mercredi 25 juin 2025 | Login
La rédaction

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Le principal du Cem Waly Thiobane de la commune de kaffrine, Boubacar Ba et son équipe se sont soumis, ce jeudi, à l'exercice d'audition en tant que manager du collège, responsable de la gouvernance des ressources allouées au secteur éducatif. Une initiative de la coalition des organisations en synergie pour la défense de l'école publique ( COSYDEP) et qui s'inscrit dans le cadre de transparence au niveau du système éducatif, d'après la coordonnatrice de l'antenne régional de ladite organisation à kaffrine.

 

Ce débat public organisé, hier, à la salle de réunion de l'inspection de l'éducation et de la formation de kaffrine traitait de la question de la transparence sur la gestion des ressources financières de l'établissement. En clair, il s'agissait, selon Mme Aissatou Sanou Gaye, coordinatrice de la cosydep, un exercice de réduction des comptes dont, c'est l'un de leurs missions qui sont de veiller, d'alerter et de faire des propositions à l'endroit de l'État. Tout ce que nous avons recueilli comme doléances sont venues des cibles, c'est à dire le principal et son équipe. Et, ils ont même soulevé des difficultés qui freinent le bon fonctionnement du Cem, a déclaré la coordonnatrice de cosydep, Aissatou Sanou Gaye. 

 

Pour elle, l'État du Sénégal doit accompagner davantage les établissements en augmentant le budget de fonctionnement et leur a donné à temps.

 

Le principal du Cem Waly Thiobane de kaffrine magnifie cette interactivité, "nous remercions la cosydep pour cette invitation, c'est un exercice auquel nous faisons d'habitude à l'école depuis que je suis là, nous ne passons pas une année sans rendre compte à la communauté", rassure t-il.

 

Pour Boubacar Ba, la diminution des frais d'inscription impacte de manière négatif les engagements-apprentissage. 

 

" L'état du Sénégal a décidé de diminuer les cotisations des parents d'élèves de 10 milles franc à 5 milles FCFA, et cela est en train d'impacter négativement non seulement les écoles et parallèlement les enseignements apprentissage", a souligné monsieur Ba, qui en ajoute que l'éducation n'est pas une dépense mais un investissement.,a conclu le principal.

 

Mamadou Ndiaye

La région de kaffrine a tenu, ce mardi, sa revue annuelle de l'éducation. À cette occasion, un bilan global a été dressé en terme d'acquis, de faiblesse et de perspectives. Au sortir de cette rencontre, l'inspecteur d'académie de kaffrine, Monsieur Mamadou Niang a indiqué que pour " ce qui est des performances, nous avons fait de grands pas même si encore ça reste beaucoup à faire considérant les résultats du baccalauréat, nous pouvons dire que par rapport à 2023, nous avons connu une amélioration, mais concernant l'entrée en sixième et le BFEM, la région a connu des ralentissements", a-t-il informé.

 

Poursuivant, M. Niang a ajouté" nous avons d'autres points de satisfaction notamment au niveau des daaras, à l'ouverture du collège, mais le problème fondamental qui subsiste à kaffrine c'est le manque de promotion au niveau des concours d'excellence ".

 

Selon lui, plusieurs défis tels que l'orientation des élèves dans les séries scientifiques, le déficit d'enseignant sont à relever.

 

" Il nous faut d'augmenter le taux d'élèves orientés dans les séries scientifiques car à ce niveau nous sommes encore en dessous du taux national. Nous devons faire également de sorte que le déficit d'enseignant soit résorbé, par ce que nous avons constaté que Kaffrine est une zone de départ et chaque année d'enseignants quittent la région " a conclu l'inspecteur d'académie de kaffrine.

 

Mamadou Ndiaye

Le Président de la République gabonaise, Son Excellence, Brice Clotaire Oligui Nguema, a décerné l’une des plus prestigieuses distinctions Nationales, le grade de Commandeur dans l'Ordre National du Mérite gabonais, à M. Tony Elumelu, Président du Groupe United Bank for Africa (UBA) et fondateur de la Fondation Tony Elumelu.

Cette haute distinction récompense la contribution durable de Tony Elumelu au développement économique de l'Afrique, notamment son impact sur l'entrepreneuriat des jeunes et la croissance des infrastructures au Gabon et dans d’autres pays africains.

Lors de la cérémonie qui s’est tenue lundi 05 mai 2025 au Palais présidentiel à Libreville, le Président Oligui Nguema, fraîchement investi à la tête du pays, a salué l’engagement de Tony Elumelu en faveur d’un développement africain inclusif et durable. Il a déclaré :

« Tony Elumelu est non seulement un entrepreneur visionnaire, mais aussi un ami dévoué de notre nation, le Gabon. À travers sa Fondation et le Groupe UBA, il a constamment démontré qu'investir en Afrique n'est pas seulement une bonne affaire, c'est la clé de notre avenir commun. Aujourd'hui, nous rendons hommage à un homme dont les actions continuent d'autonomiser la jeunesse africaine et d'inspirer des nations entières. »

Tout en saluant cette distinction, Tony Elumelu, qui a effectué plusieurs visites de haut niveau au Gabon ces derniers mois, a exprimé sa profonde gratitude et a réaffirmé son engagement à soutenir le programme de développement du pays :

« Je suis profondément touché par cet honneur. Il reflète non seulement mon parcours personnel, mais aussi une conviction commune : les solutions africaines, les entrepreneurs africains et les institutions africaines façonneront l'avenir de ce continent. Le Gabon possède un potentiel énorme, et je suis fier que la Fondation Tony Elumelu et le Groupe UBA puissent contribuer à le libérer »

« C'est plus qu'une médaille : c'est un rappel de ce que nous pouvons accomplir ensemble en tant qu'Africains. Chez UBA et la Fondation Tony Elumelu, nous restons déterminés à bâtir des ponts, non seulement entre les nations, mais aussi entre l'ambition et les opportunités. »

Cette reconnaissance intervient à un moment charnière pour le Gabon, alors que le pays accélère sa relance économique et place la croissance inclusive au cœur de sa stratégie sous la nouvelle direction présidentielle.

L'engagement de Tony Elumelu se concentre sur deux piliers clés : le financement des infrastructures, essentiel à la transformation économique à long terme, et l'entrepreneuriat des jeunes, soutenu par la Fondation Tony Elumelu, qui offre chaque année des formations, du mentorat et 5 000 dollars de capital d'amorçage non remboursable aux jeunes entrepreneurs gabonais et africains.

Ce prix souligne également le renforcement du partenariat financier entre le Gabon et United Bank for Africa (UBA), forte de sa présence au Gabon et sur continent en tant que moteur essentiel de l'inclusion financière et du développement.

A propos de Tony Elumelu

Tony Elumelu est le Fondateur et Président de Heirs Holdings, sa société d'investissement familiale qui s'engage à améliorer les conditions de vie et à transformer l'Afrique, grâce à des investissements à long terme dans des secteurs stratégiques de l'économie africaine, notamment les services financiers, l'hôtellerie, l'électricité, l'énergie, la technologie et la santé.

Il est Président du groupe bancaire panafricain United Bank for Africa (UBA), présent dans 20 pays d'Afrique, au Royaume-Uni, en France et aux Émirats arabes unis. Il est également la seule banque africaine à disposer d'une présence pour les dépôts commerciaux aux États-Unis. UBA fournit des services bancaires aux entreprises, aux entreprises, aux PME et aux particuliers à plus de 35 millions de clients dans le monde.

En outre, Il préside également Transcorp, le plus grand conglomérat coté en bourse du Nigéria, dont les filiales comprennent Transcorp Power, l'un des principaux producteurs d'électricité du pays, et Transcorp Hotels Plc, la principale marque hôtelière du pays.

Tony Elumelu est reconnu comme le plus éminent défenseur de l'entrepreneuriat en Afrique. En 2010, il a créé la Fondation Tony Elumelu (TEF), une organisation philanthropique de premier plan qui encourage une nouvelle génération d'entrepreneurs africains, catalyse la croissance économique, favorise l'éradication de la pauvreté et stimule la création d'emplois dans les 54 pays africains. Depuis sa création, le programme phare de la Fondation a identifié et mobilisé 18 500 entrepreneurs et créé un écosystème numérique de plus d’un million d’Africains, dans le cadre d’un engagement décennal de 100 millions de dollars américains pour financer, encadrer et former les jeunes Africains.

Les entreprises de Tony et la Fondation s’inspirent de sa philosophie économique de l’Africapitalisme, qui positionne le secteur privé, et plus particulièrement les entrepreneurs, comme catalyseur du développement social et économique du continent africain.

En 2020, en reconnaissance de son leadership entrepreneurial et de l’autonomisation économique des jeunes entrepreneurs africains, Tony a été nommé parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde par le magazine TIME et a reçu la plus ancienne et la plus haute distinction royale de Belgique.

Le Bureau Politique du parti TABAX-CONSTRUIRE salue, avec une fierté lucide et un sens élevé des responsabilités, la nomination de Monsieur Boubacar CAMARA, Président de notre formation politique, au poste de Ministre Secrétaire Général du Gouvernement.Cette décision, prise par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, sur proposition de Monsieur le Premier Ministre, Ousmane SONKO, vient consacrer un parcours politique exemplaire, fondé sur la rigueur, la loyauté, la compétence et le sens de l’État.

 

Cette nomination constitue avant tout une reconnaissance de l’engagement de longue date de Boubacar CAMARA aux côtés du peuple sénégalais, pour un Sénégal souverain, juste et prospère. Elle reflète également la cohérence d’un homme qui, depuis sa démission de la haute fonction publique, a fait le choix courageux de servir autrement, à travers la création du parti TABAX-CONSTRUIRE et son engagement résolu auprès des forces de transformation de notre pays.

En acceptant cette charge stratégique au sein de l’exécutif, Monsieur Boubacar CAMARA demeure fidèle à la ligne républicaine, sociale et panafricaniste que nous portons collectivement. Il incarne la volonté de notre parti de participer, sans compromission, à la refondation de l’État, à la moralisation de la vie publique et à la construction d’un nouveau contrat social.

Le parti TABAX-CONSTRUIRE exprime sa reconnaissance républicaine aux plus hautes autorités pour cette marque de confiance. Elle renforce notre détermination à demeurer un acteur engagé et exigeant au sein de la majorité, ayant pour seule boussole l’intérêt supérieur de la Nation.

Nous appelons nos militantes, militants, sympathisants et partenaires à redoubler d’efforts, à renforcer la vigilance citoyenne et à accompagner cette nouvelle étape avec lucidité, esprit critique et engagement. Car gouverner, c’est bâtir, et bâtir, c’est l’essence même de notre combat

 

Mor Ndiaye, Secrétaire Général National

Du 8 au 10 mai 2025, l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) organise ses 22èmes Journées Médicales à l’hôtel Azalaï, sous le thème majeur : La santé de la femme et de l’enfant. Malgré les avancées en santé publique, de profondes disparités persistent entre pays développés et pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne. Ces journées seront l’occasion de dresser un état des lieux et de proposer des pistes d’action concrètes.

Des inégalités alarmantes

À l’échelle mondiale, les indicateurs de santé des femmes et des enfants restent marqués par de grandes inégalités. Dans les pays riches, les décès féminins surviennent généralement après 60 ans, tandis qu’en Afrique subsaharienne, les femmes entre 20 et 60 ans sont exposées à un risque de décès prématuré sept fois plus élevé : 42 % contre 6 % dans les pays développés. Pour les décès maternels, la réalité est tout aussi frappante : 99 % des plus de 500 000 décès enregistrés chaque année surviennent dans des pays en développement.

Focus sur le Sénégal et les priorités nationales

Au Sénégal, ces journées scientifiques permettront d’évaluer les progrès accomplis mais aussi de pointer les défis majeurs. De nombreux spécialistes nationaux et internationaux interviendront sur des problématiques actuelles telles que la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus, la mortalité périnatale, les soins maternels respectueux, ou encore les conséquences de la dépigmentation artificielle sur la santé des femmes.

L’enfance, une priorité partagée

L’enfant sera également au cœur des débats, avec des interventions sur les 1 000 premiers jours de vie, période cruciale pour le développement futur, ainsi que sur les pathologies infantiles majeures telles que les malformations cardiovasculaires, les traumatismes crâniens, ou encore les addictions aux écrans.

Un engagement multidisciplinaire et intergénérationnel

Outre les conférences, près de 160 communications scientifiques seront présentées par de jeunes médecins et chercheurs. Le personnel paramédical ne sera pas en reste, avec des ateliers sur la réanimation, les soins néonatals, ou encore la préparation à l’accouchement. Un hommage particulier sera rendu à M. El Hadj Madior Sy, agent hospitalier dévoué, pour souligner l’importance de tous les acteurs dans la chaîne de soins.

Leadership féminin et transmission

La conférence inaugurale sera prononcée par la sociologue Maréma Touré Thiam, sur le thème : Leadership féminin au Sénégal : de l’ancrage sociétal aux défis actuels. Elle explorera le lien fondamental entre autonomisation des femmes et amélioration de leur santé. Enfin, un hommage sera rendu au Médecin-Colonel Moussa Faye, parrain de ces journées, figure emblématique de la chirurgie militaire sénégalaise.

Conclusion

Au-delà des constats, ces Journées Médicales veulent être un laboratoire de réflexion, d’échange et d’action. Car améliorer la santé des femmes et des enfants, c’est investir dans l’avenir du pays.

Mamadou Touré 

Face à la montée des défis environnementaux à l’échelle mondiale, l’Afrique s’organise. Malgré une faible responsabilité dans la dégradation de l’environnement, le continent subit de plein fouet les effets du changement climatique, de la pollution et de la mauvaise gestion des ressources naturelles. Consciente de l’urgence, une nouvelle initiative vient d’être lancée pour renforcer les outils juridiques à disposition des acteurs engagés dans la défense de l’environnement.

Un atelier de lancement du projet de manuel sur le contentieux environnemental s’est tenu récemment, réunissant des magistrats, avocats, universitaires, représentants du ministère de la Justice, organisations de la société civile, journalistes, et représentants communautaires. Cette rencontre marque un tournant décisif vers une justice environnementale plus accessible, plus efficace et mieux structurée.

L’objectif principal du projet est clair : élaborer une ressource de référence qui guidera les professionnels du droit, les décideurs publics, les chercheurs ainsi que les communautés dans la compréhension et la gestion des litiges environnementaux. Le manuel visera notamment à outiller les juridictions pour répondre de manière qualitative aux recours de plus en plus fréquents déposés par des citoyens ou des ONG face aux atteintes à l’environnement.

Un outil au service des luttes écologiques pour les participants à l’atelier qui ont réfléchi collectivement aux thématiques clés que devra aborder ce manuel, tout en validant une feuille de route pour son élaboration. Pollution, catastrophes minières, préjudices écologiques, contestation de décisions administratives… Autant de questions complexes que le manuel ambitionne d’aborder de manière accessible et rigoureuse.

Le projet entend également encourager la création d’un espace de dialogue permanent entre les différents acteurs concernés par le contentieux environnemental. Car face à des défis d’une ampleur sans précédent, la concertation et l’approche participative restent essentielles.

Un pas de plus vers une gouvernance environnementale efficace alors que les procès environnementaux se multiplient sur le continent comme ailleurs, ce manuel apparaît comme un outil stratégique. Il permettra non seulement de faire progresser le droit de l’environnement, mais aussi d’armer juridiquement les communautés souvent démunies face aux puissants intérêts économiques à l’origine de nombreuses dégradations.

Par ce projet, les États africains réaffirment leur engagement envers une justice environnementale crédible, inclusive et adaptée aux enjeux contemporains. Une avancée majeure dans la quête d’un avenir durable.

Mamadou Touré 

À l’appel de plusieurs mouvements panafricanistes, une mobilisation simultanée a eu lieu dans plusieurs pays d’Afrique et des Caraïbes pour réclamer la fin du franc CFA et des accords de coopération militaire avec la France. Au Sénégal, le coordinateur du mouvement d'urgence panafricaniste appelle à des actions concrètes du gouvernement.

Dans un contexte de montée des revendications souverainistes sur le continent africain, les mouvements panafricanistes intensifient leur combat contre les vestiges de la colonisation. Le Sénégal, à l’instar d’autres pays africains, a récemment été le théâtre d’une mobilisation internationale contre le franc CFA, considéré comme un outil de domination économique, et contre les accords de coopération militaire avec la France.

« Le franc CFA est une monnaie coloniale instaurée pour contrôler nos économies. Tant qu'elle existe, nous ne pouvons pas parler de souveraineté », déclare le coordinateur de l’urgence panafricaniste au Sénégal. Selon lui, cette mobilisation simultanée dans plusieurs pays vise à dénoncer la continuité de liens néocoloniaux et à exiger une rupture totale.

Les autorités sénégalaises, récemment élues sur un programme souverainiste, ont exprimé leur volonté de changement. « Nous saluons leur posture, mais il faut maintenant joindre l’acte à la parole. La rupture ne peut être partielle : elle doit être totale et sans équivoque. » Le coordinateur regrette que, malgré l’annonce d’une fermeture des bases militaires étrangères, le président ait confirmé le maintien des accords de coopération militaire avec la France le 4 avril dernier.

« Fermer les bases sans dénoncer les accords, ce n’est pas une rupture, c’est une réforme de façade », insiste-t-il. Ces accords permettent toujours à la France de garder une influence militaire au Sénégal, à travers la formation, les conseils militaires et le partage de renseignements.

Face à ce qu’il considère comme des demi-mesures, le mouvement panafricaniste annonce une intensification des mobilisations dans les semaines à venir, au Sénégal comme ailleurs sur le continent. « Ce combat, nous le menons depuis des années. Il ne s'arrêtera pas tant que l’Afrique ne sera pas pleinement souveraine. »

Le coordinateur conclut en rappelant l’espoir que beaucoup avaient placé dans l'actuel gouvernement sénégalais, le premier à se revendiquer ouvertement du panafricanisme. « Mais si la voie choisie s’éloigne de nos attentes, notre devoir est d’alerter et de continuer la lutte. Pour la souveraineté, pour l’unité africaine. »

Mamadou Touré

On ne le dira jamais assez : L’ancien Ministre d’Etat Samuel Ameth Sarr a su catalyser, dans le cadre de la mise en place d’un projet audacieux, les ressources, les volontés et les expertises autour d’un objectif clair : garantir un approvisionnement électrique fiable, pérenne et compétitif pour le Sénégal. En pleine évolution, c’est 127 mégawatts qui sont aujourd’hui dans le réseau Senelec, ce qui constitue en soi une étape décisive dans la mise en service de sa centrale de 366 MW.

 

Cette prouesse de West African Energy (WAE) fait suite à la réussite des premiers tests de performance de la turbine GT11. Mais il faut souligner que ce jalon technique majeur marque le démarrage progressif de l’exploitation d’une centrale thermique à cycle combiné d’une capacité installée de 366 MW, installée à Rufisque.

 

En effet, l’injection de ces premiers 127 MW constitue un signal fort, à la fois sur le plan technique et institutionnel, et témoigne, si besoin en était, que la qualité de l’ingénierie déployée, la mobilisation rigoureuse des équipes et l’efficacité de la gouvernance mise en place pour assurer le respect des standards les plus exigeants, constituent un triptyque favorable. Ce projet d’envergure, à haute valeur stratégique pour la souveraineté énergétique du Sénégal, s’inscrit dans une vision audacieuse et structurante portée par Monsieur Samuel A. Sarr.

 

Une fois pleinement opérationnelle, la centrale de 366 MW contribuera significativement à la stabilisation du réseau national, à l’amélioration de la qualité du service public d’électricité, et au soutien des politiques industrielles et économiques du Sénégal. West African Energy exprime sa profonde reconnaissance à la Direction générale de Senelec, aux Autorités de tutelle, au Gouvernement ainsi qu’à l’ensemble des partenaires techniques, institutionnels et financiers à savoir Africa Finance Corporation (AFC - Mandate Lead Arranger), Coris Bank International, Afreximbank, General Electric (GE), Çalik Enerji, Sakina Génie civil, Afry Ingénierie Conseil, E.E.S Environnement bureau Veritas, Fasken, Global Infrastructures Advisor et Tractabel pour leur accompagnement indéfectible dans la réalisation de cette infrastructure stratégique.

 

Cependant, il est important de revenir sur West African Energy West African Energy qui, il faut le rappeler, est une entreprise sénégalaise de référence spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de centrales électriques de grande capacité. Et c’est à travers des projets structurants à fort impact que cette entité internationale d’obédience panafricaine s’engage pleinement dans la transformation du paysage énergétique du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest, dans une logique de souveraineté, de performance et de durabilité.

 

Serigne Ahmed Badawi Mbacké élevé au rang de Docteur Honoris Causa

 

Dans une cérémonie empreinte de solennité et de dignité, l’Université Internationale EPHRATA d’Abidjan a décerné le prestigieux titre de Docteur Honoris Causa à Serigne Ahmed Badawi Mbacké, recteur du Complexe Cheikhoul Khadim de Touba. Une distinction inédite qui honore à la fois la personne du récipiendaire, l’institution qu’il dirige, et la ville sainte de Touba.

 

Petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, et fils de Serigne Mohamadou Fallou Mbacké, deuxième khalife général des mourides, Serigne Ahmed Badawi Mbacké s’impose comme une figure intellectuelle et spirituelle majeure du continent africain. Son parcours académique exceptionnel, jalonné par des diplômes obtenus à l’université Al-Azhar du Caire et à la Sorbonne de Paris, témoigne de son érudition tant dans les sciences islamiques que dans les disciplines modernes comme la comptabilité, la gestion et l’économie.

 

Un bâtisseur au service de sa communauté

 

Au-delà de ses qualités intellectuelles, le recteur du Complexe Cheikhoul Khadim s’est distingué par son engagement concret en faveur du développement local. Il est à la tête d’un complexe agro-industriel et a mis en place des infrastructures éducatives et sanitaires à Ndindy, dans la périphérie de Touba. Cette implication sociale a fortement pesé dans la décision du jury de l’Université EPHRATA.

 

Le recteur de l’université ivoirienne, Professeur Ori Rocher, a souligné dans son allocution que Serigne Ahmed Badawi Mbacké « figure en bonne place dans l’élite africaine, en tant qu’intellectuel complet, bâtisseur et homme de foi ». Il a également exprimé le souhait de voir naître une coopération fructueuse entre les deux institutions universitaires, au bénéfice des peuples sénégalais et ivoirien.

 

Une reconnaissance symbolique et historique

 

La toge et le diplôme honorifique ont été remis au chargé de mission Mohamed Al Amine Thioune, représentant officiel du récipiendaire, retenu à Touba par ses fonctions. Ce dernier a transmis la gratitude de Serigne Ahmed Badawi Mbacké, qui a salué le geste hautement symbolique de l’Université Internationale d’Abidjan. Il a également souligné l’honneur ressenti par la communauté universitaire de Touba, les dignitaires religieux et l’ensemble des habitants de la cité sainte, avec à leur tête le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

 

Cette distinction, première du genre pour Touba, marque un tournant dans la reconnaissance académique des figures religieuses africaines œuvrant pour le développement durable, l’éducation et la paix sociale. Elle ouvre également la voie à un rapprochement institutionnel et intellectuel entre la Côte d’Ivoir

e et le Sénégal.

 

«Il bénéficie toujours d’une présomption d’innocence», rectifie sa cellule de communication

 

Dans un article intitulé : «Abdoulaye Dia, le ‘’self made man’’ qui a fait de Senico un leader de l’agroalimentaire au Sénégal », signé par Mme Salimata Koné, des accusations graves ont été portées contre Monsieur Samuel SARR ancien ministre d’Etat et Directeur général de West African Energy, de surcroit actionnaire dans ladite entreprise. La cellule de communication du Président Samuel Sarr tient à apporter, dans un communiqué rendu public, le démenti forme de telles allégations, rappelant au besoin que leur leader Samuel bénéficie jusqu’ici d’une présomption d’innocence devant une affaire pendante devant la justice.

 

Mme Salimata KONE a écrit : «Sauf que, deux ans après la pose de la première pierre, le chantier est quasi à l’arrêt et le projet est paralysé par des procédures judiciaires, l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr étant accusé de détournement de fonds (à hauteur de 65 milliards de F CFA) par Moustapha Ndiaye. Abdoulaye Dia a été entendu par la justice sénégalaise lors de l’instruction de cette affaire, en février 2025, sans que l’on connaisse l’issue du dossier ». Il s’agit là d’une allégation non fondée, portée par l’auteur de l’article contre Monsieur Samuel Sarr alors qu’elle pouvait se limiter dans sa logique initiale, comme dans tout le reste de l’article rédigé à la gloire de Monsieur Abdoulaye DIA. Pourquoi tenir des propos diffamatoires contre Monsieur Samuel Sarr dans un portrait exclusivement peint à l’honneur de Monsieur Abdoulaye DIA ? En tout état de cause, nous sommes profondément choqués de constater ces affirmations non vérifiées, qui se démarquent de la réalité, dans ce dossier encore en instruction concernant Monsieur SARR présumé innocent.

 

 D’ailleurs, il nous plaît de rappeler que le montant objet du contentieux entre Monsieur Samuel SARR et son accusateur Monsieur Moustapha NDIAYE est loin des 65 milliards avancés sans preuve par la journaliste de «Jeune Afrique» Mme Salimata KONE. Mieux encore, Monsieur SARR n’a jamais été poursuivi pour «de détournement de fonds» comme l’a abusivement écrit Mme KONE. Les mots ont leur sens. Ensuite, l’accusation «d’abus de biens sociaux» portée contre l’ancien Ministre d’Etat, a été balayée par une contre-expertise effectuée par le cabinet NEXIA-RMA de Monsieur Alboury NDAO et par une autre expertise réalisée par le cabinet indépendant d’Aliou Touré, cette fois-ci, sur la demande du Juge d’instruction Monsieur Maha BARRY.

 

 Par ailleurs, nous n’osons pas croire que dans ce dossier, «Jeune Afrique » jouerait le jeu de Moustapha NDIAYE auteur de la plainte contre Samuel Sarr et, lui-même complice de Abdoulaye Dia dans cette affaire. A l’état actuel, nous vous informons qu’après les tests réussis depuis le Jeudi 22 Août 2024 à 15h devant le Directeur Général de la SENELEC et l’ensemble des partenaires, la nouvelle centrale de West Africain Energy a pu synchroniser plus 80MW sur le réseau de la Senelec au grand bonheur de la population sénégalaise. Cet exploit dont certains qualifiaient «d’éléphant blanc » lors du lancement du projet en pleine Covid-19, le Sénégal le doit à Monsieur Samuel Sarr. Alors, les accusations portées par Mme Salimata KONE contre Monsieur Samuel SARR ont fortement entaché son honorabilité et son image en tant qu’investisseur connu et respecté à travers toute l’Afrique et le monde. Ainsi, nous souhaitons très respectueusement que ce démenti formel, soit publié dans les colonnes du journal «Jeune Afrique » dans les mêmes conditions que l’article incriminé.

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