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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Africa Clean Services n’a pas été en reste dans l’appel du président de la république lancé dans le cadre de Force Covid- 19, pour la lutte que mène le Sénégal contre la pandémie. ACS établi en Europe depuis plus d’une décennie avec des succursales au Sénégal et dans la région ouest africaine, avec des produits bio, œuvre comme on le sait pour le bien-être du personnel des entreprises, la désinfection des surfaces de contact, le nettoyage industriel et d’entretien des locaux, dans le milieu médical, dans les salles de conférences, etc. ACS participe aussi au maintien de l’hygiène et de la propreté dans les collectivités locales (mairies) et partant au développement local. Ainsi, pour cet effort de guerre contre coronavirus, ACS a sorti la grosse artillerie en dotant la mairie de Dieuppeul dirigée par le maire Cheikh Guèye d’un important lot de produits et d’articles (kits pour l’hygiène et la propreté, bacs à robinets à installer dans les coins de rue ). Les initiateurs de cet acte hautement patriotique, entendent ainsi participer dans la lutte commune engagée par toutes les forces vives du Sénégal, pour une population saine dans un environnement sain.

Mohamed El Amine THIOUNE    

 

Abighya Anand, adolescent de 14 ans originaire de l’Inde annonçait il y a 8 mois, l’apparition de la pandémie du coronavirus. Il y a quelques jours, il est revenu à la charge en annonçant qu’elle prendra fin le 13 mai.
 
Le 22 août 2019, sur sa chaîne YouTube conscience, Abighya Anand, 14 ans, a prédit que le monde entamerait une phase difficile de novembre 2019 à avril 2020. Cette période de 6 mois verra la propagation d’une maladie mondiale et la montée des tensions mondiales. Au plus fort de tout, le 31 mars marquera le point culminant de cet état, le monde étant tendu.
Cependant, le 29 mai, alors que la Terre s’éloignera de cette période difficile, elle marquera le déclin de la maladie mondiale, car sa propagation sera plus facile à gérer. Anand est un célèbre protégé indien qui a été présenté dans de nombreux magazines. Notamment en 2013, il a été interviewé sur l’Indian Times où ses compétences astrologiques ont été mises à l’épreuve.
 
 
Et à la stupéfaction de beaucoup, ses connaissances en astrologie étaient considérées comme un jeu d’enfant. Il a à juste titre, en utilisant l’astrologie, prédit les prix de l’or et de l’argent et d’autres activités liées à l’Inde.
 
Concernant le virus corona, il est à noter qu’il s’agit d’une guerre mondiale. Une guerre entre le virus et l’humanité, et si les gouvernements sont impliqués est votre supposition. Mais une chose est claire, c’est quand même la guerre. C’est ce qu’il insiste.
 
Pourquoi Anand considère le 31 mars comme le point culminant est basé sur l’astrologie. Où il cite que Mars se joindra à Saturne et Jupiter tandis que la Lune et Rahu, seront également conjoints. Rahus est le nœud nord de la Lune.
 
 

Après une première phase d’un appui personnel d’un million cinq cent mille (1.500.000 FCFA) aux jeunes des différentes organisations pour mener une tournée de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre le Covid 19, le Président du Conseil Départemental de Birkilane vient de procéder à la remise d’une rallonge financière conséquente destinée, cette fois-ci, aux services administratifs et d’un don en denrées pour les ménages. En effet, Monsieur Makhtar DIA, par ailleurs DG/ASPIT, a procédé, ce vendredi 03 avril 2020, à une remise symbolique, aux autorités administratives, en l'occurrence Monsieur le Préfet Abdou Wahabou Talla, d'un appui exceptionnel d’un montant de vingt cinq millions (25.000.000 F CFA) destinés à intensifier la lutte par des mesures d'accompagnement fortes.

Dès l’annonce de la pandémie par les services étatiques, Monsieur Makhtar Dia a été l’un des premiers responsables politiques de ce pays à s’approcher des populations et leur a offert un appui personnel conséquent, allant dans le but de porter la sensibilisation afin de limiter la propagation de la maladie. Et comme si cela ne suffit pas, il a porté sa casquette de président du Conseil Départemental de Birkilane pour augmenter l’appui à hauteur de 25 millions de nos francs, montant réparti de façon à permettre aux différentes structures de bien supporter les effets de la maladie. Il s’agit d’un montant de trois millions (3.000.000) F versés au compte national du Covid au Trésor pour donner suite à l'appel du Chef de l'Etat, deux millions (2.000.000) F pour l'achat des pulvérisateurs et produits désinfectants pour le service d'hygiène départemental, deux mille (2.000) litres de carburant pour le comité et les forces de défense et de sécurité.

Par ailleurs, cet appui financier est accompagné d’un important lot de denrées alimentaires de 60 tonnes de riz dont 50 tonnes (soit 2000 sacs de 25 kg) sont destinées à l’assistance des ménages. Cependant, par souci de transparence, d'équité et pour éviter toute coloration politique de cet appui offert par le Conseil Départemental, Monsieur Makhtar DIA a confié la distribution des vivres à Madame Fatoumata Sylla Gueye, Chef du service départemental de l'Action Sociale du Ministère de la Santé et de l'Action Sociale, sous l'autorité du Préfet qui travaillera en parfaite collaboration par l’émission de décharges avec les chefs de village des huit(8) Communes du département ainsi que les représentants des femmes, des jeunes et de l'Imam de chaque localité. Pour Birkilane Commune, les chefs de quartier et les Daaras devront bénéficier de 10 tonnes supplémentaires (200 sacs × 50kg). Le service social fera un communiqué qui passera dans les radios communautaires pour fixer le calendrier de répartition par commune, et ce sera à partir de ce lundi 6 avril. Pour une accessibilité de ces produits offerts, le PCD a mis en place un comité de suivi et d'évaluation en temps réel, sous la direction de son Secrétaire Général, Monsieur Abdourahmane Ndiaye, avec l'appui du Commandant de la Gendarmerie de Birkilane.

Youssouf NDIONGUE  

Par le biais de la Fondation UBA et faisant suite à l’annonce faite par le Groupe United Bank for Africa (UBA) Plc qui a offert plus de 8,5 milliards de francs CFA (14 millions de dollars) pour soutenir la riposte contre le Covid-19, la délégation de la banque conduite par son Administrateur Directeur Général, M. Eric Obeng SAAH, accompagné de membres du Conseil d’Administration et de membres du Comité de Direction a été reçue ce jour en audience, par le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Monsieur Amadou HOTT.
« Cette assistance financière de la Fondation UBA (10 millions F CFA pour la contribution collective de l’APBEF et 140 millions F CFA remis ce jour au Ministre), vise à soutenir la riposte globale contre la pandémie et constitue un important soutien aux autorités publiques puisque permettant de doter les structures sanitaires de matériels de secours et d’équipements de soins essentiels », a déclaré le Directeur Général de la Banque.
M. Eric SAAH a abondé dans le même sens que le Président du Groupe, M. Tony ELUMELU, qui lors de l’annonce de la contribution massive de UBA Plc aux pays africains a déclaré : « Nous saluons les efforts des gouvernements et nous sommes disposés à collaborer et à contribuer avec nos ressources à l'effort collectif, qui permettra une riposte rapide et efficace contre la pandémie ».
A propos de la Fondation UBA
La United Bank for Africa à travers La Fondation UBA est déterminée à accompagner le développement socio-économique des populations, en soutenant les secteurs de l'Environnement et de l'Éducation.
Dans sa démarche, la Fondation UBA s’inspire des valeurs intrinsèques du Groupe que sont : Esprit d’entreprise, Excellence et Exécution et s’assure à ce que la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise ne soit pas simplement conçue comme un outil marketing mais qu’elle soit reconnue comme une contribution de l'entreprise à la promotion et au développement durable des communautés.
Présente dans 20 pays africains, au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France, United Bank for Africa a une longue expérience de soutien à ses communautés pendant les périodes d’épreuves telles que celles que nous traversons présentement.

L’Association Contre le Coronavirus/AssoCovid-19 est la première organisation créée dans le monde pour lutter contre le Coronavirus ou Covid-19, son siège se trouve en Afrique de l’Ouest à Dakar au Sénégal.

 La maladie du coronavirus ou Covid-19 (acronyme anglais signifiant coronavirus disease 20191) est une maladie infectieuse émergente causée par une souche de coronavirus appelée SARS-CoV-22contagieuse avec transmission interhumaine via des gouttelettes respiratoires ou en touchant des surfaces contaminées , puis en touchant son visage. L'Organisation mondiale de la santé(OMS) a déclaré que cette épidémie était une urgence de santé publique de portée internationale(USPPI) le 30 janvier 2020 et une pandémie de la Covid19 le 11 mars 2020. L’OMS ajoute qu’« On ne peut ignorer le fait qu’il s’agit d’un problème véritablement mondial, qui appellent des solutions mondiales elles aussi », et que : « Tout justifie une coopération mondiale : partout les communautés sont touchées »

 

 

Parmi ses principales conséquences, des mesures nationales et internationales draconiennes et  sévères de confinement ont été prises partout dans le monde.

 

Comme facteurs aggravants il y’a :

 

Le diabète et l’hypertension.

 

Pour les fumeurs le risque de développer une forme sévère serait augmenté de 50%, et même de 130% pour la forme très sévère, soit quasi mortelle par rapport au risque d’un non-fumeur).

 

Face au coronavirus, il existe des gestes simples pour préserver sa santé et celle de son entourage :

 

  • Se laver les mains très régulièrement.
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir.
  • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades.
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter.
  • Eviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts.

 

Nous invitons les états , les peuples ,les gouvernements, les assemblées ,les malades du Coronavirus dans les monde ,les professeurs et docteurs  les familles , les femmes , les enfants ,  les filles , les jeunes ,les hommes de la planète, les élèves et étudiants , les citoyens , les parlements, les députés ,sénateurs et autres parlementaires , toutes les organisations internationales , l'Organisation des Nations Unies (ONU) et tous ses démembrements , l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ,l'Union Africaine (UA) , les organisations internationales de santé ,les scientifiques et les chercheurs , les représentations diplomatiques , les ambassadeurs et diplomates , les armées , les forces de défense et de sécurité , les juristes , les magistrats , les avocats ,tous les professionnels de le santé , la société civile , les forces vives , les chefs religieux toutes confessions confondues ,les leaders d’opinions , les prêtres et les imams , les chefs traditionnels et coutumiers, les tradipraticiens, les responsables politiques de tous bords ,les collectivités territoriales et locales ,les élus et futurs élus. Où que vous soyez, rejoignez la mobilisation contre le Coronavirus ou Covid-19au Sénégal, en Afrique ou dans le monde. Nous devons agir maintenant pour inverser le cours de l’épidémie mondiale du Covid-19 et sauver des milliards de vies, nous disons bien l’humanité.

 Amadou Moustapha GAYE, Président de l’Association Contre le Coronavirus ASSOCOVID- 19

Coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration :

L’Aphore met en garde et interpelle l’Etat pour des solutions urgentes

Suite à l’apparition de la pandémie du coronavirus au Sénégal, ses effets ont commencé à se faire sentir dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Jouant un rôle déterminant dans notre économie, avec près de 400 milliards de chiffres d’affaire par an, le secteur génère en plus 10.000 emplois directs et près de 21.000 emplois indirects, avec environ 740 réceptifs sur l’étendue du territoire nationale. Suffisant pour que l’APHORE interpelle l’Etat afin de tenir compte par des mesures d’accompagnement.

Selon le président de l’APHORE, « déjà le patronat de ce secteur a commencé, face à la récession et au manque à gagner, à prendre des mesures qui visent directement les travailleurs. Ils sont menacés de baisse de salaires, de chômage technique et même de licenciement. Face à  cela, l’APHORE ne saurait accepter des mesures remettant en cause les droits acquis des travailleurs sans concertations préalables avec tous les acteurs pour faire jouer pleinement la solidarité nationale », proteste Pape Béranger Ngom. Selon lui, « il est urgent donc de prendre en compte un certain nombre de recommandations dont à) la mise sur pied d’une commission tripartite composée de l’Etat, du patronat, des travailleurs dont la mission serait d’examiner et de fixer les critères d’attribution de l’aide à apporter aux entreprises en difficulté. b) la création d’un fichier national des entreprises en difficulté qui auront déposé un bilan financier et social au niveau de l’administration du travail qui doit exercer pleinement sa mission de vérification et de contrôle des documents qui lui sont transmis aux fins de certification et de validation. c) Définir les paramètres sur lesquels il faut agir (loyer, fiscalité, endettement dans les banques, masse salariale, cotisation sociale à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale, IPM etc.) pour déterminer le niveau de l’aide à accorder. d) Obtenir l’engagement des entreprises qui sollicitent l’appui de l’Etat à payer intégralement les salaires des travailleurs pour pouvoir bénéficier de l’appui financier de l’Etat. e) Associer pleinement en amont les partenaires sociaux dans le processus de décaissement de l’aide aux entreprises afin de garantir une gestion inclusive de cette crise qui affecte le secteur », listent les travailleurs de l’hôtellerie. L’APHORE renouvelle sa confiance au président Macky SALL pour les mesures déjà prises et qu’il sera amené à prendre dans les prochains jours pour la sauvegarde des intérêts du peuple sénégalais en boutant hors du pays le Covid-19. L’APHORE exprime sa disponibilité totale et entière au ministre du tourisme pour un dialogue constructif visant à préserver les acquis du secteur.

Youssouf NDIONGUE

La Coronavirose qui semblait si loin de nous il y a juste un mois s’est invité dans notre pays, devenant en quelques jours une réalité partout malgré les refus, dénis et rumeurs qui ont émaillé son entrée au Sénégal. Mesurant la gravité de la menace, notre système de santé s’était déjà préparé à cette éventualité et la riposte a été rapidement déclenchée avec une série de mesures.

Tout en saluant la mise en œuvre de ces mesures qui auront certainement des effets positifs, je pense qu’il nous faut cependant être plus focus sur nos interventions pour plus d’efficience. En effet la lutte risque d’être longue et âpre et nous risquons de nous essouffler rapidement si nous ne ménageons pas ensemble nos efforts.

Ainsi il me paraît important de mettre l’accent sur 4 actions : (i) Dépister systématiquement  tous les contacts, (ii) Tester des schémas thérapeutiques, (iii) Mieux adapter les mesures de prévention à notre contexte socio-économique et culturel et (iv) Renforcer la réponse communautaire.

                           

  1. Dépister systématiquement tous les contacts

L’une des premières conditions pour juguler une épidémie est d’identifier tous les cas, et de les prendre en charge précocement pour arrêter la chaine de transmission. Il est donc important de tester tous les contacts qu’ils soient proches ou lointains afin de détecter les porteurs du virus et de les isoler rapidement pour un traitement. Ceci est d’autant plus pertinent qu’au Sénégal il y a beaucoup de cas asymptomatiques (ne présentant de signes de la maladie) ou bénins(sans signes de gravité), pouvant passer inaperçus avec donc le risque de maintien de la transmission.

Pour ce faire il est impératif de multiplier et de décentraliser le diagnostic en impliquant d’autres laboratoires publics (laboratoire national de santé publique, laboratoires des hôpitaux de référence etc…) ou privés (IRESSEF ou autres..) en plus de l’Institut Pasteur en veillant à un bon maillage du territoire national.

 

  1. Tester la chloroquine et d’autres schémas thérapeutiques

Je salue l’initiative prise par le Ministère de la Santé d’utiliser la Chloroquine et l’Azithromycine en phase test. Cette piste basée (entre autres) sur des travaux du Pr Raoult nous semble intéressante et mérite d’être explorée dans nos pays africains car nous ne pouvons pas nous payer le luxe d’attendre un afflux de patients surtout de cas graves pour trouver une solution. Il nous faut anticiper sur les événements. Il nous faut donc tester ce protocole pour savoir s’il marche dans notre contexte. D’autant plus que nous avons une longue expérience d’utilisation de la Chloroquine au Sénégal mais aussi dans la conduite d’essais cliniques pour tester l’efficacité des traitements.

Par ailleurs au delà de ce traitement nous devons travailler en équipes pluridisciplinaires pour trouver d’autres alternatives thérapeutiques-avec toute la rigueur scientifique et le respect des principes d’éthique- car nous ne devons pas être en reste dans la génération de nouvelles connaissances et d’évidences à travers la recherche. Nous n’avons pas le droit d’attendre que les autres trouvent la solution pour l’appliquer comme dans le passé. Nous avons notre mot à dire.

 

  1. Adapter les mesures à notre contexte

 

En santé publique toute intervention pour être efficace et durable doit être acceptable et pour cela elle doit tenir compte des réalités sociales, économiques, culturelles et cultuelles du milieu. C’est pourquoi je crois que nous pourrions revoir trois mesures :

  • Le confinement

Il s’agitd’une mesure qui a fait ses preuves en Chine et elle est actuellement mise en œuvre,à des degrés divers, dans tous les pays affectés. La Chine avait opté pour un confinement total sur une partie du territoire notamment à Wuhan, tandis que dans les pays européens comme la France, l’Italie et l’Espagne c’est le confinement total généralisé.

Pour le cas du Sénégal il est illusoire de vouloir appliquer les mêmes procédés qu’en Europe pour des raisons évidentes de survie et de mode de vie mais aussi d’efficience. Il me semble plus approprié de faire actuellement un confinement partiel avec une mise en quarantaine systématique des communes où des cas sont déclarés. Dans ces communes les forces de l’ordre seraient alors déployées pour empêcher les entrées et sorties de populations et faire respecter les mesures édictées. Du personnel de santé supplémentaire sera alors déployé en cas de besoin pour appuyer la riposte.  Tandis que dans les zones non encore atteintes les contraintes de circulation seraient moins contraignantes mais réduites et contrôlées quand même. Cette stratégie aurait l’avantage d’une utilisation rationnelle des ressources humaines et matérielles des secteurs impliqués (santé, sécurité, défense etc…). Dans tous les cas les actions de prévention devront être conduites au même rythme dans toutes les localités du pays.

 

  • La disponibilité des moyens de prévention

 

L’adoption par les citoyens des mesures d’hygiène édictées nécessitera la disponibilité permanente du matériel et des équipements d’hygiène. Par conséquent, à l’instar du Rwanda, des efforts doivent être faits dans notre pays pour que dans les rues, ateliers, bureaux, transports, marchés, magasins et lieux publics, des points d’eau, des produits d’hygiène, gels hydro alcooliques, mouchoirs à jeter, poubelles etc…soient disponibles et que les citoyens soient toujours invités à se plier aux mesures d’hygiène. Le fonds de riposte et de solidarité doté de 1000 milliards (Force Covid 19) doit servir à financer cela et d’autres priorités de santé.

Cette disposition si elle est bien suivie permettra de changer les habitudes des sénégalais vers des comportements sains dont les bénéfices se poursuivront bien après la fin de cette épidémie.

 

 

  • La fermeture des lieux de cultes et notamment des mosquées

 

Même si elle se comprend, la généralisation d’emblée de cette mesure me semble prématurée dans le chapelet des actions de la riposte. En effet nous ratons ainsi une bonne plateforme pour éduquer, informer et sensibiliser les chefs de famille mais aussi tisser des alliances avec les religieux. Comparaison n’est pas raison mais le succès de la lutte contre le SIDA au Sénégal est passé par une forte implication des religieux dans la réponse. Dans mon expérience de spécialiste en santé publique, nous avons toujours utilisé avec succès les lieux de culte et en l’occurrence les mosquées comme des relais importants pour la gestion des épidémies. Ainsi à mon humble avis on pouvait utiliser ces lieux pour inciter les personnes au lavage systématique des mains et au respect des mesures d’hygiène et de distance, mais aussi les responsabiliser pour un recours précoce en cas de suspicion. Et enfin surtout en tant que pays de croyants, formuler des prières pour que Dieu nous allège de ce fardeau.

 

4.Renforcer la réponse communautaire

 

En santé publique nous avons l’habitude de dire : « les techniciens soignent la maladie mais ce sont les communautés qui la combattent ». Autrement dit le rôle des techniciens de santé c’est de traiter les malades et d’édicter des mesures de prévention mais il revient aux communautés de s’engager pour combattre la maladie.

Cet adage est valable pour la lutte contre le Covid-109. L’objectif c’est d’amener toutes les couches à s’approprier les mesures de prévention et à s’investir pour ne pas contracter la maladie et en cas de maladie être assez responsable pour ne pas contaminer son prochain.

Il s’agira encore une fois de leur faire comprendre que nous sommes tous engagés dans la bataille et comme des militaires au front nous devons tuer l’ennemi sans être tué mais aussi veiller à ce qu’aucun soldat de notre unité ne soit tué. Et pour cela il nous faut respecter scrupuleusement les ordres.

 

 

 Dr Sylla Thiam

Expert en santé publique et management de la santé

Secrétaire Général de l’Association Sénégalaise

des Professionnels de Santé Publique(ASPSP)

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5 tonnes de riz, des cartons de savons et de gel, des fontaines lave-mains, beaucoup de désinfectants, des exemplaires du Saint Coran, tel est l’appui offert, ce matin, par l’entrepreneur Tahirou Sarr à la mairie de Yoff pour permettre aux populations de suivre correctement les recommandations issues des directives du chef de l’Etat et relatives à un semi confinement dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus du covid 19. Le but recherché, selon Khady Diop Cissé, représentante de Munif Group, est de permettre aux populations de disposer de quoi se prémunir en cette période difficile.

Le premier adjoint au maire de Yoff, Abdou Nar Mbengue, a donc reçu, des mains de la délégation conduite par l’assistante Khady Diop Cissé, cet important lot de matériels et de denrées pour les populations et les daaras de Yoff. Selon ce dernier, « nous allons cette fois-ci, nous faire accompagner par le préfet et la gendarmerie, lors de la distribution de ces denrées aux daaras. Nous voulons que les maitres coraniques ne laissent plus les talibés aller chercher dans les rues et dans les maisons de quoi se nourrir. Nous faisons de sorte qu’ils n’aient plus besoin de rien en restant dans les daaras ».

Pour Khady Diop Cissé, accompagnée d’une partie de son staff, « notre PDG a pensé à apporter son soutien et son appui aux populations et aux daaras de Yoff dans ces moments difficiles imposés par le semi confinement occasionné dans le cadre de la lutte contre la propagation du covid 19. C’est des denrées d’une valeur de 10 millions FCFA et une enveloppe de 5 millions FCFA  en espèces que Tahirou Sarr a dégagées en guise de soutien et offertes à la mairie qui, à son tour, s’occupera de l’acheminement auprès des destinataires ».

L’imam ratib de Yoff et le frey Omar Mbengue ont tour à tour apprécié le geste de Tahirou Sarr et ont prié pour lui pour ce geste hautement social.

United Bank for Africa Plc (UBA) a annoncé ce  26 mars 2020 un don de plus de 14 millions de dollars, par le truchement de la Fondation UBA, en vue de soutenir la riposte globale panafricaine contre la pandémie mondiale du coronavirus (COVID-19). 
 
Ce don va représenter un soutien important et opportun au Nigéria et à 19 autres pays africains, en leur fournissant du matériel de secours, des équipements de soins essentiels et une assistance financière aux gouvernements. Le programme de soutien UBA sera réparti comme suit :2,8 millions de dollars au gouvernement de l'État de Lagos au Nigéria ;1,4 million de dollars à la capitale fédérale du Nigéria, Abuja; 2,8 millions de dollars pour les 35 autres États du Nigéria ;4,2 millions de dollars aux pays africains où la banque est présente; 2,8 millions de dollars pour des structures sanitaires avec du matériel et des fournitures.
 
La Banque UBA va construire un centre d’appel de télémédecine. Elle va financer immédiatement un centre médical à Lagos, au Nigéria, avec des lits pour l'isolement des patients et des équipements d’unités de soins intensifs. Ce centre sera géré et exploité en partenariat avec la structure médicale de Heirs Holdings, Avon Medical Practice. En outre, UBA va fournir une plate-forme de télémédecine gratuite, gérée par des médecins, pour fournir des conseils médicaux aux citoyens, conformément aux impératifs de distanciation sociale. Le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Il s’agit d’un moment où nous devons tous jouer notre rôle. Cette épidémie mondiale doit unir les citoyens, les gouvernements et les chefs d'entreprises, et ce sans délai. Étant donné que le nombre de cas de coronavirus augmente rapidement au Nigéria et en Afrique, le secteur privé doit travailler main dans la main avec les différents gouvernements pour endiguer la propagation de cette pandémie mondiale ». « Nous saluons les efforts des gouvernements et nous sommes disposés à collaborer et à contribuer avec nos ressources à l'effort collectif, qui permettra une riposte rapide et efficace contre la pandémie » a-t-il ajouté. Présente dans 20 pays africains et au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France, United Bank for Africa a une longue expérience de soutien à ses communautés pendant les moments de difficultés
 
 
 

En application des dispositions réglementaires arrêtées dans le cadre de la lutte contre la maladie coronavirus (COVID-19), le Ministre du Pétrole et des Energies, Monsieur Mouhamadou Makhtar CISSE, a pris un certain nombre de mesures applicables à compter du 23 mars 2020, notamment en demandant à ses directeurs de :

-Inviter les agents dont l’absence n’impacte pas négativement le fonctionnement du service à rester à la maison ;
-Organiser une permanence tout en veillant au fonctionnement correct du service public, du lundi 23 mars au 17 avril 2020 ;
Informer les agents concernés qu’il ne s’agit pas d’une autorisation d’absence ; mais qu’ils doivent rester à la maison et disponibles pour le service de 8 heures à 17 heures ;
-Réduire à leur strict minimum les visites physiques et l’organisation des réunions ;
-Restreindre les déplacements à l’intérieur des services ainsi que les missions ;
-Accorder le congé aux agents qui le demandent
-Utiliser les outils de collaboration mis à disposition par l’Etat tels que la messagerie électronique, la gestion du courrier SYGEC en cours d’implémentation, l’audioconférence
-Respecter toutes les mesures édictées par le Ministère de la Santé telles que les distances minimales entre les personnes, le nettoyage des mains avec les gels distribués dans les services et le signalement de tout cas suspect à la DAGE pour prise en charge. Tout agent qui ressent les symptômes ressemblant à ceux du Covid-19 est prié de rester chez lui et de se signaler. Il faut souligner que depuis quelques semaines, les salles du Ministère ont été dotées de gel désinfectant et les distances minimales sont appliquées par le personnel.
Le Ministre a par ailleurs donné les instructions pour que la fourniture d’électricité et de carburant du pays soit garantie malgré cette crise et que les effets négatifs de la crise aient le moins d’impact possible sur nos différents projets.

 

CMU
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