cette dimension, nous devrons tous encourager le patriotisme économique qui, en définitive, aura un impact important dans la promotion du contenu local». Parlant au nom de ses co-associés, Samuel Sarr retrace l'évolution du projet : «ce jour symbolique marque le démarrage de cette grande œuvre. C'est l'aboutissement de plusieurs mois de discussions entre les différents acteurs qui interviennent dans ce projet. La Covid avait impacté les planifications, mais c'est un sacerdoce d'arriver à mobiliser 27 milliards de Coris Bank pour pouvoir procéder au démarrage. La naissance de WAE est un signe de la capacité des sénégalais à pouvoir relever ces défis. La bonne nouvelle, c'est que ce projet va créer 1000 emplois, soit 400 directs et 600 indirects». Clôturant la cérémonie, le Ministre Mme Gladima a parlé des enjeux économiques du projet qui va accroître la fiabilité du parc de production de la Senelec, et mettre en œuvre la stratégie Gaz-to-Power adoptée par l'État du Sénégal pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité à moindre coût.

Il est certainement le plus grand événement économique post-Covid que le Sénégal aura connu. En effet, l'implantation d'une centrale électrique de 300 MW, un projet d'ambition sous régionale, en parallèle avec le Pse qui ambitionne d'ici 2035, de rendre facile l'électricité en qualité et en quantité suffisante permettra, de couvrir les besoins des populations. La cérémonie de pose de la première pierre a eu pour cadre le Cap des Biches, dans le département de Rufisque, sous la présidence de Mme Sophie Gladima Ministre du Pétrole et des Énergies.

                                         

Le continent Africain éprouve un besoin énorme de voir émerger, dans ses terres, des projets d’envergure pour booster la création d'emplois et assurer la fourniture d'énergies nécessaire à son développement.  Ainsi, avec les impacts positifs qui en découleront, le coût d'électricité est parti pour être réduit, ne serait ce qu'à 18% de son prix actuel. Mais selon le directeur de la Senelec, «la mise en service de la centrale est prévue en juin 2022 et constituera une réponse aux populations dans leur demande croissante de bénéficier d'une énergie à moindre coût». Pour le Dg de WAE, Samuel Ameth Sarr, «plus de 600 millions d'Africains vivent sans électricité, il nous faut vite accélérer la cadence pour faire face à ces fortes demandes».

Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baydi Agne, dira ceci : «quand les citoyens peuvent porter le projet de cette dimension, nous devrons tous encourager le patriotisme économique qui, en définitive, aura un impact important dans la promotion du contenu local». Parlant au nom de ses co-associés, Samuel Sarr retrace l'évolution du projet : «ce jour symbolique marque le démarrage de cette grande œuvre. C'est l'aboutissement de plusieurs mois de discussions entre les différents acteurs qui interviennent dans ce projet. La Covid avait impacté les planifications, mais c'est un sacerdoce d'arriver à mobiliser 27 milliards de Coris Bank pour pouvoir procéder au démarrage. La naissance de WAE est un signe de la capacité des sénégalais à pouvoir relever ces défis. La bonne nouvelle, c'est que ce projet va créer 1000 emplois, soit 400 directs et 600 indirects». Clôturant la cérémonie, le Ministre Mme Gladima a parlé des enjeux économiques du projet qui va accroître la fiabilité du parc de production de la Senelec, et mettre en œuvre la stratégie Gaz-to-Power adoptée par l'État du Sénégal pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité à moindre coût.

Le Président Macky Sall a reçu ce matin le Professeur Didier Raoult. Le médecin français,  spécialiste des maladies infectieuses est en mission au Sénégal dans le cadre de sa collaboration avec ses partenaires. Dans le contexte de lutte contre la COVID 19, leurs travaux portent sur l'évolution des variants et les mesures de protection. Le professeur Raoult a été élevé à la dignité de commandeur dans l'ordre national du Lion par le Président Macky Sall à l'occasion de cette audience. Une décoration qu'il reçoit avec beaucoup de fierté. 

Au-delà de cette décoration, synonyme de reconnaissance de son travail dans le domaine de la recherche scientifique et médicale, c’est toute l’estime du peuple sénégalais qui est ainsi matérialisée à travers l’acte posé par le chef de l’Etat. En effet, au début de la crise sanitaire, l’humanité toute entière nourrissait une peur bleue, pour n’avoir jamais rencontré auparavant, du moins de leur vivant, une maladie aussi redoutable de par la rapidité de sa contamination et du taux élevé de décès qu’elle engendre, surtout dans les pays européens et d’Amérique. Les gens avaient surtout besoin, à l’époque, d’être rassurés et c’est ce que le Professeur Didier Raout avait compris. Conséquence, il avait gagné l’estime de personnes soucieuses et conscientes des efforts du Médecin Français.

On se rappelle du jour où, à Marseille, après une semaine de travail, Pr Raout, dans sa voiture, avait la surprise de sa vie en voyant des citoyens l’applaudir, et même l’ovationner, comme s’il avait remporté un trophée international. Ils lui disaient : «Bravo Professeur, merci pour le travail accompli dans le cadre de la Covid». Mais en réalité, ils étaient plus satisfaits d’avoir reçu du Professeur cet espoir de sortir victorieux de cette maladie ravageuse. Le président Macky Sall, en homme averti et mesuré, a lui aussi fait preuve de reconnaissance à M. le Professeur méritant. Il l’a élevé au grade de Commandeur de l’ordre national du Lion, ce mardi 30 mars 2021, une fin de mois qui coïncide, prions pour que cela continue, au début de la fin de la pandémie du coronavirus.

 

Le Réseau National des Femmes Syndicalistes du Sénégal (RENAFESS) regroupant la coalition des centrales syndicales les plus représentatives à savoir la CNTS, CNTS/FC, CSA, UNSAS et UDTS a célébré ce lundi la journée internationale de la Femme. Sous le thème “Leadership féminin: pour un future égalitaire dans le monde de la Covid-19”, la cérémonie s’est tenue à travers un panel sur la protection sociale.

Les femmes des centrales syndicales les plus représentatives ont mis en place un cadre organisationnel le RENAFESS, pour une meilleure prise en charge des revendications des femmes. Ainsi dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Femme, le dit réseau a organisé, un panel sur la protection sociale. Ceci en présence des présidentes des femmes des cinq centrales syndicales, Awa Diop de la CNTS/FC, Coumba Dickel Diawara de la CNTS, Khady Badji de l’UDTS, et Abibatou Sylla de la CSA.

 “La protection sociale demeure un problème particulier surtout au niveau des femmes qui sont dans le secteur informel. Nous allons réfléchir au tour de ce panel pour que les autorités puissent prendre en compte la protection sociale qui à un coût. Nous les femmes nous nous engageons pas seulement sur la protection sociale mais aussi sur beaucoup de problèmes où les femmes sont victimes d’inégalités. Il va falloir aussi que nous portons le combat auprès des décideurs, faire un plaidoyer lobbying pourvoir faire ratifier certaines conventions comme la convention 189, 190 et la recommandation 206”, a fait savoir la coordonnatrice du RENAFESS, Madame Nafissa Samb.

Elle ajoute qu’aujourd’hui si les femmes ont accepté d’aller ensemble autour du RENAFESS celà est un plus pour elles pour trouver des solutions aux problèmes des femmes. Elle rappelle que ces dernières ont besoin de renforcement de capacités et d’avoir une certaine visibilité.

Venu représenter les cinq secrétaires généraux de la coalition des centrales syndicales, Pape Birama Diallo de l’UNSAS, a tenu à féliciter le RENAFESS de cette belle initiative qui est de célèbrer la journée dédiée aux femmes travailleuses et qui porte sur une thématique qui est d’actualité la protection sociale.

 “Nous sommes venus renforcer et soutenir la dynamique qui est enclenchée avec la nouvelle équipe du RENAFESS mise en place composée d’amazones avec à sa tête la coordonnatrice Nafissa Samb, de toutes actions entreprises dans le cadre de la promotion de l’autonomisation des femmes, de la défense de leurs droits, et la ratification de la convention 190 sur la violation et harcèlement des femmes en milieu du travail”,  a fait savoir M. Diallo

Pour lui, il faut aller de l’avant pour soutenir les femmes vers une protection sociale dynamique qui intègre l’économie informelle qui représente 93% des emplois et dont la frange la plus importante est constituée de femmes travailleuses. Il ajoute qu’il faut élaborer des stratégies pour faire appliquer les recommandations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de la CSI.

 

Dans le cadre du renforcement des capacités de l’Office National de Formation Professionnelle, la Nouvelle Génération Sénégalaise en Marche (NGSM) a signé un contrat avec ladite structure pour davantage assister les jeunes dans leurs formations et à accéder aux financements.

Le président du mouvement Nouvelle Génération Sénégalaise en Marche (NGSM), Adama Bèye veut aider l’ONFP à trouver des financements pour les jeunes. « Nous sommes venus en soutien pour aider l’ONFP dans la formation. Mais également aider l’organisation à trouver des financements pour la jeunesse sénégalaise », a-t-il dit.

Pour sa part, le Directeur Général de l’ONFP,  le Dr Souleymane Soumaré, s’est réjoui de cette belle opportunité que leur offre la Nouvelle Génération Sénégalaise en Marche qui, pour lui, est un partenariat particulier parce que pour la plupart du temps l’ONFP signe des conventions pour accompagner les structures ou des jeunes dans des formations. Ainsi, il ajoute que, cette fois-ci, le cachet particulier est que NGS a compris que pour former les jeunes ou pour financer les jeunes, il faut d’abord qu’il y ait suffisamment de ressources financières et pour ces dernières soient utilisées à bon escient, il faut que les jeunes soient très bien formés.

Sur ce, le Dr Soumaré souligne que cette possibilité offerte par NGSM de chercher des partenaires financiers qui vont pouvoir accompagner financièrement l’ONFP non seulement à dérouler des opérations de formation pour tous ces jeunes qui attendent aujourd’hui d’être formés, mais aussi de pouvoir les accompagner sur l’auto-emploi et l'entrepreneuriat en finançant éventuellement les plans d’affaires.

                                                                                                                                           

Les évènements récents et la construction d’un discours nauséabond et haineux offrent à notre cher pays une image jusque-là inconnue. Ce glissement a bien une origine, qu’il nous faut en urgence identifier et combattre. « Seul un fou, peut croire qu’entre le déshonorable et l’honorable, entre le vice et la vertu, ce n’est qu’une affaire d’opinions » disait Cicéron. Non ! le pays n’est pas fait de deux camps : les mauvais et les bons, les fourbes et les intègres, les beaux et les vilains. Ce pays est une nation, c’est bien un coin du monde où le sang est mêlé et les angoisses partagées. J’ai choisi de célébrer aujourd’hui, en rappelant à la jeunesse et autres manipulateurs égoïstes, que nous venons de quelque part et que la barque continuera de voguer allégrement sur le fleuve de la paix, pour que demain, nos enfants et nos petits enfants continuent de chanter l’hymne national et s’émerveiller devant l’épopée d’ELHADJ OUMAR TALL et les faits d’armes de LAT DIOR NGONE LATYR, DE ALBOURY PENDA ET DE LA REINE DE KABROUSSE ALINE SITOE DIATTA….

Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : « Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes » est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie.

Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue. Je disais tout à l'heure : « avoir souffert ensemble » ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l'effort en commun. Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer à la vie commune. L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. Oh ! Je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l'ordre d'idées que je vous soumets, une nation n'a pas plus qu'un leader politique le droit de dire à son département : « Tu m'appartiens, je te prends ». Un pays, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu'un en cette affaire a droit d'être consulté, c'est l'habitant. Une nation n'a jamais un véritable intérêt à s'annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le vœu des nations est, en définitive, le seul critérium légitime, celui auquel il faut toujours en revenir. Il urge alors pour nos compatriotes de se ressaisir pour préserver jalousement l’héritage des pères de la nation, notamment de LEOPOLD SEDAR SENGHOR ET DE SON FRERE MAMADOU DIA….       

 

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