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Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Ils sont nombreux, ces problèmes qui gangrènent le district sanitaire de Guédiawaye. Entre autres, l’affectation d’un Médecin chef de District dans les meilleurs délais, la nomination d’un Superviseur SSP, le paiement régulier et à temps de la motivation du personnel socio-sanitaire. Les agents du centre de santé ont tenu un point de presse pour amener les autorités à une plus grande considération et pour une meilleure prise en charge des points de leurs revendications.

Selon Ndiawar Diagne, de la sous-section Sutsas du District sanitaire de Guédiawaye, « tout est parti, de la forte pluie accompagnée d’un vent violent, avec des désagréments causés dans la nuit du 02 au 03 Octobre 2019. La toiture de la maternité du centre de santé de Wakhinane s’est alors affaissée en occasionnant des blessures et traumatismes chez le personnel de garde. Cependant, devant la gravité des dégâts, les autorités sanitaires du district ont brillé par leur absence et mutisme qui frisent le mépris. En effet, la maitresse sage-femme a informé depuis les premières minutes du sinistre (vers minuit) le Médecin-chef adjoint (MCA) du district.  Cependant, les autorités ont abandonné les victimes à leurs sorts, sans aucune assistance, jusqu’au lendemain matin malgré la psychose et les appels du personnel de garde ».

En effet, souligne Ndiawar Diagne, « nous exigeons, de ce fait, à la place du rafistolage,  la fermeture de ces locaux indignes de recevoir des femmes qui donnent la vie. C’est devenu une impérieuse nécessité pour garantir la sécurité des prestataires et des clientes sans oublier leurs précieux enfants». Ainsi, poursuit-il, « le Médecin-chef adjoint a poussé la provocation jusqu’à servir des demandes d’explication  au personnel de la maternité au moment où le Médecin-chef du district brille par son absentéisme, car ayant déserté le district au profit d’une ONG au moment où le district n’a même de Superviseur de soins de santé primaires (S/SSP) ».

Suffisant pour que la Sous-section dépose un préavis de grève pour la période du 11 novembre 2019 au 11 février 2020, avec comme objet, l’arrêt immédiat des menaces à l’endroit des prestataires, la fermeture de la maternité jusqu’à réfection totale du bâtiment, la prise en charge médicale totale des victimes avec un suivi psychologique, l’aménagement d’un local adapté afin de poursuivre le service public, la régularisation du personnel communautaire ayant fait l’objet d’une demande d’explication, l’affectation d’un Médecin chef de District dans les meilleurs délais, la nomination d’un Superviseur SSP dans les meilleurs délais, le paiement régulier et à temps de la motivation du personnel socio-sanitaire conformément à l’arrêté de Monsieur le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, l’arrêt immédiat de la mensualité de la motivation des membres du CDS, la suspension de l’aide au logement alloué aux médecins.

Youssouf NDIONGUE

Depuis la levée de boucliers sur la question des 94 milliards, le Sieur Sonko a fait de cette question une propagande politique et mercantiliste. En effet, Sonko s'est invité dans ce dossier avec infraction et effraction tout en portant des accusations gratuites et mensongères sur d'honnêtes fonctionnaires qui ont géré ce dossier avec délicatesse et responsabilité. Qui ne se souvient pas des propos tendancieux de sonko à la place de la nation devant une foule surexcitée à qui il disait que des virements bancaires seraient effectués  et qu'il détiendrait de fameux comptes bancaires.

Voilà un député du peuple qui crée en catimini un cabinet (Mercalex et Atlas) qui démarche des marchés sur ce même dossier des 94 milliards et qui empocherait 12% de ce montant soit plus de 11 milliards de francs C.F.A.

En recevant la famille Ndoye propriétaire du titre foncier en question, Ousmane Sonko se vantait de ses compétences de maîtres chanteurs tout en rassurant la famille qu'il connaît bien les méthodes de pressions à mettre en pratique pour contraindre l'Etat à accélérer ce dossier.

Voilà donc le vrai visage de ce député qui n'est jamais présent à l'assemblée nationale et qui ne vient que pour faire des shows. Sachant que son discours est insipide et improductif, Sonko change son fusil d'épaule tout en se victimisant.

Sentant le retour du bâton, l'accusateur public dit craindre pour son casier judiciaire et son éventuelle inéligibilité car le peuple a découvert sa supercherie.

En refusant de répondre à ses collègues députés qui ont initié une enquête parlementaire légitime, Sonko dit porter plainte devant le procureur sans s'assumer et assumer la plainte.

Face à ce comportement irresponsable et dangereux, la COJER encourage la justice à poursuivre les investigations tout en condamnant les coupables et maîtres chanteurs. Après tout ce tintamare, que tous les acteurs soient à l'écoute de la justice en acceptant les lois et règlements en vigueur dans notre pays.

Très soucieux du travail qui se fait à l’Assemblée Nationale, que ce soit en commission ou en plénière, le MCR/GAW rappelle la nécessité, pour les parlementaires, de débattre des questions d’envergure telles la loi pour l’application de la peine de mort au Sénégal, qui présente plus d’enjeux et d’intérêt que les débats politiciens. Fallou Ndiaye, le leader du MCR/GAW déclare à cet effet : "nous avons plus besoin de lois dissuasives pour mettre fin à ces nombreux cas de meurtre devenus, aujourd’hui, monnaie courante, qu’une loi pour éliminer un adversaire politique. Cela n’intéresse pas le président de la République qui travaille plus à réconcilier les citoyens, comme il en a administré la preuve, lors de l’inauguration de la grande mosquée de Massalikoul Jinaan. Il est donc temps que nos députés posent les vrais débats à l’Assemblée Nationale. Car aujourd’hui, les sénégalais sont plus soucieux de leur devenir que de se voir administrer des débats de bas étage." 
Pour Fallou Ndiaye , "les députés s’affairent à voter une loi pour modifier le règlement intérieur de l’Assemblée, avec en ligne de mire, un moyen pour éliminer un adversaire politique. Cela doit changer, et de grâce, qu’on nous ramène par-exemple le vote pour le retour de la peine de mort ou d’autres lois pour dissuader les cas de meurtre." 
Pour finir, le patron de MCR/GAW d’ajouter : "nos parlementaires doivent prendre exemple sur le chef de l’État qui a entamé une phase de réconciliation avec tous les citoyens, sans exclusive. Il a donc donné une suite favorable au dialogue national qui risque, avec cette loi qui sera votée vendredi prochain, d’être annihilé, malgré tous les efforts déployés dans ce cadre, et qui commencent à porter ses fruits."
Fallou Ndiaye, coordinateur Mouvement citoyen Républicain «Guindi Asskan Wi» (MCR)

30 ans, ça se fête ! C’est ce que les dirigeants de l’ASC Doolé de Grand Yoff, avec à leur tête le président Seyni Tall, ont entamé ce dimanche pour marquer leur longue présence dans le mouvement navétane, mais aussi pour décliner leurs ambitions.

Ils étaient sortis en masse pour arpenter les ruelles de la commune afin de réussir la randonnée pédestre et participer efficacement au ramassage d’ordures, seule activité au programme pour cette première journée sur trois mois de festivités prévues. Pour le Président de l’ASC, « nous avons tenu, à l’image de nos prédécesseurs, marquer de notre empreinte le fonctionnement de notre ASC qui a connu pas mal de gloires. Au-delà de cette activité, nous voulons sensibiliser les autres ASC de la zone 7B et de l’ODCAV pour qu’elles prennent exemple sur nous afin de rendre nos quartiers propres et salubres. Nous voulons, du coup, sonner l’alerte que les ASC ne roulent pas que pour le côté sportif, mais aussi nous voulons promouvoir la citoyenneté afin que tout le monde sache que les jeunes qui évoluent dans le mouvement navétane ont aussi une pensée pour le développement de leur pays ». En effet, soutient Seyni Tall, entouré d’anciens leaders de l’ASC, des membres du bureau, du staff et de quelques supporters, « pendant trois mois, nous allons fêter les 30 ans d’existence de l’ASC Doolé. Au programme, d’autres ‘’set-setal’’ de plus grande ampleur sont prévus, une cérémonie de distribution de manuels didactiques pour encourager les élèves du quartier, une grande soirée de gala, sans compter la tenue d’activités initiées par les différentes commissions de l’ASC pour animer le côté culturel ». Ces activités seront accompagnées par des mécènes et d’autres bonnes volontés pour soutenir l’ASC qui a bien démarré le tournoi avec une victoire lors de la 1ère journée.

Youssouf NDIONGUE

30 ans, ça se fête ! C’est ce que les dirigeants de l’ASC Doolé de Grand Yoff, avec à leur tête le président Seyni Tall, ont entamé ce dimanche pour marquer leur longue présence dans le mouvement navétane, mais aussi pour décliner leurs ambitions.

Ils étaient sortis en masse pour arpenter les ruelles de la commune afin de réussir la randonnée pédestre et participer efficacement au ramassage d’ordures, seule activité au programme pour cette première journée sur trois mois de festivités prévues. Pour le Président de l’ASC, « nous avons tenu, à l’image de nos prédécesseurs, marquer de notre empreinte le fonctionnement de notre ASC qui a connu pas mal de gloires. Au-delà de cette activité, nous voulons sensibiliser les autres ASC de la zone 7B et de l’ODCAV pour qu’elles prennent exemple sur nous afin de rendre nos quartiers propres et salubres. Nous voulons, du coup, sonner l’alerte que les ASC ne roulent pas que pour le côté sportif, mais aussi nous voulons promouvoir la citoyenneté afin que tout le monde sache que les jeunes qui évoluent dans le mouvement navétane ont aussi une pensée pour le développement de leur pays ». En effet, soutient Seyni Tall, entouré d’anciens leaders de l’ASC, des membres du bureau, du staff et de quelques supporters, « pendant trois mois, nous allons fêter les 30 ans d’existence de l’ASC Doolé. Au programme, d’autres ‘’set-setal’’ de plus grande ampleur sont prévus, une cérémonie de distribution de manuels didactiques pour encourager les élèves du quartier, une grande soirée de gala, sans compter la tenue d’activités initiées par les différentes commissions de l’ASC pour animer le côté culturel ». Ces activités seront accompagnées par des mécènes et d’autres bonnes volontés pour soutenir l’ASC qui a bien démarré le tournoi avec une victoire lors de la 1ère journée.

Youssouf NDIONGUE

Tout au long de ce feuilleton juridico-politique porté en bandoulière par le leader de Pastef Ousmane Sonko qui accusait l’ancien Directeur des Domaines Mamour Diallo d’avoir détourné plus de 94 milliards de francs CFA suite à des opérations foncières qualifiées de nébuleuses par ce dernier, des membres de l’entourage et des plus que proches de M. Diallo, ont longtemps, de manière stoïque, gardé le mutisme, conscients de l’innocence de leur protégé, et que pour eux, « la vérité ne passera jamais la nuit à la belle étoile ». Mais aujourd’hui, après tant de « clameurs et de calomnies » et après qu’un processus de clarification est passé, ils ont voulu briser le silence et ont élevé la voix.

 « Toutes les accusations portées contre Mamour Diallo sont fausses; elles sont dénuées de fondement. Il s’est agi d’une pure tentative de déstabilisation, pour fragiliser une pièce maîtresse de la haute administration sénégalaise et un grand allié du président de la république. L’accusé n’a pu en réalité fournir aucune justification de ses allégations. L’on comprend ainsi pourquoi le brillant avocat qu’est Maître El hadj Diouf l’a fort justement qualifié de sophiste et de manipulateur ». Mieux, la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale installée depuis février dernier, a statué sur ce dossier et a solennellement tranché : « Les recoupements qui ont été faits dans le cadre de cette affaire, ont montré qu’il ne peut pas y avoir de détournement de deniers publics. Mamour Diallo n’a rien commis des accusations portées à son encontre. Il était impossible que l’ancien directeur des Domaines puisse détourner un centime de cet argent qui est dans le compte du trésor public ». Pour eux : « Mamour Diallo a été blanchi sur toute la ligne par la juridiction compétente en vigueur dans notre pays. L’échec de l’accusateur est ainsi patent. Il ne peut y en être autrement, pour Mamour Diallo personnage moulé dans la pure tradition islamique, fortement imbu de valeurs morales faite de droiture, de sobriété, d’humilité, d’honnêteté, de sens du partage, de solidarité, d’entraide, ce fonctionnaire émérite formé à la bonne école de la haute administration chuté accidentellement en politique tout dernièrement, en intégrant les rangs du parti présidentiel mais aussi en mettant sur le tapis cette entité dénommée  ‘’Dolly Macky’’. Pour soutenir le volontarisme du président Macky Sall dans son action et son ambition de construire un Sénégal de bien-être et d’émergence intégrale, où il voudrait accorder une place de choix à sa commune de Louga d’où il est viscéralement ancré et dont l’engagement pour la faire sortir de l’ornière sont sans commune mesure ». Ces défenseurs de la cause juste disent-ils, ont finalement fait remarquer: « Dans un Sénégal à la croisée des chemins, des  modèles de la trempe d’un Mamour Diallo, doivent être nécessairement préservés, pour l’intérêt supérieur de leur localité et du pays ».

Mohamed El Amine THIOUNE

 

                      

Ils n’ont pas encore fini de mettre en œuvre des stratégies pour, se disent-ils, déstabiliser le Ministre des Finances et du Budget, et ils recommencent à chaque fois leur sale boulot. Pire encore, ils n’hésitent pas à verser des contrevérités et des insanités sur celui qui hérite de la confiance du chef de l’Etat et qui se démène tous les jours pour répondre aux aspirations du Président Macky Sall. Ils, ce sont ces mercenaires politiques dont le dernier qui s’est signalé se réclame du parti Rewmi alors qu’il est à la solde de celui que tout le monde connaît et qui anticipe déjà sur la succession du chef de l’APR. Et pour Moustapha Ndiaye le leader de Banlieue en Action avec Macky (BAM) « ils sont tous démasqués. Mais qu’ils sachent qu’ils se trompent de cible. Ils doivent plutôt demander des informations du côté du Ministère de l’Economie que dirige le brillant Amadou Hott ».

Le leader de ‘’Banlieue en Action avec Macky’’ (BAM) est très remonté contre ces mercenaires qui passent tout leur temps à vouloir satisfaire un jaloux, qui se positionne à la succession anticipée du Président de l’APR. « Il est temps qu’ils sachent, une bonne fois pour toutes, qu’ils se fatiguent et ils continueront à se fatiguer à vouloir descendre quelqu’un qui est toujours concentré sur les dossiers confiés par le Président de la République. Il n’a pas de temps pour répondre à ceux qui tentent de le dérouter, eux et leur commanditaire. C’est peine perdue. Je leur conseille plutôt d’aller trouver des informations auprès du Ministère du grand technocrate Amadou Hott qui a fini de faire ses preuves dans une grande institution internationale comme la Banque Africaine de développement. Juste pour dire que Abdoulaye Daouda Diallo devrait, à cet instant précis, recevoir des félicitations, car, les deux mamelles de l’économie nationale, à savoir la Douane et la Direction des Impôts ont fait entrer cumulativement plus de 2000 milliards FCFA en termes de recettes. Nous avons donc compris pourquoi le chef de l’Etat l’a mis à ce stratégique poste, vu ses qualités intrinsèques de haut fonctionnaire doublé d’une présence politique qui a fini de faire gagner son candidat lors de la dernière présidentielle », recadre Moustapha Ndiaye.

Mais, rappelle le leader de BAM, « les gens oublient que le Ministre des Finances a gravi des échelons étatiques et administratifs. C’est un brillant cadre reconnu de tous et qui, à chaque fois, fait des résultats dans le poste que le chef de l’Etat lui a confié. Il a même été le patron de celui qui, aujourd’hui, complote à longueur de journée et qui déploie de gros moyens pour assouvir ses instincts de vouloir diriger. Donc, j’invite les uns et les autres à retrouver la raison et reconnaître les mérites et les qualités de celui que le chef de l’Etat a confié les finances de ce pays ».

Le chef de l'État Ali Bongo a tenu à respecter le rituel qui consistait d’abord à célébrer, avec le peuple, la fête de l’indépendance. Ensuite, il avait décidé, malgré la rigueur exigée par le protocole, à se mettre debout lors des passages du fanion, des anciens combattants, mais surtout quand la fanfare chantait l'hymne national. Mieux, en tant que premier Gabonais, il a tenu coûte que coûte à saluer le général Yves Barrassouage qui a dirigé le défilé.pour lui décerner les hommages qu’il mérite.

 

Pendant plus d’une heure, le président a assisté au défilé militaire du 17 août, considéré comme le clou des festivités de la fête de l’Indépendance au Gabon. Ils étaient venus nombreux, les Gabonais, ce samedi 17 août sur le Boulevard de l’Indépendance situé sur le front de mer de Libreville. Certes, pour assister au défilé militaire, mais plis par curiosité afin d'apercevoir le président de la République dont il s’agissait la quatrième sortie publique depuis son retour définitif fin mars à Libreville. Comme à chaque fête nationale, le président de la République était flanqué des responsables des institutions constitutionnelles, des membres du gouvernement, des leaders religieux, des diplomates pour ces festivités célébrées en grande pompe.

 

Pour mieux enchanter les participants, l'organisateur du défilé a inclus  dans le programme un show aérien et marin pour ouvrir la manifestation. Ce show était animé par cinq hélicoptères de la Garde Républicaine (GR), un avion ATR de l’Armée. Au même moment, sur les flots de l’estuaire du Komo, les patrouilleurs de la Marine nationale faisaient montre de leurs capacités de dissuasion navale et aérienne.

 

Puis, à l'étape du défilé civil et militaire, des gendarmes, des contingents de l’armée de l’air, des éléments de l’armée de terre, de la marine, de la santé militaire, du génie militaire, mais aussi de la police, sans oublier les enfants de troupe du Prytanée militaire, des éléments appartenant au corps des sapeurs-pompiers, etc., bref, tout ce que la Nation compte de forces de défense et de sécurité a pu défiler aux pas, en séduisant avec leurs belles uniformes.

 

L'autre particularité de la célébration de cette fête nationale aura été la brillante participation des femmes. Issues des différents corps de la Gendarmerie, de la Police, de la Garde Républicaine, du Génie militaire ou de la Santé militaire, elles  se sont particulièrement bien distinguées. Mais, le clou de cette manifestation aura été sans aucun doute la parade des agents motorisés. En attendant l’année prochaine !

Yacine Fall

 

Avec le grand retard occasionné dans les travaux dans cette partie nord-Est du pays, il ne serait pas faux de dire que le Fouta peut être décrit comme l’otage de ses pseudo-leaders, et cela pour plusieurs raisons. Ce qui fait que le Président de l’Intelligence Républicaine, Dr Bassirou Niang ne peut s’empêcher de parler avec le cœur. Décryptons sa restitution.

Le contexte de la célébration de l’Aid El Kébir qui soutend sa thèse

« L’approche de la fête de la tabaski est un moment de grâces qui ramène l’homme à son créateur et célèbre, en même temps, le sens de l’épreuve dans notre relation avec le souffle divin. Suivre l’appel d’ALLAH avait poussait le prophète Ibrahim (PSL) vers l’acte suprême de soumission. Le sacrifice de Ismaël pour plaire à ALLAH. C’est donc un moment de grâces et de l’humanité retrouvé en chacun de nous ». Mais quel lien avec la Tabaski, vous demanderez-vous ? Justement, suivons le regard de Dr Bassirou Niang.

Le constat

« En regardant les vidéos postées sur les réseaux sociaux concernant les populations du Fouta meurtries par la dégradation de certains axes routiers, nous sommes obligés de faire référence à la mystique musulmane pour tenter de comprendre le comportement des gouvernants, notamment ceux qui sont censés nous représenter. De l’honorable député –médecin Moustapha Touré à la génération actuelle, jamais dans l’histoire du Fouta, nous avons eu des représentants aussi distants de nos préoccupations.

Parlons de la route Ourossogui – Kanel - Bakel. Il est tautologique de dire qu’il y’a quelque chose d’anormal, voire d’innommable sur le chronogramme de réalisations de cette route. C’est à Ourossogui, et en fanfare, que le chef de l’Etat, accompagné des autorités de la Banque Africaine de développement, avait été effectué le lancement des travaux, il y’a trois ans. S’il faut trois ans pour construire une route de moins de 150 Km, soyons sûrs que l’émergence n’est pas pour 2035. Au-delà de cette question, il faut nécessairement qu’on arrête de prendre le Fouta comme un réservoir de voix, et qu’après les échéances, on nous laisse avec nos problèmes. Les infrastructures sanitaires sont des fabriques de morts, sans équipements, encore moins de personnels soignants. L’école n’a jamais été le souci des gouvernants. Il faut considérer votre serviteur comme un rescapé d’un système scolaire prompt à envoyer nos enfants vers l’Afrique centrale où vers l’Europe. Les jeunes, jadis de prospères immigrés, sont aujourd’hui réduits dans une misère profonde. En rappel, le conseil des ministres décentralisé avait, dans sa planification, prévu d’investir plus de 500 milliards dans la région. Il faut se rendre à l’évidence que le quart n’y a pas été investi. Face à ce qu’on pourrait considérer comme un manque de considération notoire, il faut noter que MATAM, avec les phosphates de Ndendory, contribue plus que d’autres régions au budget national ».

                                                                                                                                            

Cri du cœur

« La situation du Fouta mérite plus que des slogans, nous demandons des investissements massifs et la mise en valeur des énormes potentialités de la région. Je termine en lançant un appel au Ministre de l’Environnement, pour que ses services arrêtent de donner des autorisations à des assoiffés d’argent qui massacrent nos forêts. D’ici peu, la vie dans cette région deviendra simplement impossible, si cette tendance n’est pas renversée ».

C'est un Aliou Dembouro Sow serein qu’on a rencontré chez lui à Sacré-Cœur, et qui a pu sortir quelques mots pour expliquer la mésaventure qui lui est arrivée en cette veille de tabaski. Comme ce qui s'est passe avec la défunte honorable Vice-Présidente du CESE, Fatoumata Makhtar Ndiaye prise à partie et assassinée en veille de fête religieuse, Aliou Dembouro, par ailleurs président du Conseil Départemental de Ranérou, est cette fois-ci la victime d'un acte qui lui a coûté des dizaines de millions de nos francs, du matériel important composé de bijoux et d’autres objets de valeur. Responsable politique APR, il s'en est ouvert à la presse : ''Ce n'est pas l'argent et le matériel que j’ai perdu hier, entre 19 et 21h, qui est important, mais le fait de ne pas laisser notre vie. Ça aurait été plus grave s'il y avait quelqu'un au moment du cambriolage. Car, je crains qu'il pourrait se passer plus pire. J'en appelle les autorités à déployer des mesures plus hardies en ce qui concerne la sécurité des élus qui paraissent aux yeux des gens comme des richards. J'invite l'État à mobiliser quelques centaines de nos ASP, en plus de multiplier des caméras de surveillance dans les quartiers de la capitale. Sinon on risquerait d'assister à des cas similaires en de pareilles périodes. J’en remercie le Bon Dieu car ça aurait pu être pire encore comme je l’ai dit. J’ai déposé une plainte au Commissariat de Dieuppeul et j’attends que justice soit rendue ''.

Youssouf Ndiongue

CMU
cmu