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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Les jeunes apprenants du CFPT Sénégal-Japon auront désormais la possibilité d’explorer les nouvelles filières ‘’chaudronnerie industrielle’’ et ‘’froid et climatisation  industrielle. En effet, le Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et l’Ambassadeur du Japon au Sénégal ont procédé ce mercredi 11 décembre à la signature don de 2,4 milliards FCFA du Japon, le quatrième du genre qui lui est destiné pour soutenir son développement et renforcer son rôle de pôle sous régional de formation dans le cadre de la coopération sud-sud.

 

« La croissance n’est pas uniquement alimentée par les ressources naturelles. Ce sont les gens qui la stimulent et la maintiennent, à travers leurs compétences, leurs formations, leur innovation et leur cohésion sociale ». Ces propos du Premier Ministre Shinzo ABE illustrent parfaitement la pertinence de l’acte que vient de poser le gouvernement Japonais à l’endroit du Sénégal. « Le Sénégal pourra toujours compter sur le Japon, un pays avec son peuple qui est d’une culture et d’une tradition extrêmement riches », dira Amadou Hott pour qui « la stratégie d’intervention du Japon dans notre pays est fortement orientée vers le développement des ressources humaines, avec notamment l’envoi régulier de volontaires japonais au Sénégal pendant presque quatre décennies ». Ensuite poursuit-il, « ce don est le quatrième du genre destiné au CFPT pour soutenir son développement et renforcer son rôle de pôle sous régional de formation dans le cadre de la coopération sud-sud, surtout que l’exploration des nouvelles filières ‘’Chaudronnerie Industrielle et froid et ‘’Climatisation industrielle’’ va permettre aux apprenants du CFPT, du Sénégal et de l’Afrique, de se renforcer de nouvelles technologies pour mieux positionner le Sénégal sur les rampes de l’émergence ».

Youssouf NDIONGUE

 

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Dans une note d’information transmise à notre rédaction, l’Agence de Développement Local (ADL) est revenue sur l’objectif de la mission de collecte de données pour l’établissement de la situation de référence des années 2015, 2016, 2017 et 2018 des indicateurs de la plateforme de l’ONT dans la région de la Casamance naturelle.

Selon Abdoulaye Doumbya, agent de l’ADL, « cette présente mission permet de poursuivre le travail déjà entamé en vue de produire les rapports départementaux et régionaux de l’observatoire. Ce sera également l’occasion d’appuyer les points focaux en difficultés à établir la situation de référence et renforcer leur niveau de maîtrise des outils de l’ONT ». Ainsi, « après une série d’ateliers de formation sur la gestion et l’utilisation de la plateforme SIG-Géoportail de l'Observatoire accessible sur https://observatoire.adl.sn, les points focaux de l’observatoire dans le pôle Casamance ont commencé l’évaluation de la situation de référence des indicateurs retenus dans les domaines de la Gouvernance territoriale, de la Santé, de l’Education et de l’Environnement », ajoute-t-il.

Pour rappel, l’Observatoire National des Territoires (ONT) est une plateforme d’échanges et de réflexion multi-acteurs, multisectoriels et multi-niveaux dont le but est d’apporter un véritable outil d’aide à la décision, à l’élaboration, à la mise en œuvre, ainsi qu’à l’évaluation des projets et programmes porteurs de croissance économique et de développement local. « C’est pourquoi tous les techniciens sont en conclave pour échanger des données collectés dans la région de Ziguinchor. Une fois collectées, les données seront intégrées sur le site de l’observatoire en attendant le lancement officiel de la phase pilote de l’ONT », annonce Abdoulaye Doumbya.

Youssouf NDIONGUE

Au regard des liens fraternels qui lient le président du Model et le Président de la République, on serait tenté de dire que Ibrahima Sall  serait le dernier des Mohicans. C’est, du moins, ce qu’il a réaffirmé sans ambages au sortir de la réunion entre une délégation de leaders de Macky 2012 et lui-même, rencontre au cours de laquelle, les échanges portaient entre autres sur les déclarations faisant état de menaces par certains responsables du Model de quitter la coalition BBY.

Selon le communiqué qui a sanctionné la rencontre de haute facture entre une délégation de leaders de Macky 2012 conduite par le Président d’honneur de la coalition Moustapha Fall Thié et le Président du Model pour échanger avec lui sur la situation politique nationale et par rapport aux récentes déclarations de certains responsables de fédérations du Model qui avaient menacé de quitter la coalition BBY, Ibrahima Sall a réaffirmé son soutien au Président de la République. En effet, les leaders qui ont pris la parole, ont manifesté tour à tour leur solidarité et leur soutien au camarade Ibrahima Sall. Mieux, ils ont unanimement demandé au Président du Model, membre fondateur de la coalition Macky2012, de rester dans la coalition et dans BBY, afin de  soutenir le Président de la République pour la réalisation du PSE2 et la réussite de son mandat. Le Président Ibrahima Sall après  avoir prêté une oreille attentive à tous les intervenants, a accédé sans réserve à la demande des leaders de Macky 2012. Il leur a  réaffirmé son encrage dans la coalition  et dans BBY, non sans leur témoigner les liens fraternels,  qui le lient au Président de la République. « Je leur ai fait savoir, sans ambages, que je serai le dernier des Mohicans », leur a-t-il répondu dans sa réponse reprise par le communiqué signé par Moustapha Fall Thié et Ibrahima Sall, respectivement Président d’honneur de Macky 2012 et celui du Model. Avant de terminer, Ibrahima Sall a profité de cette rencontre  d’échange avec la délégation,  pour appeler aux retrouvailles de la grande famille de Macky 2012, en vue de la préparation pour les victoires futures,  aux  prochaines échéances  électorales. La rencontre à laquelle ont participé la vice-coordonnatrice Adji Mbergane Kanouté, El Hadji Ibrahima Mbow et Babacar Guèye entre autres, a pris fin,  après plus de deux heures d’horloge.

Youssouf NDIONGUE           

L’un des principaux freins au développement économique et social reste la faiblesse des infrastructures. De sorte que de nombreuses études sur le climat des affaires ont suggéré aux gouvernements africains de placer les infrastructures au sommet de leurs priorités. D’où la pertinence de la tenue à Dakar de ce conclave qui regroupe les Agetip africaines pour justement traiter cette lancinante question.

Pour El Hadji Malick Gaye, Directeur de l’Agetip Sénégal, « aujourd’hui, nous faisons face à un déficit estimé à 98 milliards de dollars. Le financement de nos programmes de développement qui consistait à compter sur l’aide publique s’essouffle peu à peu pour ne pas dire devient inadapté. Les actions des gouvernements africains dans ce secteur des infrastructures reflètent des connaissances limitées sur beaucoup de points, notamment en matière de réglementation, de gestion, et de financement des projets structurants ». Ainsi, poursuit-il devant ses homologues africains et en présence des Ministres de l »’Economie et des Collectivités Locales, « dans la plupart de ces pays, les infrastructures ont d’abord été réalisées par l’Etat ; cependant, l’urbanisation galopante et le fort niveau d’endettement, ont contraint la plupart d’entre eux à s’orienter vers la recherche de nouveaux mécanismes de financement. Il urge de combler ce gap dans les plus brefs délais et c’est tout le sens de la vision du Président Macky SALL dans ce qu’il est convenu d’appeler le Programme Sénégal Emergent (PSE) référentiel de la politique économique et sociale du Sénégal et dont la cadence qui lui ai assignée est le FAST TRACK ».

Contextualisant ses propos, El Hadji Malick Gaye indique que « c’est dans ce contexte particulier que le partenariat public-privé (PPP) peut servir de moyen efficace pour pallier aux carences du secteur public dans la gestion des infrastructures et services essentiels. Toujours dans ce cadre, de nouvelles formes de financement disponibles sur ce qui est convenu d’appeler le marché sont en train d’être développées. Des financements structurés à travers lesquels on retrouve notamment les fonds d’infrastructures – qui n’est rien d’autre que le produit de notre épargne collective – et d’autres types de financement à forte valeur ajoutée où l’ingénierie financière est mise en œuvre, afin de concevoir un ensemble d’activités et de produits taillés sur mesure, tout en réduisant le risque grâce à l’utilisation des structures adaptées (collatéraux, dettes senior et mezzanine, équité, titrisation…) ». Mais, malheureusement, conclut le directeur de l’Agetip, « notre secteur privé national éprouve des difficultés à jouer sa véritable partition dans ces schémas, car ne disposant pas d’outils suffisants et d’un système d’opération adéquat, d’où la perception que ces mécanismes ne profitent qu’aux acteurs économiques étrangers. 5 Pour pallier à ces insuffisances une plus grande implication des AGETIP est plus que nécessaire ».

Youssouf NDIONGUE

L’Association des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration (APHORE), en partenariat avec l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), a organisé, le week-end dernier, un concours mettant à l’épreuve les serveuses et les serveurs des hôtels et restaurants dans tout le pays pour mieux faire valoir la destination Sénégal.

C’est ce fut un circuit fermé, allant de l’hôtel Pullman de Dakar qui a été le lieu de départ pour faire le tour de la place de l’Indépendance, avant d’emprunter l’avenue William Ponty jusqu’au rond-point Sandaga, pour revenir ensuite sur l’avenue Lamine Gueye qui mène à la Cathédrale de Dakar jusqu’au Café de Rome, le Palais Présidentiel pour enfin s’arrêter à la piscine dudit établissement hôtelier. Pour le président Pape Béranger Ngom, initiateur de la course des garçons de café, « il faut dire et souligner que cette activité est la première du genre depuis des décennies qu’elle a été une fois organisée. Mais le plus important, c’est de promouvoir à notre manière, le tourisme pour une meilleure contribution dans l’économie nationale. Et donc, cette course avait pour objectif de développer l’expertise locale, tester l’endurance des jeunes acteurs du secteur, mais aussi servir de tribune de promotion de la destination Sénégal ».

Une centaine de garçons et filles qui ont montre de leur talent, de leur professionnalisme et de leur endurance sur un parcours cité plus haut étaient engagés, avec une participation de tous les hôtels 5 étoiles qui ont amené six participants (3 garçons et 3 filles) et les autres hôtels et restaurants, seulement quatre participants (2 garçons et 2 filles). Le Directeur de l’ASPT, tout comme les invités d’honneur, parrains et marraines de l’activité ont magnifié cette initiative qui entre dans le cadre de booster davantage certains aspects de notre tourisme. Comme dans leur lieu de travail, les candidats seront tous habillés en tenue classique chemise blanche, pantalon noir et des tennis (chaussure). A l’arrivée, des cadeaux ont été remis aux meilleurs et un cocktail d’arrivée en présence du représentant du ministre du Tourisme, et des autorités déjà citées. Des enveloppes de 1 500 000 F CFA étaient remises aux (lauréat, lauréate) vainqueurs de la course, 1 000 000 F CFA octroyés aux seconds (garçon et fille) et pour les 3e garçon et 3e fille, chacun 250 000 F CFA.

Youssouf NDIONGUE

La commémoration de la journée des personnes handicapées  le 3 décembre de chaque année est une bonne occasion que les membres du mouvement des handicapés républicains ont saisie pour demander plus de considération. En effet, selon le président dudit mouvement, Toumany Camara, « nous profitons de cette fête qui nous est dédiée par la communauté internationale pour nous adresser encore une fois à nos autorités pour leur demander d’ajuster les importantes mesures prises par le régime qui, il faut le dire, a beaucoup fait dans le cadre de l’application de la loi d’orientation sociale. Seulement, des efforts doivent être faits en ce qui concerne la question de l’emploi. C’est pourquoi, nous déposons sur la table du Président la prise en compte, lors des prochains recrutements, un quota de 15% de nos membres dans la fonction publique, et 3% dans les cabinets ministériels.

La célébration de la journée dédiée aux personnes handicapées offre l’occasion aux membres du mouvement des handicapés républicains (MHR) pour se prononcer sur les perspectives économiques pour leurs membres. Toumany Camara, président de ladite entité, n’y est pas allé par quatre chemins pour se féliciter des efforts déployés par le gouvernement de Macky Sall en ce qui concerne le respect de la Loi d’orientation sociale, avant de déplorer les manquements notés dans le cadre de leur prise en charge. « C’est au niveau des recrutements que nous insistons le plus, car, nous sommes des citoyens comme tous les autres. Nous avons subi des formations au même niveau que tout le monde, mais on ne comprend pas qu’au niveau des recrutements, nos attentes de voir 15% dans la fonction publique et 3% dans les cabinets ministériels et dans les agences nationales restent toujours un vœu pieux pour n’avoir pas été non satisfaites jusque-là. Mais nous le rappellerons à chaque fois l’occasion nous sera donnée. Cependant, nous saluons à sa juste valeur les importants efforts que le Président Macky, la Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et les autres mécènes déploient pour les membres hommes et les femmes du mouvement, et nous ne les remercierons jamais assez » », se réjouit Toumany Camara accompagné des membres du bureau comme Moussa Touachi, Cheikh Ndiaye, Abou Soumaré et les dames.

Youssouf NDIONGUE

Le Mouvement pour la démocratie et les libertés (MODEL) a vite grandi et étalé ses tentacules dans tout le Sénégal. Aujourd’hui, la formation de l’économiste Ibrahima Sall est une réalité dans le champ politique. D’ailleurs, elle vient de terminer la première phase de la tournée nationale qu’elle a initiée. Une première phase couronnée de succès, selon Cheikh Niang, un des responsables qui ont dirigé la délégation du parti.
 
«Depuis le 16 juillet 2019, le président Ibrahima Sall a envoyé en tournée une équipe composée de Serigne Khadim Mbacké, responsable départemental de Koungheul, Ndiaga Touré et moi- même. La tournée nous a menés dans 11 régions, 34 départements et 317 communes. Il nous reste 3 régions à faire : Louga, Thiès et Dakar. La programmation avait été déjà faite. Vu que les dates prévues coïncidaient avec le Magal de Touba, le Gamou de Tivaoune et la moisson, nous avions jugé nécessaire de suspendre. Mais, nous allons reprendre, dès que les paysans vont définitivement finir avec les travaux champêtres», confie Cheikh Niang. 
 
A l’en croire, ils ont tiré beaucoup d’enseignements de leur tournée. «La force du MODEL, c'est sa présence partout dans le pays, la forte adhésion des jeunes et des femmes, la dimension humaine, sociale et intellectuelle du président Ibrahima Sall. Moi-même, j'ai été agréablement surpris par la force du MODEL. J'étais dans une autre formation politique et j'étais maire de ma commune par délégation d'un ancien ministre sous Abdoulaye Wade, et je croyais que le MODEL n'avait pas une certaine représentativité nationale. Mais, sincèrement, j'ai vu le contraire. Même à Témento, à 15 km de la Guinée-Bissau, à Pakour, à 38 km de la Guinée-Conakry, les populations nous ont montré leur engagement et leur loyauté envers le Président Sall», indique-t-il.
 
«Il faut noter que le MODEL constitue la première force politique de Darou Mousty, et cela, grâce aux nombreuses réalisations du président Ibrahima Sall. La construction du mur de clôture des cimetières de Darou Mousty pour un montant de 200 millions, la construction des cimetières de Darou Kosso, un village de Borom Darou qui constitue un temple du savoir du monde mouride, les cimetières de Darou Ndiaye, un village fondé par Serigne Ndiogou Ndiaye, un Cheikh de Borom Darou, la réfection de la Brigade de gendarmerie et de la sous- préfecture de Darou, les tonnes de riz et de ciment offertes aux populations, les recrutement des jeunes dans différentes entreprises nationales», souligne Cheikh Niang. 
 
 
 
Ibrahima Sall à la tête d’une équipe de hauts cadres
 
Avant de renchérir : «Partout où nous sommes passés, les populations nous ont montré que le MODEL est un parti sur lequel on peut compter pour la destinée du Sénégal et la pérennisation des acquis. D’ailleurs, Ibrahima Sall était le président du pôle programme ‘Yonu yokkute’ en 2012. La tournée nous a aussi montré que le parti a un capital humain riche en cadres. Il y a aussi des opérateurs économiques et beaucoup de groupements de femmes».
 
Serigne Khadim Mbacké, responsable départemental du parti à Koungheul, émet sur la même fréquence. Selon lui, à travers la tournée, ils ont été confortés dans leur choix d’accompagner l’ancien ministre de l’Education nationale. «Le MODEL est un grand parti. Cela est incontestable. La tournée est une grande réussite. Les noms de nos différents mandataires ont été communiqués aux préfets et sous-préfets, à travers des documents. Nos mandataires sont légalement reconnus par l’administration. Il nous reste à faire quelques départements. Le leadership du président Ibrahima Sall a été partout reconnu. Les populations adhérent sans réserve au programme du MODEL qui a un avenir radieux», affirme clairement Serigne Khadim Mbacké.
 
Partout où elle est passée, la délégation du MODEL a été accueillie avec ferveur par les populations et les nombreux conseillers dudit parti.
 
Il faut relever que l’ex-Directeur de la SICAP SA est le premier allié politique du Président Macky Sall dans le cadre de la Coalition «Dekkal ngor». Il est également co-fondateur et premier Coordonnateur de la Coalition «Macky 2012». Ibrahima Sall est l’un des concepteurs du programme politique qui a permis à Macky Sall d’accéder à la magistrature suprême.
 
En dehors du fait qu’il est représenté dans tout le Sénégal et dans la diaspora, le MODEL se singularise par la présence dans ses rangs de nombreux hauts cadres. Ce qui en fait une formation vivante et un creuset de réflexion et une force de proposition.   

‘’Civisme et problématique de l’assainissement’’, tel est le thème du panel qui a été débattu ce mercredi 27 novembre en séances plénières au Conseil Economique Social et Environnemental par les conseillers, et au terme desquelles, on pouvait apprendre que le Sénégal est leader en Afrique en matière d’assainissement. Du moins, selon le secrétaire général de l’Onas qui a eu à faire une présentation.

Les interventions des conseillers étaient nombreuses et variées et avaient toutes pour dénominateur commun comment satisfaire les préoccupations des sénégalais sur la problématique de l’assainissement qu’ils jugent défectueux. Et pourtant, « il se trouve que le Sénégal dispose d’un meilleur réseau d’assainissement dans le Continent noir », selon le SG de l’Onas. A l’en croire, « aujourd’hui, au vu de l’expertise nationale dans ce domaine, plusieurs pays sont coachés par le Sénégal et d’ailleurs, on est en bonne voie en matière de l’atteinte des ODD. Mieux, avec un budget d’exécution de plus de 200 milliards CFA et un taux d’accès de plus de 70% par les ménages, le monde africain a fini d’apprécier les importants efforts déployés par le Sénégal dans le secteur dit ‘’celui de la dignité’’ ». Devant les honorables conseillers, Mamadou Ndiour, directeur de l’Association des acteurs de l’assainissement (AAAS) a aussi démontré que l’important travail qui est en train d’être mené n’est pas perdu. « Aujourd’hui, si on investit 100 millions dans l’assainissement, on pourrait éviter 200 millions de frais dépensés dans la santé. Par conséquent, je plaide pour une révision de la réglementation en cours et je demande qu’on rallonge dans la mesure du possible le budget alloué à ce secteur qui suscite moult interventions et questionnements, surtout en période hivernale », conforte Mamadou Ndiour.

Youssouf NDIONGUE

« Le nombre d’espèces animales et végétales menacées d’extinction est de 1 million dans les prochaines décennies. Ce phénomène s’accélère et demande des mesures et des ambitions bien supérieures à tout ce qui a été fait jusque-là ». Cette déclaration de Mme Cécile Tassin-Pelzer, Cheffe de Coopération à la délégation de l’Union Européenne au Sénégal renseigne bien sur l’urgence et la nécessité de mettre en place un observatoire régional pour une gestion durable de la biodiversité et des aires protégées. D’où le lancement de cet instrument qui va mettre en évidence l’importance de la digitalisation pour une gestion plus efficace et mieux informée des questions de développement.

L’observatoire régional est donc cet outil qui va permettre à la sphère politique de prendre les bonnes décisions et de mieux réagir face aux évolutions afin de favoriser le développement d’aires protégées  génératrices de revenus et d’emplois. Selon la représentante résidente de la Commission de l’Uemoa au Sénégal, « la gestion durable des aires protégées et de la biodiversité sont au cœur des préoccupations de l’UEMOA et de la CEDEAO, Aissa Kabo Sidikou, représentant-résident de la commission de l’UEMOA au Sénégal. « La gestion durable des aires protégées et de la biodiversité occupe une place privilégiée dans les politiques sectorielles régionales de l’UEMOA et de la CEDEAO », a-t-elle déclaré. Ces politiques communes d’amélioration de l’environnement de l’UEMOA et de la CEDEAO sont conjuguées à la stratégie de l’Union européenne pour la conservation de la nature en Afrique de l’Ouest. Elles constituent le cadre fédérateur de la référence pour faire du secteur de l’environnement et des ressources naturelles un des moteurs de la croissance économique et un moyen permettant d’améliorer les conditions de vie des populations dans la région ouest africaine », a-t-elle soutenu. Selon le représentant du Ministre de l’Environnement, Cl Bocar Thiam, Directeur des Aires Marines Communautaires Protégées, « ces instruments visent à préserver et à valoriser la biodiversité des aires protégées de la sous-région. Nous nous attendrons donc que l’Observatoire s’adapte à ces différents dispositifs, car, nous estimons que c’est un programme qui fait intervenir plusieurs couches socio-économiques et nous tenons à faire intervenir tous les participants au processus ». Mme Cécile Tessin-Pelzer de conclure, pour souligner l’importance de l’observatoire, en soutenant que les espèces animales et végétales sont en voie d’extinction avancée, du moins dans les prochaines décennies. Il y a donc urgence à agir et c’est bien la mission de l’observatoire qui bénéficie, dans le cadre de la mise en œuvre du programme Biopama d’un financement de 60 millions d’euros

 

Youssouf NDIONGUE

L’Agence de Développement Local (ADL), a organisé du 26 au 27 Novembre 2019 à Saly, un atelier de partage avec les élus et autres acteurs partenaires de  l’ADL, ses programmes phares et leur modalité de mise en œuvre. L’atelier a été présidé par le Directeur de cabinet du Ministre des Collectivités Territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires, Monsieur Seck, venu représenter le Ministre  M. Oumar Gueye empêché. Comme autres participants nous avons noté aussi la présence d’une délégation de l’Association des maires du Sénégal (AMS), de l’Association des départementaux (ADS), les membres du conseil de surveillance de l’agence,  les partenaires techniques notamment.

 

Après avoir eu des résultats remarquables au niveaux  des territoires, l’Agence de Développement Local (ADL), par le biais de son directeur, a défini quatre (4) programmes qui constituent des lignes d’actions  majeures pour répondre, d’une part, à la demande d’accompagnement exprimée par les collectivités territoriales, et d’autre part contribuer à une bonne articulation de l’acte III  de la décentralisation et du Plan Sénégal Emergent (PSE). Les quatre (4) programmes retenus sont la promotion de la gouvernance de l’économie locale, la maitrise de l’information territoriale avec la mise en place de l’Observatoire Nationale des Territoires (ONT), l’appui à l’intercommunalité d’études  et de projets, et l’amélioration de la gouvernance foncière dans les collectivités territoriales.

L’objectif de cet atelier est de partager avec les élus et les autres acteurs partenaires de l’ADL et l’appropriation par le cabinet du ministère ces quatre programmes pour mieux prendre en charge les aspirations des collectivités territoriales. C’est la raison pour laquelle, le DG de l’ADL a plaidé pour une appropriation de  ces quatre (4) programmes par l’autorité tutelle pour en faire un portage politique, et de doter à l’agence des moyens suffisants pour mieux prendre en charge le développement des Territoires ». Pour M. Gueye Seck, « cet atelier de partage des programmes de l’ADL, constitue une étape importante de repositionnement de l’Agence dans un contexte de la mise en œuvre de la phase II du PSE et de l’acte III de la décentralisation ». Le Directeur de cabinet aura donné quelques idées pour améliorer les programmes de l’ADL pour non seulement atteindre les performances escomptées, mais aussi pour une meilleure appropriation des programmes et surtout d’être en phase avec les nouvelles orientations du département.

Youssouf NDIONGUE

 

 

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